Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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I just can't escape, it's like you're here with me now ... ||Validée
Félin Légendaire
Théorie Obscure
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 20:19

ARTA
« ... But the words you say, they always seem to fade out. Since you been away I'm just a face in the crowd. Someday, someday I know you're coming back.»

╰ PREFACE ╮
I just can't escape, it's like you're here with me now ... ||Validée 674315PREZ1

Nom & surnom : Arta

Âge : Une quarantaine de lunes

Sexe :

Clan & Rang : Solo'

Origines : Sauvages


♣ ♣ ♣

╰ DESCRIPTION ╮I just can't escape, it's like you're here with me now ... ||Validée 990341PREZ2


Description Physique (3 lignes minimum)
« Une ombre, au pelage brun rayé de noir, au regard vert étincelant, à la longue queue... Est-ce tout? Oui. »

C’est peut-être regrettable, mais Arta n’a absolument rien de particulier. Cependant, ce n’est pas pour la déranger : au contraire, elle apprécie beaucoup le fait de passer inaperçue, de ne pas se démarquer, de ne pas déranger. C’est un souci de moins; lorsqu’on est remarqué par personne, on n’a pas besoin de se forcer pour plaire.

Sinon, la femelle est à peine plus grande qu’un grand apprenti, et pas beaucoup plus bâtie. Elle est musclée, oui, mais on ne le voit que très peu : au premier coup d’œil, certains diraient qu’elle semble sur le point de s’effondrer. Pourtant, il y a toujours beaucoup de force en elle. Elle ne se considère d’ailleurs pas comme maigre, mais juste un peu trop svelte. Son ossature fine et sa grandeur en font une coureuse parfaite, c’est vrai, mais on e peut pas dire qu’elle en soit très avantagée au combat ou en endurance. Malgré tout, elle se débrouille très bien dans la vie, et n’a besoin de l’aide de personne pour subvenir à ses besoins.

Par contre, elle est loin d’être laide, la belle chatte. Son beau pelage brun rayé de noir est aussi seyant qu’élégant, lorsqu’il n’est pas d’un blanc immaculé, comme celui de son poitrail et ses pattes. Elle a le pelage court, facile d’entretiens. Sa longue queue est un peu plus touffue que le reste de son corps mais demeure un outil et parure discret, qui ne détonne en rien de ce qui l’entoure. Son visage, délicat et frais, est bien proportionné. Pas d’oreilles trop larges, pas de museau trop court...

Et, au milieu de ce visage, deux yeux magnifiquement verts. Des yeux qu’on dirait transparents tant ils laissent passer toutes les émotions que la chatte ressent, tous les messages que sa voix n’ose transmettre. Ces yeux lui procurent aussi une vision étonnement claire, un peu plus aiguisée même que la moyenne. Sinon, ses autres sens sont eux aussi dans la normale; Arta n’est pas une chatte qui sort de l’ordinaire, c’est clair.


Description Psychologique (3 lignes minimum)
« Ah, Arta, belle Arta, ne veux-tu pas nous offrir ta confiance et ton cœur? »

La chatte a beau ne plus être une enfant, il reste quelque chose de candide, d’innocent en elle. À croire que ses années de confinement n’ont pas eu raison de sa pureté. Cependant, ça ne veut en aucun cas dire qu’elle fait confiance à tout le monde : au contraire. Elle a de la difficulté à se confier aux autres, et même parfois à simplement leur parler. Arta ne cherche l’aide de personne, ne cherche la compagnie de personne. Les rares solitaires qu’elle croise, elle évite de leur parler. Elle a trop souffert, et ne veut plus s’attacher pour perdre ensuite. Elle a déjà trop perdu.

Sa seule préoccupation réelle pour le moment est de trouver ses chatons rescapés – s’ils sont toujours en vie. La possibilité qu’ils n’aient pas survécu lui brise le cœur, et leur seule évocation la met mal à l’aise. Si elle se maintient encore en vie, c’est pour eux, pour qu’ils sachent qu’elle ne les a pas abandonnés avec plaisir, par pure méchanceté. Arta a aussi peur de l’opinion que les félins peuvent avoir d’elle. Elle craint être vue comme une mère indigne, à peine capable de survivre à la dure vie dans la forêt des Clans.

Cependant, lorsqu’on la connaît mieux, on découvre une chatte douce et aimable, aimante et protectrice. Elle serait prête à risquer sa propre vie pour sauver celle d’un être cher, à souffrir pour lui épargner cette souffrance. C’est dans ces seules circonstances qu’elle oserait se tenir debout face à un ennemi, à s’obstiner pour se donner raison. En résumé, dès qu’elle a un objectif, elle est prête à tout pour l’atteindre. Sinon, elle préfère passer inaperçue et ne pas intervenir.

Quoi d’autre... Quoi dire d’autre... Probablement pas grand-chose, parce que, comme cela a été dit un peu plus tôt, Arta ne ressort pas beaucoup de la masse. Elle passe incognito, elle est inconnue de la plupart des chats, elle n’aime pas se sentir regardée. Ainsi en est-il du caractère de la belle chatte brune.


Qualités (3 minimum) :
- Aimable
- Aimante
- Patiente
- Compréhensive


Défauts (3 minimum) :
- Insécure
- Instable
- N'accorde pas souvent sa confiance
- Fuyante

♣ ♣ ♣

╰ HISTOIRE ╮I just can't escape, it's like you're here with me now ... ||Validée 324507PREZ3


Histoire (5 lignes minimum)
« Comment fait-on pour savoir où l’on va lorsqu’on ignore d’où ou vient? »

Arta, chère Arta. Tu as eu une vie qu’on pourrait qualifier de facile, d’aisée, mais aussi d’étrange, et de malsaine, tu le savais?

    La chatte est née dans une belle et vaste forêt, entourée de dizaines de chats qui étaient là pour veiller sur elle et faire d’elle une vaillante combattante. Ses parents étaient toujours présents pour elle, attentionnés et aimants. Elle avait aussi un frère, qu’elle aimait de tout son cœur.

    Dommage qu’elle se soit éprise de ce chat-là. C’était un apprenti, plus âgé qu’elle. Il était beau, gentil, aimable, attentionné. Il la savait amoureuse de lui, et se savait aussi amoureux d’elle. Il ne voulait pas attendre qu’elle soit en âge de sortir du camp sans escorte pour la voir, lui parler, faire plus ample connaissance. Un soir, il l’emmena donc avec lui se promener sur le territoire, sans en glisser mot aux reines qui somnolaient à ses côtés. Les deux chatons ronronnaient de bonheur sur le chemin. Ils parlèrent de tout et de rien, mais ils écoutèrent surtout la forêt parler à leur place. C’était la fin de la saison chaude, et le vent les rafraichissait un peu alors que la chaleur du Soleil persistait à travers les arbres. Ils marchèrent plus qu’elle n’avait jamais marché, et allèrent beaucoup plus loin que la plus longue de ses promenades. Pourtant, la petite se sentait en sécurité. Rien ne pourrait leur arriver, les guerriers n’étaient jamais bien loin, il faisait bon vivre.

    Rien, jusqu’au moment où les deux chats attinrent un bout de bois étrange, qu’ils appelleraient plus tard « barrière », ou « clôture ». Ils ignoraient ce qu’il y avait de l’autre côté mais les odeurs d’autres chats, mêlées à celles de créatures bizarres et jamais vues – du moins par eux – leur provenaient paresseusement, comme un appel incessant et curieux. Sans hésiter, les chaton se consultèrent du regard puis commencèrent à creuser juste au pied de cette barrière, histoire de former un passage assez large pour laisser passer un chat de leur taille. Cela fit souffrir leurs petites pattes pas très musclées, et leur griffes encore fragile, pourtant ils y arrivèrent.

    L’apprenti passa le premier, suivi de près par sa jeune amie. Ce qu’ils virent leur coupa le souffle.
    C’était une petite plaine, un espace ridiculement petit recouvert d’herbe incroyablement verte, et régulière. Rien à voir avec les prairies qu’ils auraient pu voir sur leurs territoires. Et, au bout, une chose gigantesque, qu’ils nommeraient « nid ». Et, devant l’entrée de cet immense nid, une créature. Elle faisait environ trois fois la hauteur d’un chat adulte, et environ deux fois sa largeur. Elle avait la peau lisse, dépourvue de poil. Et elle se tenait debout sur deux pattes, alors que les deux autres étaient situées plus haut sur son corps. Sauf que ses yeux étaient semblables à ceux d’un chat : on pouvait y lire toutes ses pensées, ses sentiments, ses impressions. La créature poussa un petit cri aigu, réjoui en voyant les deux chats. C’est alors qu’une créature trois fois plus grande apparut.

    Dès qu’il l’aperçue, l’apprenti détala aussi vite qu’il le put. En le voyant faire, la créature se précipita vers les deux boules de poils. La chatonne, tétanisée de peur, ne pus esquisser le moindre mouvement alors qu’une des pattes supérieures de la chose la prenait et la soulevait comme une souris qu’on vient tout juste d’abattre. C’est donc du haut des airs qu’elle vit disparaître son ami, son amour, son seul espoir de retour.


C’est là que nous t’avons remarquée, Arta. Nous avons vu l’humain t’amener dans sa maison, et sa fille, t’adopter et t’aimer de tout son cœur. Nous t’avons vue t’ennuyer des tiens, puis, lentement, les oublier. Nous avons vu tes souvenirs d’enfance être remplacés par le visage toujours souriant de la petite humaine. Nous vous avons vues, toutes les deux, être heureuses. Vous passiez vos journées ensemble, vous grandissiez ensemble. Elle te comprenait, et tu la comprenais aussi. C’était un amour pur, loyal et candide qui vous unissait, et que tu croyais qui vous unirait toute une vie. Ce fut un temps d’abondance, de satiété, de rêve. Il dura un an.

Un jour, tu compris que la famille qui t’avais adoptée devait partir. Tu les voyais faire ses boîtes, tu la voyais prévoir tout à l’avance, tu voyais la nostalgie dans leur regard. Pourtant, tu étais confiante qu’ils ne t’abandonneraient pas. Tu savais, au fond de toi, que la petite avait besoin d’un ami, avait besoin de toi. Tu ne te voyais pas vivre sans eux, tu ne les voyais pas vivre sans toi.

C’est donc exactement ce qui s’est passé. Quelques heures avant le grand départ, le père de la fillette t’a pris dans ses bras pour t’emmener dans la voiture, ce monstre que tu n’avais jamais complètement apprivoisé. Tu étais un peu frustrée, parce que tu étais occupée à faire ta ronde officielle à travers la maison, mais tu ne l’as pas montré. Après tout, le nid était déjà vide de tout ce qu’il avait contenu, et il ne restait plus que les murs à inspecter. Tu étais donc en route vers ta cage, lorsque tu entendis un oiseau chanter. Ce n’était pas la première fois, loin de là. Tu sortais presque tous les jours jouer et gambader sur la petite plaine. Cependant, ta famille avait fait en sorte que tu ne t’échappes pas : ils avaient fait installer une sorte de rallonge qui faisait que, même si tu avais creusé pendant des heures, jamais tu n’aurais atteint la fin de la barrière. Mais cela ne t’avais pas vraiment dérangée. Jusqu’à ce jour.

En entendant cet oiseau chanter, tu as brusquement sauté des bras de l’humain, et as détalé vers la maison. Là, tu as sauté sur le bord d’une fenêtre, puis sur une autre, puis sur le grand arbre, avant de sauter sur le toit. Puis tu t’es cachée. Tu ne voulais plus partir, parce que, s’il y avait bien un endroit où tes anciens proches pouvaient te trouver, c’était bien là. Les humains ne t’ont plus jamais revue. La petite a bien pleurniché durant des heures, mais rien n’y fit. Tu résistais à son appel, parce que celui de la forêt était bien plus puissant que le sien. C’est là que ce que nous pensions s’est confirmé : tu étais encore une chatte de la forêt, et tu le resterais jusqu’à la nuit des temps, et peut-être plus encore.

Lorsque tu fus certaine que personne ne te verrait, tu es redescendue en douce. La nuit était tombée depuis longtemps, et les humains encore dehors à cette heure étaient peu nombreux. Ta stratégie était simple : trouver une autre demeure avec une cour arrière, et franchir sa clôture. En espérant que cette dernière n’avait pas été consolidée. Tu as cheminé un petit bout de temps, avant d’entendre des miaulements désespérés. Plus que désespérés : à bout de souffle, souffrant, porteur d’un message empoisonné. Ta curiosité a pris le dessus, et tu t’es dirigée vers l’endroit d’où venaient ces miaulements.

C’était une maison comme les autres, sauf qu’elle empestait la peur et la colère. C’est alors que des mains te soulevèrent, et t’emmenèrent à l’intérieur. Dans le temps de le dire, tu étais enfermée dans une cage minuscule, avec pour seule compagnie un petit bol d’eau et une litière. En regardant autour, tu compris. C’était ce que les chats de ton ancien quartier appelaient une « usine à chatons ». Des chattes comme toi étaient forcées à faire des petits, à enchaîner portée sur portée, pour que les humains les vendent et acquissent des bouts de papier en échange. Vous étiez presqu’une dizaine de chattes, toutes dans des cages similaires à la tienne. Vous étiez dans une pièce fermée, avec une toute petite fenêtre en haut d’un des murs. Et, dans un coin, deux mâles, probablement les géniteurs, étaient aussi dans leurs cages.

Tu as vécu presque deux longues années dans cet endroit lugubre, sans jamais sortir de cette pièce. L’humain qui capturait les chats t’avait laissée tranquille pour un mois environ, avant de t’accoupler à l’un des mâles malgré ton jeune âge. C’aurait pu être un beau chat, n’eut été ses yeux presque aveugles et son poil terne. Mais bon. Dans cet enfer sur terre, aucun d’entre vous ne parlait beaucoup, tout le monde préférait le silence, sauf lors de nuits comme celle qui t’avait menée là. En ces moments, un concert assourdissant incluait tous les chats de la place, jusqu’à ce que l’humain vienne frapper les cages pour vous signifier de vous taire.

Tous les chats obéissaient d’un commun accord à l’humain. Ils savaient que, s’ils ne le faisaient pas, ils seraient privés de nourriture. En effet, même lorsque les femelles étaient en gestation, il ne nourrissait que très peu ses animaux, et lavait rarement les cages. Pour chaque pensionnaire, il avait inventé de toute pièce un pedigree, des certificats de vaccins, des assurances-maladies... tout pour vendre les rejetons. Et s’enfuir était impossible. Jamais la porte de la pièce n’était ouverte en même temps que celles des cages.

C’est vers la fin de ton premier mois de captivité qu’un évènement mémorable s’est produit : la venue d’un autre humain. Celui-là sentait bon, et on voyait qu’il était bien intentionné. Le premier humain voulait manifestement l’impressionner, car, juste avant son arrivée, il avait acheté des cages beaucoup plus spacieuses, qu’il avait lavées et remplie d’une couverture douillette, d’un bol d’eau fraîche et d’un bol de nourriture richement garni. La pièce elle-même avait été lavée, et sentait presque bon.

Les deux humains parlèrent longtemps dans le cadre de porte. Qui resta donc ouverte longtemps. C’était du jamais vu. Et donc, lorsque la porte d’une des cages fut ouverte, la chatte qui y était bondit avec la ferme intention de quitter cet endroit maudit. Elle fut bien entendu interceptée et remise à sa place, mais c’était le coup de pouce qu’il vous fallait pour reprendre espoir. De plus, depuis la visite de cet homme étrange, la fenêtre resta ouverte en permanence, offrant un vent frais et un peu plus de lumière. De plus, si elle était trop petite pour laisser passer un chat adulte, elle était suffisamment large pour être franchie par un chaton, ou même un chat de très petite taille...

La seconde action du destin fut la bonne. Un matin, presque par hasard, l’un des mâles découvrit qu’il était possible d’ouvrir la porte de ces nouvelles cages de l’intérieur, en utilisant ses crocs. Tous les chats et toi décidèrent de n’utiliser cette fenêtre que lorsque l’humain était hors de la maison, et qu’un seul chat pourrait être sorti à la fois. Jamais telle découverte n’aurait pu être plus utile.

Plus les mois passaient, plus tu en découvrais sur ton nouvel environnement. Tu appris par la bouche des autres chats que les rejetons pas assez bien au goût de l’humain disparaissaient, pour ne plus jamais revenir. Un soir, alors qu’il partait avec deux chatons, tu as décidé de le suivre. Pour le meilleur et pour le pire. Tu es sortie de ta cage, doucement, sans bruit. Les regards silencieux de tes congénères n’approuvaient pas tous ton geste, pourtant ils le comprenaient et l’acceptaient. Tu as franchi la fenêtre, qui était certes un peu serrée mais assez large pour laisser passer son corps frêle et amaigri. Puis, tu as vu l’humain entrer dans son monstre, et le démarrer.

Sans pouvoir esquisser le moindre mouvement, tu es restée plantée là, sur le bord de la pelouse, à les voir quitter vers l’horizon. Puis, après qu’ils aient disparus, tu as décidé de rester, pour guetter leur retour. Qu’as-tu attendu? Nous n’en savons rien, et toi non plus, mais nous sommes heureux que tu l’aie fait car, lorsque le monstre est revenu et que l’humain est entré dans la maison puis monté à sa chambre, tu as pu aller inspecter. Le monstre avait une cavité vite à l’intérieur, car les humains qualifient ce monstre de « pick-up ». Ainsi, tu as pu sauter à l’intérieur et renifler le contenu. À part un sac qui sentait les chatons, rien.

Tu es débarquée du monstre rutilant pour retourner dans ta cage lorsque tu as entendu des bruits. Des miaulements étouffés, peut-être des cris? Ton cœur n’a fait qu’un bond dans ta poitrine, et tes pattes t’ont menée vers l’endroit d’où venaient ces sons, à savoir un gros cylindre en métal. En un bond, tu étais sur le couvercle. Ne te restait plus qu’à trouver comment l’ouvrir, et vite. Il n’avait ni l’air vissé, ni étanche, pourtant des pattes de chats n’en viendraient pas à bout de sitôt. En retenant ton souffle, tu es retournée à terre, en poussant plus que nécessaire sur tes pattes arrière. Comme prévu, le cylindre tomba à la renverse et le couvercle alla rebondir plus loin.

Aussi rapidement que possible, tu te glissas dans ce que tu aurais pu appeler une « poubelle ». À l’intérieur, trois boules de poils complètement trempées et frigorifiées. Seule l’une d’entre elle était toujours vivante. Elle était minuscule, rien à voir avec les chatons en santé qu’une chatte devrait avoir. Pourtant, quelque part dans son petit corps, une flamme brillait toujours. Sauf qu’elle menaçait de s’éteindre. Tu saisis le chaton pour l’emmener dans un autre cylindre, inutilisé celui-là. Une fois sur place, tu le léchas longuement, le nourris abondamment et lui murmuras des mots doux.

Nous avons compris, à ce moment-là, que tu ne renoncerais pas. Même si tu pouvais t’échapper, retrouver ta liberté, tu resterais avec ces chats, ces captifs. Tu t’occuperais des chatons survivants. Tu garderais en vie ceux que l’humain avait, en vain, essayé d’assassiner lâchement. Ce ne fut pas une tâche facile que de mener cette double vie, pourtant tu t’en tiras avec brio. De nombreux chatons te doivent la vie, même s’ils ne s’en rappellent pas. Lorsqu’ils étaient suffisamment âgés et robustes, tu les confiais à des solitaires, à des chats de passage, à des félins qui sauraient où les mettre à l’abri. Certains restaient en ville, d’autres disparaissaient pour toujours en direction de la forêt qui, tu le savais, était restée tienne même après toutes ces années.

Le destin fit qu’un certain nombre de tes propres chatons vécurent cette expérience des plus singulières. Ceux-là, tu les as chéris encore plus que les autres. Tu as aussi souffert beaucoup plus lorsque tu as du les laisser partir. Ils étaient encore minuscules, encore tellement fragiles. Pourtant, ils devaient t’être enlevés pour vivre. Ils t’oublieraient sûrement, mais, toi, tu te rappellerais toujours d’eux. De toute façon, les chatons d’une mère restent toujours gravés dans son âme et sa mémoire. Même si tu avais voulu les oublier, tu n’aurais pas pu.

Ce petit jeu dura beaucoup trop longtemps à ton goût, même si tu te savais un élément clé dans la survie de toutes ces âmes. Il prit fin lors d’un jour bien étrange, un jour de réjouissance et un jour funeste à la fois. L’humain était dans la même pièce que vous lorsqu’une voiture, conduite par un ivrogne, percuta le mur avant et le fracassa en mille miettes. Des fragments de plâtres aveuglèrent longuement l’homme, mais les chats ne furent pas incommodés. Par quelque miracle, personne n’avait été touché. Les félins eurent tôt fait de sortir de leurs cages, puis de la maison : l’impact avait ravagé le mur et formé un immense trou.

C’est depuis ce temps que nous te regardons sans cesse, nuit et jour, te promener dans la forêt. Car tu as enfin eu l’occasion de retourner d’où tu viens. Tes techniques de chasse ne sont pas les meilleures, néanmoins un certain instinct, un talent inné, te permet de te nourrir suffisamment. Même chose pour le combat : un apprenti ne te résisterait peut-être pas, mais tu n’arrives pas à la cheville du moindre guerrier. Certains pourraient penser que tu es heureuse, mais nous savons que ce n’est pas le cas. Nous sommes au courant de ta quête, et feront ton possible pour t’aider à retrouver tes chatons.

But de votre personnage : Retrouver ses chatons survivants, et voir s’ils vont bien.


♣ ♣ ♣

╰ ABOUT YOU ╮I just can't escape, it's like you're here with me now ... ||Validée 824211PREZ4


Votre PUF : Cynna

Votre Âge : t'façon il est dans mon profil :3

Penses-tu être actif sur LW ? : Ouaaaais (:

Comment as-tu connu LW ? Est-ce un deuxième/triple compte ?: Second compte

Kit utilisé ( si vous n'en n'avez pas, demandez en un dans un atelier ) :
Spoiler:

As-tu lu toute la partie Règlement & Histoire ? : Non 8D

Alors donne-moi les codes cachés - héhéhé - : Ok by Ebène.

Souhaites-tu être parrainé(e) ? : Non merci (:

Que penses-tu de LW ? Un conseil pour le forum ? : Meilleur forum de l'Univeeers! Dommage que les membres soient aussi pourris... 8D

Autre Chose : Je suis contre la culture des concombres. Soyez prévenus.


Théorie Obscure
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Félin Légendaire
Lyrisme Astral
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 20:25
Re ♫

Tout est en ordre, je valide les codes. Mais...Pourquoi as-tu la même IP que Syriel ?
Lyrisme Astral
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Puf : Ebène || Mamie Bébène || Bébène 8D
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Théorie Obscure
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 20:29


Merci! Et c'ma soeur. x)
Théorie Obscure
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Félin Légendaire
Lyrisme Astral
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 20:31
Haaaa 8DD

Bon bah, tu es validée. ♫
Lyrisme Astral
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Danse de la Tigresse
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 20:32
Re-welc' =D J'aime ton style d'écriture
Danse de la Tigresse
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Multi-comptes : Danse de la Tigresse ♀, 70 lunes, ancienne meneuse, Vent | Fennec des Sables ♂, 20 lunes, Tonnerre | Promesse du Bourgeon ♂, 18 lunes, Tonnerre | Nuage de Foudre ♀, 12 lunes, Ombre | Welther ♂, 30 lunes, La Horde
Félin Légendaire
Esquisse d'un Sourire
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 20:41
Re ♥
Esquisse d'un Sourire
Date d’inscription : 22/09/2011
Messages : 2810
Puf : Melon.
Âge : 23
Multi-comptes : NUAGE DU SCORPION ;; NUIT CONSTELLEE ;; ESQUISSE D'UN SOURIRE
Félin Légendaire
Enchantement de la Biche
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 20:46
Re ♥

Merci de bien vouloir jouer la Maman de ma Bibi ♥
Enchantement de la Biche
Date d’inscription : 26/01/2012
Messages : 4184
Puf : Eden/BamBam/Kjr. de sa Canadou alors CASSEZ VOUS <3<3<3
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Âge : 27
Multi-comptes : Reflet d'Eden ~ Soir d'Orage ~ Bruine du Matin ~ Secret de Pandore ~ Symphonie des Coquelicots ~ Nuée de Plumes ~ Nuage de Garance ~ Nuage de Neptune ~ Petit Nénuphar
Félin Légendaire
Eddy
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 21:25
Reee :3
Eddy
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Messages : 1691
Puf : Gryfi
Multi-comptes : Renard de Jais & Nuage de Givre
Invité
Invité
Sam 16 Mar 2013 - 21:41
Re Cynna ♥
Idem que Bibi, merci de jouer la Mum de Nana :3
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Félin Légendaire
Astre de Cristal
Félin Légendaire
Sam 16 Mar 2013 - 23:04
Reee <3
Astre de Cristal
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Invité
Dim 17 Mar 2013 - 14:48
Re ! ^^
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Félin Légendaire
Rêve Immortel.
Félin Légendaire
Dim 17 Mar 2013 - 15:27
Re-Bienvenue. (:
Rêve Immortel.
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