Le chaton roux, la truffe à l'air, ses prunelles aussi éclatante que jamais. Sa tête sortait à peine de la pouponnière. De sa fourrure rousse balayant le vent d'hiver, il posa ses prunelles accueillante sur l'étendue blanche. Il leva la patte, le museau froncer, il la posa sur la neige. C'est tout un frisson de plaisir qui l'envahit. Il avait froid, certes, mais la détermination le poussait à gambader dans la neige tel un fou. Il regarda sa patte comme si c'était un trésor et laissa échappée un couinement de plaisir.
§ Ne t'éloigne pas trop, Petit Trèfle, et attends ta sœur, Petite Prunelle.
Le matou ouvra sa gueule pour protester, mais n'en fit rien et regarda la fumée qui valsait devant lui. La neige, il aimait la neige. Il pivota pour regarder sa sœur, une belle femelle blanche au yeux grisonnant voir noir.
§ Oui , oui !***
Une lune était passée, le froid était toujours là, tout aussi mordant et mortelle. La neige toujours là aussi, sous une pellicule blanche, recouvrant tout le Clan. Le chaton roux regarda sa mère, il soupira de plaisir lorsque qu'il vit qu'elle dormait et que sa sœur aussi. Quand il sortit de la pouponnière, des légers flocons de neige tombaient sur sa fourrure. Lorsque qu'il marchait, la neige craquant sous lui. Et il se roula la dans la neige par pure plaisir.
§ Tu fais quoi là ? miaula une voix familière.
Dans un mouvement brusque le chaton se releva, la truffe frémissante pour y découvrir sa sœur.
§ Dégage Face de Rat ! Tu ne mérite même pas ta place dans se Clan ! La chatonne recula, effrayée et peinée par les mots de son frère.
§ Mais...§ Quoi, mais ? Tu gâche ma vie, je me fais toujours engueuler à cause de toi ! Le chaton roux, furieux, pivota pour aller un peu plus loin.
***
Quelques jours plus tard, le chaton fut réveillé par le cri de sa mère. Sa sœur, il ne l'a trouvait pas des yeux. Il regarda la mère, celle ci pleurait.
§ Où est ma petite, ma chère petite ? Sanglote sa mère.Il laissa échapper un couinement, le regard furtif. Sa sœur était partit et il savait au fond de lui que c'était sa faute. Il laboura le sol de ses minuscules griffes.
***
Plusieurs lunes était passées, on avait toujours pas retrouvé sa sœur. Sa mère n'avait plus d'yeux pour lui et son père se tuait à la tache pour oublier. Ils avaient comme qui dirait oublier le chaton roux. Lui était devenue apprenti. Le jour de son baptême, il s'était sentit seul. Il y aurait dû avoir sa sœur à ses côtés ce jour là. Il eut comme mentor quelqu'un de courageux et narcissique.
***
Le matou roux répéta l'enchaînement comme lui avait montré don mentor. Il bascula en arrière, tombant sur lui même. Son mentor le regard sévère, la gueule entrouverte.
§ Recommence. Miaule t'il
Le jeune apprenti se remémora l'enchaînement et hocha la tête. Il recommença, d'une façon un peu mieux.
§ Tend plus tes pattes.L'apprenti recommença cette fois ci d'une façon parfaite.
§ Essaie sur moi.L'apprenti s'avança et d'un coup de il passa sous son mentor, l’œil fière, lui faucha sauvagement les pattes et d'un coups d'épaules le fit basculer pour qu'il se retrouve au sol. Son mentor se releva, l'apprenti, d'un geste vif fit l’enchaînement qu'il avait appris plus tôt. Joyeuse Agonie tomba au sol d'un bruit sourd. Il se releva un sourire au lèvre.
§ Ouah ! Je crois que tu es prêt à devenir le guerriers le plus courageux. ***
Nuage de Trèfle était devenue guerriers sous le nom de Feuille de Trèfle.
***
Un de ses amis, Sauvagerie du Loup, mangeait avec lui. Le matou gris, donc son ami, le dévisagea l'air pensif.
§ Ta sœur te manque pas ? finit t'il par miauler
§ Non réponds simplement le félin roux
§ Ah...? § Elle était inutile, elle ne serais jamais arrivée a être guerrière de toute façon. Et elle a trop une tête de linotte pour devenir guérisseuse. C'était son choix de partir. Elle a volé mes parents. Tu sais quoi ? Ce n'est qu'une lâche, et sa lâcheté l'as tuée. Le félin roux pivota, haineux. Le matou gris le regarda les yeux rond, étonné par ce qu'il venait de dire.
***
Le félin dirigeait une patrouille mais une odeur le stoppa. Une odeur particulière. Une odeur bien trop familière, cette odeur il l'a connaissais bien trop. Celle qui avait en partie détourné le regards de ses parents. Voilà qu'il commençait à oublier sa sœur, que celle ci décide de revenir traîner dans ses pattes.
Il faut vraiment qu'elle gâche ma vie, cette saleté de sœur !
§ Tu as sentis quoi ?
§ Une vieille odeur, t'inquiète pas. But de ton personnage : Retrouver sa sœur pour qu'il s'explique et de devenir un guerriers connue, et pourquoi pas fonder une famille.