"Si la nuit tu pleures le soleil, tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles." | LIBRE aux chats du clan du tonnerre. | | Dim 28 Avr 2013 - 12:50 " SI LA NUIT TU PLEURES LE SOLEIL, DE TES LARMES T’EMPÊCHERONT DE VOIR LES ETOILES. " ♥
Il fait nuit, oui nuit, le jour je n’ai pas le temps de réfléchir de me poser. Seulement je n’arrive pas à dormir je tourne et je tourne sur moi-même détruisant à chaque fois un peu plus de ma litière faite de mousse et de brindilles. En me levant j’en fais craquer une puis deux, j’avance prenant garde à ne plus faire de bruit et je sors. Dehors l’air est chaud, presque étouffant, lourd, c’est très désagréable cette sensation, l’on a l’impression d’être compressé, serré voir étouffé, je ne supporte pas. Haut bien haut dans le ciel un quartier de lune se charge d’éclairer la clairière, légèrement bien sûr mais juste assez pour me laisser y voir. C’est rare que durant une nuit similaire à celle là je n’ai pas froid, que je ne frissonne pas, ou que je ne grelotte pas, non j’ai chaud. Il m’est possible d’apercevoir les arbres dont des bourgeons commencent à sortir c’est ainsi, chaque année à la même saison ceci et cela se produit, c’est très répétitif à la fin mais merveilleux au final. L’envie de sortir du camp me sillonne, je veux explorer un peu le territoire patrouiller tel un jeune chaton en quête d’apprentissage, seulement là, il fait nuit. Mais sortir quand l’astre lunaire est présent ce n’est pas un pêché n’es pas ?
Je me faufile entre les arbres, je parcoure les plaines à toute vitesse, j’évite les orties et les ronces bien que parfois elles frôlent mon pelage bicolore me laissant ainsi deux ou trois de leurs épines, je saute par-dessus les rochers barrant mon chemin et je m’arrête. Une rivière très fine certes m’empêche de continuer. Je n’ai aucune envie de me mouiller les pattes, seulement si je veux atteindre l’endroit désiré je suis obligée de passer par là. ‘ Mais comment fait le clan de la rivière pour oser passer une grande partie de leur journée les pattes dans l’eau ? ’ l’avantage c’est que après notre pelage est soyeux, mais disons que l’eau et moi, ça fait deux. Evidemment durant les assemblées je passe sans rechigner cette petite rivière bien que l’envie de râler soit présente mais nous ne sommes pas en route pour aller à une assemblée. Disons que je n’ai pas le choix, je me questionne pour des choses bien trop simple, je devrai dormir à cette heure histoire d’être en forme pour la journée qui va suivre, je suis fatiguée et rien qu’à ma manière de réfléchir ça se voit.
L’eau a rendu mon pelage humide, il est collé sur ma peau, froid, et plein de sable et de poussière. Sérieusement pourquoi je veux aller aux quatre chênes ? ‘ Peut être dans l’espoir de rencontrer quelqu’un en plus de me dégourdir les pattes, je suis si seule…’ Il ne me reste plus beaucoup de chemin, pendant un instant j’ai douté et je me suis demandée si je ne devrais pas plutôt rentrer au camp, j’accompagne la patrouille de l’aube demain, le réveil va être difficile je le sais. Si seulement j’avais un compagnon ou même quelqu’un sur qui compter, non je n’ai personne dans ce genre, j’ai bien deux ou trois amis mais je suis plutôt réservée, je ne vais pas tellement vers les gens, je ne les évite pas non plus bien sûr mais j’ai parfois peur du regard des gens sur ma personne, beaucoup jugent trop vite, au premier regard ils peuvent en déduire que celui là n’est pas bien soigné, pas propre, agressif ou trop.. Simple ? Un coup d’œil à droite puis à gauche de je traverse un petit sentier, l’odeur d’un rongeur m’avait attiré ici.
Après avoir enterré ma prise j’avais continué mon chemin. J’étais arrivée, sans but précis aux quatre chênes. Personne n’était présent à la surprise générale. Autant ne pas servir à rien, je me suis arrêtée chasser un peu, un oiseau, un rongeur, un lapin, tout pouvait y passer. Après ça, je déterre maintenant ma première prise, le campagnol de tout à l’heure, je le porte avec les deux autres, trois campagnols une chance. Bon ils n’étaient pas très gros c’est vrai mais ils pourraient bien nourrir plusieurs apprentis, les anciens ou bien une reine. L’air lourd et compressant avait laissé place à de la pluie comme à chaque fois, une pluie forte et épaisse souvent suivie par un puissant orage. Je repart les proies dans la gueule à pleine vitesse histoire de rentrer le plus vite. Je passa par-dessus la rivière en un bond, mes pattes arrières touchèrent tout de même l’eau, et j’arriva au camp du tonnerre trempée jusqu’aux os. Je déposa mes prises et m’ébroua devant la tanière des guerriers. Je n’aurai pas du la quitter ça c’est certain, plus jamais les escapades nocturnes tel un chaton débrouillard voulant braver le code du guerrier pour découvrir les terres de son clan. Non, plus jamais, au moins ça me servira de leçon.
|| A corriger xD ||
| Date d’inscription : 22/09/2011 Messages : 2810 Puf : Melon. Âge : 23 Multi-comptes : NUAGE DU SCORPION ;; NUIT CONSTELLEE ;; ESQUISSE D'UN SOURIRE
| | Sam 29 Juin 2013 - 18:18 | Date d’inscription : 11/08/2011 Messages : 1691 Puf : Gryfi Multi-comptes : Renard de Jais & Nuage de Givre
| | Dim 21 Juil 2013 - 23:42 | Date d’inscription : 22/12/2011 Messages : 4254 Puf : Sunny || Failariel Âge : 25 Multi-comptes : Empereur des Séraphins (vent) - Écaille du Caïman (ombre)
| | Mer 21 Aoû 2013 - 12:26 || Si c'est libre, je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas poster, après il faut bien-sûr voir avec Melon ; de plus, si tu participes à ce RP, choisis un chat appartenant au Clan du Tonnerre comme mentionné dans le titre. ^^ || | Date d’inscription : 21/06/2013 Messages : 986 Puf : Levy, Em Âge : 25 Multi-comptes : Elyseum & Diaprure de l'Hespérie
| | | | "Si la nuit tu pleures le soleil, tes larmes t'empêcheront de voir les étoiles." | LIBRE aux chats du clan du tonnerre. |
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