SILENCE DES DECHARNES
« Plus faim de rien, plus faim de vivre, mes ailes sont arrachées mais je ne dois pas mourir.  »

╰ PREFACE ╮

• Nom & surnom : Silence des Décharnés

• Âge : Quelques 45 lunes

• Sexe : Femelle

• Clan  & Rang : Ombre, clan de l'apothéose

• Origines : Inconnues

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╰ DESCRIPTION ╮

• Description Physique (3 lignes minimum) : Bruissement. Sous la lunes les étoiles se fondent car la nuit doit rester noire. Et moi, comme une tache de pureté dans ce ciel mutilé, j'avance, joliment balafrée. Mes cicatrices ne seront jamais mes forces, elles restent et demeureront ces larges marques du passé aux allures douloureuses. Années après années, j'ai toujours mal là ou je ne devrai plus rien sentir. Sur mon blanc pelages se fait le triste étalage de mes erreurs punies, et mon orbite vide observe désormais ce que seul le clan d'en haut lui laisse voir, c'est à dire d'autres guerres, trahisons, tragédies. Alors je vois, moi l'aveugle, j'admire, les yeux rivés sur les marques de brûlures, j'admire les pires blessures des guerriers abîmés. Sans visage, pourrait-on croire, mais sous ces balafres on peut regarder mon unique oeil bleu toiser le reste du monde. Je n'ai plus rien à avoir, je n'ai plus rien à vivre, je suis une plaie béante pleine des bleus à l'âme qui m'ont marquée à tout jamais. Pantin cassé, mon corps est bien trop accidenté pour pouvoir enfanter. Quel futur pour moi, moi qu'on croyait disparue, moi qu'on croyait pourrir au fond du plus grand des ravins. Les morts n'ont pas d'avenir, vous savez. Ils n'ont pas de destin. Peut-être la rédemption m'attend-elle, tout au bout du chemin.
Alors je me fonds, en proie aux remords, et j'oeuvre en les nourrissant de nouveaux crimes. En leur offrant de nouveaux hymnes de condamnés, des chansons tristes, trop tristes pour être chantées.
• Description Psychologique (3 lignes minimum) : Sans pitié, pourrait-on dire. Sincèrement,, la vue du sang m'enchante, et j'aime voir dans les yeux la vie se rétracter. Je ne sais pas pourquoi, c'est sans doute en lien avec mon horrible passé. Un passé enfermé à tous jamais dans un mutisme terrifiant, en effet, si je parle, c'est toujours au présent. Je n'ai peur de rien, à par de mes blessures; ces larges sacrifices m'ont fait perdre ma structure. Mais si l'on me croit je suis invincible, invaincue, alors laissons les anciens parler, ceux qui savent et qui demeurent, tapis, entre les songes et les divagations d'esprit. Mes victimes sont toujours là. Lorsque je ferme les paupières ce sont leurs yeux qui défilent, un a uns ou deux par deux, et les balafres qu'ils m'ont laissé me brûlent. Ils m'ont marquée à vie, je les ai laissé mourir. c'est ainsi, pourrait-on simplement écrire. Insondable, mystérieuse, autant chercher à voir au dessus des nuages lorsque la neige tombe. Ne suis-je pas quelqu'un d'irrémédiablement mauvais ?

• Qualités (3 minimum) : - Réaliste - Sensible à la beauté des choses, malgré tout - Douce, de temps en temps

• Défauts (3 minimum) : - Ne sait pas s'arrêter lors des combats - N'écoute qu'elle même - Parle pas @_@ -Acide -Imprévisible

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╰ HISTOIRE ╮

• Histoire (5 lignes minimum) : Je viens de loin. Et mon histoire restera emportée dans le plus grand des silence. Muette, aveugle, je n'ai que ce que je mérite. la pire des ambitions, la pire des trahisons, qui suis-je pour vouloir me plaindre alors que ceux qui sont morts n'ont plus que leurs os pour conter ? J'ai peur de ce qu'on pourrait dire, j'ai peur d'avoir à nouveau à m'enfuir, à fuir pour ma vie, ma vie misérable, cette vie pitoyable et pourtant non finie. Mais commençons par le commencement. Guerrière mais avant tout chaton, je ne dois mon statut qu'à mon nom, car, apparemment, j'ai toujours la stupidité d'un enfant.

3 jours, et tout est sombre.
Mes yeux refusent de s'ouvrir, mon monde demeure dans l'ombre. Et pourtant je ne crains pas ce qui m'attend dehors. Je les entends crier, je les écoute gémir, toujours pour avoir plus à manger alors que je demeure, délaissée, au fond d'une sorte de dôme rempli de ronces qui m'empêchent de sortir. C'est triste, ici, pourquoi ne puis-je pas m'échapper ? Tout simplement goûter au plaisir de marcher, de courir, je le désire plus que tout, moi qui ne sait pas encore ce que c'est. Mais je ne hurle pas. Je ne dis rien, pas un miaulement, pas un pleur, et tous autour me disent condamné. par quoi je ne sais pas, et seul le clan des étoiles semble prêt à l'imaginer.

Une lune, et les lumières sont apparues, et mon univers se défini en dégradés de bleus et verts exotiques. Ils l'avaient senti. Un chaton qui ne dis rien ne peut être que maudit. Un chaton sans mère, trouvé abandonné près de l'entrée. Quelques jours tout au plus, avaient-ils dit. J'ai ouvert les paupières, et les souffles se sont arrêtés. Vous savez, je viens de loin. Je viens de loin, et de là d'où je viens, les yeux dépareillés sont une malédiction. On raconte, à tort, que dans un des orbite se cache l'esprit d'un mort. Alors on l'arrache, pour mieux l'isoler. Et on exile son hôte, on reste persuadés de voir ce monstre décharné, tapi entre ses côtes.

Alors à 3 lunes, j'étais un enfant. Ignorée de tous, certes, mais j'étais nourrie et logée, même si je n'eut aucun camarade contre lequel me réchauffer, cet hiver là. On ne m'a pas appris à me battre, en fait, on ne m'a pas enseigné quoi que ce soit, à part à enchaîner les blessures sans jamais rien dire. Pour me purifier, paraît il, il fallait mutiler mes chaires, et toutes les pleines lunes s'ensuivaient de nouvelles cicatrices. Le mal semblait légitime, après tout. J’abritais un mort en mon sein, ou ce mort m'habitait, c'est à voir, peu importe car de toute manière Il était là. J'apprendrai plus tard que ce ne sont que pures fantaisies, des mensonges, des inventions, de simples délires. En attendant je me laissais faire, toujours silencieuse, et il me semblait que ma peau tombait. J'avais honte, rien ne me brûlait plus que le fait d'être une chimère, cette aberration blessée, rien ne me touchait plus que mon reflet fade aux allures de fantôme dans chaque cours d'eau.

6 lunes, et mon coeur est couvert d'ecchymoses. mes griffes ne me servent à rien sinon à malaxer le sol lorsque les leurs entament mes os. 6 lunes, et je n'en peux plus d'attendre. Vous savez, la douleur peut détruire, mais elle m'a reconstruite. Un soir dans un miroir j'ai regardé mon oeil, et il était bleu. Plus bleu que ceux des autres, plus bleu que le ciel d'été, plus froid que les lacs gelés lors de la saison froide. Et lui, il ne me faisait pas mal. J'ai disparu. J'ai fuis en jurant de revenir pour rendre les blessures.

Un an. L'hiver approche et je sais me battre. Plus que tout je sais combattre contre ce qui m'a blessée. J'ai appris seul, en donnant des coups de patte au vide, en mordant les créatures de la mousse et autres enfants du lichen. Je sais me servir des herbes pour soigner un petite entaille ou faire vomir jusqu'à la bile. Je cours vite, plus vite me semble t-il que n'importe quel gibier vu jusque là. Ma vision ne m'handicape plus, j'ai su en faire un atout. Ceux qui pensent que je ne vois pas ne savent pas que je suis prête à tout. Je sens. Et lorsque l'on m'attaquera en traître, je sentirai l'air battre le vent.

Là d'ou je viens les chefs ne sont pas puissants. Ce sont de simples chats qui comme les autres maigrissent lorsque le gibier disparaît. Ce sont de simples félins à l'allure famélique, des fauves au os apparents quand il n'y a plus à manger. Alors que pensez vous, des bêtes empoisonnées ? les mulots, les oiseaux, tous étaient pourris jusqu'à la moelle lorsqu'ils les ont avalés. Un mélange de mon cru, voyez vous; Je les ai regardé s’abîmer un par uns. Je les ai vu arrêter de se nourrir pour ne pas en mourir puis en crever tout de même. Délirant, n'est-ce pas ? La vengeance en reste mieux que tout ce qu'on me donnera.

J'ai fui, une deuxième fois; J'ai traversé les montagnes et évité les torrents, je suis partie en laissant derrière moi de la peau et des os d'enfants malades. J'ai trouvé refuge dans le clan de l'apothéose, peut-être pensent-ils que mes cicatrices sont le fruit d'acharnés combats, il n'en sont pas moins acides. Je les trouves mauvais, méchant. Et ce sont eux, ma nouvelle famille. Là-bas la valeur n'existe pas. Au final, nous sommes tous des sous-merdes destinées à retourner à la terre.

• But de votre personnage :Se venger, même si c'est déjà fait, bref, ce perso ne sera jamais satisfait.

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╰ ABOUT YOU ╮

• Votre PUF : Hemostase, avant j'étais Dark (ouais, ouais, si quelqu'un se souvient de moi huwhuw)

• Votre Âge : 15 toutes petites années

• Penses-tu être actif sur LW ? : En ce moment, pas trop, mais dès que je sors de l'hôpital je devrai pouvoir passer tous les jours honhon.

• Comment as-tu connu LW ? Est-ce un deuxième/triple compte ?: Je l'avais trouvé en cherchant un forum de rp à mes tous débuts (lel j'avais 12 ans), bref, c'est un retour. Anciennement Désespoir de la Louve.

• Kit utilisé ( si vous n'en n'avez pas, demandez en un dans un atelier ) : Check huhu

• As-tu lu toute la partie Règlement & Histoire ? : Oui oui

• Alors donne-moi les codes cachés - héhéhé - : Un relent d'été se mariait au parfum d'automne ♥

• Souhaites-tu être parrainé(e) ? Facultatif : Nope thx.

• Que penses-tu de LW ? Un conseil pour le forum ? : Très très joli forum, mais ça on le savait tous.

• Autre Chose : ( Facultatif ) Nothing.