- Aujourd’hui est un grand jour pour le clan de la Rivière. Nul clan ne peut survire sans nouveau guerrier, Pelage de Châtaigne, est-ce que Nuage du Phoenix est prêts ?
- Oui, il est prêts.
- Moi *Nom du chef de clan*, Chef du clan de la Rivière, j’en appel à nos ancêtres pour qu’ils se penchent sur cet apprentis. Il à travaillé dur pour comprendre les lois de votre noble code et il est désormais prêt à devenir guerrier. Nuage de Phoenix, promets-tu de respecter le Code du Guerrier, de protéger et défendre ton clan, même au péril de ta vie ?
- Oui.
- Alors par les pouvoirs qui me sont conférer par le Clan des Étoiles je te donne ton nom de chasseur. Nuage de Phoenix, à partir de maintenant tu t'appelleras Renaissance du Phoenix. Nous t'accueillons dans nos rang en temps que guerrier à part entière.
Mon chef sauta du promontoire, pour se planter devant moi. Un frisson de bonheur me parcourut l’échine tandis qu’il posait son museau sur mon crâne et que dans un geste de respect, je lui donnais un rapide coup de langue sur l’épaule. Peu après, j’entendis mon nouveau nom être répété, crié, scandé par mes camarades de clan tandis que j’allais prendre place à leurs côté, fier comme un paon. A ce moment là, j’étais heureux. Et j’avais tout pour. J’avais des amis, une compagne aussi belle qu’une déesse et j’étais enfin devenu un guerrier. Mais jamais je n’aurais cru que le destin s’acharnerait sur moi comme il le ferait par la suite.
***
Je courrais ventre à terre, mes pattes frôlant à peine le sol. L’un des membres de la patrouille de l’aube était revenu en courant, pour nous prévenir que trois renards les avaient prit en tenaille. Sans discuter, j’avais foncé hors du camp, suivit par trois autres guerriers. Mais malheureusement, nous étions arrivés trop tard.
Lorsque j’arrivais près de la rivière, je vis que les renards avaient fuit, une bouchée de soulagement naquit alors dans mon ventre avant que je ne vois le tas de fourrure brun couché sur le sol. Je manquais alors de m’étrangler en reconnaissant la chatte inerte, et d’un bon rapide je me retrouvais à ses côtés. Les yeux de la femelle étaient déjà pratiquement vitreux et son flanc, parcourut d’une énorme plaie béante se soulevait avec difficulté.
- Non ! Mélodie du Rossignol ! M’écriais-je en enfouissant le museau dans son cou. Maman !
- Mon fils .. Murmura-t-elle difficilement. Je suis si fière de toi..
Une crise de toux l’empêcha de continuer. Elle dura de longue seconde, avant qu’elle ne puisse continuer.
- Continues comme ça et n’abandonne jamais. Je t’aime mon chaton.
Ce fut ces dernières paroles. Son ventre se souleva dans un dernier mouvement avant que son dernier souffle de vie ne s’échappe d’entre ses babines. Je hurlais, tentant de la secouer, priant pour qu’elle ne soit pas morte. Priant pour que ce ne soit qu’un cauchemars, une illusion. Mais je sentis qu’on me tirait en arrière.
- C’est fini Phoenix, elle est partie chasser avec le clan des étoiles..
Je regardais la chatte qui venait de me dire ça. Ma compagne. Son regard me permit de puiser un peu de force afin d’accepter ce qui venait d’avoir lieu. Ma mère était morte entre mes pattes, parce-que j’étais arrivé trop tard.
***
- Renaissance du Phoenix !
Entendis-je crier alors que j’étais roulé en boule dans mon lit de mousse fraiche. Grognant légèrement, j’ouvris les yeux en levant le regard vers celui qui osait me réveiller. Je tombais nez à nez avec mon apprenti.
- Quoi Nuage de poudre ? C’est pas l’heure de l’entrainement là.
- Je sais, mais Danse de la pluie est entrain de mettre bas !
Je me relevais vivement, une lueur de pur bonheur brillant dans mes yeux couleur des herbes et des feuilles. Ma compagne était entrain de donner naissance à nos petits. D’un bond, je m’extirpais de la tanière des guerriers, filant telle une flèche vers la pouponnière. Mais, je me stoppais net devant cette dernière. Des gémissements de douleurs, ressemblant à des petits cris d’agonies me parvirent. Dressant les oreilles, l’inquiétude vint s’emparer de moi.
Non… Tout sauf ça !Je me ruais à l’intérieur, dérapant près de ma compagne. Elle semblait souffrir, atrocement. Mon cœur se serra à l’intérieur de ma poitrine et je me laissais tomber à ses côtés, tournant le regard vers le guérisseur.
- Pitié, dis-moi qu’elle va s’en sortir !
- Il y’a très peu de chance...
- Non.. Non !
Pitié non. Pas ça. Pas elle ! Mais les contractions qui secouaient la chatte ne laissaient apparaître rien de bon.
Je ne sais pas combien de temps cela dura, mais l’aube pointait le bout de son nez quand, enfin, les miaulements de chatons envahirent l’habitacle de ronces et de feuilles. Au fond, j’étais quelque peu soulagé que les chatons soient nés, mais d’un autre côté la peur avait prit le dessus tandis que mon regard était rivé à celui de ma compagne. Son souffle se faisait de plus en plus rare, plus lent et ses yeux commèrent à se voiler, à devenir vitreux.
- Prends soin de nos enfants. Je t’aime…
Et à son tour, elle rendit son dernier souffle. Un cri m’échappa. Puis un autre. Je hurlais, au désespoir. Mon cœur venait de se briser comme un brise un morceau de verre. Ma mère était morte quelques lunes plutôt et voilà que ma compagne la rejoignait maintenant, à donnant naissance à nos chatons… A mes petits.. Mes petits, mais où sont-ils ? Je relevais le nez, sur le guérisseur qui me regardait avec une immense peine.
- Mes petits… ?
- Ils sont là. L’un est mort-né.. les deux autres sont vivants, je suis désolée Phoenix, je n’ai rien pu faire..
- Ce n’est pas ta faute, dis-je en m’approchant doucement des deux boules de poils qui gémissaient doucement.
Je passais quelques coups de langues sur eux, pour les réchauffer.
- Que vont-ils devenir sans mère ? Demandais-je.
C’est alors qu’un mouvement à ma droite me fit sursauter. Une reine vint se coller contre moi, m’apportant son réconfort et son soutien. Elle avait mis quelques heures plus tôt et me proposa alors de prendre soin de mes petits, pour ne pas qu’ils rejoignent leurs mères alors qu’ils venaient à peine de connaître la vie. J’acceptais, avec gratitude. Et toute la nuit, je veillais ma compagne, le museau dans sa fourrure. Ma compagne, qui était, à son tour, morte entre mes pattes.
***
- Moi *Nom du chef de clan*, chef du Clan de la Rivière, j'en appelle à nos ancêtres pour qu'ils se penches sur ces chatons. Ils ont maintenant six lunes et sont dignes de devenir apprentis à leurs tour. Petit cristal, tu t'appelleras Nuage de Cristal et ton mentor sera *Nom du guerrier choisi*. Petite glace, tu t’appellerais Nuage de Glace et ton mentor sera *Nom du guerrier choisis*
Une bouffé de fierté m’enveloppa tandis que mes yeux étaient rivés sur mes deux chatons, qui le corps parcourut de frissons, légèrement intimidés se tenaient devant notre chef pour leurs baptêmes d’apprentis. Mais de suite, la tristesse, la douleur et la mélancolie s’emparèrent de moi, tandis que l’image de la chatte se fraya un passage jusqu'à mon esprit. Mon cœur se serra, de douleur et de tristesse. Elle aurait du être là, présente avec moi pour voir ses petits rejoindre la vie active du camp. Mais le destin en avait décidé autrement et me l’avait prise sans même que je puisse lui dire au revoir, sans même qu’elle puisse poser le regard sur ses chatons.
Oui, j’étais heureux pour mes petits, mais l’intérieur de moi n’était plus qu’un cimetière d’émotions et de sentiments, un cimetière ou mon amour et mon cœur avait était enterré, brisé, piétiné.
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But de votre personnage : Protéger ses enfants pour ne pas encore perdre un membre de sa famille.
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╰ ABOUT YOU ╮
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Votre PUF : Lilou •
Votre Âge : 18 ans •
Penses-tu être actif sur LW ? : Je vais tout faire pour !•
Comment as-tu connu LW ? Est-ce un deuxième/triple compte ? : Grâce à Lune Argentée •
Kit utilisé (si vous n'en n'avez pas, demandez-en un dans un atelier) : Le miens. •
As-tu lu toute la partie Règlement & Histoire ? : Oui •
Alors donne-moi les codes cachés - héhéhé - : Omnomnomnom •
Souhaites-tu être parrainé(e) ? (Facultatif) : Non, merci !•
Que penses-tu de LW ? Un conseil pour le forum ? : Pas pour l’instant… •
Autre Chose (Facultatif) : Euh, non je crois pas..