Hors RP:

Nuage d'Averse s'élança dans la bataille. Une fois arrivée au centre des Rochers du Soleil, l'apprentie au pelage bicolore observa le combat, il lui était impossible de savoir qui menait et qui perdait l'affrontement entre le Clan du Tonnerre et le Clan de la Rivière. La féline pensa à sa mystérieuse rencontre. Devrait-elle le raconter à des personnes, ou devrait-elle le garder pour elle ? Se sera un lourd secret ... Le Clan des Étoiles lui avait laissé le choix de rester en vie, mais à une condition, changer littéralement de comportement. Nuage d'Averse s'était alors remise en question, et avait décidé de continuer à vivre, mais sous une autre personne. Quand le combat allait cesser, sa famille sera choquée quand ils découvriront la nouvelle Nuage d'Averse, gentille, polie et courtoise, tout le contraire d'avant. Cela allait être dur pendant les premières semaines où elle devra se retenir de pester sur le dos de tout le monde, mais ses ancêtres lui ont fait comprendre qu'il ne fallait pas qu'elle continue dans cette voie.

Nuage d'Averse cessa de rêvasser, son clan devait gagner cette bataille, et ce n'est pas en restant immobile à rien faire qu'elle allait être utile. L'apprentie aux yeux émeraudes regarda autour d'elle. Non loin d'elle, une guerrière de son clan était écrasée sous le poids d'un énorme matou du Clan de la Rivière. Dans les yeux de la camarade de Nuage d'Averse, la féline pouvait lire la peur. Prenant son courage à deux mains, elle s'élança pour l'aider. Le pelage bicolore en bataille, elle bondit, toutes griffes dehors, sur l'ennemi du clan adverse. Ils roulèrent l'un contre l'autre, dans un nuage de poussière. Nuage d'Averse se releva, et donna de coups de griffes féroces à son adversaire, qui feula de douleur. Le guerrier se releva, et bouscula l'apprentie, l'injuriant. Il se retourna vers la camarade de Nuage d'Averse. Pourquoi en avait-il après elle ? Ne baissant pas les bras, le petite chatte noire et blanche se releva, et retourna à l'assaut, plus motivée que jamais. Son adversaire sauta sur la guerrière, et lui donna d'énormes coups de griffes au visage, ensanglantée, la féline hurlait de douleur. Choquée, Nuage d'Averse fonça, tête baissée, au secours de sa camarade. Elle bondit sur le dos de l'agresseur, et lui mordit la nuque, le sang perlant le pelage du matou. Il lâcha la guerrière du Clan du Tonnerre, qui grimaçait tellement elle avait mal. Nuage d'Averse cessa de mordre son ennemi, et dit à sa camarade, d'un ton plein de compassion :

" Va vite au camp te faire soigner, je m'occupe de lui ! "

La féline, blessée de partout, obéit, et s'échappa, boitillant. L'apprentie avait oublié son adversaire, qui s'agitait toujours, de plus en plus fort, pour s'échapper de l'emprise de Nuage d'Averse. Elle dût enfoncer encore plus profondément ses griffes dans le poil de son adversaire pour ne pas tomber, mais une apprentie du Clan de la Rivière arriva au secours de son coéquipier, et délogea Nuage d'Averse du dos du guerrier, elle était désormais contre deux félins. La novice du Clan du Tonnerre ne savait pas quoi faire face à deux chats ennemis voulant conquérir les Rochers du Soleil. Elle regarda autour d'elle, et vit la forêt du Clan du Tonnerre. La féline aux yeux émeraudes eut soudain une idée. Elle observa ses agresseurs, qui s'avançaient vers elle, puis, Nuage d'Averse s'élança vers les arbres qui lui étaient si familiers, les deux ennemis à ses trousses. La novice bicolore les amena dans son territoire, et les félins du Clan de la Rivière n'hésitèrent pas une seule seconde à y pénétrer. Elle accentua son allure, distançant de plus en plus ses adversaires. Nuage d'Averse eut soudainement une idée : elle grippa sur un sapin et regarda vers le bas, attendant le passage d'un de ses ennemis. Le duo arriva, perdu. Le gros matou dit à l'apprentie qu'ils devaient se séparer. Le guerrier partit plus profond dans la forêt, et la novice restait plus vers la frontière. Nuage d'Averse attendit le bon moment, que la petite chatte soit bien dessous le sapin, pour lui bondir dessus. Le duo s'écrasa au sol, faisant danser les feuilles séchées. L'apprentie du Clan de la Rivière hurla, apeurée. Nuage d'Averse lui donna des coups de griffes, puis lui mordit l'oreille. La chatte adverse s'enfuit, criant. La novice au pelage noir et blanc explosa de rire. Elle décida de rentrer au camp pour voir si tout se passait bien.

La novice au pelage bicolore marchait à vive allure vers l'entrée du camp du Tonnerre. Elle se questionnait toujours sur sa rencontre avec le Clan des Étoiles. Elle pensait qu'avec ce qu'elle venait de faire, le vieux matou et la gentille féline devaient être fiers d'elle. Soudain, non loin du tunnel menant à la Grande Place, un craquement fit s'arrêter Nuage d'Averse. Elle sentait une présence. L'apprentie aux yeux émeraudes scrutait autour d'elle. A quelques longueurs de queues de renard, des buissons s'agitaient. Le cœur battant à la chamade, la féline bicolore s'avança doucement, prête à bondir. Plus rapide qu'elle, le guerrier du Clan de la Rivière, qui avait quitté sa camarade il y a quelques instants, sortit du buisson de mûres, et bondit sur Nuage d'Averse. Les deux adversaires roulèrent en forme de boule. L'apprentie regarda sur le côté, et vit que son ennemi, la poussait vers une muraille de ronce. Elle évita l'assaut, et bouscula son agresseur, qui tomba dans son propre piège. Le félin sortit des plantes piquantes, des épines plantées dans son pelage. Il gronda, et retourna à l'assaut. Sachant qu'il avait le pelage parsemé d'épines, Nuage d'Averse bondit sur lui, appuyant à l'aide de ses pattes avant sur les plantes accrochées au pelage du matou. Il hurla, fou de rage. Le vacarme que les combattants faisaient fit sortir une reine de camp. Dans ses yeux, Nuage d'Averse pouvait lire la crainte. Sans aucun doute, son compagnon devait être sur le front. Quand la mère vit que c'était l'apprentie teigneuse, elle hésita à la laisser seule, puis Nuage d'Averse lui fit signe que tout allait bien, et la reine repartie. Le guerrier du Clan de la Rivière était dans un piteux état, impossible de continuer le combat. Ne voulant pas qu'il reste sur les terres de son Clan, Nuage d'Averse le poursuivit jusqu'à la frontière, le souffle court.

L'apprentie était fière. Fière de s'être battue avec bravoure et sans craintes. Elle s'avança vers les Rochers du Soleil, et se stoppa net. La bataille faisait toujours rage. C'était sa toute première, et Nuage d'Averse allait s'en rappeler toute sa vie. Voyant sa famille, ses proches, ses camarades se battre, elle ne pouvait pas rentrer bredouille au camp, sa place était ici, à se battre avec les siens. Courageuse, elle s'élança de nouveau dans la mêlée, prête à tout pour le Clan du Tonnerre ...

Nuage des Théories, Tonnerre –

Je distribue généreusement coups de griffes et morsures, presque à l'aveuglette je dois l'avouer. Ce combat sera à la fois mon meilleur et mon pire entraînement. Mon adversaire est plus costaud que moi, pourtant je réussis à l'éloigner et même à le vaincre. Hasard, chance, destin? Je n'aurais pas du gagner, pourtant une partie de mon cerveau, la moins réfléchie je crois, me hurle de continuer, de m'enfoncer encore plus dans la bataille, ce que je fais sans marquer d'hésitation. Je dois continuer de narguer les statistiques, moi, petit apprenti même pas entraîné. Ma peau encore tendre accumule déjà les blessures, du sang écarlate s'écoule de quelques plaies plus profondes. Je devrai sans doute aller voir la guérisseuse, mais pas tout de suite. Je suis enivré par les relents de peur et d'excitation, et mon pelage se gonfle à l'idée d'affronter un autre adversaire. Chacun de mes pas résonne dans ma tête, et je m'imagine sans peine, le vent dans le dos, avancer vers la mêlée tel le plus vaillant des vétérans. Ce que je fais, je le fais pour mon Clan, évidemment, pour que les chatons et les anciens ne meurent pas de soif et pour que nos guerriers restent forts. Mais, tout au creux de mon âme, je sais très bien que je le fais parce que j'y prends plaisir, et je me fais moi-même peur. Je suis en train de devenir une de es machines à tuer, et j'aime ça.

J'ai mal, j'ai mal de partout. Mon pelage clair est tâché, je n'aime pas ça. Je n'en pouvait plus, je ne sens plus mes pattes. J'avance difficilement, cherchant un endroit où me reposer. J'espère trouver la fourrure blanche de Rêve Immortel ou au moins celle de Nuage du Dauphin. Je ne le trouve pas, j'ai peur pour lui. Les larmes roulent sur mes joues, j'accélère le pas pour finalement courir, ignorant la douleur. Je tente d'éviter les guerriers mais l'un d'eux me percute et m'envoie valser plus loin. Il s'approche de moi, les sourires aux lèvres. Je me relève et m'enfuit en boitant pour finalement m'écrouler sur le sol, nageant dans mon propre sang. « Au secours... » murmurais-je. Je fixe le combat avant de fermer les yeux. Serait-ce la fin ? Non, tout mais pas maintenant. Je suis trop jeune, j'ai des projets moi. Pitié, que quelqu'un m'aide, je ne veux pas que mon histoire finisse si tôt.

Les Rochers appartiendront au Clan du Tonnerre !

La peur de perdre un membre du Clan de la Rivière reprend vivement le dessus. L'attention que je portais plus tôt envers Rêve Céleste se fait plus faible, tendis que je balaye le combat du regard. J'ai comme un mauvais pressentiment, alors je fixe minutieusement la bataille, comme si je devais y trouver quelque chose... Ou quelqu'un. Je commence à me sentir de plus en plus mal, et une boule se forme au niveau de ma gorge. Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi suis-je aussi soucieuse ? Soudainement, tout devient plus clair. En effet, voilà que je remarque que Nuage Pastel est dans un état très instable. Elle est à terre et baigne dans son propre sang. L'apprentie est couverte de blessures et a les yeux fermés. Aussitôt, je délaisse Rêve Céleste et m'élance à travers le combat afin de rejoindre la petite féline. Je voudrais lui crier qu'elle ne se laisse pas mourir, mais impossible. La cause est très simple : aucun son n'arrive à sortir de ma gueule. Je suis à présent face à elle. Je m'abaisse et je me rends compte qu'elle vit encore. Néanmoins, les battements de son cœur sont faibles. Le temps était donc compté. Je la prends délicatement par la peau du cou, la tenant fermement, et rejoins le petit endroit reculé de la bataille. Je fais attention à elle, comme si elle pouvait se briser au moindre faux pas. Je la dépose doucement sur le sol d'une douce chaleur et empli de végétation. Je vais chercher des toiles d'araignée que je lui applique sur l'épaule, sur le nez, et sur toutes les autres blessures dont Nuage Pastel était couverte. J'en fais de même avec les feuilles de souci. Je me redresse, totalement en détresse. Pour le moment, elle n'avait pas ouvert les yeux. J'ai peur, je suis tellement inquiète pour elle. Mais rien ne se passe, et je désespère. Je me penche vers l'apprentie, et l'appelle d'une voix totalement affolée.

« Nuage de Pastel ! Ouvre les yeux, maintenant ! S'il te plait... Nuage de Pastel... »

Puis, je sens un liquide couler au niveau de mes yeux, le long de mes joues. Je pleure, j'en suis certaine. Je dépose ma tête aussi blanche que la neige sur Nuage de Pastel, mes larmes ne cessant pas. Je sens encore son cœur battre, mais je veux qu'elle se réveille, qu'elle ouvre les yeux, qu'elle me dise quelque chose... Que la féline fasse n'importe quoi, peu importe, je voulais simplement être sûre qu'elle était en vie.

Cookies d'Epicode

|| Demy, ton poste et ma musique " triste " m'ont inspiré, un truc de malade. O_O J'espère que cela te va et que ça va t'inspirer. :3 Ah, et j'ai écrit pour la première fois au présent, c'est trop bizarre. xD ||

Nuage des Théories, Tonnerre –


Tout autour de moi, des corps jonchent le sol. Je me force pour ne pas les regarder, mais je ne peux m'empêcher de les observer du coin de l'oeil. Ces plaies béantes, des griffes arrachées, ces fourrures teintées de rouge. La plupart respirent encore, bruyamment pour la plupart, leur flancs se soulevant au rythme de leur souffle épuisé, mais je sais très bien que quelques d'entre eux ne se relèveront plus. Un vague mal de coeur me prend alors que je songe aux guerriers qui, étendus sur le sol, attendent que leur dernière heure vienne, au beau milieu d'un carnage sans nom. Si j'avais su que ça ressemblait à ça, je n'aurais pas joué à la guerre lorsque j'étais chaton. Je n'aurais pas mimé des mises à mort de sang froid, et des morts atroces au bout d'agonies invraisemblables. Malgré tout cela, malgré ma conscience et malgré moi, je continue de me battre. Mon flanc droit me fait terriblement souffrir, je n'ose même pas y jeter un coup d'oeil, je crains de paniquer si je me vois aussi affaibli. Mes pattes sont couvertes de sang, et je ne saurais dire s'il s'agit du mien ou de celui d'un adversaire. Durant une grosse seconde, l'instant d'une faiblesse, un doute me prend. Les Rochers du Soleil représentent-ils vraiment notre salut, notre porte de sortie de cet enfer qu'est la sécheresse? Ou cette bataille n'est qu'un prétexte pour se débarrasser des faiblards, qui selon les Tonnerriers sont les Riverains, et vice-versa. Je ne sais plus. Je suis confus. Je m'éclipse du champ de bataille pour panser mes plaies au calme, sous mon buisson. Raté. Un autre occupe ma cachette, un apprenti du Clan de la Rivière. Tandis que je me traîne vers une autre cache, je surprends son regard. Un ange passe, et même deux. D'un accord silencieux, il retourne à ses affaires et moi aux miennes.

Nuage des Théories, Tonnerre –


Me voilà encore une fois terré, à l'abri de la bataille mais pas de ses cris tragiques, de l'atmosphère lourde et surtout de l'odeur du sang qui embaume même le vent. Cependant je ne prends pas le temps de m'attarder à ces détails. Pour l'heure, je m'affaire a lécher chacune de mes plaies, au moins pour les nettoyer un peu. Heureusement, aucun de mes adversaires n'a eu à planter ses griffes vraiment profondément, je n'aurai donc pas à aller voir Fantaisie Nuageuse, notre guérisseuse. Peut-être le devrais-je, au cas où, mais pas tant que des guerriers sur le point de mourir au bout de leur sang n'aient pas été mis hors de danger. J'ai une pensée pour ma soeur, apprentie-guérisseuse, qui doit s'occuper de tous ces blessés. Nuage de Lionnes, je le crois sincèrement, n'est pas du genre à paniquer, cependant je prie pour qu'elle ne craque pas après avoir tout refoulé. Si elle se concentre sur le moment présent, tout ira bien. J'agite les oreilles, un peu agacé car on ne peut penser sainement en de tels lieux, et je fais mine de me lever, mais ma vision se trouble un peu. J'ignore ce léger handicap, qui se résorbera sans doute de lui-même, et ignore ma conscience qui s'agite tandis que je retourne au front.

crépuscule g r i s ♣

La rivière coulait à flot. Les quelques rochers malicieux qui pointaient leurs bouts de leurs têtes étaient un piège facile pour se tordre la cheville lorsque l'on traversait la rivière. La bataille faisait rage; mes oreilles criaient douleurs car tel était le vacarme qui brûlait en ces lieux. Pourquoi faire une guerre pour une rivière ? laissons les lentement mourir de soif ! Ils n'avaient qu'à avoir un meilleur terrain chez eux; puisqu'ils paraient que se sont les plus forts. Je garderai la tête haute et je mourrais debout et non à genoux. Tel serait un destin aussi horrible. J'étais à côté d'un buisson assez épais pour me dissimuler; je regardais le combat faire rage. Je ne suis pas là pour blesser mon magnifique corps; mais il semblerait que nul des deux clans n'avaient l'avantage. J'allais faire basculer les statistiques en attaquant un chat. Je vis au loin grâce à mes deux prunelles bleues; qu'un couple de chat se défendait mutuellement. Etre en couple lors d'une guerre n'a jamais été un avantage. Toujours défendre l'autre; regarder si l'autre allait bien; si il ne se faisait pas attaquer.. Ce n'est pas trop pour moi; des demoiselles; j'en ai plein, je claque des griffes et j'en ai une. Pfeuh ! J'allais m’appâter le mâle et je m'attaquerais ensuite à la femelle. Où bien la femelle d'abord ? Les félines ne sont pas faites pour le combat. Une morsure à la nuque et un craquement d'os à la cervicale et c'était finit. Un mâle est plus coriace. Je me faufilais rapidement de part en part des combats faisant rage avant d'arriver à quelques queues de renards de mes cibles. La femelle où le mâle ? Roh la femelle, je ne veux pas me fatiguer pour rien. Gardons des forces pour que je puisse me farcir le mâle.

Je plongeais sur la femelle tel un requin faisant le saut du diable; et je me cramponnais fermement à ses épaules. Je me mis à labourer le bas de son dos avec mes pattes arrières tandis qu'avec mes pattes avants je me contentais de planter, jusqu'à ce que je pouvais, mes griffes.