Qualités : N'étale pas sa vie partout où elle va • Arrive à se tirer de situations délicates • Ne sort pas ses griffes ou ses crocs souvent • Ne met pas en risque ses camarades • Cours plutôt vite.

Défauts : Trop curieuse • Antisociale la plupart du temps • Se met souvent dans le pétrin • N'a pas une bonne carrure pour le combat.


 Un caractère... Bien difficile à décrire par de simples mots. Quelque chose d'abstrait, et de concret cependant. Quelque chose que l'on décrit en utilisant une nuée d'adjectifs, tous plus dénudés de sens les uns que les autres pour qui ne se soucis pas de juger les autres, pour qui ne juge pas ou ne peut juger les autres. Que dire donc, sur cette chose aussi inutile qu'indescriptible ?

Je n'aime pas les chats. Enfin, non, je n'aime tout simplement pas l’attitude "hyper-sociale" qui rime souvent avec "hypocrisie". Je suis plutôt franche lorsque je parle, mais je fais attention à ne pas trop blesser les gens. Il n'y a que la vérité qui blesse. Je suis plutôt discrète car je déteste me faire remarquer, cependant, si je m'entend bien avec quelqu'un, délirer ne me dérange pas trop. Je suis plutôt mystérieuse, je déteste me confier à n'importe qui, n'importe quand, ce qui est pourtant le contraire de mon impulsion de curiosité qui peut souvent me pousser à faire des bêtises débiles. J'aime bien me battre, mais comme je sais que je ne fais pas le poids face à mes adversaires, je me débrouille pour ne pas faire sortir griffes et crocs et faire régner la jovialité ou simplement le calme. Je ne vois pas trop vous dire d'autre...
 

 Est-il possible de ce décrire soi-même physiquement ? Je ne sais pas. Beaucoup de gens exagèrent quand ils se décrivent eux même, ils se disent les plus grands, les plus forts et les plus beaux. Mais au fond, pourquoi se sublimer soi-même alors que les autres voient très bien que nous mentons ?

C'est pour cela que je ne vais pas me décrire avec des hyperboles en tout genre et autres adjectifs qui servent à embellir.

Je ne suis pas très grande, tout juste dans la moyenne, un doux visage aux traits triangulaires, possédant de fines moustache blanches et de grandes oreilles mettant en valeur mes grands yeux. Yeux d'un doré limpide, une rivière de paillettes d'or. Un petit museau rose comme un petit cochon et de courtes pattes velues. Une queue mi-longue ainsi que pour finir, un physique fin. Je ne suis pas un tas de muscles comme mes frères et sœurs, seulement une as de la course.

 On dit souvent des vieilles demeures qu'elles ont une âme. Qu'elles avaient tendance avec l'âge et le temps de développer un épouvantable caractère. Cette grotte de bois, par exemple, était continuellement de mauvaise humeur. Elle passait ses journées à craqueler, à grincer, à fuir et à souffler pour exprimer son mécontentement. Elle n'aimait pas les courants d'air qui faisaient claquer ses portes mal fermées en été. Elle n'aimait pas les pluies qui encrassaient sa gouttière en automne. Elle n'aimait pas l'humidité qui infiltrait ses murs l'hiver. Elle n'aimait pas les mauvaises herbes qui venaient envahir ses planches chaque printemps.
Mais par-dessus tout, la vieille cabane n'aimait pas les visiteurs.
C'est sans doutes pourquoi, en ce petit matin d'automne, le bâtiment craquelait, fuyait, grinçait, soufflait encore plus que d'habitude.
Même lorsque ma frêle patte d'apprentie se posait, GNUEHGROUMPFTCHOMP, elle criait à la mort, elle hurlait de tous ces gonds que si je restais, comme un virus, j'allais l'achever, et on aurait dit que ses tressautements nerveux s'activaient quand mon doux petit coussinet se stabilisait sur le plancher cagneux de ses longues et pénibles années. La nuit a été difficile. L'agitation est toujours plus destructrice sur mon corps. La nervosité aussi.
- Qu'est-ce qu'il y a Nuage de Stryges ?
- Rien, Sable Mouvant.
- Je sais que ça ne va pas.
- Le stress.
- Tu ne dois pas. Tu es une élève remarquable et je sais que tu vas y arriver.

Je perd de plus en plus l'envie, chaque chose finit par peu à peu retrouver ma haine. Que se passe-t-il, au juste.. ? Je ne sais pas. Mais je ne dois pas tomber malgré que je trébuche et que je sens cette main me balayer mes espoirs comme un ouragan traverserait le sable pour t'enterrer dessous à tout jamais.

Aujourd'hui ça a été. J'ai envie de rester de plus en plus silencieuse. Ne plus rien dire. L'apprentissage est une lourde tâche, surtout lorsqu'on doit faire son test pour devenir un guerrier. J'avais peur, je tremblais, et j'avais ma douce mère qui me suivait partout pour me réconforter au lieu de réconforter ma sœur ou mon frère... j'ai toujours été la chouchoute, même si je m'en fiche autant que de ma première souris mangée, maman m'a toujours épaulée même quand je n'avais pas besoin. Je l'en remercie pour ça, mais je me sens un peu coupable vis-à-vis de Mensonge de Typhon et de Fascinante Echidna.



I'm fed up. I'm fed up. I'm fed up. I'm fed up. I'm fed up. I'm fed up.
Tout me lâche : ma joie, mon rire, mon sourire, ma bonne humeur et même la vie. J'en ai marre.
Je ne peux même pas verser des larmes dans un coin, puisque évidemment je suis dans la même tanière que mon frère et ma sœur, mais qu'est-ce que ça me démange d'envoyer tout le monde aller se faire cuire des œufs sur Mars pour que j'aie la paix. C'est si compliqué de me lâcher et de me laisse vivre ? Mais merde à la fin, j'en ai plus que marre de tout ça. Pourquoi 'est-ce qu'il faut toujours que j'ai tous les merdiers possibles en ce moment ? Je n'ai surtout personne pour me confier... Plus depuis quelques temps... Et puis, qu'est-ce qu'il en comprendrait lui si je lui parlais de tout ça ? Y'a que elle pour me comprendre, lui c'est juste si j'existais. Et puis, je ne parle pas de mes "amis" aussi. Quel cauchemar, et dire qu'il y a deux ans tout allait bien et que je rencontrais des gens sans me soucier de mon futur. Saloperie de moi-même. Toujours à pourrir ma vie.

Le premier ou la première qui me parle de savoir-vivre, bien-être, d'apprenti ou d'apprentissage, je lui encastre les neurones dans un bain de poissons pourris et je l'envoie au clan de la rivière!


Encore une journée sans... RÉVEILLE-TOI CANARD, CA PEUT PLUS DURER COMME CA. ... Il me faudrait recommencer à parler, je me sens faible. 20 lunes déjà, et l'antisocial commence à m'agacer. il faudrait peut-être que je songe à mon avenir au sein de ce clan? Hum.
C'est le commencement d'une nouvelle aire.





  But de ton personnage : Se reconstruire une vie, le passé n'est peut-être pas récupérable, mais le futur, si.