En sortant de mes rêves ce matin, j'ai cru y être encore un instant. Anori étais là, près de moi et j'étais là, avec lui. Mes yeux se sont ouverts doucement, révélant ce trésor de bonheur, amenant son sourire, ses couleurs, dans mon réve, et dans tout mon être. Un peu plus tard, Assise sur le sol de la clairiere, j'humais l'air tendre de la forêt. De loin en loin, le soleil pénétrait par un trou dans le feuillage et venait éclairer le sol. Les mémes odeurs que la veille chatouillèrent mes narines. Aprés ma petite balade Matinale, je rentrais au camp, l'herbe piétinée sous mes pattes dessinais une large piste. Avançant vers le centre pour deposer le gibier attraper le matin méme, je regardais autours de moi, les yeux équarquillés par le soleil. Sur l'espace cental du camp, nu en terre battue, tassées pas d'innombrables paysages de verdures, les autres félins seuls ou en groupes dévoraients une proie ou ronronnaient doucement avec un congénére. - J'ai du loupé mon apprentie ! Grognai-je. De toute évidence, les autres avaient remarqué mon grognement car des têtes commencérent à se tourner vers moi. Répugnant soudain à croiser leur regard, j'allais prendre dans la reserve un merle et m'assis dans un coins du camp à l'ombre d'un pin. Quelques autres chats, petits, apprentis et Anciens vienrents me parler, me changer les idées. Quand j'eus fini mon merle, me levant dans un bond, presque comme si j'avais vu un rat mort, je m'en alla vers la profonde forêt pour chasser. Quelques merles, rongeurs et poissons, plus il faisais noir et plus j'allais vers la ville. Quelques chemins de terres, des petites cabanes de bois, éclairer par des belles lampes blanches. Des fleures par milliers et des rosiers grimpants le longs des maisons de bois. Au bout d'un sombre chemins, je vis le magnifiques manoir que j'avais deja visité pluieurs fois. Les Grandes fenétres et la massive porte en bois donnais tous son charme à cet endrois. Des souvenirs douloureux me vienrent en tête. Sur le fait, que personne ne m'a jamais rien dit quand j'étais seul à traverser cette vie de malheurs et d'ennuis. Tous autours de moi sont mort, et ils s'imaginaient juste que je saurais bien tracer la suite de ce destin qui est mien. Si j'avais su, ou si l'on m'avait montré combien de temps ça m'aurait pris pour briser ce deuil et tout effacer, tout ce que nous avions vécu et dit avant qu'on me manipule, et que je tue une innocente, par la seule faute de mon innocence. Sortant de ma réverie et m'avançans vers cette somptueuse porte pour entrée, je vis une ombre non loins de moi, et je lui sauta dessus. Mes pattes puissantes sur le dos de l'animal. * Un jeune chat Solitaire?! *
M'esclamai-je en pensé. Il ce releva devant moi, les yeux dans les yeux. Cet animal n'était pas dangeureux. C'était un jeune chat noir et blanc, ne pouvant pas me faire de mal. Le chaton bicolore tituba sous le choc, le souffle coupé. Il retrouva vite son équilibre cependant, et fit le gros dos. Je m'assis alors sur mon arrière-train en me léchant une patte avant, toute agressivité evanouie.
- Pas mal, dis donc ! Pour un Chat solitaire. lançais-je gaiement.