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on rêve. N’avez-vous jamais rêvez de vous transformer ? De devenir quelque chose d’autres, comme si vous vouliez tout recommencer à zéro. De ne se rattacher qu’a vous même et de ne plus rien croire d’une personne autre que vous. Devenir fort pour ne plus rien avoir à craindre. Devenir intelligent comme si rien ne peut vous résister. Ce rêve peux aussi vite se transformer en cauchemar quand on à de l’imagination.
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Ce rêve m’a fait peur au plus profond de moi-même. Je n’étais plus moi, mais quelqu’un d’autres. Même le doux pelage de ma sœur n’y a rien fait. La peur de ne plus être unique. Je me réveillais. Dans un était de fragilité. Je ne savais plus ou j’étais et qui j’étais. Il fallait que je me confie, que je parle. Il fallait que je me libère de mes pensées terrifiantes. Je sortis de ma tanière, il fallait que je marche. Dans cette forêt ma peur de moi je ne la ressentais pas mais celle de la nuit, oui. Dans ce mélange de rafales et de pluie, je ne me sentais plus. La pluie glissait sur mon petit corps frêle et sans défense. Mais je marchais c’était la seul façon d’oublier. Les creux, les bosses, elles me faisaient mal. Mais souffrir me faisait du bien, sa me changeais de mon quotidien assez calme en ce moment. Je m’installai sous un arbre. Les gouttes coulissaient sur les fragiles épines de ce pin. Elles tombaient comme un orchestre symphonique. Une musique qui éveille les sens. Le doux son de cette eau qui tombe sur le bois creux.
Un oiseau sortit de ce bois. J’avais faim. Mes papilles dansaient, oui j’allais manger. Je m’approchais pas à pas, lentement, comme les guerriers d’autres fois. Mas il y avait un problème, cet oiseau là. Il n’était pas comme les autres. Celui-ci ne volait pas. Alors je m’arrêtai. Le malheureux. Le comble pour un volatile de ne pas voler. Je l’abandonnai, aucun intérêt de donner plus de mal à cet animal sans défense.Alors je patientais, entre les cris de mon ventre, les bourrasques de vent qui me déchiraient le dos et la pluie qui me recouvrait les yeux. Je voulais sortir de ce cauchemar. Je ne savais plus par qu’elle chemin rentrait, j’étais perdue. Perdue dans mes entrailles, seul mon sang me réchauffait. Il me faudrait une lueur de lumière pour rentrer.
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Un coup, un tambour. Les éclairs se succédaient, de pire en pire. C’était ma fin, un arbre était tombé pas très loin de là. Je m’allongeai et m’endormis, de toute façon il ne me restait plus que ça à faire, attendre et espérer.