Ufélin brun clair strié de noir se dirigeait vers le tas de gibiers. Il avait décidé de se nourrir avant de s'aventurer au bout du territoire du Clan de l'Ombre afin d'y faire une petite excursion et peut être espionner le Clan du Tonnerre où y faire une découverte. Le matou se prit un rongeur en haut du tas et s'éloigna, sa proie entre ses crocs, salivant déjà. Il avait faim, c'est pour cela que dés qu'il eut posé son postérieur sur le sol et entama la proie en donnant un coup de croc dans la chair de celle -ci. Enfin il sentit le goût glisser sur sa langue puis dans sa gorge. Plus il mangeait et plus il sentait son estomac se remplir. Après avoir manger tout ce qu'il restait sur les os du pauvre petit animal, il se sentit bien et prêt à partir.

Il se leva et s'étira rapidement ses muscles engourdis du fait de s'être assit trop longtemps sans bouger. Le jeune guerrier regarda autour de lui, personne ne semblait s'intéresser à lui. Tant mieux, il pouvait partir sans qu'on lui pose de question. Ce n'est pas qu'il n'aurait pas su leur répondre mais plutôt qu'il n'avait pas envie de perdre du temps avec ses camarades de clan. Comme d'habitude, un ombreux gardé le camp. le jeune chasseur effectua un bref hochement de tête en guise de salutation, auquel le matou posté à l'entrée répondit en lui conseillant d'être prudent. Prince des Enfers se dit qu'il l'était toujours. Il le dépasse et s'enfonça dans la forêt, s'éloignant de plus en plus du camp, se rapprochant de plus en plus des frontières de son territoire. La forêt se densifiait, le chemin était parsemé d'obstacles par moment. Le félin faisait attention ou il posait les pattes. Un tronc d'arbre barra le chemin du matou. Il se prépara à bondir, se repliant sur lui même, garda son objectif en vu puis il s'élança d'un grand bon et arriva en haut où il planta ses griffes dans l'écorce du tronc afin de se stabiliser et de ne pas tomber. Il descendit d'un autre bon et se retrouva donc de l'autre côté. Il jeta un dernier regard sur le tronc avant de reprendre son chemin.

Enfin au loin il voyait la forêt s'arrêter, il était proche de la frontière. Les arbres se raréfiés à présent, signe qu'il était à la lisière. Il put enfin regarder le ciel. Le bleu était largement présent, malgré les quelques nuages qui passaient, le soleil déversé ses rayons sur les environs, rendant les couleurs plus clairs, plus chaleureuses. Personnellement, Prince des Enfers préféré l'obscurité, cela permettait de passer inaperçu où de se fondre dans l'ombre, se perdre et faire parti du vaste paysage sans forme et sans couleur.

Le jeune mâle aperçu l'arbre mort qui clôturait le territoire du Clan de l'Ombre. Ça y est, il était parvenu à la limite. Il avança jusqu'en bas de l'arbre. Le matou planta ses griffes dans l'écorce et monta doucement arrachant des morceaux d'écorce tout le long de son avancée. Enfin, il arriva à la premier branche de l'arbre mort, il s'y installa et regarda les alentours, il pouvait observer de loin ici. Mais pas suffisamment loin pour voir grand chose, et pas assez pour voir le camp du Clan du Tonnerre. Il tourna la tête et il aperçu une forme mobile, semblant avancer. Le guerrier resta sur la branche mais ne quitta pas l'objet de sa curiosité des yeux. Après une à deux minutes il pu enfin voir que la forme était en faite un chaton. Mais que venait - il faire là tout seul ? Et d'où venait - il ? Prince des Enfers attendit, de toute manière le chaton devait déjà l'avoir aperçu.

La petite boule de poil avançait toujours, mais lorsqu'elle l'aperçu il accéléra le pas jusqu'à arriver à sa hauteur. Le jeune guerrier le détailla du regard, beau pelage, l'oeil vif qui vous mettez au défis, mais il semblait mal nourris. Il ne venait pas des Clans, Prince des Enfers comprit que ce petit félin venait de la horde. Il réfléchit, il n'en avait pas peur, mais il y avait quelque chose qui attirait le félin. C'était des guerriers dans l'âme, très robustes et qui savaient s'imposer de se qu'il savait. Ce chaton était sortit seul, il ne semblait même pas effrayer par la présence du guerrier ou alors il ne le montrait pas, mais c'était peu probable vu son air. Très bien, voyons ce que ce petit à dans le ventre. Il fallait le provoquer et parfois le meilleur moyen de le faire c'est de ne rien dire. Le jeune chasseur se contenta donc de le fixer. Il observa que la petite boule de poil semblait l'observer aussi avant qu'il ne lance :

- Salut !

Prince des Enfer ne répondit rien, gardant toujours le silence, fidèle à sa stratégie. Afin de le mettre encore plus en rogne il lui tourna le dos et garda la tête haute. Cela marcha car le chaton repris plus froidement :

- Quand on te parle tu pourrais répondre ! Dit-il sèchement. Il continua. Vous les chats de clan, vous êtes que des arrogants bien nourris, après tout, nous on c'est beaucoup mieux chasser que vous et pourtant vous avez pleins de gibier, et vous vous plaignez qui plus est !

Le jeune guerrier brun clair gardait sa position, mais il restait sur ses gardes, on ne sait jamais, le chaton pouvait toujours essayer de l'attaquer. Même si une minable boule de poil ne pourrait rien faire contre lui. Il avait les oreilles grandes ouvertes, le moindre bruit pourrait lui donner un indice de ce que fait le petit hordeux. N'ayant toujours pas de réponse le petit continuait :

- En plus, vous puez c'est incroyable, votre pelage à beau être tout jolie, le notre résiste à tout !

Prince des Enfers jeta un regard sur le pelage du petit mâle. Il savait que le petit exagérer, leur pelage ne pouvait pas résister à tout, si des flammes venaient à le dévorer il ne resterait plus rien de lui, même pas son pelage. Et si, imaginons un seul instant que cela soit vrai, alors pourquoi n'ont - ils pas prit le contrôle de tous les territoires ? Pourquoi n'avons pas connaissance de leur présence plus tôt ? Pourquoi je ne le prenais pas au sérieux ? C'est seulement juste parce que c'est faux, ce chaton essaye sûrement de me faire peur. Il vit le petit lever sa patte avant, griffes sortis et le défia :

- Aller aller, parle on dirait un chaton apeuré !

Le mâle du Clan de l'Ombre ne dit d'abord rien, avançant d'un pas tout en gardant son calme parfait avant qu'enfin il ouvre la gueule pour lui répondre de son ton habituellement froid :

- Sache que je ne suis pas un chaton apeuré mais toi tu dois être un chaton en manque de confiance en soi ou en manque d'attention sans doute. Tu peux aller faire tes petits caprices autre part. Je ne vais pas perdre mon précieux temps à une petite boule de poil sans intérêt.

Il s'était enfin retourné et ne quittait à présent pas des yeux le chaton, plongeant son regard froid dans les prunelles du chaton.