Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
LGDC Warriors
s'inscrirese connecter

Top Site
Votez toutes les 2 heures !
Nouvel évent sur LW
Suivez le fil d'actualité ICI.
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire. || Iris & Illu . END
Invité
Invité
Sam 23 Avr 2011 - 13:33
Ton brûlent amour finira par consumer
ton masque de marbre et le mur de pierre que tu as érigé


Elle arrive. Ses pas se font silencieux sur le sol de pierre. Elle arrive comme une ombre dans le lieux sans vie. Un lieux vide, dénué de sens. Personne ne le fait plus exister. Personne ne lave ses statues de plâtre comme autrefois. Aujourd’hui elles sont cassées, effritées. Les morceaux s’éparpillent et se dissémine sur le sol. Où plus personne ne vient plus. Elle s'allonge sur le parterre. Regarde la haute voûte de l’édifice. Observe les fresques de leur couleur usées et délavé par le temps. Comme un paysage édulcoré dans de l'eau. Une aquarelle dont seuls quelques parties subsistent. L'église finira par disparaître comme tout en chacun. Elle se démolira elle-même si personne ne vient le faire à sa place. Elle se détruit mais la vie continu, et le temps sans remords étrangle tout ce qui n'est plus utile à ses yeux. Le temps étouffe les parcelles de vie qui s'échappent comme du brouillard entre ses tentacules visqueuses et pourtant inévitables. La silhouette reste immobile et ferme les yeux. Elle continu d'observer le toit du bâtiment derrière ses paupières closes. Son esprit est comme envoûté par son visage, par sa fourrure contre la sienne... De ses yeux et de sa voix. De sa chaleur... Son amour se tortille. Usé par le temps et par son usure inexistante.

Emprisonné dans une sorte d'écrin insonorisé. Où ses cris n’éteint pas écouté. Aujourd’hui un peu plus libre, mais confiné dans les tourments. Dans l'incertitude. L’incertitude de voir cet amour partagé. Ou non. De le voir rejeté par un cœur déjà pris. Le cœur à ses raisons que la raisons ne connaît point. C'est sur cette pensée que Pluie d'Anarchie entend quelques pas éparses troubler la quiétude de l'église dormante. Son corps se fond dans la pénombre. Elle l'aperçoit fluctuant quand elle relève un peu sa petite tête. Elle le reconnaîtrait entre mille. Il continu d'avancer, mais invisible dans l'ombre, ses contours se font flous. Pluie d'Anarchie attend qu'il arrive. Elle reste couchée, imaginant une infinité de songes où il s'approche et elle lui avoue. Mais s'il passe et ne la voit pas, que fera t-elle … ?
Anonymous
Invité
Invité
Sam 23 Avr 2011 - 14:48
L'ombre de l'ombre se confond dans la nuit. Là où le bien et le mal se confondent, ne sont plus qu'ombres indissociables. L'amour est haine et la haine amour. Minuit, l'heure où tout s'arrête, inversé, silencieux. Un suaire inaudible recouvre la terre, emprisonnant tous ceux qui essaient de s'y soustraire. Les noirs démons de nos pensées errent sur la planète à l'heure du crime, foulant de leurs pieds maudits tout ce pour quoi nous avons ouvré. Il semble à cet heure que nous sommes aux portes de la fin de ce monde. Mais toujours viennent l'aube et son espoir, éclairant notre face baissée à terre, brûlant nos peurs, consumant nos cauchemars.

L'église était déserte et les torves monstres de nos insomnies y erraient, invisibles, inodores, mais pourtant palpables. Chaque pas de travers aurait pu le précipiter dans les ténèbres de leurs griffes, mais pourtant Présage Anarchique avançait sans craintes dans l'édifice. Un rayon de lune vint traverser un vitrail, louant son courage, projetant un arc-en-ciel brillant sur son pelage d'acier. Le coeur du guerrier se gonfla et il s'arrêta au milieu de l'allée, savourant cette lueur d'espoir. Sa poitrine s'élevait et s'abaissait, faisant onduler sa fourrure en un voile vaporeux. Il soupira, soulevant un nuage de poussière grise. Il huma l'air humide et moisi sans vraiment y faire attention puis fit un pas en avant. Sa démarche dansante habillait ce lieu d'une irréalité flagrante.

Une forme indistincte était étendue sur le souffle, se mouvant régulièrement en une respiration calme. La femelle bicolore était allongée sur la pierre nue de l'autel. Présage Anarchique sentit son coeur rater un battement et il stoppa son trajet au bas des marches. Après quelques secondes d'hésitation ils les gravit une à une et s'approcha de Pluie d'Anarchie. Il se coucha à ses côtés et enfouit son museau dans la fourrure de la femelle, humant et s'emplissant de sa douce odeur.
Anonymous
Invité
Invité
Sam 23 Avr 2011 - 16:31
|HM. J'espère que vous savez ce que vous faite. Soit l'un soit l'autre risque d'être banni de son Clan. Juste pour vous faire rafraichir la mémoire.|
Anonymous
Invité
Invité
Sam 23 Avr 2011 - 16:33
|| Mon compagnon c'est Présage Anarchique, le deuxième compte à Illu^^
C'est juste qu'elle a répondu avec Autarcie.
En plus ce serait deux femelles x')
Présage est du Tonnerre.
Anonymous
Invité
Invité
Sam 23 Avr 2011 - 17:50
{ oh mince, j'ai oublié de changer de compte ^^' désolée, je n'y avais pas pensé... }
Anonymous
Invité
Invité
Dim 24 Avr 2011 - 17:53
L'esprit de la guerrière
criait autant de « jamais »
que son cœur criait de « je t'aime ».

Le matou s'approcha de Pluie d'Anarchie. Son cœur battait si fort qu'il lui en faisait mal. Il cognait comme un fou, comme un prisonnier qui est libéré de prison, comme un oiseau à qui on ouvre la cage. Il allait être libre. Libre. Ce mot semblait vibrait en son centre. Il semblait briller tellement il en était radieux. L'esprit de la guerrière criait autant de « jamais » que son cœur criait de « je t'aime ». Présage Anarchique se coucha près d'elle, enfouissant son museau dans sa fourrure. La chatte bicolore sentit l'odeur su guerrier si proche, sa chaleur qui l'inondait. La chaleur qui emplissait son cœur qui était gelé. Gelé de n'être jamais utilisé, de n'être jamais sortit de son enclos sans rêve, où rien n'arrivait à subsister. Le corps de la chatte est tiraillé. Doit-elle succomber à l'envie irrépressible de se serrer encore plus contre la félin ? Ou ne devrait-elle pas partir le plus vite possible... ? Non ! Il fallait qu'elle lui dise. Elle ne pouvait pas renoncer si facilement. Son coeur, son corps et son âme ne la laisserait pas faire. La raison, qui lui soufflait cette idée simple. Ne pas l'aimer. Ne pas lui dire. Ne pas le faire souffrir.

Souffrir comme elle elle avait souffert. Souffert parce qu'elle avait aimé. Aimé sa mère comme on aime sa maman. Son esprit lui dictait ces pensées. Si tu l'aimes, si tu veux son bonheur, oublie le ! Oublie ton coeur qui bat, oublie son odeur, oublie sa chaleur... Pluie d'Anarchie se tourna vers lui, et plongea ses yeux dans les siens. Ses yeux dans lesquels on pouvait lire sa controverse intérieur, un regard qui n'avait plus rien de froid, juste de triste, de désespéré... Un regard suppliant, qui demandait de l'aider. Qui criait un " au secours " presque audible. Un SoS qui ne sort pas de ses babines mais de l'éclat de ses yeux.

- Je... Je...

Anonymous
Invité
Invité
Mer 27 Avr 2011 - 12:00
Le nez enfoui dans la fourrure de la femelle noire et blanche, Présage Anarchique la sentit s'agiter et releva la tête, dépité. Peut-être après tout ne l'aimait-elle pas. Il se releva lentement, les odeurs se mêlant dans son nez, les pensées se bousculant dans sa tête. Pluie d'Anarchie semblait troublée et elle bredouillait :

- Je... Je...

Le mâle la contemplait quand soudain sa vue se brouilla et il se sentit comme aspiré.

Dong, Dong...
Les cloches sonnaient, leur bruit mélodieux retentissant joyeusement dans toute la ville. Ce jour était un jour de liesse. En ce jour les destins de deux amants se liaient à jamais.

-... jusqu'à-ce que la mort vous sépare.

Cette église rayonnait de mille feux, les vitraux nimbant l'assemblée de leur lumière multicolore, la mariée auréolée de sa longue robe vaporeuse couleur de neige. Mais si tout était éclairé, son visage restait sombre et des larmes silencieuses, presque invisibles coulaient sur son visage. Au premier rang e tenait une petite fille. Et des larmes de sang coulaient sur la joue de porcelaine de sa poupée.

-Non.

Non. La mariée prononça ce mot comme une sentence. Elle dégagea sa main de celle de l'homme qui la tenait et, tenant sa robe d'une main, descendit les marches et sortit de l'église en courant, son voile voletant comme un suaire silencieux. L'assemblée s'était tue et une lamentation s'éleva dans le silence. Elle venait de l'enfant à la poupée. La tête de son jouet s'était détachée et un flot de sang en coulait.
Dong, Dong. Les cloches sonnaient, leur mélopée funèbre aspirant tout.


Présage Anarchique rouvrit les yeux, terrorisé. Face à lui se tenait Pluie d'Anarchie qui le regardait.
Anonymous
Invité
Invité
Mer 27 Avr 2011 - 15:59
Follow, Follow, the yellow Brick Road !
The wizard of Oz


Présage Anarchique la contemplait un instant. Mais son regard se fit distant, fantomatique. Il semblait regarder au-delà de la jeune guerrière. Comme si elle avait était un bout de plastique informe et incolore. Le matou paraissait perdu dans ses pensées. Partageait-il les sentiments de la frêle guerrière ? Et s'il ne l'aimait pas comment ferait-elle ? Pour vivre chaque jour à ses côtés, pour les voir chaque matin partir patrouiller... Chaque soirée le voir s'endormir. Ce n'était pas envisageable. Non impossible. Vivre sans toi c'était déjà impossible. Vivre sans personne insurmontable. Mais vivre sans lui elle préférait mourir. Et de loin. Présage Anarchique était embourbée dans uns sombre vision, ses yeux s'étaient à présent fermés, sur son songe que seul lui voyait. Comme dans un autre monde, un autre chemin où la chatte bicolore n'avait pas sa place. Un endroit qu'il ne partagerait jamais. Et au fond tant mieux. Il était si près, mais on sentait que son esprit partait virevolter à des centaines de queue de souries de là. Lors son cœur était-il parti aussi ? Alors que le cœur de Pluie d'Anarchie était à ses cotées, aujourd'hui et à jamais. Jusqu'à ce que la mort les sépare.

Mais à son tour elle fut englouti dans une vision. Un beau soleil. Un chemin pavé d'or. Que le soleil éclaboussait de lumière. Et les gouttes de cette lumière rebondissaient sur les pavés et venaient éclaire nos yeux. Un unique chemin se trouvait au milieux de vastes plaines verdoyantes de pureté, comme imbibées du ciel d'été et ses quelques nuages. Une silhouette – tout aussi unique dans le vaste paysage – semblai courir le long du chemin, suivant les pavés miroitants comme bouées de secours. Pluie d'Anarchie se mit à courir en criant « Présage Anarchique ! ». Elle courrait, courrait mais ne le rattrapait jamais. C'était comme à cet instant. Il lui échapper totalement dans ses sombres pensées et elle ne pouvait pas le suivre, elle ne devait pas le suivre. C'était impossible. C’était comme un chez lui, un monde étrange. Le monde des songes. Le chemin qui y mène peut être ? En tout cas le guerrière essoufflée ne pouvait contempler celui du félin, et lui non plus ne pouvait admirer le sien. Dans sa tête elle le voyait partir dans ses pensées, même si, physiquement, il se tenait encore près d'elle. Tout d'un coup elle parut se rapprocher, arriver à effleurer son pelage.

Elle ouvrit les yeux et rencontra les paupières closes de Présage Anarchique. Mais trêve de controverse, plus le temps de penser à ce qu'elle allait dire. Il ouvrit à son tour soudainement les yeux et la regardait, elle qui était face à lui. Pluie d'Anarchie le contempla un instant, se demandant si par hasard elle ne l'avait pas sorti de sa propre vision et si elle n'était pas encore en train de rêver. Mais songes ou pas, elle ferait de ce moment le plus beau de ces dernières années.

<< Je t'aime. >>

Anonymous
Invité
Invité
Jeu 28 Avr 2011 - 17:53
Le plus grand bonheur après que d'aimer,
c'est de confesser son amour.
(André Gide)



C'est l'amour qui nous réduit en cendres mais c'est assurément l'amour qui nous fait renaître.

******

<< Je t'aime. >>

C'est fou que l'univers puisse tourner autour de si peu de choses. C'est fou que le monde puisse graviter autour de quelques mots. C'est fou que ces quelques mots puissent redéfinir une vie. C'est fou que l'on puisse aimer autant. C'est fou. Mais c'est vrai. Et cette vérité est celle qui est la plus importante au monde. Destructrice. Mais c'est aussi celle sur laquelle tout est bâti. L'invisible comme le visible. Mais ce sentiment n'est que contraires. Il est ce qu'il y a de plus évident mais en même temps si complexe, il est le jour il est la nuit. Il est tout.

Et l'univers de Présage Anarchique venait de s'éclairer. Illuminé par une étoile. Son monde anarchique avait un sens, une raison d'existence, une ancre qui le retenait à la vie. Le centre de gravité de son monde lui était apparu. Pluie d'Anarchie, une de ces pluie fines et douce qui vous pénètre jusqu'aux os. Une de ces pluies qui emporte tout avec elle, les chagrins, les joies, les regrets, et qui plante de nouvelles graines pour faire germer à nouveau la verdure, fleurir le coeur, l'âme et l'esprit. Une fleur parmi les fleurs. Une étoile parmi les étoiles. Mais cette étoile est la plus brillante de toutes, cette fleur la plus belle d'entre elles. Ce n'est pas celle qu'il a choisi. C'est celle qui l'a choisi.

Le félin gris plongea plus profondément ses yeux dans ceux de la belle femelle pour contempler toutes les étoiles qui y brillaient de mille feux. Des feux de joie éclairant la nuit de leurs flammes enchanteresses. Ces flammes qui vous réchauffent tendrement jusqu'à la moelle des os jusqu'à ce que l'on ne puisse plus croire à l'existence du froid, à l'existence du malheur. Des feux dont les flammes d'or et de rubis brûleront jusqu'à la fin des temps. Il s'avança, et sans un mot qui aurait été inutile, plongea son museau dans la fourrure bicolore de sa tendre amie et huma les senteurs forestières qui en émanaient. Un sentiment extatique l'emporta et il partit retrouver les anges dont les longues ailes effleuraient la surface du globe. Il était là. Mais il n'y était pas. Il était... heureux ?
Anonymous
Invité
Invité
Ven 29 Avr 2011 - 11:00
|| Tu m'as fait pleurer :O
fini hier pas eu le temps de poster =$
Tiraillée entre un bonheur égoïste
et une infinie culpabilité, sans fondement.




******


C'est bon elle l'avait dit. Elle avait lâcher les mots comme une bombe prête à exploser. Un cœur qui bat encore et qui lentement finira par mourir vidé de son sang. Elle les avait abandonné, prête à les voir revenir comme les vagues sur le sable. Mais les vagues semblaient suspendu dans le temps, les mots comme arrêtés. Suspendu dans un flou artistique. Pluie d'anarchie pouvait presque les voir d'un éclat argenté, les lettres s'enlaçant les unes les autres. Elles flottent elles aussi entre les deux félins, comme incertaine. Les mots ont sûrement des ailes, comme les anges. Ces mots-là sont si purs, prononcé avec tant d'amour contenue, des ailes immaculées blanche comme un ciel de neige. Seulement dérangé par le bleu des iris des deux félins. Le bleu dans lequel les ailes illuminée volent en cœur, comme de petites étoiles qui percent l'anarchie sans fin de la pluie battante. Des étoiles qui ne brillent que pour eux deux. Mais les mots chassé par le matou finiront peut être par s’éteindre. Chassés d'un battement de queue comme si leur beauté ne le touchait pas. Comme s'il ne l'aimait pas. Comme si son cœur ne s'affolait pas, comme si l'heure n'était pas arrivé de trouver le bonheur, mais encore une fois, sous le masque de Présage Anarchique, trouver encore et toujours une infinie douleur.

Mais le guerrier ne fit rien pour affirmer les pensées de la frêle guerrière. Il se contenta de se perdre dans ses iris, dans l'immense froid qui envahissait son corps, comme autant d'étoiles de glace qui la pétrifiaient. Pluie d'Anarchie s'immergea dans le sombre océan bleu des yeux du chat en face de lui. Elle y lut comme un Présage de bonheur, un de ceux qui dureront longtemps. Un signal qui lui cris de ne pas baisser les bras. Elle y voit un ange qui englobe tout l’œil de Présage Anarchique, comme des racines d'arbres qui enserre la terre. Comme son odeur de liberté qui emprisonne son cœur. Comme un oiseau qui s'envole enfin de son enclos sans rêve, ivre de liberté. Un oiseau qui vole dans le ciel. Libre. Elle voit dans les yeux du matou une plume qui tombe, une plume qui les bénit tous les deux. Une plume d'ange bien entendu. Le félin s'approche de Pluie d'Anarchie, des étoiles plein les yeux. Il vient, se presse contre elle. Ne prononce aucun mot, bien inutile. Les mots de la bicolore ont finalement atteint leur destinataire. Des mots qui ont ouvert entre eux deux une perspective joyeuse. Vivre. Ensemble. Son cœur bat à lui aussi, aussi vif que les ailes de l'oiseau qui s'est échappe, les battement en rythme avec ceux des anges qui veillent sur eux.

L'amour une réalité dévastatrice, une vérité qu'aujourd'hui la chatte à trouvé devant elle. Dans un lieu désert oublié par le temps. Un lieu dont les vitraux se reflètent sur leur beaux pelages. Mais pour Pluie d'Anarchie le décor n'as plus aucune importance, plus aucun sens. Elle est emportée par un sentiment extatique qui s'insinue sous sa peau, jusqu'à son cœur et qui finit par irradier sa chaleur dans tout son corps. Inonde et balaie tout sur son passage. Un tourbillon de sensations et de saveurs qu'aucun palais ne peut goûter, ne peut déceler. Des odeur qu'aucun odorat ne peu flairer. Une étrange flamme qui brûle petit à petit sa tristesse. Qui ne disparaît pas. Mais s'atténue. Jamais personne n'effacera ce qu'elle a vécu, pas même Présage Anarchique, pas même son insolent amour. Rien. Elle qui s'était juré de ne jamais plus aimer quelqu'un. Qui trouvait égoïste d'aimer. Qui ne voulait pas être aimer, qui ne voulait pas être regretter. Et tout cela simplement pour ne pas que les autre finisse aussi triste qu'elle. Aussi froid, déambulant dans les arbres, passant leur vie à survivre. C'était simple, enfantin. Mais elle n'avait pu. Elle avait failli à sa mission et même cet insignifiant regret viendrait la hanter.

Le regret de ne pas pouvoir éviter cette triste amertume à l'être aimé. Si seulement. Si seulement il ne l'aimait pas. Elle n'aurait pas pu l'oublier, souffrirait encore plus qu'après la perte de sa mère. Elle aurait pu. Mais elle n'y ai pas arriver. Subjuguée par un horrible égoïsme, elle lui avait dit. Condamnant sa perte si un jour elle avait un accident. Mais peut être serait-il plus fort qu'elle, prêt à surmonter cette épreuve dans le courage. C'était cette excuse pitoyable que Pluie d'Anarchie avait utilisé pour trouvé la force de lui dire. Lui dire qu'elle l'aimait. Et qu'elle l'aimerais à jamais. Submergé par cet assaut de ressentiment et de culpabilité mélangé à son bonheur exquisément égoïste, la chatte noire et blanche sanglota dans le pelage sombre du matou. Elle trempa ses poils et emplit ses yeux de liquide lacrymal, aussi limpide et incolore que du cristal de roche. Elle pleura encore, et entre deux sanglots, sa voix entrecoupé par l'émotion, elle dit :

<< C'est ma faute... C'est ma faute, si Je t'aime.
J'espère qu'un jour tu me pardonneras. >>


Pourquoi devait-elle toujours compliquer les choses ?
Pourquoi ne pouvait elle pas exister simplement ?
Pourquoi se gâchait elle toujours la vie ?
P
eut être parce qu'elle avait peur de vivre … ?
P
ossible .
Anonymous
Invité
Invité
Ven 24 Juin 2011 - 13:06
|| Très joli RP. ♥ ||
Anonymous
Contenu sponsorisé
Coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire. || Iris & Illu . END

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Sauter vers: