Qualités (minimum 3) : Nuage d'Abricot est une multitude de contradictions mais si vous êtes venus lire jusqu'ici ce n'est pas pour entendre cela, n'est ce pas? Alors disons simplement que c'est un jeune chat audacieux, gentil et de nature tout ce qu'il y a de plus amicale. Qu'il adore avoir de l'attention! Mais aussi que son corps fin lui permet d'avoir une certaine rapidité et endurance !


Défauts (minimum 3) : Approchez! Oui, encore plus pret! je vais vous dire ses vilains petits défauts! Alors tout d'abord Nuage d'Abricot pourrait très bien vivre chez les bipèdes s'il n'avait pas vécu depuis sa naissance dans la liberté. C'est un petit ronronneur lunatique et paraisseux qui echapperait volontiers a des taches qu'il n'aime pas faire s'il le pouvait, pour aller se dorer le poil sur des plateformes rocheuses et chaudes. Niveau sociabilité... Disons le, c'est un grand timide et il est aussi maladroit avec les chat qu'avec ses quatre pattes ! Ce qui lui attire souvent des ennuies qu'il ne voulait aucunement ! Et pour conclure, on va se le dire entre nous : il est un poil egoïste...


 Écrire ici le caractère de ton personnage (minimum 3 lignes complètes).

Psychologiquement, Nuage d'Abricot ressemble beaucoup a son frère et a sa soeur. D'une nature timide, sa Feignasserie adore en faire un minimum et avoir du temps a perdre. Il n'est toutefois pas un chaton de bipèdes ! Il est audacieux et trouve facilement des solutions aux combats et problèmes qu'il rencontre. A cela on peut ajouter la vitesse, aspect hérité de son père comme son frère et sa soeur. Il est très gentil peut etre même un peu trop, Hélas pour lui, peu de chats le savent. Etant particulièrement timide il ne va pas vers les autres chats. Et comme si ca ne rendait pas pour lui la chose assez difficile, les autres chats avec qui il parvient a communiquer le trouvent lunatique et il en entend parfois certains dire qu'il a toujours l'air triste.
Hormis ca, c'est un chaton assez posé, calme... Il est juste particulièrement maladroit. A croire qu'il a quatre pattes gauches !Mais pour le réconforté dans son idée... Disons que Nuage d'Orange est au moins aussi maladroite.

Enfin, même si ce n'est pas toujours volontaire, Nuage d'Abricot peut se montrer egoïste.
 

 Écrire ici le physique de ton personnage (minimum 3 lignes complètes).
Nuage d' Abricot est un jeune chat de 6 lunes au pelage roux, tigré de crème. Il est identique à celui de sa sœur Nuage d'Orange. Il a de fines et petite oreilles pointues qui entendent chaque fait et gestes de la forêt. Le novice a également de longues moustaches et un joli museau rosé. Le jeune matou est long sur patte, il court donc très rapidement exactement comme sa sœur et a une silhouette très fine et peut donc se faufilait partout entre les arbres. Il a une longue queue dont le bout n'est pas crème mais blanc.

Il était une fois, dans une forêt blanche de neige, trois chatons qui venaient de naitre. Ils étaient encore tout englués et le poil aussi sale que visqueux mais miaulaient déjà aussi fort que le leurs permettaient leurs poumons. Parmi ces trois chatons roux était né en seconde position Nuage d’Abricot.
Les corps des trois chatons furent emmenés à la pouponnière et couverts de soins. Ils avaient quand même failli mourir à la naissance, faute de place pour naitre… mais s’ils étaient tombés dans la neige, au milieu de la tempête aucun doute : ils seraient morts gelés.
Par chance, aucun des petits vivants ne semblait avoir de séquelles de cette étrange naissance.

Les chatons avaient eut une enfance pour le moins heureuse et insouciante, aussi innocente que cette de chacun des chatons du Clan du Tonnerre. Devenant tous les trois de beaux chatons. Ils sont ensuite tous devenus des apprentis plus ou moins talentueux… à leur rythme.

- Plus vite Nuage d’Abricot ! Plus vite !
Les trois chatons étaient devenus plus proches les uns des autres et avaient gardé un lien du sang particulièrement fort. Ils étaient à la suite d’une énorme proie, bien plus grande qu’eux. Néanmoins leurs miaulements, écourtés par le manque de souffles et leurs petits corps traversant les buissons mousseux ne semblaient vouloir lâcher la proie.
- J’arrive ! Lança alors le chaton au pelage roux rayé de crème tandis que ses petites griffes s’accrochèrent dans la peau de la proie.
Celle-ci s’arrêta immédiatement en lançant un cri de douleur. Et oui, les petites griffes bien que semblant inoffensives étaient douloureusement entrées sous la peau. La proie s’arrêta et se laissa lourdement tomber au sol.
- D’accord les petits vous m’avez eut !
Décrochant Nuage d’Abricot de sa hanche le chat adulte saisit ses deux autres petits assaillants.
- Qui est le plus rapide de nous papa ?
Le chat se redressa pour s’étirer, se sortant de cette question par une pirouette. Les trois petits à bout de souffle.
- Vous êtes tous rapide mais vous le serez encore plus si vous vous entrainez.
L’idée de vitesse faisait doucement rire le chat adulte qui n’avait pas réellement fuit mais simplement trottiner un peu vite. Selon lui il était important que les petits parviennent toujours à saisir la « proie » pour ne pas se démotiver.
Après avoir profité de la saison des feuilles vertes qui avait semblé débuter. Le chat adulte ramena les petits au camp. Nuage d’Abricot trottinait derrière son père essayant de mettre ses pattes dans les empreintes bien trop espacées de son père….

Le délicieux parfum du fumet de souris sortit le jeune chat de ses rêveries futiles. Ses pattes longues et puissantes ressentirent bientôt de nouveau le nid de mousse dans lequel il s’était récemment assoupi. Son mentor posa la petite proie grise devant lui, encore vivante et Nuage d’Abricot commença à la pourchasser.
A peine tiré du sommeil il avait les idées claires, la souris pensa lui échapper en allant se fourrer dans un trou mais le petit chat se mit à creuser et parvint tout de même à la ressortir de la. Apportant sa victoire morte à son mentor, Nuage d’Abricot envisagea enfin de s’étirer de tout son long, poussant ses postérieurs vers l’arrière avant de passer sur un dos rond et enfin s’approcher pour manger.
- Ne comptes pas sur l’idée de te dorer au soleil, commença son mentor.
Pour une raison inconnue Nuage d’Abricot avait toujours la sensation que son mentor le détestait. Il baissa les oreilles et détourna le regard sans rien avoir à répondre. Il n’aurait de toute façon été capable de rien dire… se connaissant il allait encore bredouiller un truc incompréhensible.
- Nous devons ramener des proies… La neige semble sur le point de revenir… il semblerait que les saisons aient été plus courtes cette années. Et figure-toi que je ne compte pas faire le travail tout seul ! Le gondera t’il.
C’était un vieux matou qui rejoindrait dans quelques lunes le groupe des anciens. Il avait bien vécu, bien profité de ce que pouvait lui apporter la vie même si, en grand sage, il ne le dirait jamais. Il avait été père de plusieurs portées.
Et sur ces mots les deux chats s’en allèrent et commencèrent à parcourir ensemble la forêt.
- Aujourd’hui c’est jour de chasse !
Lorsqu’ils arrivèrent au terrain de chasse qu’ils connaissaient le mieux, les deux chats se séparèrent. Le novice flaira un mulot et se plaqua au sol. Il releva juste un peu la tête pour s’assurer de retrouver sa proie.
Lorsqu’il ne fut plus qu’a une longueur d’un bond de la proie il surgit devant elle et sauta dessus si violement qu’il lui brisa la nuque d’un seul coup de patte. Triomphant il écarta sa proie du buisson et se mit à la recherche d’une autre proie. Comme la saison froide revenait, les rongeurs, sans se faire rares, étaient difficiles à dénicher.
Ils ne revinrent au camp du tonnerre qu’avec trois proies difficiles à saisir et déçus. Quand la nuit tomba, ils furent contraints d’assister à une patrouille de chasse pour assurer la survie du clan durant la saison difficile qui s’annonçait.

A la nuit tombée, les chats du Clan du Tonnerre rampaient dans les broussailles d’herbes séchées, et humides. Les ombres des chats se dressaient sur le sol, le vent tombé ne faisait que cacher leur odeur aux proies. Les arbres, noirs, semblaient encore plus grands et les regarder de haut. Nuage d’Abricot, sentait les herbes chatouiller son nez rose et son ventre tout comme il lui semblait voir des ombres fantomatiques les suivre. C’était sa première chasse nocturne. L’adrénaline coulait dans ses veines et la faim lui tenait le ventre.
- Méfie toi, l’un des chasseurs pourrait te prendre pour une proie
- Pourquoi me dis tu cela ?
- Tu empestes la peur, se moqua son mentor avant de passer devant.
Le jeune chat roux grommela entre ses dents. Il ne parvenait malheureusement pas le moins du monde à comprendre pourquoi son mentor ne savait être un minimum aimable avec lui. Même s’il était évident que Nuage d’Abricot n’était pas le plus fort, pas le plus intelligent ou même seulement porteur d’une quelconque trace de talent pour un domaine ou un autre, il faisait toujours de son mieux.
Bon d’accord, ce soir là tout ce qu’il parvint à faire c’était de se prendre un arbre en plein museau et se retrouver allongé aux soins. Il n’avait heureusement rien. Enfin si ! Il avait réussi à attirer encore plus de moqueries que celles dont il disposait déjà et comme a chaque fois, il n’avait été capable que de miauler des mots vides de sens.

***

Le ciel était bleu. Sans aucun nuage. Le soleil brillait haut et fort dans l’immensité qui nous sépare du clan des étoiles. Le vent faisait frémir la cime des arbres, l’herbe comme un morceau de tissus posé sur le sol et par la même occasion les poils roux du jeune chat en pleine aventure. Il n’allait jamais bien plus loin que les marques de son clan. Il n’aurait pas voulu se perdre et encore moins tomber sur un chat d’un autre clan. Nuage d’Abricot n’était pas fou ni assez ambitieux pour aller faire ses griffes sur le territoire de chats qui auraient ensuite fait leurs griffes directement sur lui. Jusqu'à ce jour c’était cette prudence qui lui avait valut de ne jamais être blessé et de ne pas encore porter de traces de griffes sur son corps roux. Mais ce jour là, il se sentait d’humeur imprudente… Presque comme s’il était invincible… chose qu’il savait évidement qu’il n’était pas. Il entendit bientôt le clapotait de l’eau qui ondulait entre de petits galets ronds dans la rivière. Assis, il guettait à présent patiemment les éclairs argentés. Les poissons. Il n’était pas non plus bon pécheur, mais de temps à autre il s’y essayait.
Un poisson se stoppant devant lui, le petit chat s’allongea lentement pour ne pas effrayer sa proie, il releva l’arrière train et tout à coup bondit dans l’eau… La proie glissa entre ses pattes mais fut stoppée par ses crocs, enfoncés directement dans la chair. Il ne s’attarda pas plus longtemps, sortit de l’eau d’un bond et remua sa fourrure pour se débarrasser de l’eau. La toilette attendrait.
Il traversait à présent le chemin qu’il avait fait pour venir à la course, essayant de fuir des ennemis invisibles. S’il trainait trop il est fort probable que les chats d’un autre clan sente l’odeur de sa proie et il n’était pas préteur.
Mais hélas il courrait dans une direction ou se trouvait justement le genre de chats qu’il voulait éviter. Un vieux chat énorme comparé a un gringalet de 6 lunes. Couvert de cicatrices, il portait des zones sans poils. Mais cela ne semblait plus en cours de cicatrisation. Nuage d’Abricot reconnu tout de même la couleur grise du chat. Commençant à arquer le dos pour se faire plus imposant il ne lâcha pas sa proie et commença à gronder. Le chat face à lui en fit de même et ils commencèrent à se tourner au tour. Le male gris fit un premier tour puis un second avant de rester stupéfait. Nuage d’Abricot venait de disparaitre dans un trou minuscule, au milieu de broussailles vertes. En soit une cachette idéale ou le chat plus âgé ne pouvait entrer.
- Tu devras bien en ressortir, ricana le chat gris
Mais Nuage d’Abricot ne répondit pas. Il resta lâchement caché à espérer qu’on vienne le récupérer. Mais quand la nuit tomba le jeune chat roux commença à creuser dans l’espoir de se faire une autre sortie par laquelle il pourrait filer sans s’attendre à tomber sur un vieux nid de renard. Flairant l’air, il put soupirer de soulagement : le nid était vide depuis longtemps.
Il bondit au dehors du trou silencieusement pour ensuite filer dans les fougères et rentrer au camp.
… Tout ce qu’il eut en rentrant c’est de se faire réprimander par son mentor… Il ne parla jamais de cette histoire, a personne d’autre que celui-ci.

***

Et puis à cette nouvelle saison des neiges... son mentor était mort, tué par les bipèdes et leur monstre énorme.





 
 
 But de ton personnage : Il voudrait comprendre pourquoi sa mère et son frère sont morts