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« On ne devient pas pervers, on le demeure. » ⎜Philza⎟
Félin Légendaire
Éclipse Décatie
Félin Légendaire
Sam 27 Juil 2013 - 23:21
« On ne devient pas pervers, on le demeure. »

⎜Philza & Le Bon Prêcheur⎟


Il n’était pas loin du coucher de soleil, à ce moment du jour où le temps se fige et le ciel se teinte de vermeil. Quel endroit plus magnifique que la ville pour savourer ces instants ? Il y avait là quelque chose de tortueux et de paisible à la fois. Comme l’antagonisme entre la sourde nostalgie d’une belle journée et la domination des ombres. Un cimetière de ruines, des ruines aux reflets de rouge et d’ocre ; vivre l’automne en été nous réjouissait. Les habitations, noircies par le temps et abandonnées à la rouille, s’élevaient selon un plan soigneusement orchestré ; toutes de même étroitesse, hautes, courbées tels des vieillards fatigués, à un écart semblable les unes des autres. Nous nous promenions d’entre les ruelles, les herbes et les parpaings, mirant les cieux. Une vision à l’image de notre grandeur, rien de plus, rien de moins. C’était au bout d’un chemin effacé que nous avions trouvé notre bonheur, notre antre, et nous nous plaisions à y retourner lorsque l’or commençait à décliner. Cette bâtisse avait quelque chose de particulier puisque des gargouilles observaient les visiteurs depuis la toiture, monstres gardiennant leur propriété. Le lierre courrait sur la façade et, par endroits, rongeait la pierre ; les volets pendaient tristement de chaque côté de leur fenêtre respective. Nous avions tout de suite perçu que cet abri nous avait attendu durant de nombreuses années –la poussière en témoignait, malheureusement — et maintenant qu’il était en notre possession, nous ne le délaisserions pour aucun autre. A chaque pénétration dans le hall, nous nous disions que la décoration bipède était finalement raffinée avec ses moulures, ses épais papiers muraux, ses lourdes tentures intimant l’obscurité, ses tapis aux arabesques antiques. Tous les objets avaient été laissés en place par les propriétaires comme s’il avait été un départ précipité. Avaient-ils senti que nous arrivions et qu’il fallait nous laisser nos appartements ?

L’escalier craqua à peine sous nos pas, tandis que nous rejoignions le premier étage. Les pièces qui s’ouvraient de part et d’autre du corridor ne nous intéressaient manifestement pas. La seule que nous daignions utiliser était celle sur laquelle il débouchait. Il y avait là des plumes, arrangées sur un établi, des livres emplis de caractères bipèdes trônant sur une grande bibliothèque ainsi qu’un fauteuil de maître, face à la seule fenêtre ouverte, qui n’était autre que notre literie. Nous nous étendîmes sur le velours pourpre et mirâmes le paysage, où la lumière se faisait désormais déclinante, jusqu’à fermer peu à peu les yeux.

Le fracas de la foudre nous éveilla ; il se fallut de quelques minutes avant qu’il se mette à pleuvoir des cordes. C’en était à se pendre. L’humidité se mit à envahir l’espace, recouvrant l’odeur habituelle de renfermé. Nous pestâmes. Le spectacle qui s’offrait à nous était grisâtre, brouillardeux. Caprice estivaux, quoi de plus fâcheux. Nous soupirâmes comme un buffle sans voir une ombre qui, bravant les trombes d’eau, avançait vers notre demeure.
Nous nous raidîmes. Sous le bruit de la pluie, un autre, plus fort, plus aigu. En bas, la porte avait grincé.
Éclipse Décatie
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Invité
Invité
Ven 2 Aoû 2013 - 11:21

Le soleil décline, les cigales ne se calment pas pour autant. La journée a été fort agréable. Le ciel si bleu qui était avec Philza toute cette journée disparaît pour faire place à de gros nuages noirs qui avancent au pas de charge. Dans quelques heures un bel orage éclatera,comme ces derniers soirs. Finir trempée jusqu’au os commence à  déplaire sérieusement à la jeune solitaire qui n'a pas trouvé d'abri bien imperméable à ces déluges.

Après cette journée passée tranquillement au bord d'une rivière elle se met en route et plonge dans ses pensées, laissant son instinct la guider. Elle ne regarde pas où elle va et ce n'est que lorsqu'elle s'arrête que la solitaire regarde autour d'elle. Elle se trouve à la frontière du monde sauvage et du monde humain avec leurs grandes bâtisses. Elle se trouve dans un endroit qu'elle ne connaît absolument pas. Jamais elle ne s'est aventurée dans les chemins sombres, étroits et puants des bipèdes. Mais cet endroit est fort différent, il est totalement désert. Pas un seul humain en vue. Autrefois ce devait être un beau quartier avec des jardins, de belles demeures bien entretenues, des rires, de l'activité. Aujourd'hui ce ne sont que des ruines recouvertes par quelques plantes grimpantes. Des animaux en ont fait leur territoire. Les jardins ne sont plus que des étendues d'herbes folles et de ronces, les barrières sont rouillées et tombées. L'endroit est plutôt sinistre.
Elle devrai bien trouver un abri confortable dans une de ces demeures. Il y a pas mal d'habitations, mais peu qui résiste bien aux intempéries. Brutalement, la pluie se met à tomber et la foudre débute son concert.
Elle opte pour celle qui  semble la moins abîmée. Les volets pendent tristement, bon  nombre de fenêtres ont des carreaux brisés et quelques tuiles se sont envolées. Philza avance de quelques pas, elle pouce doucement la porte à l'aide de son museau. Elle s'ouvre avec un grincement. Maintenant, la chatte noire et blanche se trouve dans un vaste hall, jamais elle n'avait vu pareil spectacle et elle était perdue au milieu de tant de grandeur. Elle était si petite à côté de ça. Les bipèdes étaient vraiment  bizarres pour construire de telles choses.
Un escalier poussiéreux semble l'inviter à continuer sa visite. Elle s'avance tranquillement vers ce dernier, heureuse d'avoir un abri, étrange certes, mais étanche. Ce n'est que lorsqu'elle pose sa patte sur la première marche qu'elle remarque des traces récentes. Celles d'autres solitaires peut-être. La porte claque.
Sur ses gardes Philza commencent à grimper . En haut de l'escalier de nombreuses pièces sont à visiter, mais une seule est ouverte. Elle s'approche.  Elle aperçoit de nombreux objets, elle avance, pénètre dans la pièce. Tourne la tête et se trouve face à un chat qui l'observe, assis sur un beau fauteuil. La foudre éclaire la pièce, tout est blanc, puis tout redevient noir dans un claquement.

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Félin Célèbre
Quintessence d'Absinthe
Félin Célèbre
Mar 20 Aoû 2013 - 20:40
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