Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
Un nouveau jour se lève sur Cerfblanc, semblable à beaucoup d'autres et pourtant différent. Il y a quelque chose dans l'air, une tension ambiante que tous ressentent. Les rongeurs se sont réfugiés dans leurs trous, et des nuées d'oiseaux fuient à l'horizon.
Dans le camp du Clan du Tonnerre, tous ont le poil hérissé. Les chatons ont abandonné leurs jeux et restent recroquevillés près de leur mère. Les guerriers et les apprentis, écrasés par la chaleur, se reposent à même le sol.
Le soleil de la belle saison est brûlant et implacable. Les anciens craignent la sécheresse, pourtant c'est un danger bien plus grand qui les attend. Le vent commence à souffler de plus en plus fort. Personne ne s'inquiète. Pour le moment.
Les rafales font ployer et grincer les branches des arbres. Les reines commencent à rassembler leurs petits autour d'elles, pressées de retrouver l'abri de la pouponnière. Les bourrasques sont si puissantes à présent que les chatons doivent se cramponner au sol avec leurs griffes, les yeux écarquillés de peur.
Un bruit retentit dans le lointain. C'est le retour de la patrouille de chasse. Le martèlement de leurs pattes sur le sol évoque le grondement de l'orage.
Dans un craquement assourdissant, une branche arrachée vole dans les airs et frôle dangereusement un ancien. Toute la forêt gémit. La panique se répand dans le camp et les cœurs, mais personne ne semble comprendre ce qu'il se passe.
La patrouille jaillit de la barrière de ronces. Les oreilles plaquées sur le crâne, les chasseurs semblent terrorisés. L'un d'eux crie quelque chose, mais le vent étouffe ses paroles. Il recommence, et cette fois il est entendu.
Ses mots se répercutent de félin en félin, telle des pierres ricochant sur l'eau. D'abord dans un murmure, puis dans un vacarme.
« La tempête arrive ! »
Au loin, un éclair fendit le ciel.
Météo :
35° Ciel gris, nuages noirs Le vent souffle à 62 km/h La pluie commence à tomber La luminosité baisse Chutes de branches possibles Les chatons et les anciens peinent à avancer contre le vent
Rappel et indications à lire :
• Le premier post est réservé à Étoile Azurée. Merci de le lire en entier et de respecter ses indications.
• Le staff pourra intervenir à nouveau sous ce compte pour décrire l'évolution de la situation. Merci de tenir compte de nos messages.
• Privilégiez les réponses rapides qui font avancer l'intrigue. Résumez vos messages sous spoiler s'ils comptent plus de 500 mots.
• Seuls les RP finis doivent être postés à la suite de ce sujet.
• Il est interdit de réserver un post pour son RP. Ces messages seront immédiatement supprimés afin ne pas bloquer les autres joueurs.
• Respectez les règles du forum, soyez cohérents et réalistes quant aux capacités de vos personnages.
• Amusez-vous bien !
En cas de question, vous pouvez contacter une administratrice par message privé
Date d’inscription : 14/12/2014 Messages : 741
Nuage Illusoire
Félin Célèbre
Ven 1 Juil 2016 - 16:56
La journée avait plutôt bien commencé. Enfin presque. Il faisait une chaleur étouffante dès le matin depuis des jours et les coins d'ombres manquaient dans le camp pour y échapper. Quelques apprentis et guerriers devaient d'ailleurs aller régulièrement mouiller des mousses pour que les reines, chatons et anciens supportent cette sécheresse. Étoile Azurée n'avait pas imaginé que l'été serait comme ça. De plus, depuis un petit moment, les proies se cachaient. La chatte noire s'était d'abord demandé si c'était dû à la chaleur, ou si il y avait autre chose dans l'air. Oui, quelque chose d'étrange flottait dans l'air, quelque chose de mauvais. Le vent s'était levé, mais au lieu d'une brise fraîche, c'était quelque chose de brûlant qui vous fouettait le visage. La poussière était remuée de part et d'autre du camp et des rafales en envoyait dans le visage. Le vent empêchait les chats de parler entre eux et cela ne rassurait personne. De sa mémoire, Étoile Azurée n'avait jamais vu le camp confronté à autant de vent, même pendant la mauvaise saison. La chatte noire restait là, à regarder la poussière tournoyer dans les airs, presque paralysée. Même les chatons, d'habitude si insouciants, avaient compris que quelque chose de mauvais se tramait. Ils restaient auprès de leur mère, la mine abattue. Une branche se cassa et vola dans les airs à une vitesse que Étoile Azurée n'avait jamais vu et frôla un ancien. La patrouille de chasse qu'elle avait envoyé revint. Celle-ci avait très peu de proies et le tas de gibier était presque vide. Un membre de la patrouille avança et cria quelque chose. Le vent interrompait ses paroles et il dut recommencer. Il prononça encore une fois ses mots, puis ceux-ci furent répétés, criés : « La tempête arrive ! » La panique montait dans le camp. Tout le monde avait déjà entendu parler de tempête dans les histoires des anciens, et la situation actuelle du camp montrait alors le danger de ce vent violent. La branche qui s'était cassée et qui avait manqué de blesser un ancien serait bientôt suivie par de nombreuses autres. Le clan vivait dans une forêt et la vérité la frappa alors : ici, ils n'étaient plus en sécurité. Bientôt, les tanières seraient détruites ou s'envoleraient. Ces arbres qui avaient été depuis longtemps leurs amis, leur protection, devenaient maintenant leurs ennemi, leur danger. Il fallait partir, c'était une évidence. Mais où ? Où pouvaient-ils partir afin de ne plus être face au danger ? Des gouttes commençaient à tomber, pour ne rien arranger. Elle s'approcha de deux guerriers pour leur demander conseil. Il fallait faire vite. Après avoir hausser le ton pour se faire entendre, des idées furent proposées, une idée fut alors retenue. Les Hautes Pierres. Là-bas, il y avait une grotte qui pourrait tous les contenir et les protéger. Mais c'était loin. Trop loin pour que tout le clan y aille. Mais de nouvelles branches qui se cassèrent et qui retombèrent avec violence finirent par la décider. Ils ne pouvaient plus rester là. Elle ne prit pas la peine de faire des phrases. Il y avait urgence.
« Évacuation du clan ! »
Elle cria de nombreuses fois ces paroles pour que tout le clan – déjà rassemblé depuis que le mot « tempête » avait été évoqué – l'entende. Elle demanda ensuite à quelques guerriers de répartir les dernières proies entre les reines, anciens et chatons car cela ne servirait à rien de laisser les proies dans le camp. Le vent continuait à augmenter et Étoile Azurée avait peur que les chatons reculent sous le vent. Oui, elle avait peur. Elle n'avait jamais été confrontée à ce genre de situation, elle avait peur de ne pas réussir à protéger tout le monde, que certains soient blessés. La chatte noire sentait une migraine lui monter à la tête. Les chats commençaient à sortir du camp, paniqués, effrayés. Et elle n'était pas dans un meilleur état qu'eux. Elle voulait que tout s'arrête, ne plus entendre le vent rugir à ses oreilles. Étoile Azurée rejoignit ses camardes à l'extérieur du clan. Tout allait trop vite pour elle. Elle demanda à trois chats de vérifier que le camp était complètement évacué, elle ne se le pardonnerait pas si elle oubliait un de ses camarades dans le camp. La pluie continuait à tomber, les éclairs illuminaient le ciel. Tous les chats commencèrent à marcher et l'atmosphère était lourde, autant que dans la météo que dans l'esprit des chats. Étoile Azurée essayait de chercher des conseils, essayait de rassurer, mais elle elle n'y arrivait pas. Comment pouvait-elle rassurer son clan si elle-même n'était pas rassurée ? Elle n'était même pas sûre de s'en sortir. Mais elle éleva la voix afin de promulguer quelques paroles, paroles qui étaient répétées dans tout le groupe pour que touts les entendent.
« Direction les Hautes-Pierres. Nous y serons tous en sécurité. Aidez les anciens à marcher. Portez les chatons. Ne quittez pas le groupe. Nous ferons des pauses de temps en temps mais nous devons en premier lieu quitter les arbres. Ne vous en approchez pas, d'ailleurs. Essayez de rester au milieu. Faîtes attention aux branches, regardez en l'air. »
Il y eut un gros bruit, un éclair tomba sur un arbre, peu éloigné du groupe. Tout le monde sursauta et le vent avala leurs cris de peur. La panique monta et la chatte noire dut faire violence pour ne pas y succomber. Elle était perdue, apeurée. L'odeur du brûlé leur était renvoyé par le vent. Elle reprit la marche, menant les chats, mais la peur lui nouait le ventre. Arriveraient-ils à arriver aux Hautes-Pierres tous sains et saufs ? La forêt lui paraissait dangereuse. Les branches virevoltaient autour d'eux et le vent semblait se refermer autour d'eux. Etoile Azurée allégea une reine en portant son chaton et elle regarda une dernière fois le camp, un pincement au cœur, avec un mauvais pressentiment, comme si elle ne le reverrait pas.
Spoiler:
C'est la panique ! Dans cet évent, je rappelle que vous pouvez blesser (ça rajoute de la panique et de la peur) ou tuer votre personnage. Le trajet prendra une journée pour votre chat mais un mois (dans le temps réel), merci d'en prendre compte :) Le trajet suivit par le clan sera celui-ci, vous pouvez vous en aider dans la description de vos actions. Donc première étape : le passage de la combe sablonneuse puis nous traverserons la rivière à l'endroit où elle est le moins large (logique !)
Spoiler:
Vous pouvez aussi faire un des trois chats ayant vérifié l'évacuation du clan :)
Résumé:
La tempête arrive et après avoir discuté avec quelques guerriers, Fleur Azurée décide d'emmener le clan aux Hautes Pierres. Elle donne donc l'ordre d'évacuer le clan, des recommandations, etc.
Date d’inscription : 28/05/2015 Messages : 774 Puf : Mél' (Melon, Mélou, ...) et Az (Azouille, Azu, Azou, ...) ♥ Âge : 22 Multi-comptes : ll Fleur Azurée ll Nuage de la Renarde ll Patte Illusoire
Invité
Invité
Ven 1 Juil 2016 - 19:44
Soir Indigo était parti patrouillé ce matin là, mais pour être honnête, il aurait bien préféré en être exempté. Mais ne vous y méprenez pas, le matou tigré était bien le dernier à rechigner : simplement, cette chaleur insoutenable et ce vent de plus en plus violent ne faisaient pas de la chasse une partie de plaisir. Les proies s’étaient cachées, et toute la forêt semblait se préparer au pire, sans réellement savoir à quoi. Les anciens parlaient d’une sécheresse, les jeunes et les reines restaient enfermés dans la pouponnière et le reste du clan du Tonnerre semblait agoniser sous la chaleur : ceux qui n’étaient pas sortis pour patrouiller étaient étendus un peu partout à même le sol, cherchant à respirer, ou juste une petite parcelle de fraicheur. Soir Indigo sentait que quelque chose n’allait pas. D’un coup d’un seul, le soleil avait disparu le clan des Etoiles savaient où, comme si la nuit était sur le point de tomber. Et le vent soufflait. Encore et de plus en plus fort. Ce n’étaient plus les feuilles qui frémissaient sous son souffle, mais des branches entières qui menaçaient de s’envoler. Le guerrier tigré, qui n’était pourtant pas le plus léger des matous, redoutait de courir trop vite, de peur de s’envoler. Il avait l’impression que si ses griffes lâchaient prise sous ses pattes, il perdrait l’équilibre et s’élèverait dans les airs. La patrouille avec lui semblait avoir le même sentiment, et seuls quelques uns d’entre eux avaient réussi à attraper quelque chose. Lorsque tous les félins se retrouvèrent au même endroit, ils étaient tous ébouriffés, les yeux mis clos à cause du vent et de la poussière. Ils allaient rentrer immédiatement : ce n’était plus sûr de rester dehors.
Alors qu’ils marchaient rapidement en direction du camp (personne ne semblait vouloir courir), le ciel s’obscurcit encore plus et une bourrasque d’une puissance inimaginable souffla. Tous les félins s’abaissèrent instinctivement pour ne pas perdre l’équilibre, et un grand craquement retentit. Une énorme branche se détacha de son tronc et fila comme une flèche tout proche du groupe. Soir Indigo, qui était parmi les premiers, se trouva au mauvais endroit au mauvais moment : le bout de la branche vint le frapper à l’épaule ce qui le propulsa par terre. Il émit un râle de douleur alors qu’il essayait tant bien que mal de se remettre debout. Ses yeux bleus envoyaient des éclairs apeurés et il hurla, sans même prendre la peine de regarder sa blessure : -Il faut rentrer ! Maintenant !
Ni une, ni deux, la patrouille toute entière s’élança vers le camp. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, Soir Indigo menait la marche, et ne boitait qu’à peine, malgré la douleur qui lui arrachait l’épaule : grâce à l’adrénaline sûrement. Après ce qui leur parut être une éternité, le groupe déboula enfin dans le camp. Alors que le guerrier tigré s’attendait à trouver une sorte d’accalmie, c’était tout le contraire : chaque félin ici semblait tout aussi paniqué que la patrouille. Le vent soufflait à tout rompre, et Soir Indigo courut jusqu’au milieu du camp avant de se mettre à crier, encore et encore pour être sûr que chaque individu l’ait bien entendu par dessus le bruit assourdissant des bourrasques : -La tempête arrive !
Soir Indigo se dirigea ensuite vers Étoile Azurée, sa chère sœur, avant que celle-ci ne se mette aussi à crier d’évacuer le camp, après avoir pris conseil auprès de deux autres guerriers. La majorité du clan s’était déjà regroupé après les hurlements de Soir Indigo, et les chats ne se firent pas prier deux fois : ils se ruèrent tous vers la sortie. Parmi la panique et le vent, le matou crut entendre sa jeune meneuse ordonner d’aider les reines, les chatons et les anciens, ainsi que de s’assurer de ne pas oublier qui que ce soit. Il hocha la tête pour lui même sachant, éperdument qu’elle ne le verrait pas. Il se dirigea sans hésiter vers la pouponnière, d’où émanaient des piaillements horrifiés. Une reine sortait déjà avec ses chatons, elle en portait un dans la gueule, mais deux autres la suivaient péniblement avec difficulté. Sans y penser à deux fois, Soir Indigo se pencha vers eux pour les prendre tout deux délicatement entre ses dents. En boitant (la douleur se faisait de plus en plus intense, mais il ne pouvait pas céder à ça maintenant), il accéléra pour se mettre à la hauteur de la reine et lui montrer que ses chatons étaient entre de bonnes pattes. Il crut saisir une lueur de remerciement dans ses prunelles, mais elles furent bien vite inondées de peur quand un éclair illumina le ciel, bientôt suivit d’un bruit épouvantable qui fit sursauter tout le monde.
Les chatons pleuraient entre ses dents, tous les autres félins faisaient de leur mieux pour cacher leur peur, et certains semblaient s’abandonner complètement au désespoir. Le tonnerre grondait de plus en plus fréquemment, et la pluie s’était mise à tomber. Mêlée au vent, ses gouttes se transformaient en projectiles douloureux, qui forçaient les félins à fermer les yeux et à baisser la tête. Était-ce là la fin du clan du Tonnerre ? Lorsqu’il passa à côté d’elle, Soir Indigo entendit Étoile Azurée dire de se rendre aux Hautes-Pierres et de faire très attention. Ils seraient en sécurité là-bas, c’est vrai. Mais y arriveraient-ils à temps ? Le voyage était long, et des anciens et des reines étaient avec eux. Il faudrait juste sortir de la forêt, et vite. Le plus grand danger imminent était ce vent qui menaçait de faire chuter les arbres autour d’eux. Soir Indigo ignora son boitement pour se concentrer sur les deux boules de poils qu’il portait et sur les environs : ses yeux bleus se braquaient partout, de droite à gauche et de gauche à droite pour pouvoir essayer de prévenir si jamais un danger venait à se détacher d’un arbre. Il lançait également des regards inquiets à la reine à côté d’elle, pour vérifier qu’elle allait bien. « Clan des Étoiles, par pitié, faites que la tempête passe.. » pria t’il intérieurement.
Résumé:
Digo faisait partie de la patrouille partie à la chasse. Alors qu'ils étaient sur le point de rentrer, la tempête s'est déclarée, et une branche lancée à toute vitesse par le vent s'est détachée et a blessé Digo à l'épaule. C'est lui qui, de retour au camp, lance l'alerte quant à la tempête qui approche. Il aide une reine à porter deux de ses chatons et sort du camp avec les autres.
Ragnarök
Félin Célèbre
Ven 1 Juil 2016 - 20:15
Évent ||Qui sème le vent récolte la tempête||
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Coeur du Printemps & Le Clan du Tonnerre
Le vent fouettait le museau de Coeur du Printemps. Elle et d'autres guerriers revenaient juste d'une Patrouille de chasse afin de garnir la pile de gibier en cette agréable saison des feuilles vertes. Malgré cet aspect qui aurait pu se vouloir paradisiaque, le temps qui animait la forêt n'était pas celui que tous attendaient ; Les nuages noirs recouvraient le ciel, de fines gouttelettes permanent sur les feuilles et le vent venait ennuyer les chats peut importe où ils se réfugiaient. Coeur du Printemps tentaient en vain de progresser malgré les bourrasque qui rendait leur trajet difficile. Elle tentait de parler avec ces camarades mais ceux-ci ne devaient pas l'entendre, ou ils étaient plus silencieux que d'habitude. Un bruit sourd retentit alors dans le ciel, puis une lumière aveuglante vint illuminer l'ombre qui s'était installée. Coeur du Printemps n'en tint pas compte, maudissant le Clan des Étoiles de leur apporter un temps pareil. Le Clan des Étoiles soit loué ! La saison dernière à déjà été assez rude ! Pourquoi nous envoyer un temps pareil ?! Songea-t-elle. Leur Patrouille de chasse avait été raté car le gibier s'était réfugié dès le début de cette averse. Les guerriers pressèrent le pas ; la forêt n'était pas accueillante par un temps pareil. Coeur du Printemps se rua au-dessus d'un tronc d'arbre moussu que la pluie avait rendu terriblement glissant, une maigre souris dans la gueule. La guerrière pouss un cri de surprise en glissant sur l'écorce humide ; elle tenta de prendre appuie sur une branche frêle mais celle-ci ploya et se brisa. La guerrière trébucha dans une flaque d'eau. Gelée et alourdie par l'eau, Coeur du Printemps perdit presque de vue les autres ; elle interpella longuement le félin devant elle.
«Soir Indigo ! Je suis là !»
Mais'il ne l'entendit pas et disparut derrière les fougères. La guerrière grogna en recevant une goutte d'eau dans l'oeil, et tenta de se frayer un chemin entre les branches, les flaques d'eau et les pierres moussue qui étaient devenues dangereuses.Elle sortit enfin des fourrés et aperçut l'orée de la clairière et soupira de soulagement en s'imaginant que le Camp serait bien plus en dehors des bourrasques et des averses.
~ ★ ~
Coeur du Printemps jeta des regards affolés autour d'elle ; des guerriers couraient dans tous les sens, les chatons se débattaient entre les bouches des reines. Au centre du camp, Étoile Azurée ordonnait aux guerriers d'évacuer le Camp. La pluie avait doublé son débit en quelques minutes et le vent emportait des branches que les chats évitaient avec habileté. Coeur du Printemps croisa du regard l'antre de la Guérisseuse et accouru afin de mettre les remèdes en sécurité. Nous ont aurons trop besoin pour les abandonner ! Songea-t-elle. Dans l'antre, la pluie et le vent ne semblait pas être aussi violents qu'à l'extérieur mais Coeur du Printemps savait que les remèdes n'étaient pas en sécurité ici, mais l'étaient-il davantage en dehors ? La guerrière saisit des Baies en minorité et sortit à l'extérieur. Le vent la surpris et elle en laissa tomber une par inadvertance. Coeur du Printemps Jura et se rendit près d'Etoile Azurée qui sortait du camp tout en ordonnant à trois guerriers d'aller vérifier que le Camp était bel et bien évacué. La guerrière accourut vers Étoile Azurée, mais une branche traversa la clairière et frappa la guerrière de plein fouet. La guerrière glissa au sol et laissa échapper la totalité des Baies qu'elle avait voulue protéger.
«Non !» S'écria t-elle à voix haute.
Ravalant sa fatigue, elle se leva avec grand-peine et s'assit près d'Etoile d'Azuré. Elle cherchait un regard d'autres félins qu'elle connaissait ; où était Esprit du Lion ? Nuage Boréal ? Elle s'affola un instant, craignant de perdre son apprentie. Elle était si frêle ! Il fallait qu'elle la retrouve !
«Etoile Azurée ! As-tu vu Nuage Boréal !?Hurla-t-elle avec assez de puissance pour surpasser le vacarme du vent.
La guerrière fut foudroyée d'un terrible doute ; le Clan des Étoiles les punnissaient-il pour le fait qu'ils n'aient pas choisis de Lieutenant ni de Guérisseur ? Étoile Azurée n'est même pas vraiment cheffe !
Spoiler:
Print' faisait partie de la Patrouille qui s'est fait surprendre par la tempête. Elle a fait une chute dans une flaque et a perdu de vue les autres guerriers. Elle est rentrée au camp et a essayé de sauver des remèdes mais les à tous perdus. Elle croit que le Clan des Étoiles les punis pour l'absence de lieutenant, Guérisseur et véritable chef. Elle recherche activement Nuage Boréal son apprentie
Date d’inscription : 11/04/2016 Messages : 952 Puf : Stone / Cigalou / Ciaglou / Calgon (pour vanish seulement è.é) / Buibui / la patate (douty x') / Chicago (Luny x') /Stonehedge (Mew xD) / Stine (V.I.P. : Night, Grey, Perly) :$ Âge : 22 Multi-comptes : Coeur du Printemps /Tonnerre | Conviction du Paon/Solitaire | Feu Follet/ Ombre
Nuage Mordoré
Félin Connu
Ven 1 Juil 2016 - 21:44
► NUAGE BOREAL
Boréale s'était levée avec la joie suprême d'une belle matinée de la saison des feuilles nouvelles. ...Ça, c'était avant que le vent ne se mette à souffler. Avant que le ciel ne se couvre. Avant qu'elle commence elle aussi à peiner à respirer à cause de la chaleur ambiante. La journée avait pourtant bien commencé ... Sortie de sa tanière, Nuage Boréal avait cherché sa mentor. Sauf qu'elle n'était pas dans le camp. Irritée, l'apprentie était allée voir les chatons, ayant dans la tête l'idée d'aider les mères à supporter ces boules de poils énergiques qui devaient les épuiser encore plus par cette chaleur. Mais voilà. Elle était debout depuis si peu de temps, pourtant. La chaleur l'épuisait. Mais un chaton avait décidé de se cacher dans le camp. Et sa mère avait décidé de charger Nuage Boréal de partir à sa recherche. Grrrr. Boréale avait donc passé le début de sa matinée à rechercher un chaton débile. Puis, l'ayant retrouvé, l'avait traîné par la peau du coup jusqu'à sa mère, tout en se faisant la réflexion qu'autant de vent et d'absence de soleil n'était pas normal. Puis une rafale l'avait renversée sur le dos, et, choquée par la puissance de cette météo et par le corps de Petit Rossignol [PNJ] lui écrasant la truffe, elle l'avait lâché. Au lieu de repartir se cacher, il avait filé dans les pattes de sa mère. Bref. Maintenant, elle angoisse et le ciel se couvre de plus belle.
La jeune apprentie finit par se mettre debout, ne supportant plus de rester assise. Où sont les bruits familiers du camp ?, gémit-elle en son for intérieur. Où sont les guerriers irrités par les chatons, les reines qui bavardent, les apprentis qui comparent leurs techniques ? Où est le soleil ? Elle frissonna. Recroquevillée debout, elle se sentait minuscule comparée à ce déchaînement de colère venant du ciel. Du ciel ? Du ... ciel ? Est-ce que c'est le Clan des Étoiles qui n'est pas content ? Tremblante, elle rejoignit les reines pour essayer de rassurer les chatons. Le petit mâle pénible qu'elle avait cherché pendant de longues minutes ne l'agaçait plus du tout. Elle se mit même à le rassurer avec de brefs coups de langues, pourtant pas plus rassurée ... Ni plus grosse que lui. Sentant la violence des vents, elle se maudit une nouvelle fois pour sa maigreur et sa petite taille. « On va mourir ? » demanda le chaton, pitoyable, les yeux écarquillés de peur. Nuage Boréal le prit en pitié. « Mais non, mon grand. On ne va pas mourir ... Promis. » Elle pria le Clan des Étoiles de pouvoir tenir sa promesse. C'est alors que la patrouille rentra au camp, et que cette phrase déclencha tout. « La tempête arrive ! » par un guerrier à l'épaule dégoulinante de sang. Puis « Évacuation du camp ! », ces trois mots clamés par Étoile Azurée ramenant aussitôt un calme précaire chez les membres du Tonnerre. Un calme très précaire. Nuage Boréal se rapprocha pour mieux entendre malgré la tempête. Sa cheffe, le pelage ébouriffé par le vent mais le port de tête altier, se tenait, déterminée, devant la marée de chats terrifiés massés devant elle. La jeune apprentie se sentit rassurée. Avec une telle meneuse, même jeune ou nouvelle ... Qui pourrait leur tenir tête ? « Direction les Hautes-Pierres. Nous y serons tous en sécurité. Aidez les anciens à marcher. Portez les chatons. Ne quittez pas le groupe. Nous ferons des pauses de temps en temps mais nous devons en premier lieu quitter les arbres. Ne vous en approchez pas, d'ailleurs. Essayez de rester au milieu. Faîtes attention aux branches, regardez en l'air. » Boréale hocha la tête, se rendant aux ordres de Fl... Etoile Azurée. Elle réfléchit un instant à l'aide qu'elle pourrait apporter. Le vent semblait augmenter en puissance de secondes en secondes. Elle songea un instant, dans un sursaut d'humour, qu'elle pourrait s'envoler. Puis le rire partit et ne resta que l'anxiété. Hautes Pierres. Porter chatons. Rester groupe. Eviter arbre. Hautes Pierres. Pour ça, elle ne pourrait pas aider. Elle n'y était jamais allée. Aider des anciens ? Avec son gabarit de chaton maigrichon ? Hum ... Mauvaise idée. Porter des chatons ? Elle ne pouvait pas les porter ... Car elle faisait leur taille. Mais les aider à marcher, les guider, les soutenir, elle pouvait. Eviter les arbres, ça ne lui poserait pas de problèmes. Rester dans le groupe ? ..Non plus. Ok, en premier lieu, les chatons. Elle rejoignit la reine qu'elle avait épaulée ce matin et, voyant que le guerrier massif à l'épaule écorchée avait prit deux de ses chatons, la soutint pendant qu'elle portait le dernier de sa portée. Elle lui adressa une question muette - ça va ? Et la chatte lui répondit par un clignement des yeux positifs. Nuage Boréal se détourna donc pour chercher d'autres chats à aider. Puis se rendit compte que le camp, désormais noyé dans la pluie, la lourdeur de l'air et les souffles, était désormais quasi-vide. Elle décampa aussitôt pour rejoindre les guerriers.
Hors du camp, la destruction de cette tempête était bien plus réelle. Les branches massives renversaient les jeunes arbres, écrasaient les buissons. Les guerriers les évitaient tant bien que mal, parfois de justesse, parfois avec souplesse. Boréale dépassa en trombe sa meneuse pour filer rejoindre le Clan. Elle faillit percuter une reine angoissée. « Tu n'aurais pas vu mes chatons ? » Nuage Boréal écarquilla les yeux, mais déjà la femelle bondissait plus loin. « Oh, les voilà ! Revenez ici ! » Alors une branche lui tomba juste devant. Sursautant comme jamais, la jeune apprentie se hérissa. Le choc et la peur, dilatant son cœur plus qu'il ne l'avait jamais été, lui firent même couler quelques larmes, que le vent lui arracha aussitôt des yeux. Et où est passé ton courage, Borée ? Où est passé ton optimisme ? Elle ravala son angoisse et sauta à la suite des autres. Puis se retourna une dernière fois, paniquée, pour entrapercevoir son camp, si beau avant ... Et reconnut, comme une lueur d'espoir, son mentor à côté de sa meneuse. Elle détala vers elle, dérapant à chaque pas, les souffles la soulevant presque du sol. « Cœur de Printemps !! » cria-t-elle avant de se faire emporter sur trois longueurs de queue de renard et d'échapper de justesse à un envol en plantant ses griffes dans le sol d'un geste fiévreux.
Résumé :B:
Boréale passe la matinée à garder des chatons pénibles. Après l'annonce de Digo puis d'Azurée, elle cherche un moyen de se rendre utile tout en angoissant énormément. Elle se calme un peu en apercevant sa mentor et en tentant de la rejoindre malgré le vent qui soulève son petit gabarit. Voilà ♥
Lorsque la catastrophe arriva, Esprit du lion était dans le camp, en compagnie de ses petits. Néanmoins, Explosion Lunaire n'était pas à leurs côtés, non, en vérité, elle et Esprit du Lion ne se parlait plus. Ils ne se lançaient même plus un regard depuis la trahison de la féline. Elle avait été tout pour lui : une amie, un modèle, une grande sœur de cœur, un mentor, une compagne puis la mère de ses petits - qui n'étaient pas biologiquement parlant les enfants du rouquin. Pour autant, il ne parvenait pas à lui pardonner sa malhonnêteté, son mensonge, sa trahison. Esprit du Lion était beau être naïf, il avait beaucoup grandi et s'était mis du plomb dans la tête, tentant par dessus tout de faire attention aux manipulateurs. Mais contre toute attente, il s'était fait manipulée par quelqu'un qu'il aimait, en qui désormais, il vouait une haine démesurée.
Une branche frôla la tête d'un ancien, le vent était chaud, l'atmosphère était lourde, et la tension était à son comble. Le père fit rentrer la portée dans la pouponnière, par mesure de précaution. Lorsqu'il ressortit de la tanière, une patrouille était revenue de chasse, avec peu de proies, déjà que le tas de gibier n'était pas bien garni. Son attention était concentrée sur un membre en particulier de la patrouille. Celui qui avait signalé la tempête. Elle arrivait, après plusieurs jours de chaleur, la pluie arrivait, mais il y avait beaucoup trop d'eau parmi les nuages. Le grand frère d'Esprit du Lion avait sonné l'alerte. Tout le monde quittait le camp en paniquant, le rouquin évacua la pouponnière aussitôt. « Évacuation du clan ! hurla une voix. » Étoile Azurée, comme on la nommait à présent, faisant partir tout le monde, le clan était en danger.
Lorsqu'elle envoya trois chats vérifier si tout le monde était sortit, Esprit du Lion faisait partit d'eux. Il fit partir en vitesse Nuage de Braise, Nuage Solitaire, envoya Petit Étang auprès de sa mère, continuant ainsi jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne. Il laissa les deux autres guerriers partir, vérifiant une dernière fois les tanières lorsqu'un éclair déchira le ciel. Le combattant émit un sursaut et se précipita vers l'entrée du camp mais un arbre tomba dessus et l'odeur de brûlé détruisait l'odorat du matou qui tenta désespérément de quitter le camp, mais il ne trouvait plus d'issue. Il était resté trop longtemps, il le savait. Un léger miaulement le fit réagir aussitôt, il tourna la tête et croisa le regard de Nuage de Cauchemar, son ancienne compagne lorsqu'ils étaient petits. Elle était bloquée. Dans une poussée d'adrénaline, il s'exécuta aussitôt, aidant la féline. Il la dégagea d'une branche. Elle saignait. Elle était tellement affaiblie ... Il la mit sur son dos et chercha une issue, d'abord sans succès puis il en trouva une mais juste avant qu'il ne l'atteigne, une braise lui arriva tout juste sous l’œil droit et le temps de relever la tête, il put voir un arbre tomber. Il se précipita, glissa, tomba sur l'épaule gauche et s'écorcha contre des ronces. Nuage du Cauchemar avait été envoyé non loin. Il rattrapa la féline et entreprit une course malgré sa blessure qui le faisait énormément souffrir.
Esprit du Lion ne s'arrêta que quand il parvint près du groupe, boitant désormais. Il cria le nom de la meneuse, mais bien sûr, elle était trop loin. Alors il se rapprocha un peu plus.
« Étoile Azurée, je t'en prie, aide-la. Sauve-la. »
Il n'en ajouta pas plus, déposant le corps de la féline au sol, s'effondrant à côté. Il lui lançant des yeux aussi apeurés qu'inquiets. Il savait qu'elle ne survivrait pas. Déjà, il ne sentait plus trop près de lui son petit cœur qui battait, une larme coula le long de sa joue mais en tant que guerrier, il se releva, sa patte le faisant toujours souffrir. Il fallait que la marche reprenne. L'un de ses petits s'approcha de lui et sans attendre, il l'attrapa par la nuque pour le porter et il avança tout en boitant, cachant chaque grimace derrière la fourrure du petit dans sa gueule. Elle était morte, il avait pourtant fait de son mieux, mais après tout, chacun devait laisser sa place, non ?
Récap' :
Esprit du Lion reste coincé dans le camp, il fait partit des trois chats qui ont fait l'inspection du camp. Il a dit aux autres de partir, il est resté, il est tombé sur Nuage de Cauchemar, a tenté de la sauver, s'est fait brûlé en bas de l’œil droit & il a l'épaule gauche écorchée méchamment. L'un de ses petits vient vers lui à la fin du texte, si l'un d'eux souhaite le jouer. Nuage de Cauchemar est donc morte (autorisation de Mint ♥) & Esprit du Lion est beaucoup touché par le chagrin TT
Date d’inscription : 20/03/2015 Messages : 6142 Puf : power (lightning power). Rang EÉF : Guerrier Âge : 22 Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Ragnarök
Félin Célèbre
Ven 1 Juil 2016 - 23:46
Évent ||Qui sème le vent récolte la tempête||
_____________
Coeur du Printemps & Le Clan du Tonnerre
«Coeur du Printemps !» La guerrière au pelage autrefois ravissant détourna son regard vers la source de la voix ; elle avait à peine demandé à Étoile Azurée si elle avait vue son apprentie, Nuage Boréal, que celle-ci venait d'apparaître dans la vision de Coeur du Printemps. La chatonne au pelage chatain - à présent méconnaissable tant il était couvert de boue et d'eau - venait de trébucher après son appel. L'apprentie avait pris appuie sur l'herbe humide du camp. Coeur du Printemps bondit sur son apprentie, et, sans lui adresser la parole, l'attrapa entre ses mâchoires et la transporta hors du camp.
~ ★ ~
Une fois que les deux chats furent à l'extérieur du camp, loin des potentiels dangers, Coeur du Printemps laissa tomber son apprentie au sol, et s'empressa de toiletter Nuage Boréal comme si elle avait été sa fille. Le vacarme tonitruant de la pluie mêlée au vent s'atténuait à l'intérieur des bosquets. Coeur du Printemps avait pris soin de déposer Nuage Boréal derrière un plant de fougère qui pourrait éventuellement les protéger des branches volatiles. La guerrière devait retrouver Étoile Azurée ou les autres partiraient sans eux ; leur chef avait annoncé qu'ils partiraient dès lors vers les Hautes Pierres. Comptes t-elle en profiter pour acquérir ses neuf vies ? Elle reporta alors son attention sur son apprentie, et s'assura qu'elle allait bien. Heureusement, Nuage Boréal ne semblait pas avoir subit de nombreux coups.
«Nuage Boréal !? Tout va bien ?» Voyant que son apprentie allait bien, elle poursuivit : «Bien. Reste près de moi, surtout.»
Coeur du Printemps continua sa route, suivie par son apprentie. Les vents étaient de plus en plus violents, et les poussaient vers l'intérieur du camp. Une branche virevoltant et passa juste devant Coeur du Printemps, qui recula. «Attention !» Des cailloux roulaient également au sol et firent déraper la guerrière. Elle se releva péniblement et arriva devant la Tanière des guerriers, qui dépassait un peu en dehors du camp. Les buissons de Ronces avaient en partit disparus et s'étaient envolée dans le camp . La guerrière s'autorisa un regard en arrière et aperçut que Nuage Boréal la suivait toujours. Un choc indescriptible la fit alors basculer et Coeur du Printemps ferma les yeux car elle se sentait secouée dans tous les sens ; une branche venait de la faire virevolter dans le Camp. La guerrière aurait voulue hurler pour qu'on lui vienne en aide ; Nuage Boréal allait sans aucun doute sortir l'aider, mais elle mettrait involontairement son apprentie en danger. Rapidemment, elle prit sur soi pour éviter que Nuage Boréal vienne au centre du camp, ou des guerriers fuyaient l'eau et les débris des arbres ou des Tanière qui volaient un peu partout
Coeur du Printemps avançait avec peine à travers la clairière ; elle avait perdue Nuage Boréal de vue, et elle entraperçut Esprit du Lion, penché sur une fourrure appartenant à celle d'une apprentie. Nuage de Cauchemar ! Coeur du Printemps lança une plainte vers le ciel. Clan des Étoiles ! Pourquoi nous infliger cela ?! La guerrière se précipita devant son ami d'enfance et l'apprentie qui avait rejoint les rangs du Clan des Étoiles. Mais Esprit du lion venait à peine d'attraper un chaton et avait quitté le Camp. Le vent ralentissant Coeur du Printemps ; elle s'arrêta un instant devant l'apprentie. Un éclat de tristesse traversa son regard. Elle ne connaissait pas vraiment l'apprentie, mais elle était trop jeune pour subir un tel sort.
«Fais bon voyage.»
Coeur du Printemps devait s'en aller, elle se précipita hors du camp et croisa Étoile Azurée dans les sous-bois. Son ancienne mentor prenaient des décisions comme une grande cheffe et la guerrière éprouva du respect infini à son égard.
«Qu'est-ce que nous allons faire, maintenant, Étoile Azurée ?»
Spoiler:
Print' retrouve Nuage Boréal et l'amène dans les bosquets, mais une branche l'a percutée et elle perd son apprentie de vue. Ensuite, elle rejoint Étoile Azurée sous les bosquets
Date d’inscription : 11/04/2016 Messages : 952 Puf : Stone / Cigalou / Ciaglou / Calgon (pour vanish seulement è.é) / Buibui / la patate (douty x') / Chicago (Luny x') /Stonehedge (Mew xD) / Stine (V.I.P. : Night, Grey, Perly) :$ Âge : 22 Multi-comptes : Coeur du Printemps /Tonnerre | Conviction du Paon/Solitaire | Feu Follet/ Ombre
Étoile Candide
Félin Légendaire
Sam 2 Juil 2016 - 2:02
EVENT 2016 QUI SÈME LE VENT RÉCOLTE LA TEMPÊTE
____________________Nuage du Phœnix ____________________
Nuage du Phœnix savourait une proie juteuse aux côtés d’un autre apprenti lorsque le vent s’était brusquement levé. Silencieuse, elle avait observé la panique se répandre dans le camp comme le poison à l’intérieur d’une plaie. Son rythme cardiaque s’accélérait, sa queue fouettait l’air de plus en plus rapidement, par geste saccadé. Elle garda un œil sur sa mère, qu’elle vit discuter avec un autre guerrier.
La tempête se déclara bel et bien. Les rafales de vent firent voler des feuilles et des branches d’arbres, l’air sifflait dans ses oreilles. Les yeux écarquillés, l’apprentie noire et blanche parti d’un bond se réfugier dans la tanière des apprentis, où certains s’y cachaient déjà, mais très vite, il lui semblait que la tanière allait s’envoler. Elle entendit alors des cris, aperçu des félins courir, totalement paniqués, de part l’entrée de la tanière. Elle ferma les yeux. Quand je les rouvrirai, tout cela n’aura été qu’un mauvais rêve. Pitié.. Mais malheureusement, le retentissement d’un éclair déchira le ciel la fit sursauter, les yeux exorbités ; non, ce n’était pas un cauchemar, mais bien la réalité. Elle entendit la voix d’Étoile Azurée à travers le boucan de ce déchainement de la nature, elle sortit en trombe. Tous s’en allaient. Abandonner le camp ?! Nuage du Phœnix se précipita aux côtés de Théorie Obscure, son mentor, pour lui demander ce qu’ils devaient faire, mais on lui répéta les ordres de la meneuse, tandis que tous couraient à travers les arbres, s’éloignant du camp.
L’apprentie courra quelques foulées, mais s’arrêta net. Sa tête pivota, son regard fixa l’entrée du camp. Et s’ils avaient oublié un chaton ? Un ancien ? Et si l’information n’était pas parvenue à l’oreille de tous ? Nuage du Phœnix commença à faire demi-tour quand une guerrière lui agrippa fermement le cou, et lui ordonna de suivre le reste du Clan. Un boucan infernal retentit soudainement, hérissant le poil des félins à son maximum. Un arbre enflammé par la foudre venait de s’effondrer dans le camp. Sans réfléchir plus longtemps, la jeune féline fonça ventre à terre rejoindre le reste du Clan.
L’apprentie aperçue Étoile Azurée, restée en arrière, et Esprit du Lion, le corps penché au dessus d’un corps inerte. Nuage de Cauchemar.
« Nooooon ! Nuage du Cauchemar ! »
Une décharge souleva le corps de la jeune féline. Morte. C’était la première fois que Nuage du Phœnix était ainsi confronté à la mort d’un des siens. Non. Pas la première fois, en réalité. Elle n’avait que peu parlé à cette apprentie, mais sa mort la bouleversait. Un hoquet de terreur souleva une nouvelle fois son poitrail tandis qu’elle observait au loin les paupières définitivement closes de la chatte. C’est comme la mort de Petit Rapace.. Mort..
Le vent, imperturbable, continuait sa chanson folle, et la pluie fouettait le visage horrifiée de la féline noire et blanche. Son cœur semblait à deux doigts d’exploser. Quelqu’un d’autres pourrait mourir. Nuage de Mésange. Le nom de sa sœur retentit dans son esprit, blesse son cœur comme la piqûre d’une guêpe : doucement, progressivement, sûrement. Depuis trop de temps elles étaient séparées, depuis trop de temps Nuage du Phœnix boudait seule dans son coin, sans lui adresser la parole. Si sa sœur venait à disparaitre, Nuage du Phœnix ne se le pardonnerait jamais. Absolument jamais.
« Nuage de Mésange ! Nuage de Mésange ! »
Crier ce nom de sa voix sonnait bizarrement. Elle ne se souvenait plus de la dernière fois qu’elle avait appelé sa sœur par son nom.
RÉSUMÉ:
Tandis qu’elle rejoignait le reste du Clan qui s’éloigne du camp, Nuage du Phœnix aperçoit le corps inerte de Nuage de Cauchemar, et prend brutalement conscience de l’ampleur du danger. Elle cherche sa sœur Nuage de Mésange, à qui elle n’adresse plus la parole depuis plusieurs lunes. Un déclic semble avoir eu lieu dans cette petite caboche..
Date d’inscription : 14/04/2014 Messages : 1041 Puf : Moby Rang EÉF : Vétéran Âge : 28 Multi-comptes : Nuage du Phoenix (Tonnerre) & Petit Pissenlit (Vent) & Cynder (La Horde) & Shoona (Solitaire)
Renaissance de l'Ouragan
Félin Connu
Sam 2 Juil 2016 - 12:02
Qui sème le Vent récolte la Tempête.
Nuage de Mésange | Le Clan du Tonnerre
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Nuage de Mésange faisait sa toilette avec son mentor, Griffe de Loup. Toute la journée, ils s'étaient entraînés au combat, et les muscles de l'apprentie étaient douloureux. D'un coup, il y eut une bourrasque. On se croirait sur le territoire du Clan du Vent pensa-t-elle, avec amusement. Il y en eut une autre, bien plus forte. L'apprentie grise se leva d'un coup. Le vent menaçait de l'envoler, elle, frêle boule de poil. Griffe de Loup lui dit qu'il allait voir ce qu'il se passait, et qu'il reviendrait après, et qu'elle devait l'attendre ici. Quelques minutes passèrent... Le vent soufflait de plus en plus fort, et Nuage de Mésange devait planter ses griffes dans la terre pour ne pas se faire emporter, comme une vulgaire brindille. Elle ne pouvait plus attendre son mentor, c'était trop dangereux. Un guerrier la poussa en hurlant : « Vite ! Sors du camp avec les autres ! » Le camp devait être évacué... Mais où iraient les félins ? Mais elle ne devais pas contester les ordres; elle courut jusqu'au ravin. Elle retrouva sa mère, qui l'aida à grimper le ravin. Nuage de Mésange était presque arrivée en haut... Mais elle entendit un hurlement de désespoir. « Nooon ! Nuage du Cauchemar ! » Elle trébucha et tomba en arrière, tomba lourdement sur le sol. Elle avait terriblement mal à la tête et se sentait mal. Elle ne savait même plus où elle était. Mais d'un coup elle sentit que quelqu'un la soulevait. « Cours ! » Sonnée, elle fit ce qu'on lui disait. Il n'y avait plus personne devant elle. Rien que le vide, le vide éternel et désagréable. Nuage de Mésange voulait se réveiller de ce cauchemar. Mais elle n'y arrivait pas. Elle courut le plus vite possible. Elle se sentait mal mais elle courait, courait... Elle ne s'arrêterait pas. Sa mère devait être loin, à présent. Il n'y avait personne pour l'aider à marcher... Elle n'en pouvait plus. Après tout, elle était blessée... « Nuage de Mésange ! Nuage de Mésange ! » cria une voix familière. L'apprentie grise mit du temps à reconnaître la voix. Mais elle s'en souvint. Nuage du Phœnix ! pensa-t-elle. Habituellement, cette voix était désagréable à entendre, à cause de son ton méchant... Mais cette fois-ci, ce n'était qu'une voix remplie de désespoir. Peut être viendra-t-elle vers moi... « Nuage du Phœnix ! Je suis là ! » elle essayait de parler fort. Mais elle était épuisée. Elle luttait pour ne pas s'écrouler. Ne sachant que faire, la pauvre chatte courut avec la force du désespoir vers la voix qui l'appelait toujours. Une tâche floue, noire et blanche apparut dans son champ de vision. Ce pelage, elle l'aurait reconnu entre mille. C'était sa sœur. Elle s'effondra devant elle.
Résumé pourri :
Nuage de Mésange, déconcentrée par un cri qu'elle entend, tombe du ravin qui est à l'entrée du camp. Elle se fait très mal à la tête. Perdue, elle cherche quelque chose où quelqu'un. Elle entend la voix de sa sœur et la trouve; elle s'effondre à cause de la fatigue.
Date d’inscription : 23/04/2016 Messages : 459 Puf : Skinou/Skil (Grey .w.)/ Skinoutique... (Breeze sérieux XD) / Kirikou (Kirikou... ma vengeance viendra...) / Picolo (Hokorrible "^") / Caca Chou '-' Rang EÉF : Apprenti Âge : 20 Multi-comptes : Cachou, F, Solitaire, dans les 60 lunes ; Sourire Hypocrite, Tonnerre, guerrier de 40 lunes.
Nuée de Pies
Félin Célèbre
Sam 2 Juil 2016 - 15:28
QUI SÈME LE VENT RÉCOLTE LA TEMPÊTE
Je dormais paisiblement lorsqu'un cri retentit : "La tempête arrive !" J'ouvre brusquement les yeux et sors de la tanière d'un bond. Les chatons lutent pour rester à même le sol, de même pour les anciens. Je regarde autour de moi, le Clan est complètement paniqué. Un vent souffle à nouveau, mes poils se hérissent.
Notre chef nous réunis. Nous devons partir pour les Hautes-Pierres. Je grommelle, ce n'était vraiment pas le moment pour moi de marcher. Mais je n'ai pas le choix. Un éclair frappe soudain le sol, ce qui créé une nouvelle vague de panique. Les matous se dirigent vers la sortie du camp, prêts à partir. Mon coeur bat la chamade, et je constate qu'il me manque quelqu'un. Nuage Symphonique.
Ce jour là, plus rien ne semblait aller. Le ciel était sombre, le vent se levait. Mais le camp restait calme. Le temps s’écoulait, la vie continuait. Puis l’orage déferla, déchirant la forêt. Le monde tanguait, et les corps tombaient.
Le clan était en panique, guerriers, reines et anciens, couraient en tout sens, cherchant des proches. Et moi je me trouvais seule, perdue dans la foule. Etoile Azurée, puisque c’est ainsi qu’on l’appelait à présent, avait ordonnée l’évacuation du camp. Mais une seule chose m’intéressait, il fallait que je retrouve Nuage du Cauchemar. Je savais à présent, j’avais compris que la novice n’était autre que cette enfant, fruit de mon amour pour Orion. Et il fallait que je lui dise, au plus vite. Pourtant je fini par être emporté comme tout le monde loin du camp. Je perdis Nuage du Cauchemar, et c’est angoissé que j’attendais parmi mes camarades. A présent je me fichais du vent, je me fichais de l’eau, et de la douleur lancinante dans mon ventre, des écorchures sur mon dos, il me fallait la voir, ma fille.
Etoile Azurée avait envoyé quelques guerriers vérifié s’il ne manquait personne, et je restais persuadé que Nuage du Cauchemar n’était pas sorti du camp. Alors que les minutes défilaient, je fixais le chemin qu’avait emprunté la patrouille, le cœur serré, le souffle. Deux revinrent, accompagné de sauvés. Mais manquait Esprit du Lion. Soudain il arriva en courant, une masse molle sur le dos. Le corps tomba sans vie sur le sol, et Esprit du Lion adressa un regard paniqué, empli de désespoir à la meneuse.
« Étoile Azurée, je t'en prie, aide-la. Sauve-la. »
Je poussais les autres, me précipitais vers la défunte. Ma fille, mon enfant mon sang. Elle gisait à présent sur le sol, inanimé, alors que son dernier souffle s’échappait. Esprit du Lion se redressa après avoir attrapé un de ses enfants dans sa gueule et s’éloigna. Je me retrouvais seule face à son cadavre, à son cadavre à elle. Soudain le monde me sembla se renverser, et je m’effondrais à côté d’elle, les yeux embués par les larmes. Je me fichais des autres, et de leur incompréhension, j’avais juste besoin de pleurer, pleurer celle qui aurait pu être mon ange. Et alors que mes larmes se mettent à couler sur le pelage de la novice décédé, le noir envahi ma vision, et mes pleurs cessent.
by douty
Spoiler:
Quand la tempête arrive, Passion souhaite parler à Nuage de Cauchemar et lui dire qu'elle est sa mère. Mais ne la trouvant pas, elle se laisse embarquer par le groupe. Elle est morte d’inquiétude pour sa fille, et est très mal en point. Finalement lorsque Esprit du Lion ramène Nuage du Cauchemar, elle s'effondre avec sa fille et fini par perdre connaissance. ( je tiens à préciser que personne ne sait que Passion est la mère de Cauchemar, et Passion se trouve dans un état grave ).
Date d’inscription : 21/09/2013 Messages : 1330 Puf : Douty Âge : 22 Multi-comptes : Gloire de l'Ipomée (o) | Passion Erratique (t) | Petite Hellébore (t)
Atlas
Félin Célèbre
Sam 2 Juil 2016 - 22:14
NUAGE SOLITAIRE
Nuage Solitaire était affalée devant la tanière des apprentis, fatiguée après une longue matinée de chasse qui ne s'était pas malheureusement pas montrée fructueuse, car oui, malgré la présence de la saison des feuilles vertes qui habituellement était profitable à tous, peu de proies étaient sorties, la plupart semblant s'être cachées au fond de leur trou, ce qui fit naître un doute dans l'esprit de notre jeune féline. Quelque chose clochait. Pourtant, allongée dans le camp et jouant avec une feuille, la novice ne savait pas encore ce qui l'attendait, elle, son clan, et le reste de la forêt.
Puis Nuage Solitaire comprit. Au fil des minutes, les vents déjà présents gagnaient en puissance. Tout se fit très rapidement et l’apprentie n’eut pas beaucoup de temps pour comprendre ce qui arrivait. Elle se releva quand le souffle faisait déjà tournoyer les branches vers le ciel, secouait violemment les feuillages et commençaient à faire basculer les arbres. L’apprentie regarda les expressions des différents guerriers, anciens, apprentis et chatons présents dans la clairière, toutes étaient identiques à la sienne : la panique et la peur. Nuage Solitaire n’eut qu’à entendre vaguement l’annonce d’Étoile azurée pour aller chercher son frère et se précipiter hors du camp. Les hautes pierres. Elle croisa en chemin Esprit du lion mais n’eut pas le temps de le regarder ni de lui adresser une parole, celui-ci était occupé à évacuer les autres. Une tempête. Au fur et à mesure qu’elle courrait au milieu des membres de son clan, l’apprentie gagnait en panique. Elle vent lui griffait le museau et la vitesse rendait la douleur pire encore mais celle ci ne s’en souciait guerre, courant aux cotés de son frère elle était trop occupé à penser à sa vie, et crut mourrir de peur quand un éclair menaça de déchirer le ciel en deux. Sont coeur battait à rompre, elle n’avait plus les idées en place et ne pensait qu’à une chose : fuir. Soudain, l’apprentie trébucha dans la boue et tomba lourdement au sol. Elle y resta quelques secondes avant d’être relevée par Nuage Fauve et s’arrêta, laissant le passage aux siens. En voyant les expressions terrifiées des guerriers qui défilaient, Nuage Solitaire se sentit coupable. Elle avait bêtement cédé à la panique et n’avait pensé à personne d’autre qu’à elle. Bien fait pour ta chute, ça t’aura au moins remis les idées en place ! Elle entendit soudain un miaulement terrifié, puis une plainte.
« Nooon ! Nuage du Cauchemar ! »
« Étoile Azurée, je t'en prie, aide-la. Sauve-la. »
L’apprentie n’eut même pas le temps de réfléchir, ses pattes bougèrent toutes seules et elle courut vers l’endroit où elle avait entendu les voix. Elle vu Esprit du Lion passer, un chatons dans la gueule, puis plus loin le cadavre de l’apprentie. Une douleur traversa le coeur de notre jeune novice alors même qu’elle ne lui avait presque jamais adressé la parole. Elle se rappela soudain d’Esprit du Lion. Celui ci devait être terriblement touché par la mort de son amie, pourtant, il avançait, tel en guerrier alors même que ses blessures apparentes devaient le faire souffrir. Sans plus réfléchir, l’apprentie courut vers son mentor et lui caressa le pelage du bout de la queue, compatissant. Nuage solitaire devait au moins servir à quelque chose dans cette quête qui semblait impossible à tous.
résumé:
Nuage solitaire, paniquée, sort du camp en courant avec son frère. Une chute soudaine lui fait reprendre ses esprits et après avoir assisté au cadavre de Nuage de Cauchemar, l'apprentie retourne vers son mentor, déterminée à l'aider de son mieux pendant le périple.
Date d’inscription : 18/08/2015 Messages : 620 Puf : pumpkin Multi-comptes : Icare (s) •• Atlas (h)
Vol des Cigognes
Arpente la Forêt
Dim 3 Juil 2016 - 8:04
Event: Qui sème le vent récolte la tempête.
ft.Clan du Tonnerre.
Petit Etang.
Petit Etang était mollement allongé par terre, le souffle court. Le soleil tapait fort en ce début de matinée et le jeune chaton, d’habitude si vif, n’avait aucunement l’envie de jouer. Il mourait de chaud. Sa mère et sa soeur dormaient elles aussi, toutes deux avachies sur le sol meuble à l’entrée de la pouponnière. Alors que le chaton dormait, le vent se leva. Au début, ce n’était que de petites rafales, mais au fur et à mesure, ces rafales forcirent. L’une d’elle fut si violente qu’il eut l’impression qu’il allait s’envoler. Il se leva d’un bond et planta ses griffes dans le sol en s’accrochant de toutes ses forces. Le reste du clan semblait lui aussi perturbé par ce vent innatendu. Un bruit de cavalcade se fit entendre à l’entrée du camp. Petit Etang dressa l’oreille, et bientôt les membres de la patrouille de chasse apparurent. Un matou tenta de crier quelque chose, mais le bruit des bourrasques couvrirent ses paroles. Le mâle répéta ses mots, et cette fois-ci, ils furent bien distincts: “La tempête arrive!” Un frisson glacé parcourut l’échine du chaton tandis qu’il sentit des gouttes de sueur qui perlaient de son front. Il fut pris de vertige. Le clan entier paniquaient et Petit Etang n’entendait plus que le mot “tempête” qui se répercutait autour de lui. Il n’avait jamais connu de tempêtes, mais nombreux étaient les anciens qui en parlaient. Ils les décrivaient comme générant des bourrasques si fortes qu’elles pouvaient faire s’envoler un vétéran, et même faire ployer les plus gros arbres de la forêt. Il sentit des crocs l’attraper fermement par la peau du cou, mais il ne broncha pas. C’était sa mère qui peinait à prendre ses deux chatons dans sa gueule. Un guerrier s’approcha et prit Petit Etang et Petite Flaque dans sa gueule. Leur mère le remercia et courut aider une autre reine à porter ses petits. Etoile Azurée avait ordonné l’évacuation du clan, et le guerrier qui portait Petit Etang et sa soeur se dirigea vers la sortie du camp. Le jeune mâle tremblait de tout son corps. Il ferma les yeux et tenta vainement de se calmer. La meneuse du Clan du Tonnerre avait annoncé qu’ils se réfugieraient aux Hautes Pierres. Petit Etang se retourna et driigea son regard vers son camp abandonné. Il réprima ses larmes. Lui qui s’était juré de devenir un grand guerrier qui protégerait son clan, le voilà qu’il se mettait à pleurer. Mais comment pouvait-il faire autrement? La maison où il était né menaçait d’être détruite d’un instant à l’autre.
Etang prend peur lorsqu’il apprend qu’une tempête se dirige vers le camp. Sa mère le confie lui et sa soeur à un guerrier (Soir Indigo?) pour aller aider une autre reine. Il jette un dernier regard à son camp en priant pour le retrouver un jour.
Date d’inscription : 16/10/2015 Messages : 248 Puf : Lizzie Âge : 21 Multi-comptes : Liberté du Pégase (o) Nuage de l'Étang (t) Vol des Cigognes (v)
Nuage Illusoire
Félin Célèbre
Dim 3 Juil 2016 - 11:30
"Étoile Azurée ? As-tu vu Nuage Boréal ?"
La chatte noire jeta un regard circulaire autour d'elle, cherchant l'apprentie de Cœur du Printemps du regard. Le groupe de chat venait à peine de quitter le clan que pleins de problèmes s'entassaient déjà. Beaucoup recherchait les membres de leur famille, leurs amis et Étoile Azurée ne pouvait rien faire devant tous ces cris de panique. Elle jeta un regard de détresse à la guerrière, ne sachant que faire. C'était la panique totale. Elle voyait de nombreux guerriers blessés, le sang coulant sur leur pelage. Les branches semblaient avoir en effet frappé quelques chats.
" Cœur du Printemps ! "
Les deux chattes virent Nuage Boréal et Cœur du Printemps s'élança vers elle, rassurée. Un maigre sourire s'afficha sur le visage d'Étoile Azurée, se disant que la situation n'était pas si critique. Mais tout cela ne faisait que commencer. Le vent continuer à souffler, les éclairs se faisaient toujours aussi forts.
La chatte noir regarda avec stupeur Esprit du Lion poser un corps inanimé contre le sol. Nuage de Cauchemar ! Étoile Azurée approcha son museau de l'apprentie blessée, mais ne sentait plus de souffle s'échapper de la bouche de Nuage de Cauchemar. Le coeur ne battait plus. La chatte ne pouvait plus rien faire pour elle. Elle regarda Esprit du Lion et miaula, triste, en lui touchant l'épaule de sa queue :
" Désolée. Elle a rejoint le clan des Étoiles. "
Une larme coula le long de la joue d'une meneuse. Nuage de Cauchemar était jeune. Pourquoi avait-elle dû les quitter si tôt ? Étoile Azurée recula d'un pas. Elle se sentait pétrifiée. Est-ce qu'elle allait voir d'autres de ses camarades mourir avant d'arriver aux Hautes Pierres ? Prenait-elle les bonnes décisions ? Avait-elle eu raison de quitter le camp ? Cœur du Printemps miaula :
" Fais bon voyage. "
Puis elle rajouta, à sa cheffe :
" Qu'est-ce que nous allons faire, maintenant, Étoile Azurée ? "
Elle ne savait pas. Étoile Azurée avait peur. Elle avait l'impression de mener le clan à sa perte. Une forme bouscula les chats et plongea vers le corps de Nuage de Cauchemar. Passion Erratique. Celle-ci pleurait la perte de l'apprentie, d'une manière très forte, alors qu'il ne semblait pas à Étoile Azurée que les deux chattes aient été aussi proches, mais sa détresse la toucha. Elle se rendit alors compte de son impuissance face à la tempête, face aux blessures. C'est pourquoi ils devaient continuer d'avancer car la tempête continuait à souffler. Étoile Azurée se détestait d'avance pour ce qu'elle allait dire mais il fallait bien que quelqu'un endosse ce mauvais rôle :
" Il nous faut continuer de marcher. " Elle décida de glisser quelques mots en hommage à l'apprentie avant de reprendre la marche : " Nuage de Cauchemar. Je... Je suis vraiment désolée de ce qui t'es arrivée. J.. J'espère que tu vas bien, là où tu es maintenant. Le clan ... se souviendra de toi, comme une membre indispensable au clan du Tonnerre. "
Étoile Azurée, les yeux pleins de larmes, regarda Passion Erratique, qui était toujours couchée sur la défunte. L'idée que celle-ci n'allait vraiment pas bien commença à effleurer Étoile Azurée qui commença à paniquer. Ils n'avaient pas de guérisseurs, personne ici ne pouvaient les soigner. Un peu plus loin, il lui semble voir Nuage de Mésange qui s'effondra par terre. C'était une catastrophe. Elle se tourna vers Cœur du Printemps et lui demanda, ravagée d'inquiétude :
" Pourrais-tu aller chercher de la mousse en la grattant sur le tronc des arbres et aller la mouiller rapidement à la rivière puis revenir ici ? "
Elle regarda la guerrière qui n'était pas dans un très bon état en s'inquiètant si elle n'avait pas eu tord de lui demander ça. Mais ils avaient besoin d'eau. Elle n'était pas guérisseuse, mais cela pourrait peut-être ranimer les blessés. Sans cela, ils ne pourraient pas continuer bien longtemps. De plus, il était hors de question qu'elle cobtinue avec des personnes incapable de marcher. Les branches continuaient de voler au dessus de la chatte désespérée.
Spoiler:
Elle assiste à la mort de Nuage de Cauchemar et a peur d'avoir condamné tout le monde à mort. Elle demande à Coeur de Printemps de remplir des boules de mousse d'eau car elle voit deux personnes inconscientes.
Date d’inscription : 28/05/2015 Messages : 774 Puf : Mél' (Melon, Mélou, ...) et Az (Azouille, Azu, Azou, ...) ♥ Âge : 22 Multi-comptes : ll Fleur Azurée ll Nuage de la Renarde ll Patte Illusoire
Ragnarök
Félin Célèbre
Dim 3 Juil 2016 - 13:34
Évent ||Qui sème le vent récolte la tempête||
_____________
Coeur du Printemps & Le Clan du Tonnerre
Étoile Azurée avait l'air paniquée. En même temps, qui ne l'était pas ? Le camp devait être évacué ; pourquoi les guerriers ne partaient pas ? Recherchent-ils tous quelqu'un ? Y'a-t-il encore tant de chats dans la clairière ? Réfléchit Coeur du Printemps. Près d'elle, Étoile Azurée semblait réfléchir à toute vitesse, jetant des regards circulaires vers le camp, de haut en bas. L'étincelle qui animait autrefois son regard semblait n'exprime que terreur et désolation. Devant les responsabilités qu'elle prenait, Coeur du Printemps ne put que comprendre. Une forme sombre surgit derrière la guerrière et atterit devant Nuage de cauchemar ; Passion erratique ! La Guerrière venait sans doute d'apercevoir l'apprentie couchée au sol. L'ampleur du danger frappa Coeur du Printemps comme la foudre ; tous allaient devoir être au courant. Elle jeta un coup d'oeil à Esprit du Lion, celui-ci avait été proche de l'apprentie durant son enfance. Cette relation était semblable à celle qui les unissait maintenant. Entre-temps, Étoile Azurée s'était retournée vers son ancienne apprentie.
«Pourrais-tu aller chercher de la mousse en la grattant sur le tronc des arbres et aller la mouiller rapidement à la rivière puis revenir ici ? » Coeur du Printemps inclina la tête ; suspicieuse. Elle croisa alors du regard Passion Erratique, étalée au sol. Par le Clan des Étoiles ! Qu'est-ce qu'elle a ?! La Guerrière comprit qu'elle venait de s'évanouir, sans doute à cause de Nuage de cauchemar. « Ou....Oui j'y vais » Répondit-elle, effarée.
Sa propre sécurité l'importait peu à présent ; elle s'engagea près du Grand Sycomore, la guerrière savait qu'elle s'éloignait de la première étape de l'Exode, mais elle devait le faire. Heureusement, elle n'aurait pas eu de problème au niveau de la pluie ; il en tombait tant du ciel que la guerrière doutait que son pelage lui même fasse l'affaire. La guerrière bondit sur une branche basse et la brisa. Elle mordit alors la mousse qui se trouvait sur la branche et la prit dans sa bouche. La guerrière fit volte-face lorsqu'un bruit détonnant la surpris ; la foudre venait de s'abattre sur la cime d'un Hêtre. L'arbre s'embrasa et céda avant de s'effondrer au sol dans un bruissement de feuilles. Coeur du Printemps regarda autour d'elle ; les feuillages s'embrasaient et la clairière se teintait d'orangé dans la pénombre des nuages d'orage. La guerrière remarqua que l'herbe s'embrasait au contact du tronc de l'Hêtre. Même la pluie semblait s'accumuler au feu et formait une fumée noirâtre. Coeur du Printemps prit sur elle et bondit au-dessus du tronc d'arbre en flamme. Une étincelle de Braise virevolta et la guerrière l'évita en s'abaissant. Le feu lui brûla le pelage et Coeur du Printemps bondit de douleur. Elle se réceptionna mal et lâcha la mousse humide. La guerrière se remit sur place et rattrapa son dû avant de s'élancer vers Étoile Azurée qui devait attendre plus loin.
~ ★ ~
«C'est bon... souffla-t-elle en déposant la mousse humide. Un incendie a commencé près du Grand Sycomore... Je crains qu'il ne se propage dans le camp ... je ne sais pas si la pluie l'arrêtera.»
Après avoir déclaré la nouvelle potentielle menace ; la Guerrière s'effondra. Étoile Azurée s'occuperait sans doute de Passion Erratique. La guerrière avait besoin de sommeil. Même la pluie et le vent ne semblait pouvoir la dissuader d'une telle idée.
Spoiler:
Print' part chercher de la mousse humide pour aider Passion Erratique. Elle se rend près du Grand Sycomore ; mais la foudre frappe un arbre et un incendie se propage près d'elle et la brûle sur le flanc droit. Elle parvint tout de même à récupérer la mousse et l'apporte à Étoile azurée, elle s'effondre peu après devant la meneuse.
Date d’inscription : 11/04/2016 Messages : 952 Puf : Stone / Cigalou / Ciaglou / Calgon (pour vanish seulement è.é) / Buibui / la patate (douty x') / Chicago (Luny x') /Stonehedge (Mew xD) / Stine (V.I.P. : Night, Grey, Perly) :$ Âge : 22 Multi-comptes : Coeur du Printemps /Tonnerre | Conviction du Paon/Solitaire | Feu Follet/ Ombre
Nuage de Réglisse
Félin Connu
Dim 3 Juil 2016 - 14:56
Qui sème le vent récolte la tempête Réglisse
Réglisse avait à peine atteint la forêt quand le vent se leva soudainement. Les arbres se mirent à trembler, secoués dans tous les sens par de violentes rafales. Même au sol, les bourrasques fouettaient les pattes du jeune chat qui avait bien du mal à rester stable. Il se mit à courir, espérant au moins être à l'abri sous le couvert de la végétation. Mais c'était pire, là-dessous : des branches de toutes tailles s'arrachaient à leur arbre et frappaient le sol, dans un craquement assourdissant. L'atmosphère était lourde, et la pluie qui commençait à tomber trempait le sol. Le chat voyait à peine son propre pelage dans l'obscurité. Même si là au moins Réglisse ne risquait plus de s'envoler, il ne donnait pas cher de sa fourrure si jamais un branche venait à le toucher. Il reprit donc sa course, affolé, et dépassa le marquage diffus sans même s'en rendre compte. Il était désormais sur le territoire d'un clan.
Il avançait rapidement, presque à l'aveuglette. Le chaos l'entourait, et il se prit plusieurs fois des petites branches qui ne manquèrent pas de l'écorcher. Le monde autour de lui lui était inconnu. C'était la première fois qu'il voyait tout cela, qu'il frôlait les arbres et sentait les parfums de la forêt. Il croisa aussi pour la première fois de petits animaux à l'odeur alléchante dont il ne connaissait même pas le nom. Le félin aurait préféré vivre toute ces premières fois dans de meilleurs conditions, c'est certain. De loin, il aperçu d'effrayantes volutes rouges près de grands arbres, sans savoir ce que c'était. Déconcentré, il coinça sa patte arrière dans une racine et tomba. La douleur l'assaillit. Pas le temps de souffrir, se dit-il. Il se remit aussitôt en marche, quand il entendit soudain des miaulements affolés devant lui. En contre-bas se tenaient plus de chats qu'il n'aurait pu imaginer. Des anciens, des chatons, ou des matous à l'allure imposante se regroupaient dans la panique. Plus loin, ce qui semblait être leur camp était complètement sans dessus-dessous, dans branches continuaient de voler dans l'air. Un félin de son âge ne bougeait plus, allongé sur le flanc.
Réglisse s'avança en claudiquant vers l'attroupement, puis se figea. Il était complètement intimidé, muet de stupeur face à tous ces chats et toute cette agitation. Que pouvait-il bien faire ?
Bon sang, qu'est-ce qu'il se passe ici ?
Résumé:
Réglisse s'est enfui de chez les bipèdes. Il arrive dans la forêt quand la tempête commence, et cours à travers les arbres, paniqué. Il est écorché par les branches et se foule légèrement une patte arrière après avoir aperçu le Sycomore en feu. Il reste intimidé et muet devant le clan affolé.
Date d’inscription : 28/06/2016 Messages : 491 Puf : Mew / PUFs by Stone : Reg, Rosalie, la Vache; Milka... Âge : 22 Multi-comptes : Pétale d'Asphodèle - Décédé
Astre de Cobalt
Félin Célèbre
Dim 3 Juil 2016 - 17:25
Qui sème le vent récolte la tempête.
C’était une chaude matinée d’été. Le temps était lourd, pesant, harassant. Les chats du clan du Tonnerre peinaient à œuvrer à leurs tâches habituelles, accablés par la chaleur. Astre de Cobalt s’occupait du tas de proies, triant celles qui étaient gâtées par la chaleur et celles qui pouvaient encore être mangées. Cependant, il était préoccupé par les nuages noirs et menaçants qui s’amoncelaient dans le ciel. Il pressentait qu’un très gros orage allait bientôt s’abattre sur eux. Ce temps était très inhabituel, il ne se souvenait pas en avoir déjà connu d’aussi écrasant.
Comme pour confirmer ses dires, une rafale de vent fit rouler un mulot du dessus du tas de proies. Puis le vent se mit à enfler violemment et à faire craquer les arbres tout autour d’eux. Astre de Cobalt se dépêcha de finir sa tâche avant de retourner au centre du camp. Tous les sens en alerte, son poil se hérissa quand il flaira l’électricité de l’air. Le vent venait désormais en bourrasque, les arbres hurlaient et se tordaient sous ses assauts. Le hululement fou du vent sifflait aux oreilles de l’ancien chef comme un avertissement : quelque chose d’effroyable allait se produire.
Il sentit son cœur manquer un battement lorsqu’une branche frôla un ancien, manquant de peu de le blesser grièvement. Les feuilles s’élevaient dans les airs en tourbillonnant. Astre de Cobalt craignait que si la tempête s’aggravait, bientôt ce seraient ses camarades de clan qui seraient aspirés comme des feuilles. Ceux-ci s’agitaient pour le moment de façon désorganisée, cherchant tantôt à se mettre à l’abri, tantôt à retrouver leur famille ou leurs apprentis. Étoile Azurée, qui venait à peine d’acquérir son titre, se voyait confrontée à une crise d’une telle ampleur que même Astre de Cobalt n’en avait jamais connue de sa vie – aussi longue fut-elle.
Les arbres commençaient à ployer, et leurs racines fendaient la terre tant le vent les malmenait. Le clan tout entier était en danger : il ne résisterait jamais à une telle tempête, il fallait se rendre à l’évidence… Il leur fallait quitter le clan pour survivre aux caprices du Clan des Étoiles. Le guerrier noir s’approcha de sa nouvelle chef, il pensait que, peut-être, son expérience pourrait lui être utile ? D’autres guerriers aguerris conseillaient également Étoile Azurée. Astre de Cobalt proposa de tenter de s’enfuir en direction des hautes pierres en traversant la rivière à gué puis les terres du clan du Vent. Il ne doutait pas que ces clans compatiraient à la mésaventure des chats du Tonnerre et les laisseraient traverser leur territoire. De plus, aux hautes pierres Étoile Azurée pourrait acquérir ses neuf vies, ce qui l’écarterait du danger de mort imminent qu’elle encourait actuellement. Astre de Cobalt réalisa soudain qu’avec les sept vies que lui avait laissées le clan des Étoiles, il était le chat de ce clan le plus à même de survivre. Sa mission serait donc de protéger Étoile Azurée jusqu’à ce que le Clan des Étoiles lui octroie ses vies supplémentaires.
« Évacuation du Clan ! »
L’ordre avait été vociféré par Étoile Azurée mais ses paroles se perdirent dans le vent, emportées par sa violence. Astre de Cobalt repris l’ordre d’évacuation et tenta de le miauler aussi fort qu’il le pouvait, pour que d’autres chats prennent le relais et informent tout le clan. Il releva un apprenti qui venait de se faire soulever par une bourrasque. Au loin, il vit Cœur du Printemps se saisir de baies pour les mettre à l’abri mais tomber et les laisser à cause de branches volantes qui menaçaient de s’abattre sur elle.
« Direction les Hautes-Pierres. Nous y serons tous en sécurité. Aidez les anciens à marcher. Portez les chatons. Ne quittez pas le groupe. Nous ferons des pauses de temps en temps mais nous devons en premier lieu quitter les arbres. Ne vous en approchez pas, d'ailleurs. Essayez de rester au milieu. Faîtes attention aux branches, regardez en l'air. »
La suite de l’ordre d’évacuation arriva aux oreilles du guerrier de jais. Il avait en face de lui la pouponnière d’où les reines extrayaient des chatons piaillant de peur. Derrière lui, les anciens se plaquaient au sol à chaque rafale, les oreilles en arrière, ils avançaient difficilement, paralysés par la peur et handicapés par leur âge. Astre de Cobalt réalisa à quel point ce plan d’urgence serait meurtrier. L’heure était grave, le clan allait subir de lourdes pertes parmi ses jeunes et ses anciens, la loi de la nature s’appliquerait sans pitié. Astre ne connaissait que trop bien cette loi cruelle qui n’épargnait personne.
Comme pour confirmer ses craintes, Esprit du Lion arrivait avec une masse inerte dans la gueule. Son apprentie. Il déposa Nuage de Cauchemar tristement sur le sol et se recueillit près d’elle avant d’être tiré de son deuil par la nécessité de sauver les jeunes encore vivants. Étoile Azurée vint auprès du petit cadavre que sa mère pleurait à chaudes larmes, recroquevillée. Astre de Cobalt ne voulut pas entendre la confirmation du décès de l’apprentie. Son nom n’était que le premier d’une liste funeste dont il ne connaissait pas encore la longueur. La tempête bouleversait le cycle naturel de la vie, elle bouleversait les cœurs, et le clan du Tonnerre n’en sortirait pas indemne.
Autour de lui, des blessés se pressaient, chargés de chatons ou simplement terrassés par leurs plaies. Étoile Azurée envoya Cœur de Printemps chercher de la mousse pleine d’eau pour les blessés, ce sera un bien précieux. Un éclair déchira le ciel, éclairant le temps d’un instant l’épaisse couche nuageuse d’un noir charbonneux. La météo trompait leurs sens en transformant l’après-midi en une nuit artificielle, hantée par une tempête assassine. La beauté de ce déchaînement de violence n’avait d’égal que sa fatalité. Le vent enflait, assourdissant Astre de Cobalt avec son sifflement lugubre. L’ancien chef n’avait aucune idée de ce que la nature leur préparait, mais il savait une chose : il fallait partir vite ou ils mourraient.
« Un incendie a commencé près du Grand Sycomore... Je crains qu'il ne se propage dans le camp ... je ne sais pas si la pluie l'arrêtera. »
La déclaration de Cœur du Printemps l’alarma au plus haut point. Ils risquaient d’être coincés s’ils ne quittaient pas le clan assez vite ! La nouvelle chef du Clan du Tonnerre risquait de se voir débordée par les évènements, elle ne méritait pas qu’une telle catastrophe s’abatte sur son clan si vite après sa nomination. Astre de Cobalt souhaitait l’aider, il espérait pouvoir lui faciliter la tâche… Après tout il avait déjà occupé son poste. Il voulait essayer d’organiser au mieux l’évacuation pour protéger les autres. Au risque de se voir réprimander, il prit une initiative.
« Que les valides prennent chacun un chaton ou leur apprenti et encadrent les anciens et les blessés. Les guerriers les plus expérimentés iront à l’avant et à l’arrière de la cohorte ! Éloignez-vous des grands arbres pendant l’évacuation. Dépêchez-vous, le temps nous est compté ! »
Il miaula du haut de ses poumons, espérant que quelqu’un l’entende. Pour encourager les autres à suivre son idée, il prit un chaton dans sa gueule et guida un ancien du bout de la queue. Le plus important était que tout le monde sorte du clan avant qu’il ne soit trop tard.
Spoiler:
Astre de Cobalt, se retrouve comme tous les autres au milieu de la tourmente. Il essaye d'aider Étoile Azurée à organiser l'évacuation en mettant son expérience d'ancien meneur à son service.
Date d’inscription : 19/04/2009 Messages : 824 Puf : Baco Rang EÉF : Légende Âge : 29 Multi-comptes : None
Étoile Candide
Félin Légendaire
Dim 3 Juil 2016 - 19:06
EVENT 2016 QUI SÈME LE VENT RÉCOLTE LA TEMPÊTE
____________________Nuage du Phœnix ____________________
«…. Phœnix ! Je … là ! »
La voix de sa sœur était étouffée par les cris des félins et le crépitement de la pluie martelant le sol. Nuage du Phœnix pivote la tête en direction du faible souffle sonore qui lui avait répondu. Elle avait un mauvais pressentiment, si bien qu’elle courut sans réfléchir et sans prendre garde aux multiples dangers qui l’entouraient.
Le vent soufflait si fort que les cimes des arbres pliait dangereusement, menaçait de se briser et causer la mort d’animaux lorsque de leur chutes. L’arbre enflammé par la foudre qui avait tué Nuage de Cauchemar dégageait une fumée âcre qui prenait méchamment à la gorge : plus Nuage du Phœnix s’éloignait du camp du Tonnerre, mieux elle respirait. Elle pria le Clan des Étoiles qu’aucun autres félins ne soit coincé ou blessé à l’intérieur d’une tanière ou dans un recoin de leur foyer désormais détruit. La pluie quant à elle ne faisait que rendre la situation encore plus ardue. Elle fouettait le visage de l’apprentie tendit qu’elle courait, le vent soufflant de sa droite vers sa gauche, des trombes d’eau se déversait sur sa fourrure et son visage ; sans compter le sol qui bientôt se transformerait en une boue pâteuse qui ralentirait les félins plus que tout.
C’est une épine de pin qui vint s’encastrer dans l’œil droit de Nuage du Phœnix. La féline hurla de douleur, stoppa net sa course folle en bondissant hystériquement de surprise et de douleur. Frottant énergiquement sa patte pleine de boue sur l’œil, elle tenta de déloger le corps étranger de son œil. La douleur était si aiguë et acide qu’elle voulut se rouler par terre et plonger sa tête entière dans un lac de boue fraiche. Les yeux clos, l’apprentie frottait, frottait encore son œil de la patte, mais rien n’y faisait. Elle se força à ouvrir les yeux et secoua très vivement la tête de gauche à droite. Puis la douleur fut moindre : l’épine de pin était sortie de son œil. La féline resta quelques instant debout, l’air béat, ouvrant et fermant intensivement les paupières : il en restait une forte sensation de brûlure. Puis le souvenir du Nuage de Mésange lui revint en tête, et la féline noire et blanche oublia tout le superflus pour se remettre à courir.
Elle la trouva, la vit au loin. Elle la vit aussi, et pour une fois, elles ne s’ignorèrent pas avec mépris et désolation. Sa sœur marchait en titubant, et son regard était empli de douleur. La petite apprentie s’effondra à quelques queues de souris de sa sœur.
« Nuage de Mésange ! » s’étrangla Nuage du Phœnix
Elle se précipita d’un bond vers le corps inerte de sa sœur et approcha son museau du visage de sa sœur. Jamais elles n’avaient eu une telle proximité physique depuis leur enfance à la pouponnière. Nuage de Mésange respirait encore, mais son pelage et notamment son crâne était tâchés de boue.
« Nuage de Mésange ! Réveille-toi, je t’en supplie ! On doit évacuer cet endroit ! C’est .. C’est horrible.. » miaula Nuage du Phœnix
Mais sa sœur ne bougea pas d’une moustache. Sans se laisser le temps d’hésiter, Nuage du Phœnix glisse son museau humide sous le ventre de la blessée, soulève le corps frêle et inerte à la force de son coup et de ses pattes avant, et la hisse difficilement sur ses épaules, agrippant la peau du cou pour éviter qu’elle ne glisse. Nuage de Mésange a beau être légère, la fatigue prendra bien vite la place de l’adrénaline et Nuage du Phœnix ne pourra plus la porter bien longtemps.
Elle se mit en marche, chancelante puis plus fermement après avoir trouver son équilibre. Après quelques minutes de marche contre le vent et la pluie venant de sa droite, l’apprentie épuisée vit de manière floue une masse de félins en mouvement à quelques queues de renard. Le Clan ! Le reste du Clan !
« A l’aide ! Quelqu’un ! Je n’y arriverai pas seule ! » cria Nuage du Phœnix, la voix teintée d’un désespoir déchirant
Son œil brûlait toujours et sa vue se troublait de plus en plus.
RÉSUMÉ:
Nuage du Phœnix trouve sa sœur Nuage de Mésange inconsciente. Puisqu’elle est plus petite et plus légère, elle la hisse sur son dos et douloureusement, elles rejoignent le reste du Clan. Nuage du Phœnix souffre après s’être prit une épine dans l’œil : elle voit trouble de l’œil droit et ce dernier est sévèrement gonflé. Elle est épuisée et a besoin d’aide : quelqu’un doit porter Nuage de Mésange.
Date d’inscription : 14/04/2014 Messages : 1041 Puf : Moby Rang EÉF : Vétéran Âge : 28 Multi-comptes : Nuage du Phoenix (Tonnerre) & Petit Pissenlit (Vent) & Cynder (La Horde) & Shoona (Solitaire)
Nuage de Réglisse
Félin Connu
Dim 3 Juil 2016 - 20:08
Qui sème le vent récolte la tempête ~Réglisse
Réglisse était toujours figé lorsqu'une ombre apparue dans son champ de vision. Une chatte noire et blanche venait de sortir du camp. Elle était grande, pourtant elle ne devait pas être bien vieille, peut-être même plus jeune encore que lui. Elle portait sur son dos une autre chatte, inerte, et elle semblait avoir toutes les peines du monde à rester debout, avançant difficilement vers le reste de son clan. Son appel emplit de désespoir résonna aux oreilles du matou, couvrant un instant la cacophonie de la tempête :
"A l’aide ! Quelqu’un ! Je n’y arriverai pas seule !"
Le jeune chat hésita quelques secondes. Comment réagirait-elle, si un inconnu lui venait en aide ? Cet appel était destiné à ses camarades, pas à lui. Non, pas le temps de penser à ça, se dit-il. S'il pouvait lui venir en aide, alors il le devait. Rester là à regarder ne les avancerait en rien. Il avait peur face à ce cataclysme, c'est vrai, mais il n'y avait pas de place pour la peur dans de telles circonstances, il le sentait. Il devait être courageux. Alors Réglisse s'élança, sans prendre en compte sa patte qui le tiraillait, et arriva rapidement au niveau de la féline. Elle avait l'air clairement épuisée. Son œil droit était rouge, à moitié fermé. Sur son dos, sa camarade ne bougeait pas, et son poids pesait sur les épaules de la jeune chatte.
"J-je m’appelle Réglisse, dit-il, comme pour justifier sa présence. Laisse-moi t'aider."
Il n'attendit pas sa réaction pour saisir la malade par la peau du cou. L'odeur du clan sur son pelage, qu'il avait sentit un peu plus tôt, était diffuse, remplacée par une l'odeur humide de la pluie et âcre de la fumée. Il la hissa sur ses épaules. Elle était plus petite que le solitaire, mais son poids pesait sur la patte foulée du matou et appuyait sur ses égratignures. Il ne pourrait pas avancer très vite, ni très longtemps comme cela. Il ne savait dire si la chatte noire et blanche à ses côté était encore capable de tenir sur ses pattes tremblantes.
"Appuie-toi sur moi, si tu veux, proposa-t-il. On va rejoindre tes camarades.
Réglisse essayait de garder une voix posée et assurée malgré la douleur qui traversait son corps. En ce moment, il ne savait pas vraiment ce qu'il faisait. Il se laissait guidé, pour la première fois, par son instinct.
Résumé:
Réglisse réagit suite à l'appel du Nuage du Pheonix. Il se précipite pour l'aider en prenant Nuage de Mésange sur son dos et en la soutenant. Il souffre, mais il est détermine à aider les deux chattes à rejoindre leur clan.
Date d’inscription : 28/06/2016 Messages : 491 Puf : Mew / PUFs by Stone : Reg, Rosalie, la Vache; Milka... Âge : 22 Multi-comptes : Pétale d'Asphodèle - Décédé
Breeze
Félin Légendaire
Dim 3 Juil 2016 - 21:01
Qui sème le vent récolte la tempête...
Petit Océan & Le Clan
Petit Océan jouait, du haut de ses quatre lunes, avec son frère et sa sœur sous la surveillance de leur père. Explosion Lunaire n'était pas avec eux. Depuis quelques jours, les parents du petit se comportaient de façon étrange et ça, le chaton malin l'avait bien remarqué. Ils ne se parlaient presque plus. Petit Océan se demandait si c'était de sa faute, ou celle de Petit Harfang ou Petite Loutre, mais quand il avait voulu poser la question, son père avait immédiatement changé de sujet, tout comme sa mère. Frustré, le petit s'était donc tu et réfléchissait depuis tout ce temps à un moyen de leur faire cracher le morceau. Mais, actuellement, rien ne comptait plus que d'attraper la boule de mousse que lui avait lancé son frère avant sa « petite sœur » chérie.
Pourtant, la chaleur devint vite insoutenable et rapidement, les petits abandonnèrent leur jeu pour se reposer auprès de leur père. Petit Océan s'ennuyait profondément, et il maudit cette fichue chaleur qui l'empêchait de s'amuser.
Soudain, le vent se mit à souffler. Relevant la tête avec espoir, le petit goûta à la délicieuse brise qui rafraîchissait tout le Clan. Seulement, la joie fut de courte durée. Très vite, la brise se transforma en de rafales violentes, et le camp fut gagnée par la frénésie. Ne comprenant ce qui se passait, Petit Océan se releva... Et une bourrasque le frappa aussitôt de plein fouet, manquant de le renverser. Les yeux écarquillés, commençant à avoir peur même s'il refusait de le montrer, le chaton planta ses griffes dans le sol et regarda son père avec panique, attendant qu'il fasse quelque chose, qu'il lui dise ce qui se passait. Mais, au lieu de ça, Esprit du Lion entraîna les trois petits vers la Pouponnière, et les protestations de Petit Océan ne changèrent rien à la situation. « Papa, il se passe quoi ? Je veux savoir ! » furent les deux phrases les plus répétées par le petit, et son frère et sa sœur surenchérirent vite. Seulement, leur père ne décrocha pas un mot et bientôt, la fratrie fut coincée à la Pouponnière parmi les nouveaux-nés et les reines qui étaient eux aussi rentrés. Ces dernières semblaient très inquiètes. C'était étrange. Tout ce vent trop fort, les yeux paniqués de tout le monde et le mutisme de son père... Le chaton ne mit pas longtemps à comprendre que quelque chose n'allait pas, mais alors pas du tout.
Sa première réaction fut d'échanger un regard avec son frère et de, machinalement, adresser un sourire rassurant à sa sœur avant de se coller à elle dans un mouvement protecteur. Même s'il savait que ça l'énerverait, car Petit Harfang faisait comme lui, il n'en avait cure. Quelque chose de grave se passait dehors. Et les cris paniqués qu'il entendit soudain de plus en plus fort ne firent que confirmer cette impression.
Et tout à coup, une phrase se fit entendre, plus forte que toutes les autres : « La tempête arrive ! » À ces mots, le petit écarquilla les yeux et se força à ne pas trembler, pour être fort devant sa sœur. Il devait la protéger, maintenant que son père et sa mère étaient dehors. Il savait qu'Explosion Lunaire était dans le camp en train de discuter avec ses amis, elle lui avait dit avant de partir les rejoindre. Mais maintenant, il ne savait pas où étaient ses parents... Revenez vite nous chercher, s'il vous plaît... J'ai peur, je ne pourrais pas le cacher indéfiniment devant Petite Loutre... La tempête. Ce danger mortel qu'il n'avait entendu que dans les contes des anciens. Elle arrivait ? Et donc... Ils pouvaient mourir ? Non ! C'est pas possible, Papa et Maman nous protégeront, et Étoile Azurée va guider le Clan ! En pensant à celle-ci, il entendit soudain sa voix, au dessus des cris des autres : « Évacuation du Clan ! » Petit Océan entendit soudain des martèlement de pattes sur le sol, et les reines ramenèrent encore plus leurs petits contre elles tandis que Petite Loutre, Petit Harfang et lui-même étaient seuls dans un coin de la Pouponnière. Le petit inspira lentement, ses pattes tremblant légèrement. Étoile Azurée avait beau avoir pris la place d'Étoile de l'Ours depuis peu de temps, elle était intelligente et autoritaire, et ses parents avaient confiance en elle, il le savait. Donc il avait confiance en elle aussi, de plus, il l'avait souvent vue être gentille avec les chatons. Elle allait sauver le Clan.
Soudain, des guerriers se jetèrent dans la Pouponnière et Petit Océan fut pris dans sa gueule par l'un d'entre eux. Il hurla en voyant qu'il était séparé de son frère et sa sœur, chacun emmené par un adulte. Il voulait rester avec eux ! Ils étaient tout pour lui, il ne voulait pas les perdre de vue... « Laisse-moi avec mon frère et ma sœur ! Je veux pas les perdre ! » hurla-t-il en direction du guerrier qui le portait. Mais celui-ci l'ignora et se rua hors de la Pouponnière. Et ce qu'il vit cloua le bec au chaton bicolore.
Dehors, c'était l'apocalypse. Des rafales de vent sifflaient dans tous les sens, ballotant le petit dans la gueule de son porteur. Des branches d'arbres volaient, le vent hurlait, faisant pleurer les deux prunelles azures du petit. Le guerrier l'emmena jusqu'au petit groupe qui se formait devant Étoile Azurée une fois que chacun eut accomplit la tâche qui lui avait été attribuée. Et le chaton, lui, se tordait le cou pour apercevoir son frère, sa sœur, son père ou sa mère.
Et il finit par le voir. Esprit du Lion revenait doucement. Le chaton voulut crier son nom, mais, au même instant, il entendit son père hurler quelque chose d'inaudible. Et c'est là que le petit remarqua : il portait un corps dans sa gueule. Mais trop petit pour être un chaton, et immobile. Serais-ce... ? Avec effroi, l'enfant vit son père rejoindre directement la meneuse et lui dire quelque chose, l'air effondré. Il déposa le corps par terre, et Petit Océan la reconnut : c'était Nuage de Cauchemar, une apprentie proche de son père selon sa mère. Elle était... Morte ? Non, ce n'était pas possible. Y'a que dans les histoires qui font peur que les gentils meurent ! Et pourtant, il vit Étoile Azurée répondre d'un air malheureux à son père. Le chaton ne réfléchit plus. Et se débattit en criant jusqu'à ce que le guerrier le lâche, et courut vers son père. À peine fut-il arrivé devant lui que celui-ci le tira à lui et le prit dans sa gueule, se relevant pour le porter. Le chaton murmura un « Papa... » désemparé et ne bougea pas, apeuré de la situation. Son papa ne s'était jamais laissé aller. Il avait toujours été fort. La situation était vraiment très grave s'il était malheureux comme ça... Tandis que le petit était éloigné du corps sans vie de la première victime, il vit plusieurs chats se précipiter vers elle, hurler, pleurer. Ses proches, sans doute... Petit Océan était terrifié, et tellement inquiet... Et si ça arrivait à sa sœur, son frère ou sa mère ? Ou Petite Aconit, sa meilleure amie ? Ils ne les voyaient nul part... Petite sœur, Harf, Aco, Maman... Vous êtes où ?
Un grondement déchira le ciel, un éclair le fendit. La pluie se mit à tomber, mouillant le pelage du petit. Une guerrière revint en courant, et hurla, épuisée : « Un incendie a commencé près du Grand Sycomore... Je crains qu'il ne se propage dans le camp ... je ne sais pas si la pluie l'arrêtera. » À cette annonce, Petit Océan se figea. En plus de ce vent qui pourrait l'emporter, cette pluie aveuglante et ces éclairs, une tempête et un incendie menaçaient de prendre leurs vies ? Et sa famille et Petite Aconit qui restaient introuvables...
« Que les valides prennent chacun un chaton ou leur apprenti et encadrent les anciens et les blessés. Les guerriers les plus expérimentés iront à l’avant et à l’arrière de la cohorte ! Éloignez-vous des grands arbres pendant l’évacuation. Dépêchez-vous, le temps nous est compté ! » Ce n'était pas Étoile Azurée qui avait crié ces ordres. C'était Astre de Cobalt. D'après ses parents, il était chef avant leur naissance, et avait bien mené le Clan. Le petit vit donc les chats les plus proches de lui lui obéir et, petit à petit, le mouvement se mit en place. Esprit du Lion portait toujours son fils, et celui-ci observait toujours les alentours, cherchant ses proches. Mais seuls des silhouettes paniquées, des cris étranglés et une cohue sans nom lui répondit. Désespéré, le petit miaula à l'intention de son père : « Papa... Elle est où, Maman ? Et Petit Harfang et Petite Loutre ? Ils m'ont séparé d'eux dans la Pouponnière... Et je vois pas Petite Aconit... C'est ma meilleure amie Papa, je veux pas la perdre ! »
Récap':
Petit Océan a peur. Son père les a emmené dans la Pouponnière au début de la tempête, puis un guerrier l'a emmené hors de celle-ci, le séparant de sa fratrie. N'importe qui peut jouer ce guerrier s'il le souhaite :3 Il emmène Océ dans le groupe autour d'Azu, et celui-ci voit son père avec la morte. Il se débat, le guerrier le lâche et il va rejoindre son père, qui le porte. Ensuite, il suit Cobalt. Il n'a aucune nouvelle de sa famille ou de sa meilleure amie, et il est très inquiet. Il demande à son père s'il sait où ils sont.
Date d’inscription : 12/10/2013 Messages : 2105 Puf : Breeze. Rang EÉF : Chaton Âge : 21 Multi-comptes : Deameth — Petite Averse — Princesses des Danses — Nuage d'Été — Nuée de Lucioles — Arc-en-Ciel — Petit Océan
Nuage Mordoré
Félin Connu
Dim 3 Juil 2016 - 21:37
Nuage Boréal, paniquée, miaula en se sentant voler au dessus du sol. Un pincement à la nuque l'avertit, et elle se rendit compte que sa mentor venait de la prendre entre les mâchoires pour la mettre à l'abri. Un peu humiliée, quoique soulagée, la jeune chatte se laissa faire, se bornant à regarder le camp s'éloigner de sa vision, tel une maison fantôme.
Cœur de Printemps les sortit du camp et finit par la déposer dans un bosquet de fougères. Toujours affolée, l'apprentie ne réagit pas tout de suite quand celle-ci se mit à la nettoyer sous toutes ses coutures. Elle finit par tiquer et leva ses yeux bleus vers sa mentor. Boréale faillit protester, mais quand elle se mit debout, la guerrière prit la parole. « Nuage Boréal !? Tout va bien ? » L'interpellée hocha la tête. « Bien. Reste près de moi, surtout. » Boréale hocha la tête, un peu rassurée par la proximité de la guerrière écaille. On ne voyait presque plus les jolies taches sur son autrefois beau pelage. Boréale jeta un coup d'oeil au sien : les poils roux étaient devenus couleur châtaigne, voire boue à certains endroits. Elle maudit la tempête un demi-million de fois tout en suivant sa mentor vers le groupe.
Une première branche leur passa sous le nez, avec un « Attention ! » paniqué, crié par Coeur de Printemps. Son apprentie fit un énorme bond le plus loin possible de la branche. Elle se réceptionna maladroitement et le vent faillit lui faire perdre léquilibre. Quand elle fut sûre de ses pattes, elle se tourna vers sa mentor. Au même moment, une seconde branche fusa vers elles. Boréale tressaillit, baissa la tête. L'écorce lui effleura les oreilles, lui arrachant la peau sur la gauche et les poils sur le droite. Mais la guerrière prit tout de plein fouet et son corps fut projeté vers le camp. Choquée, Nuage Boréal resta interdite un instant puis la panique reprit le contrôle et elle s'élança vers le camp, irréfléchie, en poussant un cri déchirant. Ses oreilles brûlaient, elle n'en avait cure.
Mais à l'entrée du camp, elle aperçut un petit chat à l'odeur de solitaire qui contemplait éberlué le carnage qui régnait. Il avait un pelage brun plutôt court. Nuage Boréal se figea un instant. Cela ne collait pas avec le reste. Une tempête. Cœur de Printemps disparue. Panique. Camp dévasté. Solitaire ? Elle le dévisagea de loin. Puis ... « A l’aide ! Quelqu’un ! Je n’y arriverai pas seule ! » La rouquine tourna aussitôt la tête. Une apprentie noire et blanche en portait une autre, l’œil gonflé et le visage tordu par une panique et une angoisse insoutenables. Le Solitaire se précipita vers elle. Nuage Boréal se crispa. Au lieu de l'attaquer, il prit la chatte inconsciente - Nuage de Mésange ? - sur son dos et se mis à marcher péniblement, boiteux. Nuage Boréal réfléchit un instant. Nuage du Phoenix - ça devait être Nuage du Phoenix - était blessée et mal en point. Mais le Solitaire avait une patte tordue. Il ne pourrait pas aller loin. Or, elle-même n'était pas si blessée que cela. Terrifiée, légère, les oreilles brûlantes et boueuse oui. Blessée pas tant que cela.
Boréale se précipita vers elle. Là, elle jaugea le solitaire qui la fixait avec angoisse. « Donne-moi Nuage de Mésange. Tu es blessé. Je peux la porter, je n'ai rien. » Un petit mensonge, qui ne coûtait rien non plus. Elle jeta un oeil désemparé au solitaire - pour quelles raisons les aidait-il ? Puis continua, désignant Nuage du Phoenix. « Aide-la à marcher. On va rejoindre les autres. »
Elle chargea Nuage de Mésange sur son dos et retint un gémissement. C'était mille fois plus dur que ce qu'elle pouvait supporter. Elle était la plus petite des quatre. Mais pourtant, ses difficultés n'étaient rien, comparées à l'entorse du solitaire, l’œil de Phoenix. Elle serra les dents. Et continua à avancer. Marchant, elle apercevait l'arrière du cortège à quelques longueurs de queue de renard.
Résumé:
Nuage Boréal, après avoir perdu de vue son mentor, aperçoit Réglisse et s'interroge sur sa présence. Finalement, après l'avoir vu se précipiter vers Nuage de Mésange et Nuage du Phoenix, elle leur vient en aide. Elle porte Nuage de Mésange car Réglisse est blessé, et lui dit d'aider Nuage du Phoenix à marcher. Ils sont derrière l'arrière du groupe.
Les cris de soulagement des Guerriers qui se retrouvaient dans le rassemblement, prévu pour le départ du voyage vers les Hautes Pierres, donnèrent courage à Coeur du Printemps. La guerrière se leva péniblement, nullement affectée par le vent et la pluie, mais toujours vulnérable aux branches volatiles. Étoile Azurée se trouvait à l'avant du cortège, aux côtés d'Astre de Cobalt. L'Ancien chef... Nous avons de la chance. La guerrière écaille-de-tortue remarqua que l'Assemblée commençait à prendre forme ; enfin les apprentis, guerriers, chatons et Anciens s'étaient réunis et Coeur du Printemps aperçut quelques-uns des guerriers qui se trouvaient autrefois au centre du camp - où de ce qui en restait à présent -. Coeur du Printemps était épuisée, frigorifiée, inquiète. Le Clan du Tonnerre avait perdu sa gloire aussi rapidemment que si les efforts fait pour bâtir leur campement étaient composés de poussière virevoltant au moindre courant d'air. La guerrière écaille-de-tortue sentit l'odeur du feu provenant de l'Est du camp. Près du Grand Sycomore, un incendie s'était déclaré il y'a peu et elle avait eu de la chance d'y avoir échappé. La Guerrière accourut à la rencontre de sa cheffe. Petit à petit, le cortège en fuite amorçait leur voyage.
« Étoile Azurée ! » Coeur du Printemps surgit vers la gauche du rassemblement afin de rejoindre la meneuse sans gêner les guerriers situés au milieu. «Je vois que tout le monde est là... Je vais vérifier si le Clan est au complet et si nous pouvez débuter notre exode.» Expliqua t-elle en une voix qu'elle voulait énergique.
~ ★ ~
Coeur du Printemps passa en revue les guerriers qui peinaient à avancer contre le vent. Elle se sentait un peu stupide à rester là, face au danger, pour compter les chats. Ceux-ci devaient peut-être croire qu'elle attendait juste quelqu'un et la trouvait sans doute idiote ou inconsciente. Une autre branche vola ; la guerrière s'abaissa et l'évita promptement. Soupirant d'épuisement, elle finit par le groupe du fond où la guerrière fut prise d'inquiétude ; où était Nage Boréal ?! Elle ne l'avait pas vue ! La guerrière avait perdu de vue son apprentie Après l'avoir retrouve peu avant. Elle jeta un regard fou de panique vers le camp, indistinguable à cause de la brume, et comprit, après plusieurs allers-retours que son apprentie y était sans doute encore. Nuage Boréal ! Coeur du Printemps aperçut quelques fèlins arriver ; et s'élança vers le pelage châtain, quasi-méconaissable de son apprentie.
«Nuage Boréal !» La guerrière remarqua qu'il y avait aussi Nuage de Mésange et Nuage de Phoenix. Elle se maudit de les avoir oubliées. «Tu vas bien ?!» Les deux soeurs semblaient mals en point. J'espère qu'Etoile Azurée à gardée la mousse que je lui ai apporté... Songea-t-elle. Puis son regard croisa celui d'un jeune mâle, qu'elle n'identifia pas directement. Son odeur particulière lui apprit qu'il n'était pas un chat des Clans. Ni un chat domestique. Tant mieux ... La guerrière plissa les yeux lorsqu'elle détecta, malgré la pluie et le vent, l'odeur des Solitaires. Coeur du Printemps grogna et tourna autour de l'inconnu. Qu'est-ce qu'il faisait là ?! La guerrière porta sur lui un regard suprême et ses prunelles bleues glaciales laissaient montrer qu'elle n'approuvait pas sa présence.
« Un solitaire !? Cracha t-elle au nouveau-venu. Qu'est-ce que tu fais dans notre camp !?» Elle se tourna vers son apprentie, qui semblait en savoir plus qu'elle. «Comment il vous a trouvé ? Est-ce qu'...»
Elle s'arrêta. Nuage de Mésange et Nuage de Phoenix étaient en danger. Ils prenaient du retard sur l'arrière du groupe. Elle s'occuperait du cas du Solitaire plus tard. Coeur du Printemps interrompit ses réprimandes et Poussa du museau Nuage Boréal vers les guerriers du groupe à l'avant. Au bout d'efforts laborieux, ils atteignirent l'arrière du cortège . Coeur du Printemps s'adressa à un guerrier.
«Ces deux-là ont besoin d'aide.» Expliqua t-elle simplement en désignant Nuage de Mésange et Nuage du Phoenix. Elle se tourna ensuite vers son apprentie. «Trouve toi une place au milieu des rangs.» Elle lui toucha le museau pour signifier tant elle s'était inquiétée.
Une fois seule avec le solitaire, elle se tourna brusquement, le regard brillant vers l'inconnu.
« C'est quoi ton nom ?»
Spoiler:
Print' retrouve courage en voyant le groupe de félins commencer leur voyage. Elle se propose de recenser les membres du clan et finit par tomber sur Borée, Mésange, Phoenix et Réglisse. Après les avoir ramenées à un guerrier, elle interroge le solitaire sur la raison de sa présence ici.
Date d’inscription : 11/04/2016 Messages : 952 Puf : Stone / Cigalou / Ciaglou / Calgon (pour vanish seulement è.é) / Buibui / la patate (douty x') / Chicago (Luny x') /Stonehedge (Mew xD) / Stine (V.I.P. : Night, Grey, Perly) :$ Âge : 22 Multi-comptes : Coeur du Printemps /Tonnerre | Conviction du Paon/Solitaire | Feu Follet/ Ombre
Nuage de Réglisse
Félin Connu
Lun 4 Juil 2016 - 1:35
Qui sème le vent récolte la tempête Réglisse
A peine Réglisse avait-il fait quelques pas qu'un autre félin accouru à lui. Une jeune chatte rousse, qui devait elle aussi avoir son âge, lui faisait face. Son pelage tigré était boueux, et il pouvait déceler dans son expression un mélange de peur et d'interrogation. Réglisse ne savait pas trop quoi faire et l'observait, angoissé. Allait-elle lui sauter dessus ? Pensait-elle qu'il avait attaqué ses camarades ?
"Donne-moi Nuage de Mésange. Tu es blessé. Je peux la porter, je n'ai rien.", lui fit-elle soudain, le tirant de ses réflexions.
Le jeune chat, qui était très observateur, voyait bien que la minette n'était pas en aussi bonne forme qu'elle le laissait croire. Mais il ne protesta pas : elle trouverait ça étrange, s'il insistait pour garder la dénommée "Nuage de Mésange" sur son dos. C'était d'ailleurs, pour lui, un nom bien étrange, mais là aussi il ne fit pas de réflexions et garda le silence. Réglisse avait peur de parler, il sentait qu'à la moindre parole de travers, il ne ferait pas long feu. La chatte rousse hissa son fardeau sur ses épaules, tout en retenant un gémissement. Elle était bien plus petite que le chat noir, grand pour son âge. Sa patte le faisait souffrir de plus en plus. Il ne devait pas penser à la douleur, sinon il ne pourrait pas continuer. Après tout, ce n'était qu'une petite foulure. La minette lui désigna la deuxième blessée :
"Aide-la à marcher. On va rejoindre les autres."
Suivant les indications de sa nouvelle "alliée", il laissa la chatte au bord de de l'évanouissement s'appuyer contre lui, et ils se mirent en marche vers le cortège de félins devant eux, qui s'était mit en mouvement.
Les quatre jeunes chats s'approchaient du groupe lorsqu'un miaulement emplit de soulagement retentit vers eux.
"Nuage Boréal ! Tu vas bien ?!"
La chatte se précipita vers la minette rousse, qui s'appelait donc Nuage Boréal. Décidément, tout le monde est un "Nuage", par ici ? Comme s'il n'y en avait pas suffisamment dans le ciel... La nouvelle venue était bien plus grande qu'eux. Des muscles fins se dessinaient sous sa fourrure, et elle dégageait une certaine aura, qui ne manqua pas d'intimider Réglisse. Elle semblait tellement soulagée de retrouver les jeunes chattes qu'elle ne prêta pas tout de suite attention au solitaire. Lorsqu'elle leva les yeux vers le jeune félin, son expression changea radicalement. Elle avait maintenant l'air plus agressif. Sa fourrure se gonfla en même temps que ses oreilles s’aplatissaient alors qu'elle lui crachait au museau.
"Un solitaire ?! Qu'est-ce que tu fais dans notre camp ?". Elle se retourna pour s'adresser à Nuage Boréal : "Comment il vous a trouvé ? Est-ce qu'...
Elle se figea soudain, et entrepris de ramener les trois jeunes félins blessés au reste du groupe, laissant Réglisse planté là. Il hésitait à lui emboîter le pas. Pour être honnête, la chatte le terrifiait. Alors que la rouquine de tout à l'heure avait été plutôt courtoise, cette femelle était clairement hostile. Elle avait l'air si forte qu'elle pourrait le chasser sans aucun effort. Il resta planté là, à s'imaginer toutes façons dont elle pourrait se débarrasser de lui, lorsqu'elle revînt finalement près de lui. La chatte écaille de tortue planta son regard dans celui du matou qui déglutit péniblement.
« C'est quoi ton nom ?»
Ces paroles retentissaient comme un ordre aux oreilles du noiraud, et il voulut y répondre au quart de tour. Ce n'était sans doutes pas une bonne idée de la faire attendre. Mais les mots s’emmêlèrent dans la gorge de Réglisse, que le stress rendait fébrile. Il ne sentait même plus sa blessure alors qu'il tremblait de tout son être.
"Mon-mon nom..? R-Ré... Réglisse."
Le pauvre avait l'air pathétique, il le savait. Il respira un bon coup et se redressa, essayant de retrouver une certaine contenance. Ce n'était pas grand chose, mais assez pour qu'il réussisse à rajouter quelques mots :
"J-j'ai entendu des cris dans cette direction, a-alors je suis venu, tenta-t-il d'expliquer. Les deux chattes blessées étaient vraiment en difficultés, donc je suis allé les aider. Et puis la petite rousse est arrivée aussi et..."
Les mots ne venaient plus à Réglisse. Il n'avais jamais été très éloquent, et, couplé à la peur, ce défaut était encore multiplié. Il leva ses yeux effrayés vers la chatte. Jamais elle ne me prendra au sérieux maintenant, je ne suis même pas capable de m'exprimer..., songeait-il amèrement. Derrière eux, le clan commençait à s'éloigner.
Résumé:
Boréal vient en aide à Réglisse pour porter Mésange. Print' arrive ensuite et ramène les trois chattes près du clan, puis elle s'adresse agressivement à Réglisse qui est complètement apeuré par la guerrière. Il n'arrive pas à trouver ses mots pour expliquer sa situation. Ils sont en retrait du clan.
Date d’inscription : 28/06/2016 Messages : 491 Puf : Mew / PUFs by Stone : Reg, Rosalie, la Vache; Milka... Âge : 22 Multi-comptes : Pétale d'Asphodèle - Décédé
Nuage Symphonique
Félin Légendaire
Lun 4 Juil 2016 - 10:45
Qui sème le vent récolte la tempête
ft. Le Clan & Nuage Symphonique
Je n'aurais jamais imaginé que cette journée tournerait au cauchemar. Un vent terriblement violent parcourait le Clan du Tonnerre et la pluie commençait à tomber. On aurait dit l'enfer sur terre. Alors que notre Clan se trouvait encore dans une situation délicate, par l'absence d'un Guérisseur, et surtout d'un véritable chef, tout le monde était en panique. Néanmoins, j'avais confiance en Étoile Azurée. J'avais eu l'occasion de discuter avec elle lorsqu'elle était guerrière et je m'étais tout de suite prise d'affection pour elle. Même si aujourd'hui je me retrouvais sans mentor, je me devais de rester forte et de prouver à tout le monde que je pouvais tenir le coup.
Je cherchais du regard mes parents, Reine de l'Averse ainsi que Berceau du Centaure, au milieu de cette foule de félin. Je venais d'assister à une triste scène : Nuage de Cauchemar vient de rejoindre le Clan des Étoiles. Je prends conscience seulement maintenant de l'ampleur des dégâts : le plus gros de la tempête se rapproche, et nous n'avons pas encore quitté le camp. Certains commencent déjà à s'effondrer de fatigue, d'autres sont morts de peur.
Prenant mon courage à deux pattes, je me précipite vers la tanière du guérisseur et tente de regrouper quelques maigres remèdes. Je suis débordée. Je commence à perdre dangereusement confiance en moi : ai-je vraiment l'étoffe d'une guérisseuse ? En suis-je réellement capable ? Je secoue la tête de gauche à droite. Je dois penser à autre chose de plus important. Je dois aider mes camarades, coûte que coûte ! Et soudain, je pense à mon frère. Je ressors immédiatement, avec encore quelques plantes entre les crocs, cherchant la fourrure blanche de Nuage du Virtuose : est-il déjà en route pour les Hautes Pierres ? Finalement je l'aperçois vers la sortie du camp, et me précipite à ses côtés : " Nuage du Virtuose ! Tu vas bien ?! Est-ce que tu sais ou sont nos parents ? J'ai beau chercher, je ne les vois pas... " Ma voix devient chevrotante, je perd le contrôle de mon corps. Des larmes coulent le long de mes joues pleines de poussière. J'ai envie que tout s'arrête, d'être bien au chaud auprès de mon frère et de ma mère, sans craindre le moindre danger.
" Fréro, partons d'ici. Il faut essayer de regrouper tout le monde et fuir. " J'avais un peu repris mes esprits, et je savais qu'il nous fallait agir au plus vite.
Résumé:
Bon, Sympho est vraiment perdue, et cherche du réconfort auprès de son frère. Elle a vraiment envie de venir au secours de ses camarades, mais ne sais pas trop comment faire, se retrouvant finalement sans mentor. Une lourde pression pèse sur elle, sachant qu'elle est parmi le peu de félin à détenir une partie du savoir des plantes et des remèdes.
Date d’inscription : 30/06/2014 Messages : 1859 Puf : Drop Âge : 25
Nuage Mordoré
Félin Connu
Lun 4 Juil 2016 - 12:59
Ils marchaient et avaient presque rattrapé le Clan quand Boréale entendit un miaulement puissant derrière eux. Un soulagement intense suintait du cri qui retentit peu après. « Nuage Boréal ! » Cette dernière reconnut aussitôt la guerrière qui arrivait et retint de justesse un mouvement brusque pour ne pas déloger Nuage de Mésange de son dos. Coeur de Printemps, se précipitant vers elles, eut un mouvement d'inquiétude en voyant son fardeau et Nuage de Phoenix, blessée elle aussi. « Tu vas bien ?! » L'interpellée hocha la tête, soulagée de revoir apparaître sa mentor, qu'elle avait cru assommée puis qu'elle avait oubliée ... En voyant Mésange et Phoenix. Boréale eut un ronronnement de soulagement avant de se figer et de jeter un œil au solitaire, anxieuse. Comment la guerrière allait-elle réagir à sa présence ? La réaction de cette dernière ne se fit pas attendre. Elle cracha, hostile. « Un solitaire !? Qu'est-ce que tu fais dans notre camp !? » Coeur de Printemps, furieuse, se tourna vers Nuage Boréal, qui aplatit ses oreilles en arrière, mal à l'aise. « Comment il vous a trouvé ? Est-ce qu' ... » S'interrompant, elle dévisagea chaque apprentie et finit par prendre une décision.
Boréale se laissa pousser vers l'avant par sa mentor, retenant un soupir de soulagement quand un guerrier prit Nuage de Mésange dans sa mâchoire, la libérant d'un poids. Elle s'ébroua, décrispant ses muscles. Elle s'était tordu une griffe, mais cela ne comptait pas. Ses oreilles brûlaient, cela non plus. Elle se tourna vers la guerrière écaille, attendant ses ordres. « Trouve toi une place au milieu des rangs. » Elle hocha la tête, puis attendit de pouvoir la suivre.
Cœur de Printemps, au contraire, se dirigea vers le petit solitaire qui s'aplatit au sol à son approche. Nuage Boréal les dévisagea, puis le groupe, puis eux deux, puis le groupe. Pourquoi ne partaient-ils pas ? Paniquée, elle fixa les pas puissants des chasseurs à l'arrière du cortège. Et rebroussa chemin pour aller chercher les deux chats qui traînaient. Elle arriva à la fin des mots du jeune chat noir.
« ...allé les aider. Et puis la petite rousse est arrivée aussi et ... » La petite rousse ? Boréale sentit une pointe d'humiliation à la mention de sa taille réduite, mais tout sentiment de honte disparut en voyant le regard traumatisé du solitaire. Il était terrorisé. Elle aussi, à l'idée qu'ils se perdent. Elle coula un regard au matou de jais, désorientée par ses mots, puis donna un petit coup de museau à sa mentor.
« Cœur de Printemps ... Il faut qu'on rejoigne les autres, ils s'éloignent. Et je ne veux pas y aller sans toi. » Elle s'interrompit, les dévisagea tour à tour, la guerrière écaille au regard hostile et le solitaire sombre complètement intimidé. « Au pire, pour ce qui le concerne ... Euh ... » Elle déglutit. Elle n'était une minuscule apprentie, après tout. Mais ils avaient besoin de toute l'aide possible et imaginable. Des pattes de plus ... Cela pouvait servir, non ? « Pour l'instant, il ne nous a pas attaquées. De toute façon, il ne gagnerait pas, ça, c'est sûr. » Un ton de voix un peu plus condescendant remplaça son manque d'assurance. Mais ce dernier la regagna très vite. « Il y a plus de blessés que de non-blessés. On a besoin de toute l'aide possible. S'il veut nous aider, pourquoi refuser ? Il n'a rien demandé en échange. Enfin, c'est mon avis, et de toute façon ... Ce n'est qu'un solitaire ... » Sa voix s'amenuisait sous les yeux de sa mentor. La dernière phrase avait été presque inaudible. Elle jeta un regard derrière elle, puis, encore plus affolée, termina. « Mais il faut y aller ! S'il te plaît, Cœur de Printemps, fait ce que tu veux, mais le Clan part ! » l'implora-t-elle, les yeux bleus plantés dans ceux de la guerrière. [/b][/b]