"•• Un jour tu m'as demandé de choisir entre ma vie et toi, j'ai choisi ma vie, et tu es partie. Sans savoir que m'a vie, c'est toi. | ♥" Privé : Les Martin | | Dim 17 Fév 2013 - 19:46 Un jour tu m'as demandé de choisir entre ma vie et toi, j'ai choisi ma vie, et tu es partie. Sans savoir que m'a vie, c'est toi.
Cette journée n’était rien d’autre qu’une journée ordinaire et pourtant, cette même et unique journée marque le début d’une histoire entre deux félins. Tout cela débute en une matinée ensoleillé, les oiseaux ne peuvent s’empêcher de chanter et le camp de l’ombre mène ses activités similairement à d’habitude. Rien n’est anormal, absolument rien. Au dehors de la tanière des guerriers, est posé sur un sol tendre de l’herbe. La même qui hier et certainement la même que demain, cette herbe là est mouillée, elle a été arrosée par la fine pluie qui tombe du ciel chaque matin. Quelques nuages se découpent du ciel d’un bleu azur légèrement pâle, portés par le vent ils ne restent immobile que durant une fraction de secondes. Un regard pétillant fixe un chaton entrain de jouer avec sa mère, d’un côté ce chaton il fait pitié mais d’un autre il est juste impossible de ne pas l’envier. Le possesseur de ce regard n’est personne d’autre que toi, Délivrance Sucrée. Tu as pendant longtemps aidé le clan de l’ombre à trouver des proies, à repousser les ennemis et pourtant cela n’empêche qu’aujourd’hui tu restes dans l’ombre. Evidemment tu es toujours là quand il est question d’aider mais c’est différent et cela le restera à jamais. La vie d’autrefois n’était que trop belle pour durer, maintenant place au nouveau. Aucune larme ne coulera sur tes joues même sous le supplice s’il n’y a pas de raison valable et là en l’occurrence il n’y en a pas. Tu as découvert beaucoup de choses, beaucoup de sensations bonnes ou mauvaises mais tu t’interroge toujours sur une en particulier : l’amour. Comment est-il possible de s’attacher à un être au point d’être ‘amoureux’ ? Voilà plusieurs jours que tu n’as pas parlés à des félins, du moins en dehors de tes tâches de guerrier, et cela te manque. Tu attends que quelqu’un vienne mais personne ne daigne se montrer. Es une raison valable pour laisser couler une goutte salée de tes prunelles ? Possible. Tu n’as rien de mieux à faire que de t’interroger sur des questions sans certes, mais au point de passer ta journée à faire cela je ne pense pas. Ennuyé, tu sors las, de ta tanière balayant à chaque pas la clairière ou quelques apprentis mangent un rat, dont le sang avait coulé au sol, en discutant de bon cœur.
En face de toi se trouve la tanière de la guérisseuse Nacre de la Sirène, elle possède un pouvoir que tu aurais bien aimé détenir, celui d’être capable d’entrer en communication avec le clan des étoiles. Un soupir émergea de ta gorge sèche d’ailleurs. En voulant sortir du camp tu décidas d’aller boire histoire de te désaltérer un peu, tu pris donc le chemin menant à un fin ruisseau. En longeant une petite pinède ton but fut finalement atteint. Autour de toi se dresse des arbres dont certains abritent des nids. L’eau fraiche était bonne, elle coulait, coulait, coulait dans ta gorge. Quand petit à petit tu te rendis compte que tu étais en train de perdre ton temps et que tu devais revenir au camp pour assurer une patrouille. Voulant te précipiter ta patte se tordit dans un horrible craquement, à cet instant tu ne sus réellement identifier l’instant que tu étais en train de vivre. Ton corps roula pendant quelques secondes sur le sol avant de s’arrêter devant un arbre. Tu étais là, tu ne voulais plus bouger et pourtant tu le voulais, cette chute était elle un signe du clan des étoiles ? Une larme, elle était enfin là, sans même te rendre compte de ça, tu savais que tu l’avais attendue, elle n’était pas forcément du à la douleur, mais peut être à la tristesse. Tu étais seul, terriblement seul.
« Nacre de la Sirène ? »
De retour au camp tu t’étais précipité vers la tanière de la jeune guérisseuse. Evidement tu avais pensé à prévenir les membres de la patrouille de ton absence. Tu ne souffrais, pas énormément, te blessure n’était que fictive mais tu souffrais quand même, ta patte te lançais bien que tu essayes de le nier. Tu avais mal. En entrant dans la tanière une odeur de réconfort envahit tes narines. Il faisait bon, il faisait chaud. Une odeur de sang était quand même légèrement présente, certainement du à ton flanc dont une cicatrice venait de se rouvrir. Elle était assise au fond de sa tanière en train de ranger une plante à l’apparence fort douteuse, elle était verdâtre ainsi que jaune. Un court instant passa et Nacre de la Sirène se tourna en ta direction puis pendant une durée de temps indéterminée vous discutèrent de tout et de rien pendant qu’elle était en train de soigner avec des toiles d’araignée tes blessures et ta patte qui depuis le temps avait enflée. Ce moment était certainement ton préféré de la journée, vous aviez l’air si proches l’un de l’autre et pourtant tu ne l’aime pas plus que ça, elle est juste gentille envers toi comparé aux autres qui ne pensent qu’à se battre et à obtenir une place importante au sein du clan. Après un bon quart d’heure tu étais prêt à sortir de son antre. Au dehors le soleil t’avais éblouit les yeux. Il n’était plus très haut dans le ciel et il n’allait pas tarder à céder sa place à la lune mais son éclat était toujours aussi puissant, toujours aussi douloureux, toujours aussi beau… Les membres de la patrouille que tu devais accompagner venait à peine de rentrer au camp, certains vinrent demander de tes nouvelles, finalement eux aussi n’étaient pas méchant.
«Tout va bien, aucun problème, merci. »
Sans vraiment savoir pourquoi ce ton était entre froid et joyeux. Tu les avais regardé partir sans un mot de plus, de toute évidence il me semble que tu venais de les vexer. Mais d’un autre coté c’était ton but non ? Le soir été tombé. La lune était maintenant haute dans le ciel parsemé d’étoiles d’un blanc presque argent. C’était une soirée ordinaire mais différente. Voilà bien des jours que cette sensation n’était pas venue de rendre visite brave guerrier. Tu ne l’aimes pas mais tu ne pourrais vivre sans elle, cette sensation de bien être tout en sachant que quelque chose ne va pas. Voilà longtemps…Très looongtemps. Tes pupilles se fermèrent, tu étais sur ta couche, voilà comment c’est passé cette belle journée ensoleillée. Mais elle est loin d’être terminée, du moins non quand même elle est bien entamée mais quelque chose reste à venir et ça le félin est loin de s’en douter. Le froid est de retour lui aussi ça faisait longtemps qu’il n’était pas apparu et c’est ce soir là qu’il doit se montrer. C’est triste. Grelotant transi de froid tu as du mal à bouger puisqu’à chaque mouvements de ta part ta patte te fait souffrir mais tu es heureux, tu as parlé à quelqu’un qui ne t’as pas considéré comme rien, à quelqu’un qui a prit le temps de te répondre en choisissant ses mots pour ne pas faire de gaffe et paraître le plus gentil possible. N’arrivant pas à trouver le sommeil te permettant ainsi de rêver tu décidas de reproduire la même chose que ce matin, tu te levas pour te dégourdir las de rester tapis dans ton nid de mousse sans rien faire. Dehors une féline au pelage légèrement éclairé par le clair de lune était assise similairement à Nacre de la Sirène pendant un instant tu te demandas si ce chat là n’était pas cette guérisseuse que tu avais fortement apprécié tout à l’heure. Elle était dos à toi mais tu avais finalement réussi à reconnaître son odeur c’était bien elle.
|| Evidemment vous allez faire abstraction de l’inattention de Martin dans le titre car elle a mit 'de de choisir ' 8D Et tout est préparé donc c'est normal que parfois je fais le personnage de Nacre de la Sirène (; ||
| Date d’inscription : 22/09/2011 Messages : 2810 Puf : Melon. Âge : 23 Multi-comptes : NUAGE DU SCORPION ;; NUIT CONSTELLEE ;; ESQUISSE D'UN SOURIRE
| | Lun 18 Fév 2013 - 18:58
Tout va, tout viens. Comme si tout était calculé, noté, classé. Et que vous n’étiez que des personnages programmés. Programmés par un être supérieur, un être qui verrai tout, qui saurait tout. Un être qui ne commettrai jamais d’erreur, il ne franchirai jamais la limite de l’impossible, de l’infaisable, de l‘interdit. Mais alors, pourquoi es tu si triste ? Si tout est programmé. Pourquoi te sens-tu si seule ? N’étais tu pas aussi seule avant ? Alors pourquoi tu ressens cette immense déception, cette envie de tout abandonner, de tout laisser derrière toi ? C’est parce que tu as cru au changement, au nouveau, à la découverte. Et toute tes espérances on disparue. Rien ne change, tu es ce que tu étais hier, et ce que tu crois que tu seras demain. Mais pour une fois tu te trompes. Demain tu seras différente. Aujourd’hui, hier, et tout les autres jours, tu étais Nacre, tu étais silencieuse, pensive, douce, calme, belle et posée. Et maintenant, tu seras différente. Personne ne sais comment, toi encore moins. Mais tu ne seras plus ce que tu étais. Tout aura changé. Les feuilles seront moins grises, le ciel moins noir, l’eau moins froide, le vent moins agressif, le matin sera plus lumineux, le vie aura plus d’odeur. Et toi, tu auras la sienne.
Tu sera belle, car il est beau. Sa lumière t’éblouira, elle guidera ton chemin. Tu crois que tu n’en a pas besoins, tu mens, tu crois que la solitude te va, tu mens. Tu t’en persuade chaque jour, à chaque instant. Tu tentes de te persuader que ta solitude te va. Et tu finis par y croire. Tu y croyais avant qu’elle n’arrive. Cette enfant, tu ne l’as pas connue. Elle aurait pu, elle aurai du, être la personne qui te connaissait le mieux, celle qui avait passé tellement de temps en ta compagnie qu’elle pouvait anticiper tes paroles. Mais à peine avait elle atterri dans tes pattes, qu’elle s’en ai échappé. Elle a disparue. Fauché. On ta l’a volé, le Clan des Etoiles te l’a offerte, et il te l’a repris. Comme un enfant en faisant bisquer un autre. Tu aurais voulu leur rendre la pareil, les blesser, leur faire ressentir cette douleur. On ne t’a pas enlevé un enfant, non. On t’a enlevé un futur. Un espoir. Tu as cru, l’espace de quelques jours, qu’enfin tout ne reposerai plus sur tes épaules, que tu serais libre de rêver de liberté. Que tu aurais le début d’un choix. Tu y as cru. C’est peut être pour cela qu’ils te l’ont retiré. Pour te punir, pour te rappeler que tu es Guérisseuse que c’est ton rôle. Ils ne savent pas que tu le sais. Tu le sais pertinemment. Tu es attaché à ce rôle comme à ta vie. Sans lui, tu n’es plus rien. Sans celle que ce rôle t’a fait devenir, tu n’es rien.
Pendant des lunes, tu as cru que tu devais tout à Perle Vagabonde. A ce chat qui t’as recueilli et appris à être féroce, à être distante et méfiante. Tu l’as pleuré. Et tu t’es fermé pour ne pleurer que lui. Tu t’es persuadé que sans lui, tu serais faible. Mais que lui dois-tu ? Il t’a sauvé la vie, c’est tout. Il a fais de toi quelqu’un de détestable. Tu les as tous haï. Ceux qui t’ont vraiment apprirent. Tu savais te battre. C’est la seule chose qu’il t’a appris, et qui t’a servis. A cause de lui, tu n’as parlé à personne. Par sa faute, tu es restée lointaine. Certains, beaucoup, croient que tu vis autre part. Que tu sais guérir, mais que tu ne sais aimer. Mais que serai tu si tu ne savais pas aimer. Voilà ce que ce Clan t’a appris. Il a fallu du temps pour que tu l’acceptes, pour que tu t’y attaches, que tu t’y sentes chez toi. D’ailleurs par moment tu te sens encore en trop, mais ce Clan tu as appris à aimer. Et ce qui va avec. Tu pensais que c’était une chose futile, voir dangereuse, elle l’est, tu ne le nie pas. Mais elle est tout sauf futile. Voilà pourquoi tu as décidé que tu ne devais rien à Perle Vagabonde, et que tu devais tout à l’Ombre. Tu aimes ce Clan, voilà pourquoi tu n’as pas pu te décider à le faire souffrir come t’avais fait souffrir la mort de Nuage d’Ondée.
Tu as voulu pleurer, pleurer toutes les larmes de ton corps. Mais comment aurais tu pu, tu ne la connaissais pas. Elle n’était qu’une place libre dans ton cœur, elle n’a pas eu le temps de l’occuper. Tu as gardé tes larmes pour plus tard. Car tu sais que tout peut arriver. Tout peut t’arriver. Tu as découvert tant de choses que tu n’aurais pas soupçonnées. Tu as découvert une sœur, même deux. Tu découvert un amour. Tu as découvert la tristesse, la solitude. Quand ce chat, Valet de Pique t’a ignoré. Il a fait comme tu aurais pu faire. Comme si tu n’étais rien, comme tu le pensais pour les autres. Tu t’es sentie humiliée. Tu as découvert la trahison. Cette chatte qui te connaissais, que tu aimais. Cette chatte qui comptait plus que n’importe qui. Elle a disparue, d’un jour à l’autre. Et tu as découvert qu’elle était une meurtrière. Tu n’étais pas sa victime, mais comment avait elle pu se faire passer pour bonne à tes yeux. Mais au fond, tu étais comme elle à ce moment. Mais tu te voilais la face. Ta sœur de son coté a avancé, elle est devenue lieutenant, elle est tombée amoureuse de ce chat. Quelle coïncidence, il se trouve que c’était le fils de Valet de Pique, le frère de cette jeune chatte Reflet d’Eden, cette chatte intrigante dont tu ne connais rien. Elle a ramené un chaton, Petit Trèfle, tout aussi intriguant. Enfin, tout cela peut te prouver que tu n’es jamais à l’abri d’une surprise. Tu n’es jamais à l’abri de découvrir que tu n’es pas celle que tu crois.
Aujourd’hui, tu es sortie. Tu t’es sentie petite, frêle, comme un chaton. Nuage d’Ondée est morte hier. Elle était sortie, toute joyeuse, elle était partie chercher des graines, ou des plantes, tu ne sais plus. Une patrouille est rentrée, affolée. Portant son petit corps. Tu n’as pas voulu savoir comment elle était morte. De toute façon, si cela apaise certains esprits de savoir comment leur proches sont morts, ce n’est pas ton cas. Tu préfères rester ignorante. Ce n’est pas comme si tu l’aimais. Tu étais triste, fatiguée après l’avoir veillée, mais pas dévastée, ni démolie. Juste triste. Enfin, c’est que tu laissais croire. Tu n’es pas sortie. C’était ta première sortie depuis sa mort. Tu as senti le vent dans tes moustaches. Il n’a pas changé. Tu pensais que tout allait être plus sombre. Mais non. Mais à partir d’aujourd’hui, tout ce qui vient du passé te paraitra sombre. Parce qu’il n’aura pas été là pour t’éclairer. Après être sortie, tu allais un peu mieux. Un guerrier est venu te voir, il s’était blessé, logique. Pourquoi viendrait-on te voir sinon ? Il revenait d’une patrouille. Son pelage était aussi blanc que celui de Valet de Pique, ou celui d’Esprit d’Enfant. En s’occupant de sa blessure, tu as comblé le silence en lui parlant des blessés de la bataille. Il t’a parlé des combats. Tu lui as parlé de Nuage d’Ondée. Puis il allait mieux. Il est parti. Tu es reparti à tes occupations. Ce court moment a éclairci ta journée, finalement, tu aimes bien la compagnie.
Tu es sortie. Il fait nuit, la lune éclaire la forêt. C’est joli. Tu trouves cela joli. Tu n’as pas besoin de plantes, ni de chasser mais tu es sortie quand même. Pour le plaisir de sentir le vent dans tes poils. Pour sentir l’odeur de la forêt, de la nuit. La fraicheur du soir parcourt tes membres. Il y a une roche, légèrement surélevée, tu te poses dessus. Le camp est derrière toi, pas bien loin. Mais derrière toi. Et en face, un creux entre deux grosses racines s’est rempli d’eau de pluie. C’est une flaque peu profonde et surement pleine de boue, mais à la lumière de la lune, on dirait un lac brillant. Sur la petite étendue qu’est sa surface, elle reflète la nuit, la lune et les étoiles. Tu frissonnes encore. Un crissement. Juste derrière toi. Puis une odeur. C’est celle du chat de tout à l’heure. Tu aimais être seule, mais tu as découvert quelque chose d’agréable dans sa compagnie. Donc tu es contente. Tu te retournes, et te retrouves face à ce guerrier immaculé. Grand et large, vaut mieux l’avoir dans son camp, tu poses tes yeux dans les siens. Il ressemble un peu à Valet de Pique, mais en même temps pas du tout. Tu oublies ça et te retournes vers le lac miniature. Puis, l’envie de te confier à lui te vient. Comme une évidence.
« - Elle me manque. Personne ne m’avait jamais manqué, pas même ma mère. Peut être un peu ma sœur, mais c’est tout. Et pourtant je ne la connaissais pas. Mais, j’ai cru que j’allais avoir de la compagnie. Je ne serai plus seule à voir les autres mourir et à avoir leurs morts sur la conscience. Mais non. C’était un leur. Elle est partie aussi vite qu’elle est venue. Et je suis de nouveau seule. Seule à affronter tout cela. »
| | | Jeu 21 Fév 2013 - 13:38 « Je t’ai aimé, et cela n’empêche qu’aujourd’hui je me moque tout simplement des gens qui s’aiment car je le sais. Un jour ils regretteront cette liberté qu’ils ont abandonnée pour un être qu’ils disent être leurs égaux. Mensonge. L’amour n’existe pas, ce mot est juste là pour signifier qu’ils laissent à présent le nouveau prendre le dessus sur les temps anciens. Autrefois est bien loin maintenant pour eux, à faire une fixette sur le futur ils oublient qu’il y a tout de même un présent, au fond ils ne vivent ni l’un ni l’autre, mais c’est leur choix. S’attacher à un être n’est qu’impossible, il y a toujours un secret qui est gardé au plus profond de nous même, quelque chose que jamais nous ne révélerons même sous ta torture, dire à quelqu’un qu’il sait tout sur nous n’est rien d’autre lui mentir c’est aussi simple que cela. Au pire, nous aimons un jour mais imaginons qu’un être bien plus beau bien plus intelligent que l’autre passe devant nous, vous imaginez la suite je suppose et cela risque de se reproduire à chaque fois. On aime l’un alors l’on aime un autre. L’amour c’est douloureux il faut dire. On se prive de tant de chose que nous aimons pour une autre que nous ne sommes même pas certains d’apprécier. Avoir connu l’amour autrement dit avoir connu la peine et le regret c’est synonyme cela en revient à être logique. Et pourtant sans avoir connu l’amour nous ne sommes pas heureux mais après nous le regrettons alors que choisir ? »
Tu pensais cela avant de lui avoir parlé. Il y a longtemps une jeune femelle t’avais attiré tu n’avais su résister à son charme et tu étais tombé dans le piège, après cela tu t’étais juré de ne plus jamais retomber sous l’attirance d’une chatte. Vas-tu détruire cette sorte de promesse faite à toi-même ? Tu l’ignore encore. Pour l’instant tu te retiens bien de la briser tu souhaites analyser la situation avant de faire un choix qui risque de te détruire au plus profond de toi. Mais aujourd’hui, ou plutôt ce soir à tes côté loge une jeune femelle du nom de Nacre de la Sirène. Son parfum t’attire, elle est douce, calme, tendre avec les gens même si elle laisse parfois croire le contraire, tu le sais, tu cherche à devenir son ami. Et ça rien ni personne ne pourra t’empêcher de le faire. Evidement aller plus loin est impossible cela en reviendrait à faire une entorse au code du guerrier, mais juste ami c’est possible non… Le vent est chaud, il caresse vos deux pelages, vous ne dites rien mais ce silence vaut bien tous les mots. Puis en une fraction de secondes elle se retourne, surpris tu tourne la tête en sa direction de manière à plonger tes yeux dans les siens. Elle te regarde, tu la regarde. Elle se retourne pour fixer une sorte de flaque d’eau avant de laisser échapper quelques lettres qui formèrent ainsi des mots puis des phrases que tu ne compris pas entièrement.
« - Elle me manque. Personne ne m’avait jamais manqué, pas même ma mère. Peut être un peu ma sœur, mais c’est tout. Et pourtant je ne la connaissais pas. Mais, j’ai cru que j’allais avoir de la compagnie. Je ne serai plus seule à voir les autres mourir et à avoir leurs morts sur la conscience. Mais non. C’était un leur. Elle est partie aussi vite qu’elle est venue. Et je suis de nouveau seule. Seule à affronter tout cela. »
Qui est ‘elle’ ? Une amie ? Beaucoup de félins sont morts il y a peu de temps dans ce camp, nous avons perdu. Peut être qu’elle parle d’une guerrière morte durant les batailles. Attristé de ne pas pouvoir l’aider tu fixas à ton tour la flaque, en elle tu peux voir ton reflet ainsi que celui de Nacre de la Sirène. Si l’on regarde bien il est possible d’apercevoir quelques étoiles d’un doré virant à l’argenté magnifique et serein, accompagnée de la lune, un quart de lune qui brille de cette même et unique couleur. Tout semble reposant à cette heure, et pourtant il y a quelques jours du sang coulait à flot, des cris de rage, des touffes de poils souillés par le liquide rouge, une odeur poisseuse et écœurante… C’est si triste si horrible… Toi tu n’as perdu personne qui était véritablement ton ami, ils sont tous morts sans même te connaître, et c’est tant mieux, au moins tu n’auras pas souffert, mais c’est un peu égoïste. L’amitié est certainement l’un des meilleurs sentiments qui existe. Seulement lorsqu’il disparaît à la mort de l’un ou simplement à cause d’une stupide raison… Il est difficile de ne pas être rancunier dans ces cas là, c’est vrai, comment pardonner à quelqu’un le fait qu’il nous a fait souffrir plus que n’importe qui d’autre ? Et pourtant il le faut bien. On a beau se cacher derrière les mots, nous ne sommes pas stupides. Quand quelqu’un nous aime ou non il n’est pas rare de le ressentir, c’est vrai. Après ça l’on ressent comme une sorte de regret d’avoir commis un acte que nous n’aurions pas du faire, car même quand c’est terminé c’est tension, au fond de nous il en reste toujours un peu, on s’aime tout en se détestant. C’est simple, mais celui qui a commencé c’est toujours celui qui implore le pardon de l’un et qui regrette l’amitié qu’il a détruit. Et pourtant il est toujours contraint d’être énervé pour le moindre truc. Au fond, tu espère qu’un jour tu auras quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui sauras te réconforter, ce quelqu’un et peut être la guérisseuse, peut être pas. En tout cas, tu espère tout de même pouvoir la compter comme une amie proche. L’amitié c’est réciproque, si l’un considère l’autre comme son ami mais que l’autre ne considère pas celui là comme son ami alors ‘l’amitié’ n’est pas présente.
« Qui est ‘elle’ ? C’est vrai que durant les différentes batailles nous avons… Oui beaucoup de guerriers sont morts. Sinon, je suis désolé… Je ne savais pas »
C’était ridicule comme réponse mais au moins tu l’avais fait. Tu avais beaucoup de peine pour elle alors que tu ne savais même pas de qui elle avait éprouvé tant d’amitié. Le vent était à présent froid, il te fit greloter mais tu ne bougeas pas histoire de ne pas manquer de respect à la femelle placée à ta droite qui elle ne semblait pas ressentir le vent. L’air apportait tout de même une bonne odeur, de quoi, tu ne sais pas, mais ça sentait bon. Cette odeur tu la connais sans la connaître, c’est étrange effectivement. Le vent déplace les nuages qui eux commencent à cacher la lune puis les étoiles. Tout était maintenant très sombre et il était difficile d’apercevoir le paysage à moins de posséder une excellente vue très développée. Tu hésites à sortir du camp, il est tard et demain tu devras certainement accomplir les tâches d’un guerrier normal, c'est-à-dire chasser patrouiller etc… De plus tu ne sais pas vraiment comment réagir quand à l’attitude de Nacre de la Sirène. Gêné tu replis les oreilles et la regarde fondant similairement à tout à l’heure tes yeux dans ses prunelles tout aussi belles que les étoiles.
| Date d’inscription : 22/09/2011 Messages : 2810 Puf : Melon. Âge : 23 Multi-comptes : NUAGE DU SCORPION ;; NUIT CONSTELLEE ;; ESQUISSE D'UN SOURIRE
| | Mer 13 Mar 2013 - 14:50
ET C'EST ALORS QUE TOUT AS CHANGE, RIEN NE POUVAIS PLUS ÊTRE PAREIL.
« Qui est ‘elle’ ? C’est vrai que durant les différentes batailles nous avons… Oui beaucoup de guerriers sont morts. Sinon, je suis désolé… Je ne savais pas »
C'est vrai, pourquoi tu lui en as parlé ? Il ne sait pas qui c'était. Comme tous, ils ignorent qui était cette chatonne, ils ignorent qu'elle aurait pu être celle qui aller sauver leur vie. Et ils l'ignoreront toujours. Elle morte si jeune, si innocente. Si toi, ou si lui mourrez maintenant, ce serait juste, ce serait normal. Vous avez vécu, tu ne le connais pas, mais toi tu te connais. Tu en as assez fais. Tu en as assez vu. Tu n'es pas vieille, non. Mais si on te retirait la vie, ce ne serai pas injuste. Et pourtant tout le monde en souffrirait. Alors qu'elle... C'est injuste, et pourtant personne ne l'a remarqué. Mais tu ne peux pas lui en vouloir, même si tu le voulais. Tu te penches en avant, tu brises la belle surface plane et lisse que forme l'eau. Tu lapes un coup, deux, l'eau est glacée, l'air aussi, et pourtant, tu te sens bien.
« Mon apprentie, Nuage d'Ondée. Personne ne peut vraiment la pleurer, personne ne l'a vraiment connue. »
Tu relèves doucement la tête et croise son regard. Tu te sens mal à l'aise, et pourtant tu n'arrives pas à le quitter. Tu essaies de voir en lui, voir qui il est, ce qu'il a vécu. Mais tu ne vois rien, et ça t'énerve. Il peut lire en toi lui, tu n'essaies pas de cacher ton passé, tu t'ouvres à lui. Où alors c'est juste toi qui en est incapable. C'est possible. Tu hésites, tu pourrais lui demander, te rapprocher de lui. Mais pourquoi faire ? Que vous deveniez amis, qu'il te parle tout les jours ? Qu'il te dérange ? Ça t'avancerais à quoi ? Rien. Pourtant, tu lui demandes quand même.
« D'où viens tu ? » A moins qu'il soit né et attaché au clan ? Il serai blessé, vexé et énervé par cette question.
« Je ... je suis désolée. C'est un peu indiscret comme question... » Tu es idiote. Tu n'as jamais fais de faux pas, tu n'as jamais hésité. Tant pis. Au pire, il n'est qu'un guerrier comme plein d'autre. Mais si il répond. Si il répond, il ne serai plus un guerrier comme les autres. Tu le verras autrement. Tu pourra peut être le qualifier d'ami ? C'est le début de la fin Nacre. Sans le savoir, tu as plongé dans un étang inconnu.
| | | Dim 24 Mar 2013 - 11:08 EN ESPÉRANT QU'ELLE COMPRENNE... ♥ « Mon apprentie, Nuage d'Ondée. Personne ne peut vraiment la pleurer, personne ne l'a vraiment connue. »
Doucement, tu tournes la tête presque gêné. Elle avait raison, Nuage d'Ondée n'était pas très connue dans le clan et pourtant tu voyais la peine que la guérisseuse éprouvait, "elles devaient être très amies... ". Tu venais de plonger ton regard dans le ciel qui peu à peu s'imprégna de la lueur des étoiles argentées tel le regard de la femelle légèrement éclairé par le scintillement de la lune. De la peine, tu avais de la peine pour la femelle et pourtant tu ne voulais pas lui dire de peur de la vexer. Après un court silence qui te semblas long elle reprit d'un ton plutôt calme et posé :
« D'où viens tu ? »
Prit au dépourvu tu ne sus d'abord pas quoi répondre, puis plus doucement et limite attristée elle continua sa phrase. Tu tournas la tête une fois encore en sa direction et sans un mot tu la laissas parler :
« Je ... je suis désolée. C'est un peu indiscret comme question... »
Tu te demandas quel était l'intérêt de sa question mais tu préféras lui dire la vérité et ne pas gâcher cette belle soirée en sa compagnie, c'était rare, très rare que quelqu'un t'adresse ainsi la parole et tu étais plutôt touché que la femelle t'accorde tu temps pour discuter de tout et de rien, au fond tu commençais à l’apprécier, un jour peut être elle sera ton amie et cela sera réciproque.
« Je suis né dans le clan de l'ombre, quand j'étais apprenti les bipèdes étaient plutôt présents et j'ai cru que la fin était arrivée mais j'ai réussi à m'échapper de leur... Pattes. »
C'était très confus, tu étais très gêné et tu ne savais pas comment formuler ta phrase. En espérant qu'elle comprenne.
| Date d’inscription : 22/09/2011 Messages : 2810 Puf : Melon. Âge : 23 Multi-comptes : NUAGE DU SCORPION ;; NUIT CONSTELLEE ;; ESQUISSE D'UN SOURIRE
| | Dim 30 Juin 2013 - 13:44 | Date d’inscription : 24/10/2012 Messages : 1990 Puf : Canada à mes heures perdues Rang EÉF : Vétéran Âge : 29 Multi-comptes : Non
| | Jeu 1 Aoû 2013 - 14:26 | Date d’inscription : 22/12/2011 Messages : 4254 Puf : Sunny || Failariel Âge : 25 Multi-comptes : Empereur des Séraphins (vent) - Écaille du Caïman (ombre)
| | Jeu 26 Sep 2013 - 21:41 | Date d’inscription : 24/10/2012 Messages : 1990 Puf : Canada à mes heures perdues Rang EÉF : Vétéran Âge : 29 Multi-comptes : Non
| | | | "•• Un jour tu m'as demandé de choisir entre ma vie et toi, j'ai choisi ma vie, et tu es partie. Sans savoir que m'a vie, c'est toi. | ♥" Privé : Les Martin |
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