Qualités (minimum 3) : J'ai des qualités, il faut juste attendre de me connaitre pour les voir. Je suis sérieux, patient, calme et à l'écoute, malin, soucieux, honnête et juste. Et, ce qui est peut être ma plus grande qualité : je tiens toujours parole.

Défauts (minimum 3) : Certains diraient que j'en ai beaucoup trop. Je ne sais pas si je dois leur donner tord. Je suis calculateur, méfiant avec tout le monde, indifférent, solitaire et peu bavard, fier, un peu orgueilleux, défaitiste et mauvais perdant, colérique, agaçant, lunatique, secret.


 Qui suis je ? Un fantôme du passé ? Un spectre errant sans fois ni lois ? Un pauvre matou égaré et aspiré par un néant d’incompréhension. Ce qui a été vécu ne saurait être oublié. Mon histoire a forgé mon être et pour commencer, autant vous dire que je suis un chat calme. Aussi étrange que cela puisse paraitre je ne montre que rarement mes véritables émotions. Je porte sur le monde qui m’entoure un regard paisible et distrait. Même énervé, je ne laisse pas ressortir ma colère. J’ai appris à contrôler la haine qui brule mes entrailles.

Je suis calculateur. J’utilise mon esprit pour survivre. Je ne fais confiance à personne. Personne à part moi. Trop de fois je l’ai accordé, trop de fois j’ai été trahis. Je me méfie de tous et cela m’oblige de rester seul. Je suis un solitaire dans un clan. Je suis en vérité, complètement perdu. J’ai l’impression de passer des jours entiers à voguer dans les méandre de mon esprit, à ressasser le passé, à tenter de remonter le plus possible. Ca me rend désagréable. On ne devrait pas suivre mon exemple. On ne doit pas vivre dans le passé.

Mais qui suis je réellement ? Je ne sais même pas d’où je viens, je ne sais même pas qui sont mes parents. Comment pourrais je le savoir ? Je cherche, je cherche et cela me rend fou. Je veux savoir mes origines, je veux connaitre la raison. Pourquoi m’a-t-on fais cela ? Pour quel raison ai-je subis de tel traitement ? Je me suis, pendant trop longtemps, contenté de ce qu’on m’a dit. Maintenant, je ne veux plus écouter persone.

Je suis vraiment lunatique. Des séquelles ? Je peux me montrer fourbe et même cruel. Je peux me montrer froid et distant. Je peux me montrer doux et conciliant. Je peux me montrer aimant et aidant. Je peux être un tueur. Je peux être un sauveur. Je suis No name. Je suis Plume de Sorcier. Je suis le N°132. Voilà qui je suis. Un chat qui se bat pour survivre. Un matou qui veut connaitre ses origines. Un désespéré.
 

Je suis un chat qui a subi les mélanges et amusements humains. Croisé Main Coon, je suis plutôt grand. Mon pelage est grisâtre. On peut y voir un mélange d’argent et de blanc avec un peu de noir pour couronner le tout. Mes poils longs me donnent du fil à retordre. C’est un pelage néanmoins intéressant pour se fondre dans le décore. Sombre, peu voyant, ni beau, ni moche. Le pelage le plus banal que je n’aurais jamais pu avoir.

Les yeux … On dit que c’est les éléments les plus importants d’un être vivant car ils sont le reflet de l’âme. Alors, il n’y a rien d’étonnant, lorsqu’on regarde dans les miens, qu’on n’y voit rien. Mes yeux sont vides. D’un gris pâle et sans éclat. Ils se posent sur ce qui les entoure avec lassitude mais parfois, on peut y déceler des lueurs d’inquiétudes. Si on y fait attention mes yeux ne reflètent pas l’assurance que je laisse transparaitre mais, ma souffrance. Rien d’autre que ma souffrance.

Je ne suis pas un petit chat. J’ai de ce fait, un apport important de force. Mes muscles saillant sont d’un grand secours. Ils sont dût à la race qui m’a engendré, moi bâtard d’une belle lignée. Avec ma taille, on pourrait croire que je suis taillé pour les courses ou les grands bonds mais c’est complètement faux. Mon pelage volumineux m’empêche tout mouvements trop rapides. C’est mon principale défaut.

La course na donc jamais été mon fort et je ne suis donc pas endurant du tout. Cependant, les combats n’ont jamais été loin de ma portée. Je suis efficace dans mes mouvements. Ma force fait de moi un bon guerrier et un bon chasseur. J’excelle dans les combats de corps à corps, ma fourrure me protège d’avantage mais les courses poursuites ne sont pas du tout mon fort et les combats qui s’éternisent sont mes points faibles.

 Je ne me souviens pas du moment ou je suis venue au monde. Personne ne peut s’en souvenir. Je n’ai d’ailleurs que des perceptions de ma mère. Une belle chatte au pelage d’un blanc immaculé qui possédait deux yeux vairons et qui nous regardaient avec amour. Je me rappelle de sa douceur et de sa chaleur. Ses maitres l’avaient appelé Belle. Ils étaient fous d’elle. Ils n’ont juste pas appréciait qu’elle donne naissance à des bâtards. Elle qui avait un sang si pur.

Je ne suis pas resté longtemps avec elle. Juste un mois. Le temps d’ouvrir les yeux et de rencontrer mes frères. Je ne sais plus comment ils s’appellent. Je ne sais même pas si ils sont encore en vie. Ils étaient, l’un blanc comme notre mère, l’autre noir comme notre père. Je ne dis ça mais je ne connais pas notre père. Je ne lai jamais vu. Je ne le verrais surement jamais. Un matou du quartier dans lequel on vivait. J’aurais aimé le rencontré. Personne ne voudrait vivre dans connaitre leurs parents.

Il se trouve que je suis le seule à posséder un pelage grisâtre et sans attrait. Nos maitres voulaient rapidement se débarrasser de nous. Je pense qu’ils étaient éleveurs. Ils ont dû réussir à caser mes frères. Moi, personne n’a voulu m’adopté. Mais je n’étais pas conscient de tout cela. Et je ne fais que des suppositions. Certaines s’avèrent juste. Je suis passé il n’y a pas longtemps à la maison de nos anciens maitres.

Ma mère n’y était plus.

Un matin. Je devais avoir un mois, un peu plus ou un peu moins, j’ai senti des mains froides enveloppé mon petit corps. La séparation. Ça on s’en rappelle toujours. Je vois encore ma mère se lever en bousculant légèrement mes deux frères et miauler. Elle faisait confiance à ses maitres. Elle se contentait de miauler. Moi, petit chose capturé par une prison de chaire, je ne pouvais que pleurer.

Si seulement elle avait su que c’était la dernière fois qu’on se verrait. Nos maitres, ne trouvant personne qui voulaient de moi on trouvait l’idée intéressante de me donner au laboratoire d’expérimentation animal du coin.

Je ne suis pas là pour vous raconter les horreurs qui s’y passent. Je ne suis pas là pour me lamenter. Je vous raconte juste mon histoire. Celle, peu chanceuse, qui arrive à un paquet des nôtres dans ce sale monde d’humain.

Nous vivions dans des petits enclos de plusieurs chats. On me donna le biberon pendant un mois. Je fus l’un des chats les moins torturé de l’établissement. En grandissant, j’oubliais petit à petit ma mère et mes frères. C’était comme si je n’avais toujours été que dans cet enclos.

J’y ai vécu seulement trois mois. Comment ais je pu m’en échapper ? Des associations on put récupérer plusieurs chats du labo. J’en faisait partie. Seulement je ne faisais plus confiance à l’homme. Un jour qu’il voulait me changer de cage pour me transporter dans un foyer ; J’ai mordu, griffer, feuler et, j’ai pris mes pattes à mon cou pour fuir.

Fuir.
La forêt était si près. Elle m’a englouti. J’y ai rencontré des chats, je suis allé avec eux et je suis resté avec eux.




 
 
 But de ton personnage : Mon but ... Retrouver mes frères disparus et les emmener avec moi dans la foret. Je ne veux plus jamais vivre enfermer, plus jamais vivre comme un esclave, je veux être libre et, peut être, avec un peu de chance, revoir ma mère ?