Qualités (minimum 3) : Fier - Courageux - Intelligent - Calme - Loyal

Défauts (minimum 3) : Impétueux - Egoïste - Arrogant - Phobique - Menteur - Manipulateur


Tu veux te donner une contenance mon cher chat. Et pour cela tu te comportes n'importe comment ! Tu oublies que tu n'as que 20 lunes et que, parfois, tu t'adresses à des félins bien plus âgés et expérimentés que toi, ton arrogance est sans borne. Tu donnes des ordres à tout va, tu te crois déjà lieutenant ou chef. Même si dans le fond tu sais que tu ne le seras jamais.
Pourtant, malgré cette impétuosité exaspérante que tu as, tu n'en restes pas moins un guerrier avec quelques qualités. En effet tu es félin très calme, ta présence n'est pas bruyante, et tu restes relativement discret -quand tu ne donnes pas d'ordres bien sûr. Tu es aussi un mâle intelligent, on le lit dans tes yeux. Tu as de la conversation, et même si tu parles souvent de toi et de ton père, tu peux parfois animer des débats plus qu'intéressants.
Autre qualité : tu es très courageux. Le combat, ça ne te fais pas peur. De plus comme tu es loyal rien ne te ferais plus plaisir que de servir ton Clan, tu pourrais mourir pour lui. Alors, certes, tu n'as pas beaucoup de qualités, mais tu as quand même les plus belles qu'un chat de Clan pourrait avoir.

Passons au côté enseveli de l'iceberg, celui qui a fait couler le Titanic. Ton attitude imposante, ton côté vétéran sûr de lui et bien dans sa tête n'est qu'un mirage. En toi somnole de profondes angoisses qui te réveillent la nuit. Qui te rendent fous. Tu as peur, tu ne sais pas de quoi exactement. Mais tu as l'impression qu'un jour cela va te tuer. Tu es tout sauf stable et bien dans tes coussinets. La claustrophobie te fais faire des cauchemars, tu es complétement paniqué. Un vrai froussard. Et tu sais, enfin tu es persuadé, que tu ne peux avoir confiance en personne. Parce que tu sais que si quelqu'un découvrait ça tu serais la risée de tout le Clan. Et tu ne pourrais jamais prétendre être digne de ton magnifique - mais défunt - père. Alors tu mens aux autres, pour ne pas qu'ils sachent, et tu les manipules pour les éloigner de la vérité. Et plus tu fais cela plus tu as peur. C'est un cercle vicieux qui t'emprisonne. Le serpent qui se mord la queue.
 

Tu es là Chant des Vagues. Comme une évidence. Sur tes quatre pattes tu te dresses. A l'image d'un rocher dans l'eau. Ou comme un chêne centenaire dans la forêt. Tu parais solide comme la pierre, on pourrait croire que rien ne te feras jamais tomber. Rien ne te feras ne serait-ce que vaciller.
Tu es plutôt grand de taille, néanmoins tu n'es pas un géant, certains chats sont plus grands que toi. Ton poitrail est large, souffle puissant, et tes pattes fichés dans le sol sont comme des piliers. Tu sembles indestructible. Si ils savaient...
Tes muscles sont là, forgés par des lunes d'un entrainement suffisamment intensif. Ils t'assurent cette puissance dans le mouvement, l'impression que tu donnes tu sais...Oui cette impression que l'on doit avoir en face d'un lion. Majesté. Mais contrairement au lion tu ne fais preuve d'aucune modestie. Dans chacun de tes pas tu montres que tu es sûr de toi, que tu sais que tu es beau.

C'est vrai que tu as de l'allure. Ton pelage est magnifique, mi-long, épais et fourni. On sent que c'est un pelage imperméable face à l'eau, un pelage qui te tient chaud lorsque tu entres en contact avec l'onde glacé. La couleur de ce poil est en fait un mélange de gris perle et de blanc. Deux couleurs qui s'alternent ici et là, qui, parfois, prennent une teinte plus foncé, ou plus clair.
Ton visage aussi est beau. Faits de traits fins mais indéniablement masculins. Tu as un bout de museau gris foncé, des moustaches blanches, de grands oreilles aux bouts arrondis. Une langue rose qui, paresseusement, fait son apparition pour lécher ton museau, ou quand tu bailles. Des crocs blancs dorment aussi dans cette bouche, des dents pointues de la même blancheur que les griffes qui dorment dans les fourreaux de poils.
Et enfin il y a les yeux. Tes yeux sont en amande, comme tous les chats. D'une teinte bleu, ils vous fixent et vous jaugent. On croirait voir ceux d'un grand félin. Ils sont absolument étranges. Car ils donnent envie de venir te parler et en même temps...En même temps ils nous interdisent de venir te voir.

Néanmoins il y a des choses que tu n'as pas réussis à cacher. Tu as beau être un guerrier magnifique et dans la force de l'âge il n'y a des indices qui montrent qui tu es vraiment. L'insécurité dans laquelle tu vis.
La façon nerveuse dont ta queue bat tes flancs, tu sais, oui tu sais. Tu essayes de faire genre c'est un mouvement décontracté...Mais non.
Cette manière dont tu aplaties les oreilles -avant de les redresser très rapidement- quand un félin te surprend.
Et puis...La lueur de détresse dans tes yeux. Une personne qui s'y attarderait suffisamment longtemps avec suffisamment d'intérêt comprendrait. Mais nul ne le fait..

 Tu es né dans le Clan de la Rivière, une nuit lors de la saison des feuilles vertes, répondant au nom de Petit Chant, à l'époque. En même temps que toi naquirent deux autres chatons, un mâle et une femelle. Le mâle, Petit Sphinx, était tout blanc, tandis que la femelle était plutôt dans les tons gris perle. Son nom à elle, c'était Patte d'Ecume.
Ta mère, douce guerrière grise, s'appelait Brume du Matin, et malheureusement, elle avait perdu son compagnon, votre père donc, peu de temps avant votre naissance à tous les trois. Ce sont des choses qui arrivent dans le monde sauvage et sans pitié des Clans. Un combat contre un blaireau qui s'était égaré dans le coin avait suffit. Et Torrent Déchaîné mourut comme ça. Une attaque de blaireau. Il ne connut donc jamais ses enfants. Ou tout du moins il ne les connut pas en chair et en os, car, sans doute qu'il les surveillait du haut de la Toison Argentée.

Ta mère te considérait avec beaucoup de fierté. Un effet tu lui faisais tellement penser à son compagnon, un mâle si parfait. Malheureusement la belle féline avait un peu tendance à oublier qu'elle avait trois chatons, et non pas un seul. Du coup il y commença à avoir, dès que vous fûtes âgés de 4 lunes, une certaine jalousie entre toi et ton frère et ta sœur.
Néanmoins cette jalousie s'estompa légèrement lorsque tu fus nommé apprenti. Tu devins donc Nuage Chantant et commença ton apprentissage sous la tutelle d'Etang Gelé, un vétéran que tu respectais beaucoup. Un ancien ami de ton père. Nuage du Sphinx et Nuage d'Ecume furent assez déçus. Eux aussi auraient aimé avoir l'ami de leur père pour mentor. Mais ils ne dirent rien, se contentant d'hausser les épaules, ils avaient l'habitude maintenant.

Seulement à partir de ce moment là, tu avais non seulement les espoirs de ta mère mais aussi ceux de ton mentor qui pesaient sur tes frêles épaules d'apprentis. Tous deux manquaient légèrement d'objectivité et tout ce que tu faisais était magnifiquement réussi. Ton orgueil se gonfla, ainsi que ton assurance. Tu étais beaucoup trop sûr de toi pour un apprenti et l'humilité de faisait cruellement défaut. Cependant ce n'était pas vraiment ta faute, n'importe quel jeune chat serait devenu pareil avec tant de compliments - pas totalement mérités.
Et en même temps naissait en toi une peur que tu ne connaissais pas, que tu n'avais jamais ressenti, une peur viscérale. Il t'arrivait de sursauter en pleins milieu du territoire de ton Clan sans aucune raison. Tu te sentais complétement insécurisé, comme si un danger te guettait. Un danger terrible.
Ce que tu ne comprenais pas, c'était la raison de la venue de cette phobie étrange. Pourquoi apparaissait-elle maintenant ? Pourquoi toi ? La vérité, c'est que les plus âgés avaient placé tellement de choses en toi, tellement d'espoir. Alors tu avais peur de les décevoir, si peur...Peur de mal faire les choses, peur de rater. Et plutôt que de te confier à ta sœur ou à ton frère, tu devenais de plus en plus arrogant et sûr de toi. Après tout, si tu étais le vrai digne fils de ton père, tu n'avais pas besoin d'avoir peur. Tu n'avais pas besoin des autres pour te sortir de tes ennuis. Et puis tu ne voulais pas que quelqu'un le découvre. Tu passerais pour un faible, et ça, c'était hors de question.

Et puis un jour, il fallut que tu deviennes guerrier, tout comme ton frère et ta sœur. Les relations entre vous étaient bien plus que tendues, et il fallait avouer que tu étais devenu tout bonnement insupportable avec eux. Alors, qu'au contraire, tu montrais patte blanche devant ta mère et ton mentor. Une idée avait fait son petit bonhomme de chemin dans ta tête de chat : devenir lieutenant. Puis devenir chef. Comme ça tout le monde pourra dire que tu es bien le fils de ton père. Même plus puisque tu deviendras chef alors que lui n'était que simple guerrier !
Tu devins donc Chant des Vagues, ta sœur prit le nom d'Ecume du Temps tandis que ton frère se nommait désormais Sphinx du Désert.
Avec lui, tes relations étaient carrément conflictuelles. Tu passais ton temps à le rabaisser. Il est vrai qu'il était vraiment tête en l'air en ce moment et il était capable de louper une souris aveugle.

Un soir, tu l'aperçus sortir en douce du Camp, et tu décidas donc de le suivre. Alors comme ça ton frère ne dormait pas la nuit ? Que pouvait-il faire alors ? La vérité t'explosa en pleine face, comme un coup de griffe sur le museau. Ou un rocher sur le crâne. Ton frère, Sphinx du Désert, fréquentait une petite chatte blanche comme la neige. Et entre eux c'était bien plus que de l'amitié. Ce soir là tu sortis des buissons ou tu t'étais caché comme une furie. La rage déformait tes traits.
"- C'est qui, ELLE ?!
Automatiquement ton frère se plaça devant elle en un signe de défense. Le même geste qu'avait ta mère pour vous protéger lorsqu'un apprenti vous chahutait un peu trop. Et cela décupla ta colère.
"- Elle, c'est ma compagne. C'est Kirya, et je l'aime !", rétorqua donc Sphinx du Désert, visiblement très furieux.
Choqué, les oreilles plaquées contre le crâne, tu reculas. Une solitaire. Ton frère fréquentait une vulgaire solitaire. Complétement enragé tu feulas en direction de ton frère : "- Tu n'es pas digne du Clan de la Rivière. Tu n'es pas digne de notre père. Tu es rien. Ne reviens pas au Camp. Sinon je raconte tout. Et je te tue..."

Le lendemain ton frère ne rentra pas au Camp. Ni les jours suivant. Son parfum n'était plus présent dans la tanière des guerriers et la place ou il dormait était froide. Complétement abattues, ta mère et ta sœur regardaient souvent à l'entrée du Camp, persuadées qu'il reviendrait. Et cela t'agaçait énormément. Tu fouettais l'air de ta queue. De toute façon tu savais qu'il ne reviendrait pas. Tu t'en assurerai personnellement.
De toute façon cela valait sans doute mieux pour lui. Car si un jour les autres apprenaient sa trahison...Les traîtres n'étaient jamais très bien accueillis en général.
Le chagrin causé par le perte de son fils diminua énormément ta génitrice. Elle se rendait enfin compte qu'elle en avait eu un deuxième, que tu n'étais pas le seul membre de sa famille. Qu'elle avait beaucoup trop négligé ses deux autres enfants à ton profit. Seulement maintenant c'était un peu tard. Le mal était fait. Et un jour, le Clan des Etoiles la rappela à eux. Elle avait attrapé le mal blanc, ou le mal vert peut être. Et elle n'avait pas eu la force de se battre. Torrent Déchaîné lui manquait, et elle n'était plus elle-même ces derniers temps. C'était peut être mieux ainsi.

La perte de ta mère te causas beaucoup de chagrin. Et tu ne pouvais compter sur ta sœur, qui était persuadée que tu en étais pour quelque chose dans la disparition de votre frère. Alors tes angoisses reprirent avec beaucoup plus de violence. Tu te réveillais la nuit, complétement paniqué, pris de claustrophobie. Mais tu faisais tout pour le caché. Tu te montrais comme un chat puissant. Qui saurait guider le Clan plus tard. Tu faisais tout pour que personne ne devine ce qu'il t'arrivait. Oh oui tu feras toujours tout pour que personne ne sache...Jamais. Jamais.



 
 
 But de ton personnage : Ton but est clair non ? Tu veux être le plus fort. Celui qui dirige. Enfin tu crois que c'est ce que tu veux. Je pense que tu n'auras pas le courage, la force pour assumer ce genre de responsabilités. Mais toi tu es persuadé du contraire, persuadé de pouvoir un jour devenir lieutenant puis chef.