Qualités (minimum 3) :
Courageux
Patient
Indépendant
Polis


Défauts (minimum 3) :
Distant
Solitaire
Susceptible
Renfermé


 

Depuis que j'étais minot, on me considérais toujours comme un être fragile et terriblement vulnérable. Après j'étais le miraculée de Plume d'Ange, le petit marmot qui braillait sans cesse dès qu'il tombait ou se faisait mal. J'étais un vrai pleurnichard et peureux de la vie, ça je ne le cacherais à personne, même si j'en éprouve une certaine honte toujours aujourd'hui. Et pourtant, personne ne me blâmerais, je n'étais qu'un gosse après tous. Ce n'est qu'à l'âge de devenir apprenti que je du bien malgré moi changer d'attitude. Non seulement parce que 'jetais vu comme un faible et un lâche auprès des autres, mais aussi car je voulais me prouver à moi-même que j'étais capable de grandes choses en dépits de ce que pensaient les anciens du clan. Et grâce à la dureté de mon mentor de cette époque, je devins plus dure, plus sûr de moi et plus austère par la même occasion. Les apprentis avaient apprit à me craindre avec le temps, car je passais mon temps à me battre avec eux ou à les insulter comme si ils étaient toujours en dessous de moi. Je m'éloignais des autres, me repliais ainsi sur moi-même. J'ignore si une présence paternel m'aurait aidé, ça me réconforte parfois de me dire que cela aurait pu en être autrement si mon géniteur avait été là pour moi.

Quand je deviens guerrier, mon caractère s'est endurcis davantage. On me surnomme souvent le vagabond, car j'aime errer seul sur nos terres, chasser en solitaire et passer le plus clair de mon temps sans aucune escorte avec moi. Faut dire qu'avec le temps, j'ai pris l'habitude de ma seule compagnie. Elle me suffit amplement. Les amitiés ne valent pas grand-chose à mes yeux. Je ne fais confiance à personne, pas même aux quelques compagnes que j'ai pu avoir jusqu'ici. J'ignore pour quelle raison je ne parviens pas à me convier à quiconque ni même à leurs accorder mon cœur.  J'ignore si c'est pour éviter de trop m'accrocher, car je sais qu'elle peut mener à la souffrance. Et j'ai bien trop souffert pour toute une vie. On dit souvent de moi que je suis distant, froid et austère avec les autres. Je suis malgré tous quelqu'un de polis et serviable. Si il faut rendre service, je ne tourne pas le dos aux membres de mon clan, même si je le fais parfois en râlant. Je suis un géant d'acier au cœur aussi fragile que le papier…
 

 

Que puis-je dire de moi? Ce serait bien égocentrique que de dire que je suis beau comme un apollon, que je suis former dans la roche et que je suis aussi rapide que le vent lui-même. Je l'ignore en faite. Je sais que l'on dit de moi que je ne suis pas mal du tous. Ou du moins, c'était les compliments que me ex-compagnes me portaient en parlant de ma personne. Je suis plutôt robuste je pense. Quand je me regarde dans le reflet d'une flaque d'eau, je peux y voir deux prunelles perçant me dévisager. Deux joyaux d'un vert émeraude. J'ai souvent l'impression d'y lire de la tristesse dans ce regard que j'ai parfois du mal à reconnaître. Ou Est-ce la seule expression que j'ai pu y voir depuis toujours? Je ne souris pas souvent, on me le reproche souvent d'ailleurs. J'ai souvent droit aux quelques plaisanteries futiles des autres guerriers sur mon aspect trop autoritaire et sérieux. "Un vrai rustre" selon quelques dames. Mon pelage tigré est des plus anodins, mais les nuances et les dessins qu'on peut y lire sont plutôt agréable à voir. Les formes et les couleurs sur mon visage leurs font souvent penser aux loups. Ma grande taille me vaut le surnom du géant d'acier. Non pas seulement en effet pour la raison que je dépasse la plupart des guerriers d'une tête, mais aussi pour mon caractère dure et froid. Je sais bien me battre, plutôt bien même. J'endosse le rôle de guerrier à merveille. Si le rang de garde du corps existait dans les clans, j'en ferais sans doute parti.

 

Par ou commencer? Ma naissance? Je pourrais vous dire que ça s'est produit comme toutes les naissances… Une mère gestante qui met a monde ses gosses dans la douleur. La vie ne peut que débuter par là… La souffrance, la douleur éreintante et la fatigue d'un travail parfois long. Sauf que ma vie ne débuta non seulement par la douleur, mais par la mort également. Je suis né sans respirer, sans bouger. On aurait dit à peu de choses près que ma mère avait donné naissance à un cadavre chétif et inerte. J'étais pour ainsi dire mort, tout simplement. On ma toujours raconté que c'était à cause de ma sœur. Contrairement à moi, elle était grosse… Trop grosse malheureusement. Elle aussi est venue dans le même état que moi. Aussi froide que l'hiver lui-même. Mais si j'étais vraiment mort, je ne serais pas la aujourd'hui à vous conter mon histoire. Je fus le seul à hurler dans la nuit, le seul à prendre une bouffée d'air dans mes petits poumons de chatons. Les autres, n'ont guère eut beaucoup plus de chance. J'ai toujours trouvé cela étrange contenu du fait que j'étais pourtant le plus maigre et le plus fragile de nous trois. Deux sœurs que je ne connaitrais jamais…Ma mère trouva néanmoins dans cette événement tragique un miracle malgré tous. Elle aurait pu me haïr pour n'être venu au monde en solitaire, et pas mes sœurs. Mais elle m'aima davantage, me choya pour trois en répétant à tout tête que j'étais son miracle pour être né une deuxième fois, pour avoir eut du clan des étoiles une deuxième chance…

Mon enfance fut plutôt banale je dirais. Je ne manquais pas d'amour venant de ma mère. Elle avait même tendance à trop me chouchouter, à trop me dorloter comme si j'étais toujours cette petite chose fragile à ma naissance. Je détestais ça à 'époque, car les autres chatons ne manquaient aucune occasion pour me charrier avec ça. Je n'étais à leurs yeux que le fils à sa maman qui ne sait rien faire de ses pattes. C'est donc vers cette période-là que je devins un jeune apprenti rebelle, toujours a dessus de tout, surtout des ordres en particulier. C'est à ce même moment là que je m'éloignais de plus en plus de ma mère, Plume de douceur. J'ai des regrets aujourd'hui, mais comment se rendre compte de ses actes quand on est aussi jeune et insouciant? Je fus pris sous l'aile protectrice d'Audace lunaire, un guerrier dure au cœur aussi froid que la nuit. Il ne fut guère aisé pour moi de suivre ses enseignements. Il était bien trop dure, bien trop froid et distant avec moi à l'époque. Je l'ai mal vécu, en rajoutant cette soif d'être respecter par les autres. Je développais ainsi un caractère dure et froid, un peu prétentieux même parfois. Je voulais sans cesse m'améliorer, repousser mes limites.

Je devins guerrier un peu plus tôt que les autres apprentis de mon âge. J'étais plutôt assez fier de moi. J'avais enfin le respect des autres, je me sentais invincible. Un géant d'acier avec un cœur en papier… Je m'en rendis compte que bien plus tard. J'ai beau faire mon matcho, mon grand, mon fort, je fus le premier effondré quand celle qui m'a donné le jour quitta ce monde pour toujours. Elle emporta avec elle tout l'amour qu'elle n'avait pas pu m'offrir comme elle le voulait. Elle partit avec ses regrets, ses inquiétudes et sa tristesse. J'eus comme explication venant des guérisseurs qu'elle était morte à cause d'une maladie rare de l'hiver. Je n'en crus pas un mot… Je savais qu'elle était morte de tristesse… Qu'elle était morte par ma faute… Je ne voulais pas admettre que je la voyais ainsi depuis longtemps… Triste et seule dans sa tanière avec les autres, qu'elle ne mangeait plus beaucoup, qu'elle finissait par ne plus rien dire du tous…

Les lunes passèrent et je grandis, je pris un peu plus de sagesse. Je connus quelques histoires, jamais du sérieux, qui ne durent jamais longtemps. J'ai l'impression d'être à leurs yeux ce guerrier mystérieux, ce géant d'acier qu'on n'ose pas approcher de peur de ce qu'elles pourraient y lire à l'intérieur.



 
 
 But de ton personnage : Il recherche toujours inconsciemment à se faire respecter de tous, à faire de son mieux pour représenter le meilleur guerrier qui soit. Peut être recherche-t-il l'âme soeur qu'il n'a jamais trouvé?