Oui, oui, il s'agit bien de LA description physique DE Willow (mon ancien compte) MAIS, étant connu comme une flemmarde professionnelle, je ne voudrais pas faire du tort à ma réputation. :B
J'ai bien entendu rajouté quelques petites choses, laissant libre court à mon imagination. c:
Oh là, là, l'excuse de malaaade!

A quoi ressemble Petite Apocalypse? A un chat. Oui mesdames, messieurs, vous avez bien entendu à un chat. Vous n'êtes pas content? Vous voulez plus de détails? N'êtes-vous pas un peu stupide, non? A quoi ressemble un chat à votre avis? A un zèbre? A un rat? A un oiseau? Non, sinon, ça ne s’appellerait pas un chat et on ne classerait pas les animaux en catégories! Et puis de toute façon, que pourrait elle dire d'elle? Après tout, elle ne s'est vu que par la forme floue et indistincte que lui présentaient les flaques jonchant le sol. Mais, on va essayer, enfin, elle va essayer, plissant ses yeux et priant pour qu'un brise ne vienne troublée l'onde glacée. Alors, à quoi elle ressemble, cette chatonne? A un jeune chaton ordinaire, un petit comme les autres. Après tout, ne se ressemblent-t'ils pas tous? Avec leurs adorables frimousses, leurs grands yeux étonnés et leurs fourrures duveteuses, ils sont si mignons! Et c'est sûrement grâce à leurs physiques angéliques que les chatons arrivent souvent à leurs fins! Rusés les petits! Rusés mais encore ignorants. Bref, ne parlons-nous pas du physique de Petite Apocalypse? C'est une petite femelle encore dodue, sûrement dû à sa naissance récente, mais la plupart de son entourage assure qu'une fois que ses petits bourrelets disgracieux auront disparus, elle deviendrait une superbe chatte! Une féline aux délicats traits & à la svelte silhouette élancée, avec, tout de même quelques formes arrondies et musclées. Quoi de mieux? Bon, bien sûr, elle n'est pas parfaite! Loin de là, car la petite minette possède quand même un caractère disons... Assez excessif.

Et sa fourrure dans tout ça? Une pelisse courte, légèrement semi-longue sur la culotte et le poitrail, résultat de l'ingénieux mélange de la mi-longue fourrure de son géniteur et de la courte de sa mère. De couleur assez basique si vous voulez mon avis. Basique mais plutôt jolie quand celle-ci fait miroiter l'intense lueur scintillante du soleil. D'une base unie blanche laiteuse tirant sur du crème-doré avec de légers reflets qu'on aurait dit fait des jolies nuances rosées de l'aurore. Pourtant si l'on s'attarde un peu plus longtemps, on peut discerner les quelques rayures plus ou moins "caramel" qui strient ses épaules et le sommet de son petit crâne rond. Cependant la majorité des rayures tournent autours du caramel dilué, tirant légèrement sur du brun-roux mais il y a forcément des exceptions: Certaines ont hérité de la noirceur de leur géniteur, alors il n'est pas rare de voir du brun-roux sombre ou carrément du brun sombre maculer ses flancs, ce qui, d'après plusieurs félins, vient totalement dénaturalisé sa jolie fourrure brodée. Son p'tit nez et ses coussinets tournent vers le bruns, avec quelques nuances de rose.

Mais le plus étonnant, ce sont ses yeux. Deux yeux, placés en oblique & cernés d'un délicat coup de pinceau noir, dont l'iris pâle, délicatement pailletés, vous donnerez envie de ne plus détacher votre regard du sien. C'est un beau jaune pâle, ou même de l'ocre scintillant ou... Non, du doré je dirais! Enfin, bref. Ce n'est pas très facile de le définir, même si la chatonne est assez grande pour admirer ses prunelles malgré ses yeux encore légèrement embrumés de petit félin. Mais tout ce mélange, ça fait la fête dans un festival de nuances toute aussi belle les unes que les autres. Mais il est vrai que le fond s'est vêtu d'un jaune clair impressionnant délicatement pailleté de doré -comme les yeux d'un harfang!-. Petite Apocalypse est montée sur quatre pattes, ce qui lui vaut le nom de "Miss-haute-sur-patte" malgré tous ses autres surnoms (tels que "Estomac-sur-patte" & "mangeuse-de-souris-professionnelle") celui là, figure en premier! Mais, je ne vous ai pas cité l’élément le plus important de son corps, du moins pour elle, car pour Zebda cette chose l'aide à exprimer toutes ses émotions. La queue, une longue queue, cerclée d'invisibles anneaux crème-roux, qui deviendra touffue avec le temps et qui commence déjà à se fournir et dont le bout commence à se colorer de blanc...

Lorsque l'on a seulement quatre lunes, il n'est pas chose aisé d'avoir une longue histoire. Tout est beau, tout est rose. Sa courte existence rythmée par les jeux avec frères-sœurs, les tétées et les petites expéditions nocturnes. Et pourtant, Petite Apocalypse fait exception. Certes, elle n'est qu'à l'aube de sa vie mais la véritable face de celle-si semble avoir été dévoilée beaucoup trop tôt. La réalité l'a frappé d'une tel force qu'elle a peiné pour se relever. Mais elle l'a fait. Puissant dans ses dernières ressources et affrontée ce que le destin lui cachait jusqu'à présent, dans l'un de ses horribles méandres. Mais plus rien ne pouvait l'atteindre: il s'était déjà acharné sur elle, comme s'il cherché vengeance en la détruisant, petit à petit, en noircissant son cœur de tant d'horreurs. Mais au final, peut-être qu'il n'y est pour rien. Peut-être qu'Apo' est la seule responsable de ce qu'il lui arrive. Mais elle le sait. Elle sait que, même s'il s'agit du fruit de son existence ou de l'oeuvre d'un autre, même si elle a put se relever par le passé, elle sait que l'adulte qui naîtra d'elle ne sera ni beau, ni gentil. Moche et méchant. Sournois et manipulateur.

Mais peut-être qu'elle se reprendra, peut-être qu'elle suivra les pas des prés-adultes sains d'esprit. Mais rien n'est écrit à l'avance, puisque ce sera à elle de tracer son propre chemin. C'est l'idéal de Petite Apocalypse. Réussir à progresser dans la vie grâce à ses propres choix, et suivre ses opinions, sans se soucier des autres, elle le désire, ardemment. Leur acte ne feront pas sa vie. Leur idéal ne l'aideront pas. Elle ne veut pas se cacher derrière eux, elle ne veut pas devenir leur ombre. Elle veut être elle. Progresser grâce à ce qu'elle est et grâce à ses choix, bons ou mauvais, tant que c'est par elle-même.    

Mais pourquoi un chaton si mignon est-il devenu un cas si désespéré en l'espace de deux lunes? Un chaton dont la joie de vivre aurait put irriguait la moindre de ses cellules? A qui est la faute? Qui en prendra la responsabilité, cette fois-ci? Elle-même? Sa mère? Sa mère. Sa génitrice. Ce n'est pas sa mère. Non. Sa mère est morte, le jour où elle a abandonnée. Sa génitrice et sa mère ne faisait qu'un, avant. Mais ça s'était avant. Mais elle se sont divisées, comme ça.

Sa génitrice, était pendant un temps, une sorte de prostituée des chats, courant après chaque matou présentant une qualité de plus que le précédant. Accumulant portées sur portées. Mais elle trouva plus judicieux de laisser les mâles venirent jusqu'à elle, elle n'irait plus les chercher. Qualités qui l'aidèrent beaucoup: la Beauté et une Autorité naturelle qui faisait asseoir même le plus têtu des félins. Elle était belle. Très belle. Avec sa fourrure brune-rousse flamboyante et joliment brodée. Avec ses tâches blanches et ses beaux yeux bleus délavés. Les mâles ne faisaient pas long feu près d'elle, tous vautrés à ses pattes, répondant à ses moindres demandes. Des chiens. Oui. Des petits toutous qui écoutaient et servaient sans la moindre résistance ses ordres. C'est ainsi que la chatte s'était établie une petite hiérarchie, dont elle brillait seule au sommet, évidemment. La chatonne l'admirait, à une époque, elle la respectait, elle voulait lui ressembler, plus tard. Avoir la même "sagesse" et le même regard posé et irrésistible qui ne semblait pas sans effets sur la gent masculine. Puis vint la venue d'un beau mâle solitaire. Calme et posé, avec un regard doré lumineux que qu'on conque, même le plus virulent des félins, essayerait de croiser se retrouvera avec un étrange sentiment de bien-être, soudainement envahit par une grande sagesse et une grande confiance envers ce mystérieux chat. L'effet goulée-d'eau-fraîche. Il était grand, mince mais tout en muscle avec une épaisse fourrure mi-longue beige marbrée de brun au ventre et au poitrail blancs. Il était beau. De l'intérieur comme de l'extérieur. Et la mère de Zebda lui accorda sa confiance, naturellement. Même elle n'avait pu résister au charisme du félin. Mais la vieillesse commençait déjà à le rattraper et même s'il conserva son tempérament posé, son beau corps d’athlète commença à faire des siennes. Il décida de rester quelques temps. Cependant, très vite, une portée vient grossir le ventre de la belle femelle et très vite, le mâle repartit, délaissant volontairement la chatte avec les matous maintenant désintéressés d'elle. Malgré sa beauté, elle ne pouvait plus rien leur apporter. Alors, très vite, elle se retrouve seule, subsistant à ses dépends.

Plus tard, deux minuscules félins naquirent dans une casse en ferraille rouillé, l'un présentant un pelage roux flamboyant tigré et l'autre une sorte de fourrure crème.  Elle n'avait pu se résoudre à les tuer. À cause de ça. Ce qu'ils appelaient l'instinct maternelle. Mais il ne fallait pas se faire d'illusions. La femelle n'était pas la gentille maman-poule qui sur protégeait ses rejetons: Elle les délaissa très souvent, dès qu'ils eurent ouvèrent les yeux, pour reconstruire la hiérarchie qu'ils avaient détruit, les considérait déjà comme des adultes indépendants. La petite et son frère n'eurent pas d'enfance. Elle n'a été ni belle ni désastreuse, ils n'ont tout simplement pas été des chatons. Nés de l'union d'un matou inconnu et d'une femelle absente, les deux petits comprirent vite ce qu'ils étaient. Une erreur. Ils n'auraient jamais dû venir au monde. Ils étaient quelque chose qu'ils fallait à tout prix cacher. Mais qu'est-ce que l'on pouvait reprocher à ses deux mignons petits? Ce n'était pas leur faute si leurs parents étaient des lâches, mais on leur fit payer leurs erreurs. Et la naissance des chatons fut accueillit dans un silence glacial, rampant vers la chaleur émanant de la chatte, les petiots furent rabroués d'une pluie de coup de pattes, à peine autorisé de téter le lait gras et sucré qui coulait du giron blanc. Le regard pâle méprisant de la brunette sur leur nuque. Petite Apocalypse essaya de trouver une excuse à sa mère, elle devait faire ça pour leur bien c'était sur, la belle félidée ne ferait jamais passer ses rejetons après elle.

Mais un jour la chatte ne revint pas, sûrement partie parader pour de bon parmi ses mâles. Et le frère et la sœur furent instantanément anéantis. Le jeune matou stoïque, moins, peut-être, son regard cuivré, presque rouge-orangé,  exprimant plus de mépris et de haine que du désespoir. Mais la petite crème se laissa partir, sa douce maman n'était plus là, pour de bon. Ils n'avaient qu'une lune, peut-être moins, d'ailleurs. À peine sevré qu'ils devaient subsister seuls, fouillant dans les poubelles pour trouver leur maigre nourriture. Pour ne rien arranger, Aaron, le frère d'Apo', se mit en tête de ne plus jamais parler et il parti, un jour d'hiver, comme ça, comme leur mère avant eux. Depuis, la chatonne vit difficilement, mais elle s' est reprit. Pas dans du bon côté,  certes, mais elle s' est reprit, dirigeant toute sa haine et son mépris vers la chatte qui l'avait mise au monde. Alors, la petite était devenue très instable, délirant seule, froide et méprisante. Mais elle savait le cacher.  Intelligente et manipulatrice,  elle se fit une image de chatte posée mais très mystérieuse. Depuis elle subsiste seule.

Mais vint le jour où la faim lui rongea tellement le ventre qu'elle ne put même pas sortir de sa tanière, roulée en boule dans la paille, les yeux clos. Ses côtes saillant sous sa pelisse miteuse se soulevant au rythme de sa respiration. Elle resta deux jours ainsi, jusqu'à qu'un matou répondant à un nom étrange la saisisse et que, trop faible, pour riposter, elle se laissa pitoyablement pendre entre ses mâchoires. [je finis demain. ]