Start or Go [PV Orphée] | | Lun 20 Déc 2010 - 15:11 S onge D ' E té. Je connais tout de mon enfance, du début jusqu’à la fin. Je connais tout de mon apprentissage, sans aucune exception. Je connais les moindres recoins de cette forêt. Je connais les guerriers qui la composent et une grande partie des solitaires qui y vivent. Je connais les coins des gibiers les plus courants. Je pensais tout connaitre de cette forêt, je pensais, mais je me trompais, il y a une personne que je ne connaissais pas, même pas de nom.
Ce matin, je me suis levé, comme chaque matin, normalement, levé, d’une nuit sombre, sans rêve. Sans le moindre espoir de trouver un de mes ancêtres, même dans le plus lointain des songes. Aujourd’hui serait une journée monotone, sans le moindre gramme de vie, d’espérance. Tel un fantôme, j’ai erré dans la plaine qui est la composition principale de notre Camp. Mes pas m’ont guidés jusqu’au tas de gibier où j’ai pis sans peine, une toute petite Pie Noire. Sans aucune pensée au mentor qu’était le mien que j’eus tué lors de mon apprentissage, je la dévorai d’un coup de dent. Une fois la petite pie finie, je portai sa carcasse à l’endroit réservé à ces faits et sans aucune pensée particulière, je commençai à faire ma toilette. Quelques coups de langue un peu partout sur ma fourrure emmêlée, j’étais propre et pouvais commencer ma journée proprement dite. Et ce par un tour de chasse. Seul.
Je passai l’arche de lierre qui nous servait d’entrée et me baladai dans la forêt luxuriante qui s’offrait à moi. Je chassai un petit écureuil roux et une mésange trop bavarde à mon gout. Une belle récolte pour la saison froide. J’enterrais mes nouveaux compagnons dans la neige qui de son tapis blanc recouvrait le sol glacé. Le vent soufflait de face pour emmêler de nouveaux mes poils entre eux. Je me sentais sauvage. Libre, capable de voler comme la mésange et de chanter toujours comme celle-ci. C’était le seul avantage d’être un chat, cette impression de liberté, de richesse. Malgré cet affreux besoin de compagnie, car j’étais seul, solitaire dans les moindres recoins de cette forêt connue par cœur. Je remarquai une souris, pas encore plongée dans son hibernation. Je n’eux pas la force de la chasser.
Mes pas me guidèrent jusqu’à la source. Ce lieu, extrêmement beau, placé sur notre territoire. La source s’y trouve, belle, triomphante, trônant parmi le bois. Je n’étais pas encore entré dans la petite clairière de la source mais je voyais déjà la personne qui s’y trouvait. Un chat. Le vent était de face, avec un peu de chance, il ne m’avait pas repéré. Je regardais le solitaire. Un solitaire oui, car il ne porte l’odeur d’aucun Clan, juste une odeur nauséabonde, que seul un chat errant peut supporter. Je n’avais pas envie d’un affrontement direct. C’était pour faire la mort d’un chat encore et toujours et s’il résistait à mon attaque, il serait fort blessé. Et puis, cet être, je ne l’avais jamais vu, il était peut-être à mon grand étonnement plus fort que moi, plus puissant. Cet être était aussi banal que moi, physiquement parlant. Psychologiquement, je ne sais pas. Il faut être stupide en étant solitaire, en sachant bien que les chats sont prêt à vous chasser, pour voler sur le territoire d’un Clan, je n’avais pas envie de me battre contre cet être sans intérêt.
Je le regardais, de mon tas de hautes herbes, à sa gauche, par chance, le vent n’avait toujours pas tourné, cela faisait bien une bonne demi-heure que j’étais là tapi, sans savoir comment réagir. Le chat venait de commencer à manger sa proie, le moment idéal pour le prendre par surprise, c’était maintenant. J’étirais vivement mes pattes endolories par la position immobile sans me faire remarquer, du moins, je l’espérais. Je sautais des buisons et vint me poser à coté du matou. J’étais seul et peu impressionnant. Je m’approchai de l’animal. Et dit, clairement.
« Tu n’as pas le droit d’être ici. Et tu le sais. Alors va-t-en. »
J’avais dis cela sans autoritarisme. Je regardais le matou qui au lieu de partir simplement comme un chat d’un minimum d’esprit l’aurait fait. Je me rappelai avoir déjà vu le même caractère et le même physique, il y a longtemps, mais je ne revenais plus sur le quand et le pourquoi ce visage me rappelais quelque chose. Je n’eus le temps de rien faire, de rien remarquer, le chat réagissait déjà. [J'ai lu ton histoire et mon niveau est médiocre par rapport à toi, mais je prend ça comme un honneur] | | | Jeu 23 Déc 2010 - 12:44
Mama, we all gonna die But where's your heart ?
C'était dur de penser qu'il avait été beau un jour. Le pelage d'ében, les yeux d'or, les griffes d'ivoire, même la silhouette - qui était toujours petite et frêle - était autrefois un peu plus épaisse. Mais c'était toujours ainsi : au cours de l'hiver, ses yeux s'embrumaient des souvenirs ténébreux des enfers. Sous sa poitrine famélique, les derniers restes d'amour propre étaient anéantis. Et il restait ainsi, fantôme d'une légende, souvenir confus de l'apothéose de minuit, et pourtant, son regard et la flamme qui l'animait invoquait toujours la crainte et l'effroi. Il avait l'air d'un chat faible, petit, a la limite des fois on le prenait pour un chaton. Et pourtant même en l'hiver, saison ou Tout s'était passé, derrière le corps famélique et malade se cachait un guerrier redoutable par le fait qu'aucun coup, moral ou physique, ne le touchait en général. Cela faisait aujourd'hui une lune qu'il n'était pas sorti de sa tanière. Il n'avait pas l'intention d'en sortir ceci dit, mais le destin en avait décidé autrement : les proies qui s'étaient entassées au fil des chasses et des vols s'étaient toutes envolées, et son estomac lui criait famine. Il se leva tant bien que mal & parti en quête de nourriture. ~ Il avait déjà parcouru tous les territoires libres, sans succès. Une seule solution s'offrait donc a lui : aller voler sur les territoires du clan de l'ombre, comme il l'avait toujours fait. Ceci dit si il pouvait éviter cette fois d'aller dans le camp lui même, cela l'arrangerait beaucoup. Non pas par question d'éthique, que ces trainées de chattes de clans ne puissent donner a grailler a leurs mômes baveux et balbutiants, cela ne le dérangeait absolument pas. Mais les chats de clans l'insupportaient au plus haut point. Ils se prenaient, pour la plupart, de haut sous prétexte qu'ils avaient suivis des cours pour apprendre a faire mumuse avec les proies. Orphée n'en avait jamais suivi, et a ce qu'il sache il n'avait jamais crevé de faim. Ensuite, ils se conformaient tous a la volonté d'un chef de clan ainsi que de son lieutenant. Aussi, si le chef leur imploraient de se jeter dans le lac gelé, ils le feraient. Ceci dit il y avait pour eux une puissance encore supérieure au "chef". C'était bien entendu le clan des étoiles. Encore une rumeur a la c*n pour faire rêver les chatons de 2 semaines quoi, ou pour faire espérer les guerriers mourrants. Tout cela était si ridicule. Enfin, quand il allait chercher de la nourriture au clan, personne ne le contredisait. De beaucoup le croyaient comme un chat de clan, les autres ne le voyaient tout simplement pas, bien trop occupés a colporter des ragots. Bref, il ne voulait pas aller au camp, mais il ne voulait pas chasser non plus. Il faut voler, vieux, soit ça soit tu crèves de faim ... ou tu perds le peu d'amour propre qui te reste. Sa conscience avait raison sur ce point. Il réunit quelques forces et sauta habilement sur une branche d'ou il pouvait surveiller le sentier. Il guettait quelque chose de bien particulier. Il attendit une heure durant sur son perchoir, et en cette heure il vit passer une patrouille, un guerrier isolé ... mais rien de tout cela ne l'intéressait. Le guerrier isolé avait bel et bien une proie dans la gueule, mais se battre avec un chat de clan serait déloyal - surtout pour le guerrier. Ce qu'il attendait c'était un apprenti. Les apprentis sont facilement impressionables, et se laissent voler leur proie rapidement. Il dut attendre encore deux heures avant que l'occasion idéale se présente. Ce n'était pas un apprenti, mais il s'agissait, encore mieux, d'un chaton égaré ... qui portait un oiseau assez charnu entre ses crocs, l'air tout fier. Orphée émit un rictus sadique et sauta a terre, juste devant l'enfant. Celui ci recula un tantinet de surprise. Ce sera encore plus facile que ce que je pensais. "-Petit, file moi ta proie. - Meuh ... pourquoi ? - Parce que si tu ne me la donnes pas tu pourras voir ton propre intérieur." Le petit écarquilla les yeux et laissa tomber la mésange qu'il tenait dans la gueule. Orphée sourit en le voyant s'enfuir. C'était vraiment trop facile. Il récupéra la proie et se dirigea vers un endroit tranquille, la source lui semblait adéquate. Il s'installa au bord des eaux grondantes et dévora la chair tendre de l'oiseau. Cela n'avait aucun gout, ce n'était ni bon, ni mauvais, mais cela lui lestait un peu l'estomac. Alors qu'il entamait une troisième bouchée, il entendit un bruissement au loin. Il n'y prêta pas garde. C'était sans doute un chat qui repartirait sans prêter attention a lui, les chats de clans ne verraient même pas une vache dans un couloir. Ce n'est que lorsqu'il eut fini sa proie que le "Matou a son Chechef" s'approcha de lui. Il était peut être un tantinet moins stupide que ses congénères, va savoir. "Tu n'as pas le droit d'être ici. Et tu le sais. Alors va-t'en." Orphée garda son calme. Il se leva doucement, s'assit sur son séant, la queue enroulée autour des pattes, le dos droit, les yeux glacials malgré leur couleur dorée. Il décrivit le chat de haut en bas. Banal. Et en plus il tenait a son territoire. Il ne devait pas le connaître. "Va te faire. Ton chef a jamais réussi a me chasser. C'est pas un de ses toutous qui va y arriver."
[ Ne dit pas que ton style est médiocre, c'est faux ] | | | Jeu 23 Déc 2010 - 19:56 [Songe d'Eté]
Le chat noir et maigre, la peau sur les os me regarda, il semblait calme et pas du tout perturbé d’être dérangé par un guerrier de Clan. Il semblait confiant de sa présence ici et n’était pas près à bouger. Ce qui avait le chic de me rendre nerveux car j’avais l’habitude de me faire un minimum respecter mais ce chat errant se moquait clairement de moi, et j’avais du mal à le supporter. Je le regardais, ses yeux jaunes étaient froids, durs et désagréables envers moi, il ne semblait pas très impressionné.
« Va te faire. Ton chef n’a jamais réussi à me chasser. Ce n’est pas un de ses toutous qui va y arriver. »
Rien que le fait de me faire prendre pour un toutou fit bouillir le sang en moi mais je me devais de paraitre à peine déconcerté, pour ne pas sembler idiot ou perturbé par ses paroles. Il est vrai qu’un guerrier doit répondre à son chef et lui obéir mais pas au point d’être soumis à lui. C’est un honneur de servir son chef, un honneur qu’un solitaire voleur et mal garni ne peut comprendre. L’honneur, la loi, la justice des lois que je me dois de connaitre depuis que cet incident c’est fais connaitre. Je me dois de faire bonne figure si je ne veux être tué simplement et pire justement.
Je pensais encore à mes actes passés, aux actes qui ont fais de moi un guerriers honorable, les actes qui ont faits de moi le pire des membres du Clan de l’Ombre aussi. Les fautes impardonnables peuvent être pardonnées, les hommes détestables ne peuvent vivre simplement sans se torturer l’esprit. Comment fait ce solitaire sali pour ne pas avoir un minimum de savoir vivre et d’envie de paraitre ne serais-ce qu’un peu agréable et sympathique envers d’autre personnes, surtout quand lui-même est en tort. Je plongeai mes yeux dans les sien et dis, fermement.
« Mon chef n’a peut-être pas su t’écouter. »
Je regardais le chat, s’il était un minimum fourni d’esprit, il saurait que j’attendais de lui un mobile qui expliquerais la présence de cette mésange dans son estomac.
[Ce n'est pas la longueur de ce Rp, ni sa qualité, c'est la personne qui le fournit. Je suis Mignon ! *Et complètement débile* TG conscience !! /JE SUIS DEJA DEHORS/ | | | Sam 8 Jan 2011 - 16:24 - Scuse du retard, je réponds desuite - | | | Sam 8 Jan 2011 - 17:10 Pour la première fois depuis une décennie, on avait interrogé Orphée sur sa personne. Indirectement, mais la curiosité dans les yeux du chat valait mieux que toutes les explications du monde. Pour la première fois depuis une décennie, Orphée eut une absence. Oh, elle ne dura qu'une fraction de seconde, et l'autre félin de la vit sûrement pas, mais le démon noir la ressenti. Comme a chaque fois, il se sentait sombrer. Durant ces moments là, le temps paraissait s'arrêter, et même le plus court des instants pouvait paraître des heures. Toutes les absences qu'il avait eues avaient été accompagnées par des hallucinations, qu'elles soient visuelles, auditives, olfactives ou autre. Celle ci ne fit pas exception a la règle, et durant ce petit segment de temps, il sentit l'herbe glacée sous ses pattes, le vent d'hiver lui ébouriffant le pelage, l'odeur de la mort, du froid, de la maladie, le fumet pestilentiel des êtres qui se laissaient agoniser, il voyait les blocs de béton, il sentait la chair sous ses griffes … Et d'un seul coup il revint a lui. Il fit de son mieux pour ne rien laisser paraître et fixa le Toutou de ses yeux jaunes et glacials. Il y eut un silence pesant, pas un silence respectueux, ni un silence gêné : tout simplement un silence hautain qui signifiait « Tu te crois supérieur a moi, hein ? Eh bien tant mieux, parce que moi je pense le contraire. Tu ne crois tout de même pas que je vais m'emmerder a te répondre ? » Orphée ne s'amusa pas a compter combien de temps il dura. Ce n'était peut être qu'une illusion, mais il semblait que les sons de la forêt s'étaient arrêtés. Aucun oiseau ne chantait, aucune brise ne venait agiter le feuillage des arbres, comme par respect pour cet espèce de duel qui se passait sans aucun mot. Le solitaire brisa le silence lorsqu'il décida qu'il en était assez – après tout, il allait pas passer la nuit ici nan ? « Je ne dois aucune explication a celui qui a vendu sa dignité. » Pourquoi s'embêter avec des phrases immenses ? Les mots suffisent, les phrases sont pertes de temps. Un oiseau chanta, ce qui rompu définitivement l'absence de sons. Orphée regarda vers le ciel. Le soleil brillait étonnamment fort pour un jour d'hiver. Il se sentait fatigué, vraiment fatigué. Il allait sur sa sixième année sur terre – et je vous prie de vous rappeler que pour nos amis félins les années sont septuples . Avait-il encore un bon profil pour se battre ? Peut être devrait il abandonner définitivement le combat, se retirer dans un coin, loin des clans, loin de la cité … Tu sais très bien que tu n'en es pas capable, JOS. Ton passé te retiendra toujours ici, car c'est ici que tu-sais-qui est morte. Il se ressaisit assez rapidement. Non, il n'arrêterait jamais. Il était JOS, le démon de minuit. Il avait un poids lourd sur les épaules, et il devait faire sa pénitence, en se battant a jamais contre les règles et la banalité. Ni dieu ni maître, pas vrai ? C'est ça. Il parcouru des yeux l'endroit présent. C'était joli. Il eut soudain l'envie d'aller sur un des rochers qui miroitaient mla chaleur de part et d'autre du cour d'eau, de s'y endormir et de tout oublier. Eh bah fait ça mon vieux, t'as tous les droits je te rappelle. Son regard passa furtivement sur le Toutou. Mince. Combien de temps avait duré le silence cette fois ci ? Montrer qu'on est capable de rêver est un signe de faiblesse. Il espérait que l'autre ne s'en rendrait pas compte. Il avait vraiment besoin de sommeil …. Oh, et puis après ? L'autre n'était qu'un vulgaire sous fifre d'un chef encore plus stupide que lui. Orphée décida qu'il n'en avait rien a foutre, et sauta d'un bond sur un rocher surélevait qui se situait au milieu d'un rayon de soleil. Il s'y assit de nouveau dans sa position fétiche, et lança a l'adresse du guerrier « Casse toi, ça t'avance a rien de me parler. »
[ Ridiculement court et vide d'énergie, je suis navrée. ]EDIT : Je t'interdis de dire ça. T.T Pour la peine, je te barre cette carabistouille. Mia | | | Dim 13 Fév 2011 - 22:31 | Vu que tu as changé de perso', je lock. | | | | | | Start or Go [PV Orphée] |
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