Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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Mist ║Valet de Pique║
Invité
Invité
Mar 11 Oct 2011 - 19:49
Pourquoi ?


La nuit était encore là, recouvrant la ville de son léger voile de mystère et de peur. Les bipèdes dormaient, profitant encore un peu de leurs vies imaginaires, où l'impossible devenait possible. Cependant, les étoiles et la lune étaient absentes. Le ciel était d'un noir d'encre, et seul la lueur agressive des lampadaires l'illuminait quelque peu de orange. Le vent, frais mais agréable, murmurait en soulevant les feuilles dans les ruelles sombres et étroites. Assise seule sur le toit d'un nid, l'apprentie du Clan de la Rivière pensait, la colère brillant dans ses jolis yeux bleus. Pourquoi ? Pourquoi n'était elle pas guerrière ? Pourquoi aucun guerrier ne voulait être son mentor? Elle allait bientôt fêter ses 16 lunes. 16 lunes! C'était plus que certains guerriers! Et pourtant... Elle n'avait pas eu l'enseignement parfait pour réussir à passer guerrière. Il lui manquait de l'agilité au combat, de l'endurance. Elle n'avait pas assez de techniques...

Elle sortit les griffes et fouetta l'air rageusement. Pourquoi le choix de son mentor était-il si long? Était elle condamnée à rester une apprentie toute sa vie? Et puis, sa mère aurait été déçue. Sûrement. L'emportement de Nuage d'Océan retomba subitement, remplacé par la mélancolie. Elle leva la tête vers les étoiles invisibles et gémit. Non. Il ne fallait pas se laisser aller! C'était un signe de faiblesse. Le vent effleura doucement son pelage, et goutte s'écrasa sur son front. Cette goutte lui fit l'effet d'un remède lorsqu'elle était malade. Elle rigola tout doucement, et même si son rire était encore un peu étranglé, cela la calma. Son naturel doux et aimable repris le dessus, et elle se redressa. Elle sortait de son camp sans prévenir presque toutes les nuits depuis quelques temps. Elle rentrait épuisée et dormait. Cependant, elle ne laissait pas tomber les tâches qu'elle devait faire au clan: elle continuait d'apporter du gibier en prévision de la mauvaise saison, et contribuait à fortifier les alentours de leur campement. Elle nageait moins souvent qu'avant, mais son goût pour l'eau n'avait pas diminué le moins du monde.

La minette se releva et lustra d'un coup de langue son épaisse fourrure immaculée. Elle s'étira d'un mouvement souple, puis jeta un coup d’œil au ciel. Il s'était éclairci, et une aube rose arrivait en douceur, saupoudrée de brumes. La jeune femelle sourit et se retourna prête à rentrer au camp. Mais un bruit retentit. Oh, pas un gros bruit, certes, mais un bruit assez fort pour attirer l'attention de l'apprentie. - Clic-clac-Clic-clac - Le cliquetis de griffes sur le pavé. L'odeur du Clan de l'Ombre vint accentuer le malaise de Nuage d'Océan. Puis elle l'aperçut. Un pelage aussi immaculé que le sien. De petites oreilles rondes. Et des yeux... des yeux gris. La chatte tomba dans ce regard rêveur et pourtant vif.

" Bonjour "
murmura t'elle, hypnotisée.

Anonymous
Invité
Invité
Sam 15 Oct 2011 - 17:51
Mist ║Valet de Pique║ Black11





Vie insensée. Souvenirs désinvoltes. S'imposent à tes pensées. Et ce regard chimérique. Qui obsède de son chant ton coeur tout entier. Ce sombre néant qui t'engloutit. Et cette mélancolie qui te traversent de pars en pars. Es-tu au bord du gouffre ? Au fond de l'abysse ? Existe t-il encore pour toi un quelconque bonheur ? Un quelconque réconfort ? Non. Non. Non, tu ne veux plus.Tu ne veux plus te perdre dans l'iris d'un oeil, si beau soit-il. Et ces regards, au combien prometteurs ! Ils ne font que souffrir et ravager ton coeur aride et sec. Ce n'est plus qu'un magma sans forme ni couleur, ni noir ni blanc. Pourquoi ? Pourquoi t'appartenait-elle seulement en rêve, rêve qui s'est fané à l'approche du soleil qui se lève, et l'aube sans promesse qui est venue recouvrir le monde de ses doigts de fées, envoyant à jamais son appartenance irréelle. Ô, mais pourquoi ? Pourquoi étais-tu le roi de ta vie et maintenant la couronnes n'est plus qu'un tas d'os à tes pied ? Pourquoi s'entoure t-elle d'épines si aiguisées que tu ne pourras jamais plus la reprendre ? Pourquoi ? Pourquoi marcher quand on peut valser, pourquoi pleurer quand on peut rire, pourquoi courir quand on peut danser, pourquoi vivre quand on peut mourir ... ?

*

Et cette sensation exquise, quand ses yeux lentement se meurent, et tu les observes te regarder une dernière fois. Qu'est ce sentiment pernicieux qui t'enserre au plus profond de ton âme ? Qu'est cette douleur face à ta satisfaction ? Toi qui cherche l'extase et trouve la douleur, cette promesse de bonheur dont tu t'emplis fébrilement. Quel est ce cri infâme qui sort lentement de tes babines ? Tu crie dans le vide Jack, tu crie dans le vide. Quelle est cette vie immonde, où ton âme n'est plus, et ce corps, ces chairs qui lentement vieillissent ? Quel est ce bruit qui t'obsède, ces yeux qui te hantent, éternellement figés ? N'es-tu plus que l'ombre de l'ombre d'une tristesse qui erre tel un spectre dans cette vie aux teintes toutes plus maladives les unes que les autres ? J'entends ta peine qui tinte telle quelques cloches tubulaires dans un ciel brumeux. Et tu entends cette vois douce, te dire lentement à ton oreilles. “ Garde tes songes, mêmes les sages n'ont pas d'aussi beaux rêves que les fous. ” Depuis cet instant Jack, tu ne vis que pour te venger, faire autant de mal que tu en as dans ton coeur.

***

Tes griffes cliquettent sur les pavés de la rue.La nuit et noir et a déversé ses ténèbres d'encre et ses senteurs nocturnes sur la ville. “ Le feuillage, alors, à pour de bons fais ses adieux ; les arbres raides semblent prêts à affronter les froid. Tout est roussi, sec et doré. C'est l'heure qui précède la mort hivernale et la renaissance printanière. ” Il fais bien froid te dis tu. Toi qui à chéris l'hiver comme les fleurs peuvent chérir le soleil, toi qui a aimé te rouler dans la neige immaculé, maintenant tu n'en as plus rien à faire. Et tu entends tes pas, lentement qui avance, en rythme avec ton coeur - clop, clop, clop - Mais que fais tu ici à une heure si tardive ? Tu ne sais pas ? Non ? Non. Tes pattes au poils blanc dans ce paysage sombre, semblent faire pousser à chacun de tes pas un tapis d’edelweiss sur les pavés. Tu regarde la rue, la ville qui lentement s'endort. Les bâtisses sinistre se dressent lugubrement, leur volets fermés, et leur porte luisante ne te font plus peur depuis longtemps. Qu'importe ce que ces bipèdes peuvent faire, c'est leur vie, et toi tu en as une autre. Quelques haut lampadaires sont encore allumés. Dommage te dis-tu, les timides étoiles ne montre leur éclat que quand la noirceur recouvre tout. Tu continues à déambuler entre les maisons telle une ombre qui zigzague entre les tombes de quelques défunts.

Tu ne pouvais rester une nuit encore dans ce camp qui t'étouffe, ce camp, le camp d'un clan qui n'est pas le tien. Mais à présent, as-tu encore un chez toi ? Un quelque part où personne ne te regarde bizarrement ? Un endroit où tu te sens bien ? Un endroit où les chats ne te regardent pas, tel un assassin ? Tu frissonnes. Tu marches comme cela, sans t'arrêter, ton pelage scintillant sous les rayons sépulcral d'une lune parfaitement belle dans son impassibilité. Ô lune ! Pourquoi ne pas me toucher de tes divins doigts ! Pour laver le crime qui m’entache et la noirceur qui m'habite ! Pourquoi ne veux-tu pas m'aider, moi qui suis ton enfant si dévoué ! Si tu pouvais me consoler, laver mon pelage poissé de sang. Si tu pouvais me réconforter, me dire que tout redeviendra comme avant... Mais elle ne peut pas. Non, elle est si haute, si fière, si orgueilleuse. Elle est si prétentieuse, si égoïste. Que peut-elle en avoir à faire de toi ? Toi qui t'es livré aux hordes de démons de la nuit la plus sombre ? Toi qui as donné ton âme en tuant, toi qui serais prêt à tuer encore une fois pour a reprendre. Ô je t'en supplie, laves moi de mes péchés.. La lune ne t'entend pas. Pas plus que tu ne l'écoutes. Tu n'entends plus que le cliquètement de tes griffes sur le sol, tu n'entends plus que ton coeur qui bat. Plus que ton souffle qui s'évanouit lentement dans l'air électrisant de la nuit.

Soudainement tu sautes sur le toit d'un immeuble. La ville est presque belle d'en haut... Tu aimerais t'allonger et regarder indéfiniment les étoiles. Tu aimerais te coucher, et sentir pour une nuit seulement les froides tuiles sous ta peau. Mais tes pattes, elles, ne veulent pas s'arrêter. Elles t’emmènent loin, et tu marches, tu marches, sans t'arrêter. Quelle heure est-il à présent ? Minuit ? Maintenant, tu es bien fatigué Jack. Mais tu ne faiblis pas. Tu aimes tellement sentir l'air frais faire valser tes poils en tout sens, tu aimes tellement regarder la ville d'en haut, frôler pour une instant fugace et éphémère les étoiles, lever aussi que tu le peux ton regard, faire semblant de pouvoir toucher du bout des doigts la lune opalescente. Tu continu d'avancer, sans jamais te détourner du ciel, du sol. Pourtant tu n'as pas le vertige, justement, cette hauteur est grisante, apaisante. Tu aimes cela. Tu aimerais sauter, déployer tes ailes invisibles, tu aimerais t'envoler, planer au dessus de cette immense terre qui pourtant te retient. Oh oui tu aimerais... Voler, planer, regarder encore et encore cette infâme terre, narguer encore et encore ces pathétique matous cloués au sol, obligé de rester sur la terre ferme. Avoir enfin quelque chose qui te ferais plaisir, avoir enfin quelque chose que les autres n'auraient pas... L'odeur du Clan de la Rivière se faufile alors dans tes narines. Une jeune - guerrière ? - chatte se dresse soudainement devant toi. pas très grande, fine, un pelage immaculé et fournis. Et deux yeux semblables à des puits sans fond, d'un bleu aussi sombre que la nuit qui vous entoure. Elle te détaille un instant, ses yeux alors tombant dans ton regard glacé. Dans un souffle elle murmure, ses yeux comme hypnotisés toujours dans les tien :
    " - Bonjour "

L'aube pointe déjà le bout de son nez. Le temps à passé bien vite, te dis-tu. Le ciel se colore déjà lentement mais sûrement de rose, créant des striures colorés dans la pâleur d'un ciel édulcoré. Le vent d'automne siffle déjà à tes oreilles. Une nouvelle journée d'automne commençait. Sans quitter ton regard du sien, tu répondis d'une voix clair à la jeune minette, chassant une bonne fois pour toute la toiles de fatigue qui régnaient dans ton esprit :
    " - Bonjour jeune damoiselle. Je vois que la beauté de l'aube naissante vous plaît à vous aussi. Quel est votre nom je vous prie ? "


Anonymous
Invité
Invité
Mar 25 Oct 2011 - 19:08
    " Bonjour jeune damoiselle. Je vois que la beauté de l'aube naissante vous plaît à vous aussi. Quel est votre nom je vous prie ? "
Le chat était à l'évidence un matou très poli. D'ailleurs, Nuage d'Océan l'avait remarqué à se manière de marcher: une élégance discrète s'échappait de ses mouvements à la fois fluide et dégagé. L'apprentie ne bougeait plus. Sa bouche s'était asséchée dès qu'elle était tombée dans ses yeux. Deux yeux gris perle, glacés. Ses pupilles étaient agrandies par l'ombre et la jeune chatte frissonna. Elle avait l'impression qu'en rentrant dans ce regard elle n'en ressortirait jamais; comme si elle était tombé dans un puit sans fond et que les bords n'avaient aucune prise. Des bords lisses comme de la glace. Soudain, elle se rendit compte que ce qu'elle faisait était très impoli: dévisager un inconnu de cette manière était sûrement très dérangeant pour l'inconnu en personne. Elle baissa la tête, prise en flagrant délit, gênée. Une chaleur lui monta aux joues et elle s'assit.
    "Excusez-moi, murmura t'elle. Je dois vraiment passer pour une chatte sans manière."
C'était presque toujours comme ça avec les chats qui l’impressionnaient. Elle trouvait quoi qu'il arrive une manière de se ridiculiser. Une parole, un regard et hop! Elle perdait toute contenance et oubliait d'être polie.[b]Elle remua les moustaches, mal à l'aise, cherchant quelque chose à dire pour ne pas perdre totalement la face devant cet étrange guerrier de l'Ombre.
    "Je m'appelle Nuage d'Océan. Comme vous l'avez sans doute sentit, je viens du Clan de la Rivière. Vous devez vous dire que je suis bien vieille pour être apprentie... Mais c'est la cas, et je ne suis pas prête de passer guerrière si vous voulez mon avis. Enfin, il me semble que ma vie n'est pas très intéressante, donc je me retire, et me permet de vous demander votre nom."

Elle n'osait pas relever la tête, de peur de croiser à nouveau le regard piégé du guerrier immaculé. Du coin de l’œil, elle aperçut l'aube, toujours aussi belle, enveloppée et enveloppant la ville dans un ruban de brume.
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Mist ║Valet de Pique║

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