Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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|SCÉNAR| Résurrection.
Félin Célèbre
Astre de Cobalt
Félin Célèbre
Lun 9 Mai 2011 - 1:28
..A Star Rebirth..

« Il n'y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l'ordinaire de la vie. »
Émile-Auguste Chartier





      B.lotti dans sa tanière, Étoile de Cobalt, chef du Clan du Tonnerre, peinait à trouver le sommeil. Paradoxalement, la nuit était calme, sereine. Le ciel dégagé laissait un rayon de lune pointer par l'ouverture de son antre et illuminait son pelage d'une lueur argentée et glacée. Le chef cachait sa tête dans son épais pelage noir, son souffle chaud tiédissant ses pattes avant. Lové sur sa paillasse de mousses et de fougères, Étoile de Cobalt tentait de lier son esprit à celui des guerriers d'antan et de plonger dans leurs rêves. Pourtant, il lui semblait que les bras de Morphée ne parvenaient pas à l'atteindre. Les limbes paraissaient s'éloigner de lui au fur et à mesure qu'il tentait de s'endormir.

       Sa journée n'avait pas été rude mais tout de même fatigante. Un chaton s'était enfui de la pouponnière et il s'était précipité à sa poursuite ainsi que deux autres guerriers. Les proies étaient nombreuses en ce début des feuilles nouvelles et il avait participé à une patrouille afin de garnir au mieux le garde manger du Clan pour palier à la famine de la saison froide. Il avait grondé un apprenti qui semblait mépriser le code du guerrier et avait organisé les patrouilles de la nuit et de l'aube, s'en réservant une à l'heure du zénith, heure la plus chaude de la journée qu'il aimait passer sous la moiteur tiède de la forêt.
       Malgré ses activités diurnes, le chef du Clan du Tonnerre ne parvenait pas à dormir. Résigné, il s'assit, lécha nerveusement le pelage soyeux de son poitrail et quitta son couchage. La lueur de la Toison Argentée l'accueillit, le prenant dans ses bras d'argents. Il leva son regard de jade vers la Lune, se demandant si les ancêtres des Clans préparaient une Prophétie pour anticiper d'éventuels sombres évènements. Étoile de Cobalt se mouvait silencieusement. Il donnait l'impression de flotter au dessus du sol tant le son de ses pattes sur la terre brune était étouffé. Il passa devant la pouponnière qui respirait la tranquillité. La tanière des guerriers était silencieuse. Seul le léger ronflement de quelques guerriers venait troubler le mutisme nocturne ambiant. A l'instar des guerriers, les anciens et les apprentis ne faisaient guère de bruit. Étoile de Cobalt se sentait rassuré par cette sérénité qui montrait à la prospérité actuelle de son Clan. Le guerrier noir passa devant l'antre de Perle de Nougatine, la Guerrisseuse, et se sentit soudain attiré par l'étrange mysticité du lieu. Il resta là quelques instants, debout, sa queue battant mollement l'air de la nuit, son regard fixant vaguement un point au loin, dans l'obscurité abyssale.

       Après une brève hésitation, il se décida à aller dans la forêt. Les alentours du Clan l'avaient toujours rassénéré et il espérait qu'ils l'aideraient à trouver le sommeil par la suite. Empruntant le tunnel d'éjoncs, il se remémora sa veillée de guerrier, il avait été fasciné par les ombres nocturnes de la forêt dues au rayonnement de la Lune. Encore aujourd'hui, bien des cycles lunaires après, il restait comme hypnotisé par ce ballet de clairs et d'obscurs. D'un pas modéré, léger, Étoile de Cobalt parcourait la forêt. La nuit semblait avoir, d'une caresse glacée, entièrement remodelé l'endroit. Le chat noir s'éloigna jusqu'à trouver un rû dont le courant, calme, permettait à la surface de l'eau de servir de miroir à l'astre luminescent. Étoile de Cobalt repéra l'Étoile qui, croyait-il, abritait l'Esprit de feu son amie Étoile d'Épines. Il but l'eau glacée, ce qui lui hérissa le pelage au niveau de l'échine. Il battit furieusement l'air de sa queue touffue sous l'effet de la décharge électrique que lui avait causée le froid. Il se lécha les babines, essuyant ses moustaches et ferma les yeux, inspirant à fond l'air nocturne, remplissant ses poumons de l'atmosphère magique de ce lieu, de cet instant. Sa promenade l'avait, non fatigué, mais reposé, psychiquement. Il reprit alors le Chemin du camp, s'amusant à humer les effluves de tous les chats qui étaient passés par là avant lui, essayant même de savoir quand ils étaient passés exactement. Pour un peu, il se serait cru un guerrier du Clan des Étoiles, fier, éternel, majestueux... Il essayait d'imaginer ce que se serait, là haut, une fois que ses neufs vies auraient été utilisées. Étoile de Cobalt s'inventait un pelage rempli d'étoiles étincelantes et de lumière, un regard doux, sage, vert-argenté. Le guerrier noir fut soudain ramené à la réalité par d'étranges lumières dansantes qui virevoletaient sous ses yeux. Leurs lueurs jaunes clignotaient imperceptiblement près d'un buisson d'ajoncs. Fasciné, Étoile de Cobalt les regardait répéter une chorégraphie naturelle. Il lui paraissait presque qu'elles s'offraient en spectacle à lui, qu'elles se dévoilaient à ses prunelles émeraudes afin d'embellir plus encore son escapade nocturne.

    "_Lucioles..." s'émerveilla t-il silencieusement.
    Le nom de ces insectes lui vint soudainement alors qu'il n'en avait jamais vu auparavant.

       Il regarda la lune et se rendit compte que sa course dans le ciel en arrivait presque à la moitié. Il devait dormir s'il voulait paraître digne d'un Chef demain. C'est avec regret qu'il quitta les lucioles, dirigeant ses pas vers le Camp. Il repassa le tunnel d'ajoncs et déboucha dans la Grande Place. Le firmament illuminait le granit du Promontoire d'une aura argentée qui semblait appeler Étoile de Cobalt. Les oreilles pointées en avant par la curiosité, il prit la direction du Promontoire.


       Arrivé au pied de celui-ci, il sentit un étrange picotement dans ses pattes. Surprit, il se cabra légèrement. La sensation s'amoindrit alors, sans pour autant disparaître complètement. Précautionneusement, il reposa ses pattes: Rien ne se produisit. Il commença l'ascencion de la pente douce crée par le positionnement du rocher. Lorsqu'il atteint le rayon de lune, il lui sembla que son corps était prcouru de frissons, que des fourmis grimpaient à l'intérieur de sa chair dans ses pattes. Des voix résonnaient autour de lui, leur écho dans ses oreilles lui donnait le tournis. Des chuchotements dont il ne comprenait le sens, des plaintes, des cris d'agonies, des tons menaçants. Il voulut bouger, quitter cette place maudite mais il était comme paralysé. Cloué là, il subissait des assauts invisibles qui lui tailladaient les flancs, laissant jaillir, non pas des flots de sang, mais des rayons de lumière blanche. Surpris il voulut crier, hurler sa peine. La souffrance était atroce, sa tête semblait s'ouvrir en deux, ses pattes s'arracher et se repositionner à l'envers. Ses yeux voulaient sortir de ses orbites, ses oreilles bourdonnaient, tourmentées par les voix inconnues. Debout, la tête tournée vers la Lune, son corps n'était plus que lumière et souffrance, ses yeux étaient devenus des torches et son poil était blanc, incandescent ses entrailles semblaient se tordre, ses muscles se contorsionner mais à l'extérieur il ne bougeait pas, affichant une neutralité totale, son corps était de marbre. Il ne pouvait pas en supporter plus... Il ne pourrait pas en supporter plus.


    ************************* B.L.A.N.C *************************



       Le sol froid transperçait l'épaisseur de fourrure gris-bleue du Chef du Clan du Tonnerre. Sur le côté, les yeux fermés, la patte avant droite tendue alors que l'autre est écrasée sous le poids du corps du chat. Les pattes postérieures semblent comme désarticulées, elles sont à demi pliées et reposent mollement. Soudain, le chat ouvrit des paupières, d'un coup, et son regard bleu glace transperça la nuit. Étalé sur la pierre froide, à l'extrémité du promontoire, le chat peina à se relever, grognant quelque peu à cause de ses courbatures. Il se redressa, la moitié gauche de son corps recouvert de poussière scintillait à la lueur de la lune. Étoile Bleue s'ébroua, faisant voler des particules blanc gris autour d'elle. Elle Inspira profondément, ferma les yeux, ancra ses pattes sur le sol, heureuse de sentir à nouveau le sol sous ses coussinets. Ensuite elle tourna sa tête vers son Clan, il n'avait pas changé... Le Clan du Tonnerre était toujours son "chez-elle". La seule différence qu'elle sentit fut l'étrange sérénité qui y régnait.

    "_Étoile de Cobalt est un bon chef..." pensa t-elle, un demi sourire aux lèvres.

       Elle descendit du promontoire, alla retrouver la tanière. Elle sentit une odeur inconnue et devina que c'était celle d'Étoile de Cobalt.

    "_Mais quelle odeur de renard ici! Autant dormir dans la tanière d'un blaireau!" S'exclama t-elle.

       Étoile Bleue sortit précipitemment mais toujours gracieusement et s'installa confortablement sur un plant de jeunes fougères. Elle fixa d'un regard bleu profond les abysses du ciel, se demandant ce qu'allait provoquer sa vision chez les chats du Clan du Tonnerre... Que pensait-ils qu'était arrivé à leur chef? S'en insuiétaient-ils? Elle saurait cela aux lueurs de l'aube prochaine qui perçait d'ailleurs déjà à l'horizon. Fermant les paupières, elle s'enfonça dans les limbes connues par seuls les chats encore vivants.
Astre de Cobalt
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Lun 9 Mai 2011 - 12:05
Haut dans le ciel, les étoiles brillaient et propageaient leur lumière apaisante sur le Camp ; elles se faisaient un devoir de protéger quelque chat qui appartenait à un Clan. Et c'était justement un chat qui avait besoin de protection qui marchait en pleine nuit, traquant la moindre odeur, chassant la moindre piste. Non, ce n'était pas un chasseur car en plein milieu de la nuit, les proies dormaient encore. Il s'agissait d'un guerrier qui faisait une ronde pour veiller sur les frontières. Il passait telle une flèche et marquait de son urine les zones qui délimitaient leurs terres. Aucune odeur ne lui échappait, pas même celle des oiseaux qui dormaient sur leurs branches. Et heureusement, aujourd'hui encore Tigre de Pin ne sentit que les odeurs de ses frères et sœurs, aucune n'appartenait à ceux de l'Ombre ni à ceux de la Rivière, les chats du Vent venait rarement par ici et ne constituait pas une menace. Rassuré que les terres de son Clan ne soient pas en danger, le guerrier repartit vers le Camp avec la désagréable impression d'être suivi, comme si quelqu'un l'observait. Il finit par s'arrêter à la lisière d'une clairière et attendit d'être sûr et certain que rien ne l'attaquerait s’il s'aventurait en terrain dégagé.

Le temps passa et rien ne vint, sa méfiance diminua. Il soupira devant tant de bêtise, se traitant de chaton qui a peur du noir. Il fit quelques pas mal assuré et entra dans la clairière, dans la lumière nacrée de la lune. C'est ce moment que choisit l'ennemi pour le surprendre. Invisible et inodore, Tigre de Pin ne reconnut par à quel genre d’agresseur il avait affaire. Il ne voyait rien et n’entendait rien, à part un écho lointain comme un appel. Ses pattes se dérobèrent sous lui tandis que son corps était parcouru de convulsion. Son poil le brûlait comme s’il s’était transformé en lave ; ses dents si blanches et dont il avait été si fière tombèrent les unes après les autres ; sa queue sembla se ratatiner sur elle-même tandis que ses yeux perdaient leur belle couleur. Il avait l’impression qu’il allait mourir quand enfin, tout s’arrêta. Il perdit contact avec la réalité et s’éloigna loin…

Le chat au pelage brun tacheté prit une longue et profonde inspiration. Que c’était bon d’être de retour ! Il profita un peu plus longuement de son nouveau corps et resta couché sur le flanc, remarquant qu’il se sentait aussi vieux qu’avant mais toujours aussi énergique. Il attendit encore quelques secondes mais se pressa à se relever. Il sentait qu’Étoile Bleue était elle aussi de retour. Il se mit donc en marche vers le Camp, mais pourquoi Tigre de Pin avait-il eu besoin de partir si loin ? Ses vieilles pattes le portaient vaillamment mais ses poumons peinaient à oxygéner son corps et son souffle se faisait rauque. Il décida qu’il allait ralentir la cadence. *Après tout, ce n’est pas comme si Étoile Bleue m’attendait en personne.* Il se mit donc à marcher à pas lent et finit par retrouver une respiration normale.

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu’il arrivait déjà au Camp. Il passa le tunnel d’ajoncs sans le voir et se dirigea vers le centre de la Grande Place. Il alla alors s’installer à sa place près du vieil arbre et ne prit pas la peine de chercher des têtes connues. Il s’affala de tout son long près des corps déjà endormis et relâcha d’un coup toute la fatigue qu’il avait accumulée durant sa marche forcée. Il se força à observer le Camp avant de fermer les yeux mais ne trouva rien qui ait changé. Les tanières étaient là où elles avaient toujours été et Étoile Bleue veillait sur le Clan comme elle l’avait toujours fait. En sombrant dans le sommeil, il remarqua qu’il avait salué la chef sans s’en rendre compte. *C’est dire combien j’ai besoin de repos.* C’est sur cette pensée qu’il plongea dans un sommeil sans rêve…
Anonymous
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Lun 9 Mai 2011 - 18:09
New Life ? Old Life ?

Dans la tanière des Anciens.
Vielle Branche, regardait le ciel étoilé.



Ma vie n’a jamais été aussi calme qu'en ce soir. Les étoiles brillent et bientôt, je laisserai ma place à un autre Félin, ici, sur ce lit de mousse pour aller chasser dans le clans des étoiles. J'ai vu la mort de beaucoup d'autres chats et mon sang couler des nombreuses fois... J'ai vu l'amour me prendre par surprise puis me reprendre aussi vite ce qu'il m'avait donné. Alors je pense que tout cela se finira bientôt... Dans l'espoir de rejoindre un jour ceux que j'ai connu et aimé. Je pense que les Anciens, nous, sommes pris pour des vieux fous ; que nous devons subir et nous taire… Ce serait ridicule d’envisager de la violence, du moins de la violence destructrice, de la violence qui engendrerait une contre violence qui elle serait destructrice. Alors ils nous ignorent, nous traitent et se plaignent...
Après ces quelques pensées, simples de nature, je me suis endormie, la tête sur les pattes et les rêves ne m'ont pas fait céder à la douleur de ma vieille carcasse ainsi qu’à la douleur de la vie sans ceux que j'ai connu.

Plus tard dans la nuit,
je me suis éveillée et j'ai regardé autour de moi... Rien d'anormal à l'horizon... Je me suis levée et j'ai commencé à marcher. Je suis passée derrière la pouponnière et n'entendant pas mon chef s'agiter, j'ai murmuré la tête vers les étoiles ma dernière prière.
<< Déjà la vie s’incline aux frissons de l’automne, de poils blancs les jours s’en trouvent clairsemés. Je m’en vais sans regrets, sans rêves, ni personne, regagner l’autre rive aux berges embrumées. Je vais mourir et je le sais. Ne revenez pas sur votre décision quand mienne sera l’heure, lorsque le cœur lassé de rancœurs ennemies s'écroulera. Je partirai saine vers ce monde meilleur chercher l’éternité au sombre de la nuit. Je serais une étoile de plus dans la nuit noire. >>

Derrière la Pouponnière, mon cœur battait de moins en moins fort... Mes yeux me jouaient des tours car je vis des millions de petites lumières aller et venir vers moi. Au bout d'un moment, une douleur a surgi en moi comme une épine se plantant, puis 2, 3, 4 et toutes. C'était insupportable. Je n'arrivais plus à bouger, mes forces me lâchaient une par une et les épines nageaient dans ma chair, dans mon sang, jusqu'à mon cœur qui explosa. Enfin, non, il n'explosa pas, mais la douleur y était égale. Mes pattes et ma queue étaient remplies de fourmis, Ma tête aussi vaseuse qu'un Lac remplit de Larme... Je mourrais ? Non ? Que savoir, c'était insupportable....

********


Le corps que j’avais pris tomba au sol lourdement. J’étais revenu à la vie ? Oui. Le Clan n'avait pas changé, les mêmes odeurs et les mêmes arbres. La vieille carcasse au sol était celle d'une Ancienne ? Oui, sûrement.

Mes poils étaient encore remplis des étoiles du Ciel ainsi que mes petites oreilles... Je secouai légèrement mon corps inhabitué au sol ferme. La poussière d'étoiles tomba légèrement comme des plumes d'oiseau. L'odeur d'étoile bleue, d’autres revenues et de ceux encore bien vivant, créait une Mélodie magnifique... Je sortis de derrière la pouponnière, mes pattes encore tremblantes comme un chaton juste née la veille et marchai vers la Grande place, au centre, toujours le Promontoire d'Autrefois et les mêmes endroits...

[ Je sais c'est nul ... ]
Anonymous
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Lun 9 Mai 2011 - 18:49

Vivre, Quel Bonheur !

*
* *

Le ciel est illuminé d'une multitude d'étoiles lumineuses, et la lune nacrée, resplendit dans le ciel d'encre. Le vent est frais et les feuillent bruissent en un long murmure qui se propage dans la forêt endormie. Mais la forêt peut elle est endormie ? Les chouettes ululent et les chauves souris chassent. Grâce à toute cette faune la forêt reste vivante et active, même la nuit. Les astres illuminés dans le ciel d'encre, comme jeté sur une feuille blanche, seuls quelques morceau non recouverts, ils brillent haut dans l'univers. Elles scintillent comme les larmes des anges. Des larmes qui représentent nos ancêtres, et un jour la guerrière espère bien les retrouver. Les troncs d'arbres sont serrés les uns contres les autres, et sous les folles bourrasque de vent les branches s'entrechoquent et créent une musique qu'aucun félin ne peut comprendre. Une musique composé du doux murmure de la rivière qui s'écoule, la lune qui dardent ses rayons opalins sur notre terre insignifiante. La guerrière bicolore se faufile comme une ombre entre les arbres. Les brindilles ne craquent même plus sur son passage,comme si elles étaient habituées. La silhouette fantomatique semble flotter au dessus de parterre jonché de fleurs. Des fois elle aimerait être libre, pouvoir voler comme un oiseau et pouvoir s'enfuir de son enclos de tristesse. Une tristesse qu'elle a cousue et dans laquelle elle s'est enfermé, une sombre prison dont un jour elle espère sortir.

Pluie d'Anarchie cours et sent le vent qui s'enroule autour de son corps. Ses yeux de glace ne regardent plus rien et son enveloppe corporel semble obéir à quelque chose de plus puissant que son esprit. Elle ne se retourne pas une seule fois et paraît focalisé sur quelque chose qu'elle ne peut pas voir. On la dirait possédée. Mais la guerrière ne semble même pas le remarqué, la seule chose qui la préoccupe c'est ta pensée, ton visage, ton corps, qui, elle l'espère, vit désormais au milieu des étoiles. Parfois Pluie d'Anarchie pleurs, elle semble constamment endeuillée, et ta perte a été pour elle un échec. Mais quelque chose dans sa tête ne tourne pas rond. Bientôt son âme se sent oppressée et ses pensées se diluent pour ne plus devenir que brouillard. Ses pattes la portent toujours et sa courbe effréné ne faiblit pas. Devant ses yeux sa vue finit par se troubler elle aussi et sa raison divague complètement comme si elle était enserré dans un coton hermétique. Comme plongé dans du somnifère toute sa volonté s'endort. Comme la forêt qui elle aussi semble dormir. Pluie d'Anarchie maintenant dénué de raisonnement et de sentiments continu de courir dans la ténébreuse forêt. La guerrière se retrouve vide. Vide. Un grand vide qui l'habite désormais complètement. Comme si elle n'était pus rien qu'un amas de chair fraîche.

Quand elle arrive enfin au bout de la forêt, le corps s'écroulent comme une dépouille dont le cœur a arrêté de battre. Les étoiles semblent tournoyaient au dessus de sa tête et bientôt elle semblent se regrouper, comme si elle observaient un étrange spectacle. Soudain, un long rayon aveuglément incandescent descend de la voûte céleste. Il se divise bientôt en une pluie irisée, qui inonde de lumière la terre et éclipse même la lueur nacré de la lune. Comme Pluie d'Anarchie se nourrissait de la pluie faite d'eau, son corps encore bicolore se nourrit de l'étrange lumière divine. Le corps commence alors à se transformer. Créant ainsi autour de lui un espèce de cyclone lumineux qui bientôt englobe tout le corps et aveugle tous les regards nocturnes qui peuvent le contempler. Le chat se relève alors et la lumière s'évanouit aussi brusquement qu'elle s'était levé. La chatte soudainement grise observe le ciel et soupir, résignée. Comme si encore une fois on ne lui avait pas demandé son avis. Mais sans se poser plus de question elle part aussi vite qu'elle est arrivée en maugréant. Elle se rue vers le Camp du Tonnerre. Poil de Souris passe sous le tunnel d'ajoncs et ne peut s'empêcher d'observer encore et encore le camp du tonnerre. Son camp. Malgré tout que c'est bon de le revoir ! De sentir à nouveau le sol sous ses pieds. De se sentir vivante... Mais il faut qu'elle la trouve. Qu'elle trouve Étoile Bleue. Et plus vite que ça.
Anonymous
Félin Légendaire
Éclipse Décatie
Félin Légendaire
Lun 9 Mai 2011 - 22:23
      Mirage Éclipsé, voilà mon nom, enfin, les quelques mots qui servent à m’appeler ou me parler. Abrégeons ceci car tout le monde me connaît ici.

      Le ciel était noir d’encre et flottait au dessus de ma tête : logique n’est-ce pas ? Il n’était pas lourd et chargé comme à l’habitude ces derniers temps mais plutôt fluide, léger, pour une fois qu’on avait pas l’impression qu’il allait nous tomber sur la tête…

      Je me baladais, silencieuse comme la brise éternelle et seule parmi tant d’ombres n’ayant que comme compagnie ma conscience et mon âme. On était trois donc mais réunis dans un seul corps. Étrange manière de voir les choses…

      Les arbres défilaient à allure régulière sous mes yeux bleus pleins de vie. Je trottinais sous la voute protectrice, comme une mère, des branches et leurs feuilles. Cette nuit allait être spéciale mais moi, la chatte blanche un peu oubliée du Clan du Tonnerre, je ne le savais pas encore…

      Je regardais attentivement le paysage m’imprégnant de leur aura, le respectant comme toujours, l’admirant pour sa beauté passagère qu’il savait renouveler à chaque saison. Les Étoiles brillaient d’une façon plus ou moins inhabituelle ce soir mais je n’y portais pas attention, enfin pas vraiment mais suffisamment pour m’en rappeler.

      La douceur de l’air du soir assez estival me berça d’une caresse exquise sur mon pelage ; s’immisçant à ma peau pour ne pas oublier. Tant de sensations que j’accumulais dans ma mémoire ; avec autant de choses je me demandais pourquoi elle n’avait toujours pas explosé.

      Par l’odeur environnante, je devinais ne pas être loin de mon camp ; le Camp où je vivais avec ma famille et mes amis. J’hésitais à rentrer car je n’avais toujours pas envie de dormir, surtout avec tous ces guerriers ronflants dans la tanière.

      Le sol craquela tout à coup sous mon poids pourtant léger. Personne ne m’avait entendu ; c’était une bonne nouvelle car me trouver ici en pleine nuit aurait été pour le moins étonnant. Je pistais un rongeur nocturne lorsque ceci m’arriva. Ce ceci allait déterminer bien des choses.

      Mon corps scintilla comme si des étoiles naissaient à l’intérieur de moi et voulaient rejoindre le ciel en passant par ma peau. J’ai l’impression que ma gorge prend feu et que mon corps va exploser. Je tremble mais forte je ne m’affaisse pas, j’attends que ça passe. Les tremblements, malheureusement, ne cessèrent pas et je me rendis, vaincue. Mes yeux sortirent de leurs orbites et se révulsèrent dans un dernier effort pour lutter. Un rayon de lune me transperça et mon esprit s’en alla vers les cieux.



      La vieille Un-Œil était de retour, j’étais de retour, moi ancienne du Clan du Tonnerre. Mon pelage gris perle reluisait d’une lueur nouvelle. Quand j’avais quitté ce monde, j’étais presque sourde et aveugle mais le Clan des Étoiles avait tout arrangé ces facultés m’étaient retrouvées. Grâce a lui. Que les petits bruits environnants et les alentours étaient beaux…

      Je fis quelques pas prudents, maîtrisant ma nouvelle enveloppe avant de me diriger d’un pas vif vers le Camp dans lequel je fis irruption sans un bruit. Le camp était toujours le même mais il était plus vif, plus gai et bien plus accueillant que lorsque je l’avais quitté. Peut-être étais-ce simplement moi qui avais changé ? Je couru vers ma place habituelle : le vieil arbre. Des corps d’anciens se chevauchaient ça et là ; dans le tas, je reconnus Demi-Queue et je m’allongeais fatiguée d’avoir si peu marché.
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Mar 10 Mai 2011 - 19:04
On voudrait revenir à la page où l'on aime
Et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.

(Lamartine)


Une fin, un recommencement, comme si tout était éternel. Mais finalement, tout ne l’est-il pas ?
******


Puisqu’il nous faut vivre il nous faut aimer. Puisqu’il nous faut aimer il nous faut haïr. N’est-ce pas une idée merveilleuse de se dire que chacun de nos actes a un balancement, un Yang ou un Ying, un opposé complétif ? Se dire que chaque chose que l’on accomplit a un but, est justifié. N’est-ce pas une harmonie enchanteresse ? Ou n’est-ce pas plutôt en fin de compte plutôt ennuyeux ? Rien d’imprévu, nul hasard, nul acte irréparable, rien finalement de ce qui met une touche pimentée dans notre vie monotone. Non, finalement cette idée n’a rien de séduisant. Fu**king destin !

N’est-ce pas un étrange cheminement de pensées ? Pourtant c’est celui de Présage Anarchique. Ah ! On peut dire que ce félin mérite bien son nom, car dans sa tête comme dans ses sentiments, c’est l’anarchie qui règne. « Let’s introduce a little bit of anarchy in this world ! ». Douce folie, tendre anarchie, maîtresse de ses pensées et de ses rêves... Que ne lui as-tu pas fais commettre de grandes folies à ce félin ? Que serait donc la vie sans ces égarements qui nous permettent de nous remettre dans le « droit chemin » ?

Revenons à nos moutons. Ainsi donc pensait Présage Anarchique, assis au milieu du camp, un rossignol entre ses pattes avant. Il n’était pas d’humeur à manger lorsque des rêves l’avaient visité. Et c’était le cas en ce jour. D’étranges songes peuplés de félins l’avaient hanté. Des félins qui leur étaient semblables mais en même temps différents. Des félins qui semblaient anciens, érudits, mais qui pourtant étaient comme n’importe quel autre félin d’apparence physique normale. Cette visite avait-elle un sens ou n’était-elle qu’un fruit de son esprit encombré ? Nul n’aurait su le dire, ou du moins certainement pas lui.

Le félin gris se leva sans avoir touché sa proie, son long pelage frissonnant étrangement. Il lui semblait que au fur et à mesure que le soleil s’élevait, et qu’alors qu’il aurait dû être de plus en plus réveillé, son esprit s’embrumait, de plus en plus confus. Il s’ébroua, sa fourrure couverte de rosée s’égouttant, se gonflant comme s’il sortait d’une machine à laver. Il commença une toilette méticuleuse quand un élancement le tirailla dans la patte.

Ils se firent plus insistants, douloureux et bientôt Présage fut terrassé. Il haletait, gémissait, hurlait sans qu’un son sorte de sa gueule, ses membres s’agitant fébrilement dans le vide. Il lui semblait que son sang était pareil à de la lave quand il passait dans ses veines et que ses pattes étaient transpercées de mille pics de glace. Imaginez que l’on vous ouvre le crâne sans anesthésie, que l’on le remplisse de lames de rasoirs et qu’on secoue le tout. Eh bien vous n’obtiendrez qu’un centième de ce qu’il ressentit. Que dis-je ? Un millième ! Et les ténèbres l’engloutirent.

Quand il se réveilla les premières choses qu’il vit furent ses pattes. Mais elles étaient d’un gris plus clair qu’elles ne l’avaient jamais été et leurs striures étaient d’une finesse incroyable. C’est alors que Présage comprit. Ce n’étaient pas ses pattes. Mais son esprit s’envola. Vif-Argent se réveilla.
Anonymous
Invité
Invité
Mer 11 Mai 2011 - 14:15



». La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une Vie ...

Une étoile filante éclatante illumina le ciel bleuté pendant une minuscule seconde. Pour des guerriers, cela aurait été un étoile mourante comme une autre, mais la guérisseuse au pelage écaille perçut un message prémonitoire dans ce passage céleste.

« Lorsque le passé se confond avec le présent, c'est alors l'aube d'un jour nouveau. »


Peut-être étaient-ce mille voix qui murmuraient cette prophétie, mais sur le moment, elles n'en formaient qu'une seule et unique, cristalline et pure.

Les esprits des cieux semblaient si calmes, ce soir-là. Et pourtant, la tension était palpable, presque invivable. Les matous étoilés s'observaient discrètement les uns les autres, mais chacun faisait comme si de rien n'était. Le ton montait à chaque phrase, et bientôt on ne discernait plus aucune parole.
“Assez, feula une femelle écaille. Vous êtes si tendus, si atterrés par les évènements. Nous avons mis toute notre confiance dans nos projets, mais par ailleurs, nous n'avons rien à perdre.”
Des miaulements agacés fusèrent, ainsi que des objections cuisantes, mais la féline n'en fit rien. Les chats étaient déroutés. Cela se comprenait, car la meneuse du Tonnerre venait de descendre parmi les vivants.
“Puisque Étoile Bleue n'est plus là, c'est moi qui présiderai cette Assemblée.” Elle se détourna vers un mâle au pelage roux et à la longue queue.“Si, bien entendu, tu n'y vois aucun inconvénient Plume Rousse.” Ce dernier hocha la tête, accordant à Petite Feuille le droit de prendre certaines décisions.
“Étoile Bleue, à l'heure qu'il est, doit avoir pris possession du corps d'Étoile de Cobalt. Son esprit est libre, mais il n'est pas parmi nous.”

Quelques murmures approbateurs s'élevèrent. Soudain, cinq matous disparurent, chacun à leur tour et en un éclair, dans un nuage gris et poussiéreux. Le premier était un félin au long corps musculeux et au pelage argenté monté sur de hautes pattes. Le second était un vieux mâle qui ne possédait qu'un moignon de queue. Le troisième était un petit chat brun aux minuscules oreilles. La quatrième était une femelle au pelage rappelant celui d'un rongeur. La cinquième était un vieille chatte défigurée, ne possédant qu'un seul œil. Vif-Argent, Demie-Queue, Petite Oreille, Poil de Souris et Un-Œil étaient à leu tour partis vers le monde des vivants.
*Ils auraient pu me prévenir, tout de même.*
Brusquement, une douce chaleur s'empara d'elle. Et à ce moment-là, elle sut. Elle sut que son heure était venue. Et elle connut aussi la frénésie combinée à la peur qui montait à la tête les autres chats étoiles.
“Vous autres. Mon heure est venue.”

Soudain, elle sentit ses pattes se dérober sous elle. Elle huma l'air de la forêt, celui qu'elle n'avait pas autant senti depuis si longtemps. Elle se sentit vivre ... Ah, cette émotion si intense.

La guérisseuse du Tonnerre – celle bien vivante – ressentit tout à coup une douleur. Elle était si vive qu'elle croyait que son heure était venue, et que le moment était arrivé pour elle de rejoindre le Clan des Étoiles, et de chasser avec eux à tout jamais. Mais le mal était bien réel. Si réel qu'elle aurait voulut en pleurer, se délester de toutes les larmes de son corps. Soudain, son esprit n'était plus.

Seulement celui de son ancêtre.
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Jeu 12 Mai 2011 - 18:22
Voltaire a écrit:
La résurrection est une idée toute naturelle ; il n'est pas plus étonnant de naître deux fois qu'une.


Nuage du Voyage est un apprenti presque inconnu dans son clan. Discret, timide et à qui il n'arrive jamais rien. Ou presque.

Une fois que le dernières lueurs du crépuscule eurent disparue, la forêt tomba dans un profond sommeil. Il n'y avait aucun bruit, si ce n'est le ululement des chouettes. La bise soufflait lentement, rafraîchissant l'air. Le croissant de lune apparaissait déjà bien au dessus de l'horizon et lançait ses rayons au hasard.

Nuage du Voyage était donc installé sur les rochers du soleil, couché, divaguant. Il s'espérait un jour faire enfin quelque chose de bien. Tout de même, il le pouvait. Pourquoi tout arriverait donc aux forts, aux téméraires ou aux sanguinaires? Et pourquoi jamais au pauvres petits chats qui ne s'attendent qu'à chasser une souris par journée. C'est vrai, Nuage du Voyage avait bien le droit à un rebondissement, à une aventure trépidante, non? Mais bon. Rien ne lui arrivait, rien ne lui arriverait. Il en était sur. Il se consola en pensant que s'était le chemin que lui avait destiné le clan des Etoiles. Alors tant mieux. Pour le moment, il le suivait à merveille. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que sur ces trois derniers points, il avait tort.

Nuage du Voyage se réveilla soudainement. Il n'avait pas remarqué s'être endormi, mais il avait été réveillé par de petits picotements. De petits picotements assez insistants. La Lune était à son point culminant. L'apprenti se leva et enta de marcher. Tout allait bien. Il allait rentrer au camp, mais une impression étrange le fit se résigner. Ses pattes le guidèrent d’elles même à travers les arbres dans la forêt. Les picotements devinrent de plus en plus douloureux et ténus. Au bout d'un moment, l'apprenti s'écroula sur un rocher. Il n'en pouvait plus. C'était comme si il était attaqué de tout les cotés.Quelque secondes plus tard, il s’évanouissait.

Lorsqu'il se réveilla, son pelage pie s'était transformé en un pelage brun foncé et moucheté. Il se sentait fort. Mais il n'était plus lui-même. Il était devenu Nuage de Poussière.

Nuage de Poussière se rendit compte qu'en fait, revivre, c'est comme se réveiller au petit matin. D'ailleurs, les lueurs de l'aube n'allaient pas tarder à apparaître. L'apprenti se releva et retourna au camp. Du haut de la corniche, Etoile Bleue regardait l'arrivée de ses guerriers. Le matou la salua et rentra dans sa tanière où il s'endormit comme une masse.





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Ven 13 Mai 2011 - 21:05


    La Toison Argentée brillait d’un éclat inégalable. La Lune, la divine Lune, observait les chats des Clans d’un œil bienveillant, diffusant une lumière protectrice sur le Camp du Clan du Tonnerre.

    Nuit Estivale était confortablement installée dans la Pouponnière ; à ses côtés, les autres reines respiraient à intervalles régulier, certaines ronflant légèrement, le tout formant une douce berceuse. Mais malgré sa fatigue et le sommeil qui, chaque instant, menaçait de s’emparer d’elle, Esty ne parvenait pas à sombrer dans les bras de Morphée. Elle s’en sentait incapable, incapable d’une chose aussi simple que… dormir. C’était comme si une force mystérieuse s’était emparée de la jeune future mère, empêchant ses paupières de se fermer, ses muscles de se détendre ; une sensation bien désagréable.
    Au bout d’un interminable moment, la chatte grise dut se rendre à l’évidence : elle ne parviendrait pas à trouver le sommeil. Alors, résignée, elle poussa un soupir inaudible et quitta silencieusement la Pouponnière, prenant garde de ne pas réveiller les autres chattes alentour.

    Dehors, elle s’installa, assise, la queue enroulée autour des pattes, et se mit à fixer la lune de ses prunelles bleutées ; l’astre de la nuit était si splendide, si… reposant. Bientôt, une douce torpeur envahit la guerrière, qui se coucha au sol et commença à fermer ses paupières qui se faisaient de plus en plus lourdes.
    Mais soudain, alors que Nuit Estivale allait sombrer dans les abysses du sommeil, quelque chose dans le ciel attira son attention : un énorme nuage gris menaçait de voiler la lune – et il avait l’air bien parti pour.
    Silencieuse, bouche-bée, la jeune reine observa la course du nuage dans le ciel, impuissante. Il se rapprochait dangereusement de l’astre lunaire, à une vitesse vertigineuse ; et bientôt, la lune fut recouverte d’une épaisse nuée grise.
    C’était, à n’en point douter, un mauvais présage ; que réservait l’avenir de si sombre, de si peu avenant ? Peut-être allaient-ils tous mourir ? C’était une hypothèse à envisager.

    Heureusement, Esty, qui était une chatte très lucide, ne tarda pas à remarquer un détail auquel les autres félins n’auraient sûrement pas fait attention ; en effet, le nuage ne recouvrait pas entièrement la lune. Un mince rayon de lumière lunaire parvenait à se frayer un chemin à travers l’épaisse nuée grisâtre, nimbant le centre du Camp de sa lumière argentée. Presque aussitôt, Nuit Estivale fut rassurée ; cela signifiait donc certainement qu’il restait une pointe d’espoir, qu’ils n’allaient pas tous dépérir. Quelle que soit la menace qui planait sur eux, ils seraient prêts à l’affronter coûte que coûte.

    Et tout à coup, le rai de lumière changea imperceptiblement de direction. La reine grise, dont les paupières avaient recommencé à se clore lentement, ne remarqua rien ; jusqu’à ce que le rayon de Lune se braque en plein sur elle, lui arrachant un cri de douleur muet. D’un coup, la douleur l’assaillit et peu à peu, elle ne sentit plus rien : ni ses pattes, ni ses oreilles, ni ses moustaches… elle était comme engourdie, emprisonnée dans l’étau de la Lune.
    Bientôt, le rayon ne se contenta plus d’être sur le pelage de Nuity : il pénétra carrément dans sa peau, traversant son épais pelage argenté. La douleur s’accentua ; la reine roula au sol, au supplice, mais néanmoins incapable de crier tant elle souffrait. En elle, elle sentait des changements s’opérer ; une sensation horrible l’assaillait. Elle sentait ses organes se déplacer, se mélanger, et l’espace d’un instant, elle faillit vomir sur le sol ; mais elle n’en avait plus la force. Doucement, elle sombra avec soulagement dans les profonds abysses de l’inconscience.

~~~~~~~~~~~~~



    Lorsqu’elle se réveilla, elle ne sut tout d’abord pas où elle se trouvait ; seule certitude, ce n’était pas l’endroit où elle s’était évanouie. A bien y regarder, ce n’était même pas son Camp. Une vaste étendue d’herbe verte nimbée d’un éclat argenté s’étendait à perte de vue sur le paysage qui s’offrait à elle. En baissant la tête, tout devint clair ; à travers le sol, elle voyait tout : son camp, ses compagnons de Clan qui dormaient paisiblement… elle était au Clan des Étoiles ! Pourtant, elle ne pouvait être morte. C’était impossible ! Désespérée, elle secoua énergiquement la tête de droite à gauche, cherchant une quelconque aide, quelqu’un qui serait en mesure de l’éclairer.
    Elle sursauta lorsqu’une chatte roux pâle, surgie de nulle part, s’adressa à elle en ces termes :


« Bienvenue ici, Nuit Estivale. »


    La reine avait l’impression de connaitre cette chatte couleur sable sans jamais l’avoir vue. On la lui avait sûrement décrite un jour, mais elle n’arrivait pas à la resituer.


« Je suis Bouton d’Or. Jadis, j’appartenais à ton Clan. »


    Mais bien sûr ! Bouton d’Or ! Elle était, d’après ce qu’on lui en avait dit, la mère d’un des plus grands héros de la forêt.
    Confuse, la minette argentée salua respectueusement l’ancienne, tandis que sous son épais pelage, elle rougissait de honte : quelle idiote elle faisait !


« Bon… bonjour, Bouton d’Or, bégaya-t-elle. Peux-tu me dire ce que je fais ici ? »


    La guerrière-étoile la regarda d’un regard empreint de douceur et de compassion. Elle s’approcha de notre jeune guerrière et lui passa la queue autour des épaules. Puis, elle prit la parole :


« C’est une longue histoire. Tu sauras tout en temps voulu. Pour l’instant, tout ce que je peux te dire, c’est que je vais prendre ta place au sein du Clan du Tonnerre, pendant que tu resteras dans le Clan des Étoiles. Ce ne sera pas long – du moins je l’espère. »


    Cette dernière phrase glaça d’effroi Nuit Estivale, qui tenta d'interroger son aînée sur le pourquoi du comment ; mais déjà, la guerrière rousse disparaissait peu à peu, avec un signe amical de la queue. Esty resta, impuissante, au milieu de la clairière qui s’étendait à perte de vue.



~~~~~~~~~~~~~



    Dans le Camp du Clan du Tonnerre, une chatte couleur sable prenait petit à petit la place de Nuit Estivale ; les traits de cette dernière se modifiait, son pelage changeait de couleur. Bouton d'Or était de retour.
    Elle s’étira, se lécha rapidement le poitrail, avant de bailler en s’exclamant silencieusement :



« Ah ! Ca fait du bien d’être de retour ! »


    Après quoi, l'ancienne guerrière-étoile alla prendre la place que Nuit Estivale occupait dans la Pouponnière, quelques instants auparavant.

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Sam 14 Mai 2011 - 16:43
Œil des Illusions sentait la rosé s'accrocher à son pelage, le crépuscule faisait disparaitre les derniers guerriers de jadis dans le ciel. Elle marchait le long des frontières de son clan. Une odeur inconnue lui parvint, des bipèdes sortaient de mini-abris en baillant. Œil des Illusions s'indigna, le sol était jonché de choses creuses contenant des liquides propres aux bipèdes, le tout puait et donnait la nausée à la femelle du Clan du Tonnerre. Un des bipèdes la repéra et commença à se diriger vers elle, elle ne bougea pas jusqu'au moment ou elle put s'attaquer à ce bipède. Le sang gicla. Il cria. Le bipède averti les autres qui l'emmenèrent dans leur monstre qui reflétait le soleil. Elle savait qu'il avait besoin de soin car elle n'avait pas contrôlée sa force. Elle s'occupa de faire ses griffes sur l'abri des sans-fourrures. Elle sourit, voila un merveilleux rapport à faire à son chef.

La femelle commença à aller vers son camp quand une odeur de son clan lui arriva au nez, vous vous direz, << Quel est le problème ? >> mais odeur lui était pourtant inconnu. Œil des Illusions se mit à trembler alors qu'une douleur l'envahit, son cœur rata un battement ,et la fatigue envahit la femelle.


* Que... Que... Que m'arrive t-il ? *

Œil des Illusions ferma les yeux pour essayer de ce contrôler, quand elle les rouvris, elle n'était plus sur le chemin du retour mais aux Quatre Chênes. Une magnifique femelle au pelage argenté était devant elle, son regard détaillait Œil des Illusions. La femelle se présenta sous le nom de Perce-Neige une reine du Clan du Tonnerre.
- Œil des Illusions ?

L'intéressée opina de la tête.

- Tu ne me connais peut être pas mais je suis un ancêtre de ta famille.

Un de ses ancêtres, la femelle, fut étonné que la vie la réunisse à un membre lointain de sa famille. La reine s'approchait doucement, quand elle fut à côté de Œil des Illusions elle lui dit :
- Merci de me prêter ton corps !

Œil des Illusions avait la tête qui tournait, d'autres pensées vinrent à elle. La douleur était intense, elle avait l'impression d'être " attaquée " par une colonie de fourmis. Quand l'inconscience vint à elle, la douleur stoppa.

Quelques minutes humaines plus tard...

Œil des Illusions se réveilla, enfin, elle ne pouvait plus contrôler ses mouvements. La pluie avait crée quelques flaques boueuses sur le sol. Quand elle se refléta dans l'eau, ce n'était pas son reflet qu'il y avait, mais celui de Perce-Neige. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait. D'un coup, l'inconscience reprit les femelles.

Encore quelques minutes humaines plus tard...


Quand elle se réveilla, Perce-Neige se sentait toute engourdit, l'esprit de sa descendance l'avait suivit pendants quelques instant, mais maintenant, elle était seule, et il fallait exécuter la mission.
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Sam 21 Mai 2011 - 12:15
La nuit était tomber sur le clan du tonnerre et Nuage De Lune entendait tout de meme des chat marcher en dehors du camp.Alors elle sortie pour voir se qui se passait mais elle ne vit rien alors elle alla se recoucher mais les bruit de pas reprirent et elle ne parvint pas a dormir.
Elle sortie donc prendre l'aire et chasser un peu.La nuit était sans lune et les étoile semblaient chambouler mais Nuage De Lune se dit que se n'était qu'une coincidance et que ça n'avait rien a voir avec tous ses bruits de pas.Lorsqu'elle endendit une proie elle se mit en position de chasseur avec tous sont poid sur ses pattes arrière mais lorsqu'elle bondit elle tomba sur un chat
"Mais qu'est ce qui te prend jeune chat d'attaquer ainci une ancienne comme moi?"
Nuage De Lune qui adorait écouter les histoire des ancien reconnue jolie chatte devant elle c'était Plume Cendrée.Mais tout d'un coup l'ancienne lui sauta dessue Nuage De Lune fut surprise et ne pût mème pas se défendre et ressentie une forte douleur puis plus rien.
"Voila qui est fait" dit Plume Cendrée.Elle avait exécuter sa mission mais elle s'en voulait malgré tout.Elle se décida enfin a renter au camp.Lorsqu'elle le retrouva comme elle l'avait laisser cela lui fit chaud au coeur et sans refléchir elle se dirigua jusqu'à la tanière des anciens.Elle s'installa et sombra directement dans un profond someil.
Quand elle se reveilla Nuage De Lune ne sût pas ou elle se trouvait mais en regardant en- bas elle vit le camp du clan du tonnerre et remarqua une tache grise inconnue c'était Plume Cendrée puis en regardant mieu elle vit plusieurs autre chat. Mais que se passait donc?Puis elle endendit derrière elle un chat s'approcher mais elle ne le reconnue pas.
"Boujour je sais que tu est un peu perdu mais je peu juste te dire que tu est dans le clan des étoiles mais tu n'est pas mort.Tu en sera plus quand le moment sera venue ne t'en fait pas."
Que fesait-elle là?Nuage De Lune était intriguer mais elle se sentait en sécurité avec le clan des étoiles.
Anonymous
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Sam 21 Mai 2011 - 18:13
♣ Nouvelle Ère
Une ère nouvelle.
Là où les ancêtres apparaîtront.
Où ils chasseront
Tout mal des ténèbres

Chimère du Soleil se réveilla tôt aujourd’hui. * Un bon matin pour la chasse, se dit-il tout t’en étirant joyeusement au soleil. * Tout était calme dans le Clan du Tonnerre. Le jeune chasseur se leva tranquillement et sortit de la tanière du Guerrier pour une bonne chasse par ce beau temps. La nuit d’hier avait été très agitée. Un rêve lui était venu par surprise. Le plus surprenant était que le Clan des Étoiles l’avait parlé. Et pas n’importe quel chat n’était venu lui rendre visite.

Dream on

Il était dans la grande et belle forêt de Cerfblanc. Chimère du Soleil gambadait entre de nombreux pins, le sourire aux lèvres et une démarche joyeuse d’un chat. Tout le monde l’appréciait dans le camp. Il était aussi réputer pour sa bonne humeur, mais aussi pour sa loyauté dans faille de guerrier. Quand il était apprenti, Chimère du Soleil, qui s’appelait Nuage du Soleil, avait commencé à développer la sagesse d’un bon guerrier. Le chat doré aux yeux bleus profonds s’était bien rendu compte qu’il était au Grands Pins.

Soudain, un chat roux aux taches blanches lui était apparu dans un grand nuage de fumée et de brume. Le mâle doré avait été intrigué et quand il avait fait au moins deux pas, il avait reconnu le chat étranger, qui se promenait avec de la poussière d’étoiles sur lui. Plume Rousse! Avec toutes les légendes raconter sur lui, c’était un très ancien Lieutenant, qui avait été assassiné par un chat sanguinaire à la soif du pouvoir; Griffe de Tigre.

Nerveux, Chimère du Soleil avait salué Plume Rousse avec un grand respect. Le chat avait sourit et s’était approché de lui en disant d’une voix grave, mais où la douceur résonnait :
    - Je suis un ancêtre. TON ancêtre. Et bientôt, tu comprendras quel est ta vraie nature.

Et il avait disparu aussi vite qu’il était apparu.


Dream off

Et là, le grand chat doré s’était réveillé. Un joli fumet de campagnol le sortit de sa rêverie. Chimère du Soleil leva son museau et renifla le cœur de ce délicieux repas parfait pour les reines. Le grand guerrier repéra la fourrure moucheté de l’animal et se plaqua au sol. Il évalua le vent avant de se mettre dos au grand air du matin. Chimère du Soleil s’approcha de la proie. Encore plus. Et comme un éclair, il bondit sur le rongeur qui poussa un cri avant de s’éteindre complètement. Content de son coup, le chat couleur blé prit entre ses crocs le corps sans vie du campagnol et l’apporta au camp, fou de joie.

Le retour ne se fit pas comme il le croyait. Des terribles démangeaisons lui picotait la fourrure et il dû s’arrêter trois fois pour se gratter. Mais le pire, c’était que sa fourrure dorée s’envolait au vent comme de la poussière, et en dessous, il y avait une fourrure rousse aux taches blanches! Rendu devant l’entrée, les picotements se firent plus intenses, et Chimère du Soleil se gratta tout son corps. Sa belle fourrure dorée se changea en fourrure rousse aux taches blanches, et inquiet, le guerrier rentra au camp, déposa sa proie sur la pile en vitesse et couru vers la tanière du Guerrier, là où il sentit la fatigue le prendre à l’envers.

Il s’installa sur sa couche de mousse et ferma ses yeux. Soudain, Chimère du Soleil ouvrit brusquement les yeux, quand une vive douleur lui martela le corps. Le guerrier crut qu’il allait exploser. Comme s’il allait mourir. Après un long moment, ses poils devinrent dorés, mais le chat tomba sur sa couche de mousse, lourd comme une roche. Soudain, Chimère du Soleil se sentit léger. Était-il mort? Non, vu qu’il respirait encore et que le Clan était normal. Pourtant, son corps n'était plus.

    - Mais qu’es-ce qui m’arrive?! C’est…

Il s’interrompit brusquement. * Ce n’ai pas ma voix! Où es Étoile Bleue? * Cette pensée ne le surprit pas trop. Son âme changeait. Il devenait quelqu’un d’autre. Son ancêtre… Chimère du Soleil n’était plus Chimère du Soleil, mais son ancêtre. Son pelage si doré était devenu roux parsemés de taches blanches. Cette fois, il était une légende. Plume Rousse. Il chercha du regard Étoile Bleue et trouva la chatte bleuté et grise. Plume Rousse alla la rejoindre à petit trot et s'assit à ses côtés, contemplant les étoiles du soir.
Anonymous
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Sam 28 Mai 2011 - 12:51
Ce ne sont que des rêves.
Mais ils deviennent réalité.





Fidèle à son nom, Nuage Rêveur rêvait.
Elle rêvait qu'elle se trouvait dans une sombre forêt peuplée de pins tordus. L'air était lourd et oppressant. Un orage semblait sur le point d'éclater. La jeune chatte sentit la peur grandir en elle, tel un noeud que l'on essaie de dénouer et qui, malgrès tout nos efforts, se contente de se resserer, encore et encore. L'apprentie ferma les yeux. Bien que ténue, une odeur familière se faisait sentir. Gardant les paupières closes, la jeune chatte se mit en marche, cheminant entre les arbres, tous les sens en alerte. Elle ne les voyaient pas, mais des paires d'yeux luisants l'observaient, dans les fourrés.
Avait-elle marché seulement quelques minutes, ou bien des lunes ? Nuage Rêveur n'aurait su le dire.
Et ne le saura sans doute jamais. Peut importe.
La femelle fini par arriver dans une clairière. Là, des chênes remplaçaient les pins, constata-t-elle en rouvrant les yeux. Une légère brise fit voler le long pelage de la jeune chatte. Ici, une douce herbe bruissait, elle donnait une impression de douceur et de sérénité. La clairière était bien loin de l'atmosphère lourde de la forêt onirique qu'elle venait de traverser. Elle avança jusqu'au centre de la clairière et leva la tête vers la Toison Argentée.
Là, stupeur.
La voûte étoilée était d'un noir d'encre. Une unique étoile brillait, même si celle-ci dépassait par son éclat et sa luminosité toutes les étoiles que Nuage Rêveur avait pu voir dans sa vie. Soudain, l'étoile se mit à grossir. En quelques minutes, elle avait triplé de volume. En regardant ses pattes, l'apprentie se rendit compte que celles-ci baignaient dans la lumière de l'astre. Sous les yeux de la chatte, elles commencèrent à se désagréger, bien que cela ne cause aucune douleur à la détentrice des pattes elle-même. Nuage Rêveur commença cependant à paniquer.
Que lui arrivait-il ? Le clan des Étoiles ne pouvait pas déjà l'appeler !
C'était beaucoup trop tôt ! Dans un scintillement, ses pattes disparurent complètement. Son corps entier était en train de disparaître. Deux silhouettes se superposèrent un instant. Dans un cri, l'apprentie disparut. Elle avait reconnu l'odeur.
C'était celle du clan du Tonnerre.

*************

Nuage Rêveur se réveilla en sursaut. Elle regarda nerveusement autour d'elle avant de se faire une raison : elle avait quitté la clairière de chênes pour rejoindre sa douillette couchette.
Ce n'était qu'un rêve.
Comment avait-elle pu croire un seul instant que ce rêve était le fruit du clan des Étoiles ?
Elle n'était même pas apprentie guérisseuse !
Cela devait être simplement le fruit de son imagination, dû à l'examen que son mentor allait lui faire passer le lendemain.
L'apprentie se leva et sortit de sa tanière. Le clair de lune était doux.
Rien ne semblait perturber la douce nuit.
Rien ne semblait.
La lune renvoya l'éclat d'une unique étoile.
Qui surpassait les autres.
Tout se passa comme dans le rêve. Mais, cette fois-ci, Nuage Rêveur ne cria pas. Elle regardait de ses yeux dorés le camp du clan du Tonnerre.
Des yeux qui avaient viré au vert pâle.

*************

L'apprentie du clan des Étoiles se réveillait. Elle contempla longuement son corps. La fourrure noire qui avait appartenu à l'ancienne propriétaire de se corps était devenue roux clair.
Nuage de Sable était vivante.
Mais, aussi soudain que cela puisse paraître, elle ne s'en étonna pas.
Observa une dernière fois ses pattes. Puis s'élança. Elle était vivante.
Et les autres aussi.
Elle le sentait. Elle devait les rejoindre.
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Mar 31 Mai 2011 - 15:30
Fleur de saule trottinait le long des frontières de son clan. Elle s’étira paresseusement, se roula sur le sol puis reprit son chemin. Elle arriva à la rivière et commença à laper l’eau transparente. Un frisson la parcourue, une odeur inconnue lui parvint. Elle se retourna, elle distinguait la silhouette d’une chatte grise, mais c’était tout ce qu’elle voyait. La chatte lui fit un signe de tête ; la rouquine se coucha, tremblante. Elle reconnaissait l’odeur de son clan mais pas celle du chat.

*Qui ça peut bien être ?*

Elle ne savait quoi penser ; l’attaquer, ou la laisser tranquille ? Elle aurait plutôt opté pour la première solution mais une force inconnue la maintenait au sol.

« Q…qui êtes vous ? »

Elle était inquiète, la chatte ne bougeait pas, est ce que la rouquine hallucinait ?

« Je me nomme comme toi. »

Seule réponse à sa question mais c’était déjà ça : Elle s’appelait Fleur de Saule. Elle renifla encore l’air, toujours pas de souvenirs de cette odeur. Enfin la chatte grise s’avança, d’une d »marche dansante, hypnotisant tous les regards. Elle se pencha sur la guerrière du Tonnerre et murmura à son oreille :

« Ca va peut être faire un peu mal . »

La jeune chatte sentit une douleur aiguë traverser tout son corps, elle haleta de douleur et sombra dans les ténèbres. Elle se réveilla quelques minutes plus tard et se repencha sur l’eau, assoiffée. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, elle était grise ; comme la chatte de tout à l’heure, et ses yeux étaient bleus saphirs. Enfin, l’esprit de la guerrière du clan des Etoiles prit entière possession du corps de la rouquine.

« Il ne me reste plus qu’à trouver Etoile Bleue ! »

Elle partit à fond de train et pila net en arrivant dans le camp. Elle revisita un peu les tanières et la pouponnière puis elle se coucha sous le promontoire et s’endormit.
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Mar 7 Juin 2011 - 19:27
*******************




L'Aube n'allait pas tarder et Nuage Etoilé sortie de sa tanierre heureuse de prendre l'air frais que lui apporter la légere bise qui secoué les feuilles des arbres qui déposait de petites gouttes d'eau prèsque transparente.L'aprentie alla ce dégourdir les pattes dans la forêt afin de chassé un peu car cela faisait quelque jours qu'elle n'avait pas chassé seul sur le sol parsemait de brindilles , feuilles...
Une fois sortie elle ce dirigea vers la rivière cristalline afin de désaltérer sa gorge brulante et sèche .En chemin elle pensa à ses soucis, à cause de elle vivra dans la pénombre très lontemps aussi lontemps qu'il lui faudra pour les résoudres .

Arrivé au point d'eau brillante et glacé elle s'aprocha et pris soigneusement dans sa bouche une gorgé d'eau fraiche qui lui fit hérisser les poils qu'elle rabaissa doucement et reprit une gorgé, l'eau fraiche coulait dans sa gorge désecher, cela lui fit oublier ses soucis pendant quelque secondes avant de penser à ce qu'elle avait pensé au début : elle devait chassé, elle ce dirigea vers le pic un endroit dangeureux mais giboyeux ou elle vit tout de suite une fois arrivé un campagnol assez dodu, elle tenta de l'attraper mais la bête fus prévenue par un bruit, le bruit d'un chat, elle ce tourna et vis une grande chatte blanche moucheter au iris bleue azur magnifique.

L'aprentie ce demanda d'abbord de qui il pouvait s'agir puis elle ce rappella de ce que on lui avait raconter au sujet des guerriers de jadis celle-ci corespondait parfaitement à Plume Blanche une ancienne reine tué assez jeune.
Elle s'assit regardant l'aprentie de plus près et lui dit d'un ton assez doux :

-Je suis Plume Blanche une ancienne guerrière de ton clan et je ne te veut aucun mal juste prendre poséssion de ton corp durant quelque jours tu comprendra vite pourquoi...

-Je ...

Avant même de finir sa phrase la jeune guerrière s'arocha, son pelage étoile brillé de mille feu, elle toucha l'aprentie qui fut saisi d'un grand spasme qui d'abbord la tétanisa mais après la douleur s'arrêta et reprit de plus belle, son corp brûlant elle crut ce faire arracher les poils avec des crocs auquels elle ne pouvait rien car elle éssaya de ce déffendre mais la douleur étant trop forte l'empéchat de bouger un membre, elle n'en pouvait plus, elle tomba raide sur le sol, elle ce réveilla plus tard au même endroit mais elle était blanche et moucheter ce qui l'éffraya de plus belle "QUE..." elle perdit connaisance et ce réveilla plus tard dans un endroit ou elle ce sentit en securiter, elle sentait que cette endroit était imprégner d'une aura pure ...

Plus tard encore Plume Blanche ce réveilla une nouvelle fois pensant "j'espère que sa va pour elle et qu'elle n'a pas trop souffert mais je n'y peut rien", elle ce leva et constata qu'elle pu toucher le sol ému elle courut un peu afin de ce dégourdir, joyeuse, pleine de vie à nouveau elle repança : Le camps il faut que je voie Etoile Bleue à tout pris pour tout comprendre , enfin!
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Ven 10 Juin 2011 - 18:30
Nuage Glacé balaya le camp du regard, cela faisait peu de temps qu'il était ici, et il n'était toujours pas habitué à cette foultitude de chats vaquant de ci de là à leurs occupation. Il leva ensuite son unique œil au ciel, la lune commençait son ascension dans l'immensité céleste qui s'assombrissait à vue d'œil.
L'ancien solitaire sortit du camp afin de se rendre au point d'eau le plus proche pour se désaltérer. L'astre nocturne se reflétait dans l'eau et la nimbait de reflets d'argents.
Soudain, il aperçus sur la surface humide, la silhouette d'un chat crème strié de brun, il fit volt face, l'autre, un guerrier, avait une entaille en forme de V à l'oreille, le félin noir se plaqua au sol, la fourrure hérissé, comme s'il s'apprêtait à bondir sur l'inconnu, celui ci leva une patte en signe d'apaisement
Du calme jeune Nuage Glacé, je ne suis pas ici en ennemi
L'ancien solitaire ne fut pas dupe
Qui es tu?
Feula t-il, le guerrier répondit calmement malgré la situation
Je suis Longue Plume, un ancien guerrier du Clan Du Tonnerre qui à rejoint depuis longtemps le Clan De Étoiles
L'apprenti lui jeta un regard dubitatif, ayant grandi loin des clan, il n'avait entendu parler du clan des étoiles que récemment et ne savait pas encore s'il devait y croire ou non, ce félin mentait il?
Ne t'inquiète pas, je vais juste t'emprunter ton corps, sert bien les crocs
Anori ouvrit la gueule pour rétorquer quelque chose mais une douleur fulgurante qui lui traversa le corps des pattes jusqu'à la tête l'interrompit dans son élan. De douloureux spasmes secouaient son corps, ses pattes tremblantes cédèrent sous son poids et il s'écroula dans l'herbe, se tordant de douleur, ses griffes venaient se planter dans le sol, ses membres étaient crispés et un horrible masque de souffrance avait prit place sur son visage, il avait le souffle coupé, aurait voulut crier sa douleur au ciel mais aucun son ne sortait de sa gorge. Chaton, il avait beaucoup souffert, tout les jours, mais rien, pas même la fois où son œil avait été crevé, n'était comparable au supplice qu'il vivait à l'instant présent
Si ce chat prend possession de mon corps... comment va réagir Aurore Musicale si elle ne me voit plus?
Ce fut ses dernières pensées avant que la douleur, trop insoutenable, lui fit perdre connaissance.

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Le ciel nocturne était sombre, rien ne bougeait, soudain, un félin se leva sous la lune, la fourrure éclairée par ses rayons argentés. Il balaya les alentours du regard, passa sa langue sur sa fourrure, il frissonna de plaisir, il était vivant!
Longue Plume bondit en avant et fila ventre à terre jusqu'au camp afin de rejoindre les autres. Arrivé à destination, il freina, leva la tête et huma profondément l'air, même si, avec le temps, l'odeur n'était plus tout à fait la même, il reconnaissait les relents familiers du Clan Du Tonnerre. Il arpenta le camp, explora les tanières, vint tâter le promontoire, puis, il se dirigea vers le tas de gibier, renifla chaque proies comme s'il voulait que l'odeur du sang chaud et de la viande ne quitte jamais ses narines, il sélectionna même un minuscule oiseau qu'il avala en deux coups de dents et ferma les yeux tendis qu'il sentait le sang s'écouler dans son gosier et dans son estomac
Étoile Bleue, où est Étoile Bleue?
S'interrogea t-il, il finit par apercevoir la chatte au pelage gris bleu, et même d'autres de ses camarades
Presque comme autrefois
Songea t-il
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