Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
Quinte Flush Royale, Carré d’As et autres mésaventures... Private Nami.
Journée habituelle. Trop habituelle. A qui la mise ?
Ombre parmi les ombres, âme itinérante vagabondant dans les herbes touffues et sèches de cette période estivale. Chaleur. Et chaleur ? Oui, des jeux de mots à chier seront disséminés un peu partout dans ce texte. Il avançait dans cette forêt qu’il connaissait, atterrissant de souches en branches, de rochers en mottes de terres, esquivant les débris qui pourraient éventuellement le gêner. Il arrivant enfin au lieu tant convoité, une petite source. Oasis dans un désert aride. Il lapa avidement l’eau fraiche en cette journée si ordinaire. Sa soif enfin étanchée, il se décida à se poser à l’ombre d’un pin parasol pour un peu de farniente. Le soleil tapait si fort aujourd’hui, il aurait du rester dormir dans sa tanière aux Hautes Pierres. Mais pourquoi avait il voulut se dégourdir les jambes hein ? Il s’était retrouvé Dieu sait où, et le temps qu’il retrouve son chemin, il lui faudrait un endroit où camper cette nuit. Il regarda le ciel, au-delà des montagnes. Gris, voir noir. Ah mais oui, un orage de chaleur, manquait plus que ça. Il se décida enfin à mettre les voiles, vers Les Bahamas, ou un truc du genre, pourvu qu’il fasse beau. Réfléchissons. Si les Hautes Pierres étaient au Nord. Au sud il entrait donc dans les territoires libres non ? Bon, c’est quitte ou double. Allez, comme au Poker. Que la force de Patrick Bruel soit avec moi. Il s’avança donc vers la direction du sud, au hasard. L’orage se rapprochait, il fallait faire vite. Très vite. Sinon il finirait trempé, et vu l’ampleur de ces orages, noyé. Il glissa dans une flaque, il en ressortit boueux. Je me couche. Il arriva à un croisement. Droite ? Gauche ? PS ? Il prit à droite, comme d’habitude, par pur hasard. Ca y est. Les nuages étaient au dessus de lui, prêts à déverser toute leur pluie sur le pauvre matou. Il vit traverser une souris sur son chemin, qu’il s’empressa de chopper. Hop, Brelan. Il la prit et continua rapidement à marcher. Il repéra une forme floue au loin. Quelques minutes, ou des heures, ou une unité de temps vachement longue, il arrive en vue d’une gigantesque maison humaine, sa souris dans la gueule.
Les fenêtres en bois et la lourde porte claquaient et grinçaient au rythme effréné du vent. La tempête allait se lever. Il fallait vite rentrer à l’intérieur, malgré que ça ne paraissait que peu accueillant. Il passa la tête, puis entra entier dans l’espèce de manoir. Il y avait une odeur de solitaire dans le coin. Mais pas à cet étage. Il y avait aussi une vieille odeur de bipède. Le toit était fissuré, craquelé. Les murs avaient toutes sortes de trous un peu partout. Du verre constellait le sol de granit, et il ne pouvait distinguer exactement chacune des choses présentes ici. Mais au moins, il n'avait plus à subir les puissantes rafales du vent extérieur. Il se choisit une place dans un coin et déposa la souris et se coucha à même le sol. Il l’observa. Il était maigre pour cette période. Il avait connu meilleur repas dans son enfance, enfin, ce dont il se souvenait de son enfance, c'est à dire pas grand chose. Lorsque quelqu’un venait lui déposer de délicieux lapins grassouillets dans sa grotte, avec son frère. Où même lorsqu’il chassait lui-même. L'été n'était pas la meilleure saison. Des quatre saisons, sa préférence allait pour l’automne. Feuilles mortes et les arbres décharnés, tout un programme. Il n’appréciait guère l'été, car comme dit plus haut, c’était la période où les femelles étaient toutes réceptives, et je vous jure qu’elles seraient prêtes à sauter sur n’importe quelle âme qui vive. L’hiver, il croisait peu de gens, et le froid ce n’était vraiment pas son truc. Mais il préférait ça plutôt que crever de chaud en plein cagnard. Ni le Printemps, non, les papillons et les pissenlits ce n’était pas non plus son fort. Sa saison préférée restait donc l’automne. Bref, il regarda une dernière fois la bestiole avant de plonger ses crocs dans son petit corps misérable. Bwark... Il n’y avait strictement rien à manger et le gout, pour le peu qu'il y en avait était mauvais. C’était d’un pathétique. Non. Rien. Je me couche encore je crois …
Une fois son maigrichon repas ingurgité, il se décida à explorer cet endroit pour découvrir l’endroit où il passerait la nuit. Dehors, pluie et vent détruisaient, éclairés ça et là par de puissants éclairs. Il repéra un peu plus haut un escalier miteux et inquiétant. Il monta une à une les marches qui le composaient. Arriva au premier étage. Brrr. Cet endroit faisait froid dans le dos. Et les bruits et autres fuites n’arrangeait rien. Il pénétra dans une salle dont la porte était entrouverte. Des photos couvraient des murs sales et crasseux. Des photos de bipèdes. Des trucs où il y connaissait que dalle. Il en sortit rapidement, y rester trop longtemps n’aurait rien changé. Il retourna dans le couloir à pas feutrés, et réfléchit un instant, tout en respirant l’air de la pièce. Il pivota, secouant nerveusement la queue. Enfin, il repéra la pièce où se trouvait l’objet de sa venue. Il entra. C’était une grande pièce, mais on s’y sentait confiné. De grandes fenêtres donnant sur un extérieur gris et monotone. Son frère était là, paisiblement installé face au mur, regard dans le vide. Impression de déjà vu. Il ne bouge même pas lorsqu’il entre. Vendredi Treize, qui avait renié son passé, se décide enfin à lui faire face, de reprendre les rennes sur sa vie d’antan. D’assouvir ses pensées inavouables, ses plans machiavéliques. Il se tourna vers la fenêtre, regardant le vide. Mon vieux, va falloir s’y mettre. Après une séance de réflexion intense sur l’arbre noyé qu’il voyait, il observa la salle, et se décida à se poser sur un bloc tendre où dormaient habituellement les anciens locataires. Un " matelas ". La pièce était une chambre, avec peu de meubles. Un bloc en bois. Un sol de pierre. Des toiles de rideaux déchirées. Un temps de chien. Après un autre éclair, le matou déclara.
« Je n’irai pas jusqu’à dire que tu m’as manqué, et même si on n’est pas famille, tu sais qu’on a du boulot. Mais le temps joue pas en notre faveur. »
Talentueux. Tu fais concurrence à Catherine Laborde toi. Super, nuit camping en terre insolite à ressasser le passé. Un florilège de souvenirs à chier.
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Ven 27 Aoû 2010 - 16:41
The Bloody Hunter
Ce fut dans un rapide élan qu'Âme Nécrophage se leva dans gîte des guerriers. La biodiversité des lieux déambulait sans but, et il ne se passa pas une seconde sans que le brouhaha des environs ne cesse. Le Gothique sut rapidement qu'il ne reviendrait jamais ici, mais aucune nostalgie envahit son cœur. Ne plus entendre les sempiternelles réclamations de ces crétins de bambins allait lui faire des vacances. Mais la subite impression de se faire rattraper par son passé l'énervait spirituellement. C'était censé être un félin sans histoire, visant le futur en gâchant sa vie. Mais cette fois-ci, il n'avait pas le choix. Enfin, c'est que qu'il disait. Bloody avait toujours le droit de donner son opinion. Après la sublime rencontre avec sa progéniture, il avait le droit au chat fait charnellement pareil. Ils avaient le même sang, et les mêmes objectifs. Quoi que.
De sa démarche onduleuse, il quitta le clan de l'Ombre, avec comme unique bagage, une flopée de mauvais souvenirs. Enfin. Avoir un chef lui déplaisait énormément. Quelqu'un qui misait sur ses idéaux, manquant de jeter tout les siens en Enfer, par l'unique impact de leurs choix. Ces meneurs fallacieux allaient le payer très cher. Si personne ne cherchait particulièrement la guerre en ce moment, la misère allait sortir de nulle part. Car Monsieur était le maître du jeu. Ou plutôt un des maîtres du jeu. Avide d'anarchie et de sang, la destinée de ces chats était même pas assez occulte à son gout. Comme par signe de providence, ses premiers pas de solitaires furent rythmés par une pluie diluvienne. Rapidement, le martèlement du tonnerre se fit entendre. Bloody aimait particulièrement ce temps lugubre. Il miroitait à la foi la puissance et la crainte. Comme lui. Enfin, le pensait-il. Il avait toujours été qu'un ectoplasme au clan de l'Ombre, craint pour son caractère mauvais et son air acerbe. Maintenant, il allait pouvoir prouver qu'il était le meilleur. Son regard serra le dernier que beaucoup de félins verront. Quelle vision utopique à ses yeux. Même si il devait faire ça pour assoupir la volonté d'un être pusillanime, l'aventure elle-même lui annonçait que du plaisir. Même si ces envies mégalomanes ne serraient pas totalement exécutée.
Au rythme de ses pas effrénés, l'ombre furtive s'approcha lentement des alentours d'une ville désertique. Dans les allées sombres dans lesquelles il noctambulait, le Gothique découvrit enfin le lieu de rendez-vous. Pas sûr de l'adresse, il courba ses yeux vers le ciel. Un trio de corbeaux volaient de manière concentrique. A ses yeux, cet endroit était assez lugubre pour que son crétin de frère s'y pointe. Pas de doute. Il entra par la porte, en tant que simple invité dans cette bâtisse délabrée. Celle-ci battait frénétiquement face à la force du vent, trouée par d'éventuelles termites. Il visita les lieux patiemment, considérant chaque parcelle de la triste demeure. Pour un chat fragile, cette maison avait tout de terrorisant. Mais pour lui, elle était plus chaleureuse que le pouilleux camps du clan de l'Ombre. Un peu plus loin, il vit un immense escalier en colimaçon. Connaissant la ville et ses alentours, il sut que cette maison était de style baroque. A force de vivre près de bipède, il finissait par connaître pleins de choses qui lui servaient absolument à rien. Surtout que la culture humaine ne lui servait pas à grand chose dans sa vie. Il émit un soupir désintéressé, et furtivement il atteint l'escalier. Ses pattes se promenèrent sur les marches tel un diligent nécrophore, accélérant par la lassitude. Ses prunelles d'argent se courbèrent encore une fois sur les murs, observant les photos d'une famille surement à cette heure déchue. Il finit par renter dans une grande pièce, ou un lit à baldaquin trônait au milieu. Pour patienter, il se plaça près de la fenêtre. Le Gothique regarda pendant une flopée d'heure le ciel courroucé. Ce temps était décidément très allégorique. Il pensa à tout et à rien, songeant à quand ce misérable fraternel allait pointer le bout de son museau. Comme si ce clan des Étoiles chimérique l'avait entendu, une ombre grisée fit son apparition. Âme Nécrophage ne se retourna même pas pour le saluer, histoire de prouver que son air hautain n'avait pas changé au fil des années.
« Je n’irai pas jusqu’à dire que tu m’as manqué, et même si on n’est pas famille, tu sais qu’on a du boulot. Mais le temps joue pas en notre faveur. »
Hilarant. Maintenant le pauvre chou avait peur de l'orage. Il le croyait plus culotté que ça. Celui-ci avait hérité des airs de tapette de leur géniteur. Le noiraud le fixa longtemps dans le reflet de la vitre de la fenêtre. Celle-ci était ébréchée de partout, rendant le corps du mâle gris dissonant. Sans même arrêter de fixer les cieux, il cracha calmementt.
" Au contraire Vendredi Treize. La nuit tout les chats sont gris. Les noctambules sont plus plausibles à nous servir que ces crétins de chats de clans. Et je n'ai également pas envie d'accomplir exactement la volonté de ton pôpa adoré. Je veux rajouter mon grain de sel à cette affaire. Donc soit tu m'écoutes, soit je me barres."
Au moins, c'était clair. Bloody trouvait qu'il manquait un peu trop de sang dans cette affaire. Et avoir également un peu d'autorité envers son fraternel lui plaisait énormément. Si il devait se plier à ses ordres, Vendredi treize devrait également se plier à ses exigences. Sinon, la volonté de son géniteur, il pouvait se la mettre là ou il pensait. Âme Nécrophage ne considérait pas le paternel de XIII comme le sien. Bien qu'il eut mit toujours le mâle gris sur un piédestal, il n'avait pas fait grand chose à par gâcher son enfance. Il n'éprouva pas non plus la moindre joie en voyant son frère. Le Gothique était trop exigent envers lui même pour s'accorder une quelconque nostalgie.
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Sam 28 Aoû 2010 - 10:57
Do you Do you Do you Saint Tropez ? ♫ Hommage à toi, De Funès.
CHAPITRE PREMIER. PREMIERE PARTIE. Araignée du matin, chagrin … Flap flap. Rek bouge de là merde.
Une nuit sombre comme toutes les nuits d’hiver. Non, celle là est spéciale. Aucune étoile pour éclairer de sa lumière divine les félins de Cerfblanc. L’astre lunaire caché derrière une flopée de nuages. Aucun bruit à l’horizon. La forêt retient son souffle en attendant que le chaton revienne. Fin des stéréotypes. Il court dans la forêt, de la mousse humide dans la gueule. Avant même de partir il savait que c’était foutu pour Hell. En fait, il savait depuis longtemps que ça allait arriver. Il avait tourné et retourné le scénario maintes et maintes fois dans son encéphale. Mais rien n’en était sortit. Il ne voulait pas admettre cette hypothèse. Peut être ne s’était jamais il résolu à voir la vérité en face ? Que son petit monde allait s’écrouler ? Il n’en savait rien, mais ce soir, il ne réfléchissait pas. Ce soir il agissait. Ce soir les comptes seraient réglés. Tout allait être réglé. Le chaton avançait. Un oiseau piailla au dessus de sa tête avant de s’écraser lamentablement au sol. Il était blanc. Pourtant, c’était un corbeau. Les seuls qu’il avait vus étaient noirs comme le jais pourtant. Il se releva comme si de rien était avant de voir le chaton. Si Treize avait écouté son instinct de tueur affamé ce soir là, il aurait échappé à bien des mésaventures. Mais ce soir, il décida que son estomac attendrait. Le petit oiseau lui tourna autour. Il était jeune, et ne savait apparemment pas voler. Il avait l’air mort de faim. Bon, ça coute rien de lui attraper une petite souris, comme ça … ne me dites pas que c’est votre dernière proie ? On partage ? … Oui, ils pourraient partager. Ca ne lui prendrait pas longtemps. Il chat posa délicatement la mousse au sol avant de se diriger vers les sous bois. Avec ce petit con derrière, discrétion assurée. Il entraperçu un campagnol qui était probablement sortit prendre une dernière graine avant de se réveiller au printemps. Le chaton s’approcha, avant de rater la créature plus pitoyablement encore que l’oiseau qui volait. Celle-ci courut de réfugier dans son terrier. Merde, pas prêt de bouffer. Après quelques minutes de recherches intempestives, il trouva enfin chaussure à son pied – façon de parler-. Un jeune, mais alors très jeune lapereau échappé sans la garde de ses parents. Cette fois ci, XIII ne le rata pas. Il mangea alors rapidement, coupant de temps à autre des petits bouts de chair pour le corbeau. Une fois le bout avalé, celui-ci continuait de piailler pour en avoir un autre. Rek ?! Disait-il avant de se trémousser de voleter tout autour. Rek ?! Oui bon ça va.
" Rek … hein ? "
Oh oui alors, bientôt on inventera le langage braille pour animaux aveugles. Mais c’est Marcelino qu’il fallait t’appeler. Tu causes avec toutes les merdes que tu croises. C’est vrai ça, il avait l’air d’une tapette à nourrir ce con de corbeau. Bwarf, au moins, ça faisait de la compagnie. Bon. Il laissa ce qui restait du rongeur à Rek et reprit sa mousse. Bon, je reviens. Reste là toi. Le corbeau tourna la tête et sautilla jusqu’à lui. Bon, pas trop près, il était crétin pas suicidaire. Tu bouges pas toi ! Le félin recula tout en regardant l’oiseau. Celui-ci avança. PAS BOUGER J’AI DIT ! èé GROAR. Je te bouffe quand je veux. Le volatile s’exécuta. Vendredi Treize put enfin se retourner. Vers son avenir. Vers une nouvelle partie de sa vie. Il traversa ce rideau de feuillage qu’il avait de très nombreuses fois traversé. Mais il savait que cette fois c’était la dernière. Enfin même si ça sonne bien moins mieux, c’était l’avant dernière, puisque dans l’hypothèse où il n’allait pas crever là avec son paternel, il devrait bien ressortir un jour. Donc, ouais, il entra. Son père était couché là. Comme il l’était le jour où sa mère et son frère étaient partis. Ca remontait à quoi ? Une ou deux lunes. Pas plus. Depuis, son père n’avait rien dit. Aucun mot en deux mois, merde quoi. Le chaton devait se trouver la bouffe, lui ne mangeait plus. Il était si affaiblit. Si maigre. Il faisait peine à voir. Lui qui était si fort d’habitude. Son Jethro Gibbs et lui son Anthony DiNozzo. En moins fusionnel. Non, sans aucune complicité. Juste son … mentor. En tout cas ce soir, les rôles s’inversaient jusqu’à ce que la mort fasse son morbide travail. Treize s’approcha et se coucha près du mâle. Ou non pas trop près non plus. Juste assez pour déposer des éponges humides qu’il lécha comme un ancien dans les clans de réfugiés. Car oui, son père, s’il lui avait enseigné une chose, c’est bien de détester tous ces clans. Il ne comprenait pas nécessairement pourquoi. Seulement qu’ils empiétaient de plus en plus sur les Terres Libres, et que les solitaires de leur espèce n’étaient en sécurité nulle part. D’accord, enregistré. Bon bon bon. C’est pas que j’ai envie que tu passes l’arme à gauche, mais si on … avançait le processus ?
" Je crois qu’il est temps pour moi de dire mes dernières paroles. "
Non. Jure.
" … "
Sacré discours.
" Mais avant, tu dois savoir que tu es l’ainé de la famille, par conséquent, mes espoirs reposent sur toi. De toute façon, c’est pas l’autre petit con qui en serait capable … Tu sais, j’ai toujours vu en toi un leader. Tu connais mon plan. Les Clans ne sont pas dignes de cette forêt. Il faut les en chasser. Tu sais désormais ou cette quête te mènera. Retrouve-le. Et termine ce que j’ai commencé … "
Bon. Et bah. Je dois payer l’addition ?
" Entendu. Je ferai ce que tu voudras. "
Il commençait à croire que c’était lui le pigeon.
" Bien. Maintenant, laisse-moi seul. Pars. Vers la ville. Vers ton destin … "
Même pas un câlin ? Le chaton recula, et partit cette fois définitivement de son trou, larmes aux yeux. Un dernier regard sur son père. Son passé maintenant. Il traversa l’ultime barrière végétale, et marcha. Peu de temps après, des bruits lui apprirent que Rek le suivait. Il ralentit, pour que l’oiseau le rattrape. Et les deux compères prirent la route.
Vendredi Treize avait toujours été intelligent, même dans les moments tragiques. Vendredi Treize connaissais désormais le but de sa vie. Vendredi Treize savait ce qui lui restait à faire. Vendredi Treize n’était pas con. Oh non. Et il avait un piaf.
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FLAP FLAP FLAP. SI JE TE CHOPPES T'ES CUIT.
Certes, il s’attendait pas à des embrassades et tout le tralala, mais de là à se faire envoyer bouler. Bon, c’était son frère, mais c’est vrai qu’il n’avait jamais été facile à vivre. Le " pseudo caïd " de la famille. Yata j’ai fugué. Ouais, pour devenir ? Un raté de la vie sur les nerfs 360 jours par an. Alors y’avait de quoi se demandé lequel des deux avait mieux réussi. En fait non, la question de posait pas. C’était lui la fierté. Lui le seul fils digne. Bon. Apparemment, le temps allait pas se calmer de sitôt. Pluie et tonnerre éclataient à tout va. Bon, la discussion, grand art de conversation. C’est vrai que Treize n’avait jamais adoré la communication inter félin. Surtout quand celui-ci est son frère indigne qu’il n’a pas vu depuis des lustres. Mais bon, faut bien passer par là.
" Au contraire Vendredi Treize. La nuit tous les chats sont gris. Les noctambules sont plus plausibles à nous servir que ces crétins de chats de clans. Et je n'ai également pas envie d'accomplir exactement la volonté de ton pôpa adoré. Je veux rajouter mon grain de sel à cette affaire. Donc soit tu m'écoutes, soit je me barre."
Ah non mais y’en a. Il a fait le plan, recruté des solitaires, trouvé un QG, et j’en passe. Et l’autre, il croit qu’il a les cartes en main.
" Tu fais dans les dictons toi ? Bah voilà, enfin quelque chose que t’as retenu de l’enseignement familial. Sa volonté étant de faire des ses deux fils sa fierté, je crois que tu n’as rien n’accompli de tout ça. Moi, j’ai réussi. T’es devenu quoi ? Une merde de solitaire incapable. Regarde-toi. T’as rien gagné en te barrant. Et la ferme, c’est moi qui fixe les règles. "
Dans ta gueule le raté. Bon. Vas-y, expose tes idées.
" Mais je t’écoute. Dit moi ce que tu voudrais faire. J’ai déjà les membres, le lieu et le plan. T’as rien à m’apporter. Je sais même pas ce que je fous là. "
Je crois que si tu veux une place dans ma troupe, c’est maintenant où jamais.
| Désolé si la musique s'accorde pas, je l'ai changée à la fin, du coup c'pas super. Et pas le temps de relire, désolé des erreurs. |
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Sam 28 Aoû 2010 - 18:20
The Bloody Hunter
[Je corrige les fautes (:]
|EN MÊME TEMPS QUE LA MORT DE HELL L’entraînement, partie 1 Bloody, quatre lunes.|
Le chaton noir se releva brusquement, observant les alentours d’un œil farouche. Cela faisait trois jours qu’il se trouvait dans cette forêt, avec ses yeux acolytes et leur Maître. Mais pourtant, il était déjà blessé de partout. Son pelage d’encre était totalement emmêlé, suinté par un liquide pourpré. Ses cottes étaient visibles, et son regard n’avait plus la moindre étincelle. Ses pattes tangibles secouèrent ses camarades. Le petit mâle gris se leva en premier, tout tremblant a cause des frimas de l’hiver. La jeune chatte le suivit que près, émettant un bâillement audible que pour elle. Le trio était rachitique, et bientôt ils ne serait que charpie. Cela, Bloody en était conscient. Abandonner trois boules de poils dans un lieu aussi occulte n’était que de la folie pure. Il soupira, frémissant à l’idée de mourir si jeune. Les deux autres n’étaient pas non plus très rassurés. Blown, son meilleur ami ainsi que rival, commença à chercher leur maître dans la brousse. Le noiraud gémit de colère. Il ne voulait en aucun cas que le matou ait plus d’estime aux yeux de leur professeur que lui-même. C’était lui qui voulait devenir quelqu’un de grand. Sans même qu’il se décide à le chercher, ce fut le Maître qui les trouva. C’était un chat vieux au museau pelé par le temps. Ses yeux d’un jaune pisseux n’avaient plus la moindre vitalité. Le chaton se demanda même pourquoi celui-ci n’était pas encore crevé.
« -Bonjour Bloody-kun, Blown-kun et Lya-chan. - Akuma-senseï ! s’écria le matou gris. Comment avez-vous débarqué ici ? - Peu importe. Aujourd’hui votre entraînement sera assez particulier. Nous allons trouver l’animal qui est en vous. - Expliquez-vous, Monsieur, souffla poliment la jolie femelle. Nous sommes des chats, vous savez, ce n’est pas pourtant difficile a voir. - Oui, tu as raison. Mais chacun de nous possède également l’aura de l’être vivant de notre dernière réincarnation. Le plus grand guerrier est celui qui maîtrise les instincts de son ancienne réincarnation et ce celle du moment. C’est pour ça qu’il y a des chats qui nage mieux que d’autre, ou qui sont a l’aise dans certaines choses. »
Hilarant, songea Bloody. Le vioc était décidément taré. Maintenant, il parlait aux esprits. Au moins, le noiraud apprenait à s’endurcir dans autre chose que le combat simple, et ses journées étaient plus riches. Il décida finalement de se taire et de faire celui qui avait comprit. Après tout il n’avait rien à perdre.
« -Bloody-kun. Aproche.”
Si il y avait une seule personne pour laquelle le noiraud avait du respect, c’était bien le vieillard. Le noiraud prit donc un air intéressé et s’aventura près du mâle. Celui-ci en un bref de temps, lui mit un coup de patte griffe sorties qui lui fit rafler de sol. Soumis, la boule de poil se releva pour lui faire a nouveau face. La boule de poils le chargea rapidement, et lui passa entre les pattes. Le vieux, surpris de son attitude, l’envoya rapidement valser. Bloody, totalement enragé, freina pour ne pas chuter et se jeta à nouveau sur le Maître. Il grondait de haine, et ses respirations effrénées faisait miroiter en lui un démon. Le vieux se décala à nouveau et lui fit un uppercut qui terrassa totalement le petit animal enragé. Akumu-senseï mit du temps à s’en remettre. Et même si il avait écrasé le noiraud, il était toujours blême.
« - Je vois en toi le Jaguar. Stoïque, acerbe et sage normalement. Et dangereux, vivace et fallacieux lorsqu’il se bat. Jamais je n’ais vu ça de ma vie ! - Maître, dit Bloody. Vous délirez totalement. »
Bien que la boule de poils ne croyait pas les paroles du Maître. Il fut gêné d’avouer qu’il avait trouvé son caractère au détail près. Laissons l’hypothèse du hasard. Le noiraud laissa les pensées occultes derrières lui. Rapidement, le maître fit passé Blown et Lya. Leurs résultats n’étaient pas très classieux. La girafe et la loutre. Bloody dut avouer qu’il avait de la chance de ne pas être tombé sur le crabe ou la punaise. Si le maître choisissait au pif, il aurait put trouver mieux. Bref. Ce n’était pas non plus très grave. La journée se termina tout aussi rapidement. Les deux chatons passaient des heures à faire des allées retours pour se muscler. Ensuite, ils devait réviser les techniques de combats, même les plus simples. Le Maître passa trois heures à corriger le coup de patte de Lya, pendant que les deux mâles se battaient violemment. Sur un pseudo trône, il n’y avait pas la place pour deux. Encore moins pour un clan urbain. Mais à cette époque, le matou ne savait pas que tout ses jours de travails ne lui serviraient pas dans la rue, mais en tant que conquistador rural.
Âme nécrophage considéra un moment son frangin. Celui-ci était décidément qu’un crétin. Il l’avait imaginé plus classe, un peu comme lui quoi. Il fixa le paysage de dehors encore et encore, sans même afficher un seul regard agréable à Treize. Peu importe, celui-ci non plus n’était pas pour les câlins et bisous partout. Encore heureux.
" Tu fais dans les dictons toi ? Bah voilà, enfin quelque chose que t’as retenu de l’enseignement familial. Sa volonté étant de faire des ses deux fils sa fierté, je crois que tu n’as rien n’accompli de tout ça. Moi, j’ai réussi. T’es devenu quoi ? Une merde de solitaire incapable. Regarde-toi. T’as rien gagné en te barrant. Et la ferme, c’est moi qui fixe les règles. "
Il soupira en entendant ses paroles. Décidément, ce n’était qu’un ignorant. Bloody. Ô le grand Bloody. Il avait était le maître suprême d’une ville. Il avait eut un entraînement divin durant des lunes. Le mâle était extrêmement puissant. Et Vendredi Treize, lui, il avait fait quoi ? Former un clan, être fort, écouter les conneries de son géniteur. Et en plus jamais il n’a fuis. Au contraire, son père s’était barré avec "l’autre" après avoir éventré leur mère. Ce n’était pas très glorieux.
" Mais je t’écoute. Dit moi ce que tu voudrais faire. J’ai déjà les membres, le lieu et le plan. T’as rien à m’apporter. Je sais même pas ce que je fous là. "
Âme Nécrophage se leva, ondulant avec monotonie jusqu’à son frère. Le colosse le fixa dans les yeux, manquant de lui cracher à la figure. Il s’humecta les babines, avant de souffler, arrogamment.
« - Tu ne sais rien de moi. Alors tu te la fermes. Apprends à ne pas constater les choses dont tu n’as aucune certitude. Ton père m’a toujours haït car je le détestais également. »
Il prit sa respiration, le considérant un laps de temps.
« -Les titres, la gloire et les honneurs ne m’intéressent guère. Je ne suis ici que pour une chose.. Le sang. Tant que je suis là, le meurtre est légitime. Alors arrange toi pour qu’on ne les vire pas, mais qu’on les massacre. »
[center]
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Dim 29 Aoû 2010 - 16:39
Cat Versus Wild
Seul face à la nature (ou pas)
Pierre à feu : OK ; Couteau : OK ; Gourde : OK ; Courage : Euuuh …
Il avançait dans la neige comme un spectre du passé venant régler ses derniers comptes. Le vent soufflait en rafales, faisant écrouler de nombreux arbres qui venaient joncher les routes comme des cadavres. La neige recouvrait tout le flanc de la montagne, rendant le paysage encore plus magique. Les flocons tourbillonnaient et venaient s’écraser sur le tapis de neige qui recouvrait le sol. Le blizzard soupirait entre les derniers arbres encore pourvus de feuilles, les autres étant dénudés. La température descendait bas, et malgré leur pelage épais, les félins ressentaient la froideur de l’hiver. On aurait dit que le vent sortait des profondeurs de la terre pour terrasser toute forme de vie. En hiver, le paysage se trouvait comme transformé. Mhh... Autant dire qu’on se les pelait grave. Il sortit de son semblant de sommeil et s’étira. Il se leva, et regarda les alentours, laissant la chaleur accumulée sur le rocher céder à la brise gelée. Aucun signe de quoi que ce soit, si ce n’est le bruit de son estomac qui gargouillait. Il avait faim, et aussi soif, dans la foulée, mais bon ça … Comme dirait Bear Grylls dans Man Vs Wild, ne jamais lécher la neige, même si c’est tentant. De toute manière il ne trouverait rien d’apetissant dans les parages, si ce n’est un vieux merlan famélique ou un campagnol anorexique. Non, il fallait se résoudre à manger peu, mais il y était habitué. Globalement, Vendredi Treize n’avait jamais vraiment mangé à sa faim. Il n’écoutait jamais ses besoins et son corps meurtris en était la preuve. Il n’était pas maigre, non, XIII était de ceux qui se nourrissaient en dernier recours. Il n’aimait pas perdre son temps à chasser inutilement. Non, il chassait pour lui-même quand il ne pouvait faire autrement. Il observait toujours les alentours, avec ces yeux oscillants entre l’émeraude et le jade, pourtant vidés de vie. Il se décida à partir en direction de la clairière de l’autre côté de la crevasse, peut être abritait elle encore un peu de gibier … L’épaisse couche de neige le ralentissait et le poussait à faire des efforts pour avancer. Enfin il arriva en vue du premier arbre, où son pied était à peine enneigé. Puis un second, puis un troisième, et ce fut là une dizaine d’arbres qui étaient côte à côte et résistaient tant bien que mal au froid coute que coute. Il se mit à plat ventre, et chercha dans le froid, fouillant de sa truffe gelée un quelconque terrier pouvant abriter un rongeur de n’importe quelle sorte. Le blizzard ne lui facilitait pas la tâche. Il se faisait fouetter la gueule par les branches de l’arbre qui s’agitaient. Il avait déjà finit le premier arbre et s’attaquer au second quand il perçut un infime bruit sous la terre. Il retourna au premier et creusa de toutes ses forces avant de tomber sur un petit trou peu profond, au fond duquel se terrait une souris pétrifiée. Il l’attrapa et lui rompu le cou d’un coup de dent rapide et efficace. Elle avait la peau sur les os, cette souris merdique. Mais c’était mieux que rien. Bon, il fallait qu’il retourne à sa cachette des rochers, mais le temps de chasser la tempête empêchait de voir à moins de 5 mètres, impossible donc de rentrer à sa cachette. Bon, il lui fallait rapidement trouver un abri, où il crèverait là sous cet arbre. Bravant le froid et la tempête, il avançait à travers la neige qui lui arrivait au ventre. Il devait trouver un coin tranquille, et cela pour sa survie. Il devait presque creuser avec ses pattes arrière pour avancer dans la poudreuse. Quelques minutes, ou des heures, ou une unité de temps vachement longue, il aperçu une grotte dans la paroi de la montagne. Il fallait bien s’y résoudre. Entrer ou crever. Souris dans la gueule, c’est transi de froid qu’il entra dans le repère. Sombre et moisi. Très peu accueillant. Mouais. Sympa quoi. Il se coucha sous une cavité et posa le rongeur devant lui. Il regarda une dernière fois la souris avant de plonger ses crocs dans son petit corps. Il n’y avait strictement rien à manger. Mais je citerai encore une fois un grand aventurier : quand on n’a pas le choix, on bouffe ce qu’on trouve. Et puis, c’est très calorique. Mais c’est dégueu. Bon sang, c’était d’un pathétique. Bon. Il avait mangé, c’était déjà ça. Un instant plus tard, Rek entra en trombe dans la grotte, et s’écrasa comme la dernière fois, ridiculement. Mais depuis le temps, il avait appris à voler. Du moins, à peu près. Il se secoua pour faire tomber la neige de ses plumes. Malgré qu’il maudisse souvent le volatile, il l’aimait bien. En parlant de celui ci, le piaf s’avança. Sentant la nourriture surement. Oui, je t’en ai gardé morfale. Il lui envoya quelques os et les quelques parts qu’il lui avait mises de côté. Il regarda à l’extérieur. Bon, il n’était pas prêt de sortir.
_______________
Vendredi Treize secoua la queue d’exaspération. Comment un être pouvait il être aussi sanguinaire ; Dans les gênes de la famille, personne ne l’était vraiment si ? Quoi, son père voulait diriger la forêt, pas tous les tuer. M’enfin, s’il faut passer par là.
" Tu ne sais rien de moi. Alors tu te la fermes. Apprends à ne pas constater les choses dont tu n’as aucune certitude. Ton père m’a toujours haït car je le détestais également. "
Hehe, c’est que tu sais reprendre ce que les gens on dit. Papa fier de toi.
" J’en sait plus que tu ne le crois. Et tes leçons hein, tu vois ce que je veux dire. "
Oui. Je crois que tout le monde voit.
" Les titres, la gloire et les honneurs ne m’intéressent guère. Je ne suis ici que pour une chose. Le sang. Tant que je suis là, le meurtre est légitime. Alors arrange-toi pour qu’on ne les vire pas, mais qu’on les massacre. "
Ah. Bah on va pouvoir s’arranger.
" Je comptait les exiler, mais c’est une aussi bonne idée. A ce que je vois t’as pas tout oublié. Et bien alors toi tu les butes moi je nous représente ? Bon, suis moi, faut que je te présente certaines personnes. "
Treize quitta son matelas de fortune et se dirigea vers la sortie de la baraque en ruines. D’après ce qu’il avait dit aux membres de la troupe, ils devaient se rejoindre au zoo dans peu de temps pour réfléchir au plan. Oh à l’heure qu’il est ils devaient déjà y être. Il sortit par la grande porte alors que la pluie avait cessé de tomber. Il aperçu Rek sur le toit d’un immeuble. Il pria silencieusement pour qu’il ne vienne pas se poser près de lui, mais il n’en fit rien. Dark soit loué.
" Je leur ai donné rendez vous au zoo. Enfin, ça doit être ça … "
Il tourna dans une ruelle sombre et déboucha dans l’avenue qu’il avait empruntée plus tôt dans la soirée. Il revit l’église, le cimetière, l’entrepôt. Et enfin, le zoo. Il retint un " C’est ici. " Bah oui, son frère devait savoir où c’était. Il entrèrent dans le parc d’attractions désaffecté .
" Nous y voilà. "
Ils étaient tous là. Ca allait commencer.
| Il y a du changement dans la hiérarchie. Les deux organisateurs sont Nami et moi. Mélow est chef de troupes avec Orphée. Et Souffles des Ténèbres et Lieutenant. |
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Lun 30 Aoû 2010 - 15:35
Les Ombres flottaient dans le crépuscule de la forêt. Les feuilles volaient sous le poids du Vent. Le son de la Rivière grondait au moindre choc sur la pierre. Le Tonnerre tombait brusquement sur le sol mouillé par le temps. Mais bientôt, le Sang allait se déverser de partout sans s’arrêter. Ghost le savait que trop bien. L’Ombre, le Vent, la Rivière, le Tonnerre et le Sang allaient tomber et seuls les solitaires allaient régner.
Le jeune chat blanc trépignait d’impatience. Ce moment n’allait point tarder. Ghost ne s’essais de se rappeler de la visite de Vendredi 13. Ce matou lui avait expliqué que lui, des membres du Clan de l’Ombre et nombreux solitaires avaient décidés de s’approprier la forêt. Après pure réflexion, Ghost avait accepté l’offre du mystérieux chat. - Dans une semaine, au Zoo. Quand le ciel obscur enveloppera la forêt. lui avait dit Vendredi 13 avant de partir, loin, sûrement partit à la recherche de d’autres volontaires. Et ce moment, cet évènement qu’attendais Ghost depuis une semaine arriva enfin. Le solitaire accéléra l’allure, courant dans les bois obscurs. * Il ne faudrait pas que je rate le rendez-vous, si près du but. * Les arbres défilaient devant ses yeux, à une vitesse folle. Ghost ne pouvait plus attendre.
Soudain, une épaisse brume l’enveloppa de toute part, - Ce n’est pas une petite brume qui va m’arrêter! cria-t-il en accélérant. Infinie et sans sortie, la brume semblait encore plus dense. Ghost s’arrêta brusquement devant une silhouette, fine, mais visible. Deux yeux apparurent dans la pénombre de la couche transparente. - Que fais-tu ici, Brume? marmonna le solitaire, ne détournant le regard. - Ce serait à moi de te le demander. - Je n’ai rien à te dire! miaula Ghost, en la devançant, sans lui prêter attention. Avant que la défunte chatte ne puisse répliquer, une autre forme, beaucoup plus sombre et sinistre apparu aux côtés du jeune solitaire. - Laisse-le choisir sa destiné, ma petite Brume. Fit une voix, froide et glaciale. Ghost tourna la tête et découvrit une silhouette, noire, où le pelage était presque en feu. * C’est lui, le fantôme qui me hante jour et nuit. * Grognant de mépris, Brume fixait le chat couleur neige, qui n’avait pas dit un mot. - Qui t’a appelé, Sanglant? Tu ne vois pas que tu as une mauvaise influence sur Ghost! Cracha-t-elle en direction du fantôme. Son aura maléfique t’enveloppe et t’engouffre peu à peu dans les ténèbres. Dit-lui de partir et de te ficher la paix. miaula Brume, d’un ton plus doux à l’intention de son protégé. - Ne l’écoute pas Ghost. Elle ne dit que balivernes et menteries. Va rejoindre les autres au plus coupant. Puis, rapidement, Brume protesta. - Non. Pense à Nuage Orangé et toutes les autres personnes qui te sont chères!
Personnes chères… Personnes chères… Personnes chères…
La seule personne qui comptait à ses yeux n’était que Nuage orangé maintenant. Touts les autres, partis, envolé au loin. Mais, cette fois, son ambition était beaucoup plus forte que l’amour qu’il portait pour la jeune apprentie. - Désolé Brume. chuchota-t-il en fixant la chatte. Un cri perçant sortit de la gorge de la femelle et comme elle est venue, Brume disparu, laissant dans son passage poussière et cendres. Devant le solitaire, Sanglant souriait, un sourire sinistre sur les lèvres. - Tu as bien fait, mon petit Ghost. Maintenant, dépêche-toi d’aller au rendez-vous! Hochant de la tête, Ghost repartit à toute vitesse, l’ombre de Sanglant à ses côtés. Plus il avançait, plus la brume devenait moins épaisse, Quand la brume disparu, le zoo était devant lui. Des miaulements agités animaient la place. En deux bonds, le jeune solitaire blanc se retrouva devant plusieurs félins. Il reconnut sans problème Vendredi 13, parlant avec un autre chat. * Nous y voilà * Ghost sauta sur un petit rocher et s’assit confortablement. Puise que certaines personnes n’étaient pas encore arrivé, pour le moment, Ghost devait encore patienter.
Tout à coup, un drôle de mouvement attira son attention. Un matou couleur jais aux yeux verts sortait d’un buisson. Le jeune chat blanc fut soudain frappé par un léger souvenir qu’il aurait voulu oublier.
Flash back…
- Hey Patte d'Ivoire! Où vas-tu par une heure pareille? Demanda le jeune Ghost, qui n’était encore qu’un petit chaton à cette époque. - Quelque par, petit frère. - Mais où? insista le chaton blanc comme neige. - Dans un endroit où ni papa, ni maman et ni toi vous me trouveriez. Ghost ne comprenait pas grand-chose à ce que lui disait son grand frère. - Mais…Patte d'Ivoire. Pourquoi tu pars? Dit le moi au moins! Le matou secoua, négativement la tête. - Désolé petit frère. Et il partit. Courant derrière Patte d'Ivoire, Ghost criait son nom à pleins poumons sans avoir de réponse. Le jeune chat ébène avait regardé son petit frère avant de disparaitre dans le décor de la nuit…
Flash back…
*Non, ce ne peux pas être lui! Çà ne peux pas être LE Patte d'Ivoire que j’ai connu. * Alors, pourquoi, ses yeux brillaient de la même lueur que le regard de son frère? Ghost voulait le découvrir. Il se le va et partit en direction du grand mâle couleur nuit. * Que devrais-je lui dire? Je ne vais quand même pas arriver devant lui et dire : << Salut grand frère! C’est moi, Ghost, ton petit frérot. Tu te rappelles de moi au moins. >> Pff… Il faut que je trouve autre chose. Mais… Et si ce n’est pas Patte d'Ivoire. Et si, je m’étais trompé? * Le solitaire ne put encore penser plus longtemps. Il se trouvait derrière le félin noir. Une boule dans la gorge, l’empêchait de parler. Il déglutit et prenant son courage à deux mains, il miaula : - Hey Patte d'Ivoire. Ça fait un bail, non? C’était la seule chose qui lui avait traversé la tête en se moment.
[Bon, j'imagine que c'est le tour à Souffly de répondre ^^]
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Lun 30 Aoû 2010 - 20:07
En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur. Écoute Gandhi, je t'ai déjà demandé quelque chose ? Non ? Bien. La ferme.
* - Dans une semaine au Zoo.
Le grand chat se retourna tel une ombre passagère et disparu dans la nuit, laissant le lieutenant seul sous le clair de lune. Qu'avait-il fait ? Rien. Il avait seulement accepté de s'allier à ces assassins. Ces assassins qui avaient tué ces innocents, qu'ils les avaient vidés de leur sang. Si Souffle des Ténèbres avait été un chat dit normal, il aurait refusé, refusé de massacrer et de trahir et se serait empressé de tout raconter à son Chef. Malheureusement pour eux... Souffle des Ténèbres n'était pas un chat que l'on pourrait classer comme normal. Déjà depuis ses trois lunes, sa mentalité se distinguait des autres, ne jouant pas, ne s'intéressant à rien. Une âme de guerrier coincé dans le corps d'un chaton, c'est du moins ce qu'il avait l'impression d'avoir été. D'une sagesse et d'un calme prématuré, ce guerrier ne disait rien de bon et ils n'avaient pas tort. Peut être qu'un jour, il avait été un guerrier loyal et obéissant, exécutant le moindre ordre, il se peut qu'un jour, les chatons sautaient sur lui sans qu'il y rechigne. Maintenant, ce jour était bien loin à présent. Il s'était retrouvé là, ici même, se remémorant sa vie. Son adieu à son frère, qu'il n'avait jamais revu ensuite et qu'il ne reverra sans doute jamais. La mort et la trahison de Lueur Éternelle, la condamnation à mort qu'elle avait infligée à leur fils en l'abandonnant. Sa rencontre avec cette chatte si mystérieuse, Ange Déchu. Sa nomination au poste de lieutenant, sa haine, sa colère, son désespoir, sa douce folie et il l'avait rencontré, lui, ce mâle imposant aux yeux d'un vert pâle tirant sur le gris, sa voix froide et calme, si calme tout en expliquant ses desseins sanguinaires. " Pourquoi me dis-tu cela ?" Lui avait-il demandé sur un ton sec. " Te joindrai-tu à moi ? " lui avait lancé. Il avait réfléchi, oui il l'avait fait. C'était une occasion en or de redonner un sens à sa vie. "Oui." Ce simple mot signifiait maintes définitions. Oui pour la trahison, oui pour le sang versé, oui pour prendre la vie à ces innocents, oui pour exiler les Clans,oui pour assouvir sa haine, oui pour régner. Le pouvoir. Souffle des Ténèbres s'en foutait pas mal. Vengeance. Là, il comprenait. Vendredi Treize, c'était son nom. Ils se quittèrent sans un au revoir, à quoi bon ? Les dés étaient jetés. *
Aujourd'hui, sous ce temps de chien, le moment était venu. La comédie avait été joué pendant une semaine, maintenant place à la réalité. Le lieutenant aux yeux de jade avait parcouru le territoire du Clan de l'Ombre et longé celui du Sang pour enfin arriver à l'endroit prévu. L'endroit était lugubre et morne. Un vieux zoo, aux cages rouillés et manquantes de nombreux barreaux et plusieurs déchets humain virevoltaient. De vielles portes claquaient et grinçaient et le ciel noir au dessus de lui n'arrangeait rien. Une particularité chez lui, il avait toujours détesté les jours ensoleillés, préférant l'ombre des cumulo-nimbus au rayonnant soleil. Un alizé vint souffler sur le pelage de Souffle des Ténèbres qui lui donnait un air d'âme errante, perdu dans le néant. Le grand portail était entrouvert et tenait à peine debout. Il se faufila à travers les barreaux et fit quelques pas, jetant un œil à droite à gauche. Une effluve de chats persistait, sans doute la bande. Souffle des Ténèbres s'était préparé à un quelconque piège, si ils cherchaient une proie pour s'entraîner à égorger ou à éventrer un adversaire ce ne sera certainement pas lui. Prudent, il s'aventura sur les chemins aux pavés fendu et dont la mauvaise herbe prenait un malin plaisir à s'infiltrer entre les joints. Une vielles baraque s'élevait, plus petite que les autres, elle devait surement servir d'entrepôt ou de réception et à côté une poubelle en inox. Un bruit s'y échappa. Les griffes sorties, il s'avança vers la chose. Il passa entre le gourbi et le vidoir pour s'apercevoir qu'un chat au pelage blanc se plantait là. Quand il remarqua Souffle des Ténèbres, un air étrange sur le visage. Le matou blanc observait le guerrier au poil sombre comme si il n'avait jamais vu un chat auparavant. Remarque, si il habitait dans ce bled pommé il y avait peu de chance pour qu'il fasse connaissance avec un congénère. Il paraissait gêné et à la fois surpris. Souffle des Ténèbres s'impatientait. Il décida de se retourner quand le solitaire lança :
- Hey Patte d'Ivoire. Ça fait un bail, non?
Aucune réponse ne sortit de la bouche de Souffle des Ténèbres. Il était pétrifié. Personne ne l'avait appelé ainsi depuis qu'il était partit. Jamais. Personne. Il avait enterré son passé, et voilà qu'il était revenu sans qu'on lui demande rien. Une colère noire l'envahit, ce petit crétin avait tout foiré. Il se retourna d'un mouvement brusque.
- Qui es-tu pour m'appeler comme ça ? D'ailleurs je ne m'appelle plus Patte d'Ivoire mais Souffle des Ténèbres et si tu profère une fois encore ce nom, ce sera le dernier que tu prononcera.
Il avait parlé d'une voix neutre mais sèche signe qu'il ne plaisantait pas. Le grand mâle n'attendit pas la réponse de l'individu pourtant quelque chose en cet être le contrariait. Il haussa les épaules et reprit sa marche, la queue battante. Son esprit bouillonnait de fureur et de désagrément mais impossible de le constater sous son masque d'habituelle impassibilité. Il déboucha dans un parc d'attraction défalqué où plusieurs félins s'y postaient. Souffle des Ténèbres soupira. Il reconnu Rêve Insolent qu'il salua d'un signe bref de la tête, ce-dernier parut surprit que son lieutenant se trouve présent, ainsi que d'autres membres du Clan de l'Ombre. Dans la partie se jouaient aussi des guerriers du Clan du Sang, même si on ne pouvait pas vraiment qualifier ces chats comme guerriers mais comme des ivrognes sans cervelle. Il aperçu aussi de nombreux solitaires. Le guerrier s'éloigna de la troupe, évitant ainsi de se mêler à leurs discussions acerbes. Arrivé à une distance respectable il posa le séant sur la pierre et attendit, ne bougeant pas, restant aussi immobile que ce pavé défoncé. Le regard sombre , le lieutenant souffla pour lui même :
- Que la fête commence.
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Lun 30 Aoû 2010 - 21:20
La lune. Magnifique Lune. La lune. Cet étrange astre gris clair, brillant de mille feux. La lune. Magnifique lune. Cette boule si belle, dont le soleil était tombé amoureux. La Lune. Magnifique lune. L’amante si chère au soleil, qui ne pouvait que la frôler lors de l’aube en feu. La lune. Magnifique lune. L’unique chose qui rappelait ce souvenir si terrible à Ange Déchu.
Dans la nuit, une jeune solitaire fixait la lune. Son pelage normalement crème avait pris une teinte argentée, et ses yeux brillait comme si ils réagissaient à leur reine. Dans sa tête un flot de souvenirs lui traversait l’esprit. Elle ferma doucement les yeux, tandis que des images de son passé sanglant lui revenaient à l’esprit.
BACK
- Va te coucher, ma petite chérie, Maman va parler avec Papa, ça ne sera pas long.
- On se retrouve juste après ? questionna une petite chatonne d'une voix fluette.
- Juste après, je te le promet.
La jeune mère passa un coup de langue affectueux sur l'oreille de la sa fille, et la poussa vers un nid de fougère du bout du museau. La petite s'y faufila, et se retourna pour observer sa mère. Elle était très belle, la petite espérait lui ressembler plus tard. Son pelage blanc comme la neige, était parsemé de taches rousses, et ses yeux étaient comme les siens, bleu foncés. Et non seulement elle était magnifique, mais elle était d'une douceur et d'une gentillesse incroyable, tout en elle irradiait de bonté et d'amour. La petite poussa un soulagement de bonheur, en se disant que sa mère était la chatte la plus merveilleuse du monde.
Elle s'allongea sans bruit dans l'herbe, et observa la pleine lune. Elle était magnifique, sa belle couleur grise contrastant avec le ciel sombre, et la Toison Argentée brillait de mille feux. La nuit était magnifique. L'absence de bruits donnaient un coté rassurant à la chose, elle n'était pas la seule à admirer la lune, la foret aussi, l'observait. La petite ferma les paupière, sentant son sommeil emporter sur son émerveillement, et coula doucement vers le monde des rêves.
La petite femelle ouvrit doucement les yeux. Qu'est-ce qui l'avait sortit du sommeil aussi brutalement ? Elle se leva sur ses petite pattes frêles, et entendit ce qui l'avait réveillée. Des cris, elle reconnut immédiatement le son mélodieux de sa mère, et sentit son cœur rater un battement. Elle s'approcha doucement vers la source du bruit, et s'arrêta juste avant de sortir des fougères. L'odeur qui l'avait arrêtée, elle ne l'avait jamais sentie encore, mais elle savait pertinemment ce que c'était. Du sang. A mesure que la petite réfléchissait, l'odeur devenait plus présente, presque étouffante.
La chatonne bondit hors de fougère, et retint un hoquet de peur. Elle vit sa bien aimée mère, allongée au sol, son père plantant ses crocs dans sa gorge.
- Papa... ? Qu'est-ce que tu fais à maman ? murmura la petite à son géniteur, sa voix tremblait.
Elle vit les yeux de son père s'écarquiller de surprise, et il lâcha sa mère pour se retourner vers sa fille.
- Bon sang, qu'est-ce que tu fiche la ?! Ta mère t'avait demandé de l'attendre !
- Qu'a tu fait à maman, répéta la chatte aux yeux bleu, à présent emplis de larmes.
Le grand mâle s'approcha doucement vers sa fille, et s'accroupit jusqu'a ce que ses yeux soient à la hauteurs de ceux de son chaton.
- Tu n'est qu'une bonne à rien, comme ton idiote de mère, lui cracha t-il au visage.
Ses yeux, emplis de haine la fixèrent une dernière fois, puis il se retourna, et s'en alla, de sa démarche menaçante.
La petite se précipita aux côtés de sa mère, dont son magnifique pelage s'était teinté de rouge. La petite sentit des larmes couler le long de ses joues. Malgré son jeune âge, elle comprenait que sa mère était en train de mourir. Elle laissa s'échapper un léger gémissement, lourd de peine, et s'allongea contre le flanc de sa mère, comme elle faisait chaque fois avant de dormir.
- Ma petite chérie... Je t'aime tant... La voix de sa mère était faible, mais avait gardé sa douceur, mais cette fois, elle était remplie de tristesse.
- Moi aussi, je t'aime maman, ne meurs pas, s'il te plait. Maman, j'ai tant besoin de toi...
- Ne pleurs pas, je serais toujours avec toi, dans ton cœur... La belle chatte cracha du sang, et respirait du plus en plus faiblement. Jamais nous ne serons séparées.
- Tu me le promet ?
- Oui ma chérie.
Les yeux magnifique de l'être la plus chers aux yeux de la petite la caressèrent du regard, puis devinrent flous, sans vie.
La chatonne hurlais de douleur, son cœur battait douloureusement dans sa poitrine. Elle pleurait, pleurait toutes les larmes de son corps, son pelage blanc souillé par le sang de sa mère. Son cœur brisé lui arrachait des gémissements, et elle se remettais à hurler, espérant pouvoir la ramener ainsi…
NOW
- Maman… murmura la chatte siamoise. A présent, je pourrais te venger.
Sa belle voix semblait être une mélodie portée par le vent tant elle était belle. Elle rouvrit doucement les yeux, et se leva. Elle avait un rendez-vous dans un zoo. Qui allait-elle voir ? La troupe de chats avec qui elle allait pouvoir venger la mort de sa mère. Elle se souvenait de ce mystérieux matou qui lui avait rendu visite, et lui avait proposé de le rejoindre avec sa bande, pour renverser les clan et régner sur la foret.
Personnellement, elle se fichait se devenir une des reine de la foret, elle avait seulement accepté parce qu’elle savait que son père faisait partit du clan du l’ombre, et que c’était son seul moyen de parvenir à le tuer.
Elle partit donc de sa démarche gracieuse, et se mit à galoper à travers les terres libres, laissant le vent fouetter on visage, l’air pur entrer et sortir de ses poumons. Elle se sentait libre en cet instant plus que jamais.
Après plusieurs minutes de course à travers la foret, elle tomba sur le lieu de rendez-vous. Un espèce de zoo abandonné, plutôt glauque comme lieu. M’enfin, celui qui l’avait invitée parmi les siens avait l’air un peu zarb’ lui aussi. Elle espérerait ne pas se retrouver parmi une bande de dégénérés mental. Elle huma l’air, des odeur du clan de l’ombre lui parvinrent à ses narines, et d’autres, dont celle de l’inconnu qui lui avait indiqué le lieu de rendez-vous.
Elle s’avança doucement, et sa tapis derrière un mur écroulé pour observer le petit rassemblement. Le chat qu’elle avait rencontré semblait parler, ou plutôt s’engueuler vu leur tête plutôt coincées, avec un autre qui ressemblait à un colosse. Elle continua d’observer le groupe, et aperçut avec étonnement Souffle des Ténèbres, l’étrange guerrier du clan de l’ombre qu’elle avait rencontré il y a quelques lunes.
Elle s’avança d’un pas léger vers lui, et attendit qu’il ai finit de converser avec un autre matou, qui apparemment était solitaire. Elle s’assis aux cotés de jeune guerrier et le salua d’un signe de tête en ronronnant. C’était le seul chat jusqu’à présent à qui elle avait accordé sa confiance, et il était son seul ami, si on pouvait le qualifier ainsi.
- Que fais-tu ici, Souffle… ?
Elle ne doutait pas des compétences de combats du matou, mais cela l’inquiétait de savoir qu’il risquerait sa vie lui aussi. Ses deux yeux luisait d’inquiétude, mais fixaient aussi les autres chats avec méfiance et froideur.
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Mar 31 Aoû 2010 - 9:13
C'est l'année zéro de la rébellion ♫ Liberté, liberté, liberté ...
Fourrure au vent, menton relevé, le séant posé au sol. Il était là, maître des ombres et chimérique silhouette d'une nuit effarée perdue dans une ville sans nom, a guetter le chemin qui se déroulait a ses pieds. Dans quelques instants, il quitterait le monde de la petite routine meurtrière qu'il avait connu pour rejoindre un clan envahi par le barbarisme et l'amertume, un clan guetté par l'envie de palper le sang du bout des pattes. Un clan détestable, quoi. Derrière lui se trouvaient ses utopies passées, symboliques troncs d'arbres squelettiques auréolés d'une lune écœurante de blancheur. Devant lui … Difficile a dire lorsque le don de lire l'avenir ne nous était pas accordé. Néanmoins, il pouvait discerner qu'il allait bientôt se délecter des chats qui peuplent les bois – au sens propre. Et surtout, là bas, quelqu'un l'attendait. Nul autre que son cher pôpa, Âme Nécrophage. Et puis toute la petite bande de joyeux assassins .Certains de ces « camarades » ne tenaient plus en place a l'approche de ce qui arrivait. Orphée restait pour sa part d'une tranquillité déconcertante – mais après tout cela avait toujours été le cas. Mais que le farouche apprenti ou le naïf chaton prennent garde, car sous son pelage qui demeure plat et malgré son air posé, le faiseur de veuves est atteint d'une folie dont les bords s'étendent plus loin encore que ne le permet l'imagination.
♣
Rends toi a l'évidence, tu ne sais pas ou aller. Non c'est pas vrai. Alors pourquoi tu restes le cul au sol alors que ta bouche ne réclame qu'a laper du sang ? Je suis calme de nature. Allez, avoue que t'es paumé.
L'avantage d'être atteint d'une double personnalité était que l'on avait toujours quelqu'un a qui parler. Même si Drag' n'était point atteint de ce syndrome mental, son intelligence poussée a bout lui avait apprit a dialoguer avec cette voix mesquine et sourde qui survient dans notre esprit lorsque celui-ci s'attaque lui-même. Bien qu'en général ces paroles suraigües étaient de mauvais conseil, il leur arrivait d'avoir raison. Et quand bien même, elles n'étaient jamais très utiles. Orphée regarda devant lui le croisement de bitume désaffecté qui lui indiquait quatre possibilité.
Tu te souviens, on a dit rendez vous au zoo abandonné.
Mais bien sûr, c'était simple. Il n'avait qu'à prendre la route vers le parc en ruines et rejoindre les autres, parcouru des doux spasmes que lui procurait l'idée d'un meurtre. Il y avait juste un petit inconvénient – vraiment tout petit , reposant sur le fait qu'il ne savait toujours pas quelle route menait a ce putain de zoo. Il resta assis encore quelques instants avant de, finalement, choisir de faire confiance en son instinct. Il fit quelques pas qui l'avancèrent au centre du carrefour et vira serré vers la gauche. A partir de là, il prit son pas de sénateur, toute confiance basée sur le fait que ses pressentiments, contrairement a tous les chats qu'il avait croisé jusqu'ici, ne l'avaient jamais trahi. M'enfin, il faut bien un début à tout. Car plus il s'avançait, moins les bâtiments environnants lui étaient familiers. Néanmoins, aucune angoisse ne l'effleurait, pas même une pointe de peur ne vint lui caresser l'esprit. Il était juste en train de maudire silencieusement son subconscient . Et là, devait-il tourner a gauche ? Bah, non, va. On va continuer tout droit, pis comme la Terre est ronde, on finira bien par retourner au point de départ.
♠
Il s'apprêtait a faire demi tour et a emprunter un autre chemin, lorsque passant par ses canaux olfactifs un parfum lui caressa les sens. Effluve corsée de la sueur qui colle les pelages, odeur douteuse de la chair et du sang, d'un cœur palpitant. Odeur d'un chat. Enfin, de plusieurs mais bref c'était là.
Bah tu vois que je sais ou je vais. T'as juste eu de la chance.
Il suivit ce relent jusqu'à son origine. Il n'y avait que les sanguinaires pour puer autant ! Enfin, peut être que lui-même laissait derrière lui quelque fumet désagréable. BREF, là n'était pas la question. Il avait trouvé le zoo. D'un pas habile il se faufila parmi ses congénères pour atteindre un coin isolé ou il ne serait pas obligé de parler aux autres . Dans la mêlée, il reconnu l'émanation de son paternel – fin les retrouvailles familiales attendraient.
Orphée détacha son regard de la foule et le fixa sur le doux balancement des sycomores ornant les bords du parc. L'atmosphère avait un agréable aspect de liberté.
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Mar 31 Aoû 2010 - 14:17
Le Sang coulera et se déversera sur la forêt.
Dressée sur le toit délabré d'un vieux nid de bipède, Dernière Ombre observait la queue battante et une vue imprenable sur la forêt s'étendait devant elle. Cette même forêt qui abritait quatre Clans de guerriers. A cette pensée, un sourire carnassier se dessina au coin de ses lèvres, bientôt, tous ces crétins allaient mourir. Ils avaient deux choix, se joindre à elle ou mourir. Désormais chef du Clan du Sang, elle avait tous les pouvoirs. Elle renversa sa tête et poussa un long rire méprisant. Oui, dans peu de temps, tout changera à jamais. L'heure était enfin venue. Un imposant mâle, plutôt charmant, lui avait proposé de se joindre à lui. Le prise du pouvoir l'intéressait mais le fait de se faire diriger, de plus par un mâle, lui déplaisait fortement. Elle qui était une amazone avide de liberté, une dame blanche aussi belle et malfaisante. Elle finit par hausser les épaules, le plus important était de renverser le règne des Clan de la forêt, du moins pour l'instant... Le zoo, ils devaient se retrouver là-bas, dans ce lieu insalubre et délétère, rongé par le temps qui passe et les caprices météorologiques. Il était partit aussi mystérieusement qu'il n'était apparu. Vite, il fallait faire vite. La belle meneuse aux yeux pourpres s'était dépêchée de réunir tous les guerriers du Clan, il étaient cruels, barbares et impitoyables. Ils avaient tous apprit des techniques de combats plus dévastatrices et gores. La violence et la haine faisaient parties de leur vie. Le ciel était orageux et brumeux. Parfait. La chatte blanche se retourna et bondi par dessus les trouées laissées sur le toit par manque de tuiles. Elle atterrit sur une grosse caisse pour enfin toucher le sol, aussi gracieusement qu'une plume. Elle partit en courant, abandonnant le village. Les vielles baraques défilaient autour d'elle et volait avec son étonnante rapidité. Elle déboucha enfin sur la Place Centrale et sauta sur le rocher qui servait de Promontoire. Droite comme un piquet, haletante, elle prit une légère inspiration et regarda droits dans les yeux de ses guerriers qui attendaient en bas de la roche impatients. Le visage sombre et lança avec une voix forte sur un ton railleur :
- " Le temps est enfin arrivé pour que le Clan du Sang montre enfin à ces... demeurés ( ricanements des guerriers ) qu'ils ne sont plus aptes à diriger la forêt. Sortez vos crocs et vos griffes et allons nous battre ! "
Tous poussèrent un cri d'approbation suivit de railleries et insultes envers les Clans. Fière de sa prestation, Dernière Ombre descendit du Promontoire se mit en tête de la bande. Tous marchaient pour un seul et unique but : massacrer et régner.
♀
Le Clan du Sang continuait sa parade illusoire et obscure. Ils voulaient tous goûter le sang et assouvir leur envie de meurtre et de torture. Cependant les pensées d'une seule âme ne se concentraient pas au génocide mais à la domination. Elle laissait le soin de tuer les opposants à ses guerriers mais elle, elle devait penser stratégie. Après avoir exilé tous les membres des Clans qu'allaient t-ils faire ? Dernière Ombre voulait la forêt à elle seule mais elle n'aurait aucune chance face à Vendredi Treize et ses partisans. Néanmoins, elle savait pertinemment bien qu'au bout d'un temps les hostilités reprendraient et une lutte sans merci éclatera entre la bande. Il y aurait toujours un qui revendiquera des terres ou autre. Nulle paix n'était possible. La féline soupira et décida d'y réfléchir plus tard. Ils étaient enfin arrivés, ils entrèrent par le portail à moitié défoncé du zoo et défilèrent silencieusement. Dernière Ombre choisis de stationner dans ce parc délabré. Le Clan s'éparpilla autour du l'endroit choisis, ils étaient seuls pour le moment. Dernière Ombre elle, avait bondi sur un vieux cheval en bois qui dodelinait d'arrière à devant, un peu surprise par le mouvement elle sortis les griffes et s' agrippa le mieux possible. Le jouet immobile elle se détendit et posa son arrière train. Tout était gris et monotone. Elle leva le museau vers le ciel grisâtre et murmura :
- " L'heure est enfin arrivée. "
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Mar 31 Aoû 2010 - 20:13
>> THE PAST
- Aïsha ! Hurla l'imposant mâle brun.
Il était le lieutenant du Clan du Sang et par son titre, se croyait tout permis, il n'était pas vraiment réputé pour son esprit fin et son sens de la philosophie ...
-Que se passe-t-il ? La belle femelle à la robe couleur neige et aux yeux saphirs venait d'apparaître, surprise.
C'était l'exemple même de la douceur et de la gentillesse mais n'était pas forcément appréciée au sein de son Clan, Le Clan du Sang n'est pas un clan de "gentil". Au contraires sur les champs de batailles elle laissait ces qualités-là aux vestiaires -Si l'on put dire- Et lâchait alors le montre sanguinaire qui sommeillait en elle. Il était caché là au plus profond de son être, certes, mais bien présent. Comme au sein de de chacun des membres de son Clan, ce n'était pas des enfants de cœurs, loin de là. C'était juste plus ou moins apparent...
- Une patrouille à ramené ça -le "ça" c'était Requiem Nocturne évidement- Elle trainée près de notre territoire, sa mère est morte, et vu que tu n'as plus personne à t'occuper ...
Certains eurent même la lâcheté de rire, c'était une référence au fait que le compagnon de cette dernière était mort lors de la précédente bataille qui avait opposée le Sang à un Clan de ces crétins de la forêt. Ses petits, eux, n'avaient pas survécus au début de l'hiver.-
Bref, on a besoin de combattants dignes de ce nom, débrouilles toi pour qu'elle survive lors des combats.
- On a besoin de combattants dignes de ce nom ? Mais sois réalistes ! Cette chatonne n'a que quelques jours, elle ne tient même pas sur ses pattes ! Elle ne sera pas capable de combattre avant des lunes ! s'indigna-t-elle.
-Tu as 90 ombres.
Il retourna vaquer à ses occupations, se moquant totalement qu'elle soit d'accord. Ça ne marchait pas ainsi. Il donnait les ordres, ils exécutés.
***
C'est ainsi qu'à seulement trois mois Requiem Nocturne devint une sorte d'apprentie, disons plutôt qu'elle se faisait massacrer par sa chère Maman d'adoption à chaque cours, Aïsha démolie par le chagrin se vengeait sur la petite boule de poils. C'est tout juste si elle ne la tuait pas, elle lui sautait abattait tout son poids sur le chaton. Un jour Noc' n'en put plus après des heures d'entraînement intensif elle ne réussit pas à rentrer au camp. Aïsha laissa la petite dans une flaque de sang le corps meurtri par ses crocs et ses coups de griffes. A vrai dire elle se foutait pas mal de ce qu'il arriverait à Noc'. Un guerrier qui rentrait de la chasse jeta un regard méprisant à la chatonne.
- Elle trop faible, jamais elle ne survivra, Algor va te massacrer Aïsha, tu devais t'en occuper...
"Trop faible" TROP FAIBLE ?! Voilà contre quoi Requiem c'était battue toute sa vie. A ne plus être trop faible comme ce chaton ridicule qu'elle avait été. Comme son idiote de mère qui n'avait pas été capable de s'occuper d'elle, qui l'avait laissé là à son triste sort. Trop faible comme l'amour qu'elle avait eu pour sa fille, insuffisant pour subsister et la sauver... Mais les temps ont changés...
Elle s'était relevée maladroitement et s'était dirigée enfin plutôt avait trainée sa carcasse jusqu'à un coin de mousse pour lécher ses plaies. Sa tendre mère adoptive s'approcha d'elle. La prenant en pitié elle décida alors de l'élever, vraiment, de l'aimer, un peu au moins. Pendant sa convalescence Noc' apprit beaucoup. Pas à se servir de ses griffes mais de son esprit, qui pouvait lui être autant utile.
***
Après une demi année plus personne n'aurait eu l'idée saugrenue de la traiter de trop faible, oh ça non, désormais elle était dangereuse... Elle avait arrachée de son être à coup de crocs (c'est une image hein ^^) cette tare seul héritage que lui avait donnée sa génitrice. Viellant au grain à ce que plus personne ne la traites de la sortes, pour son anniversaire elle se débrouilla pour partir en patrouille avec ce crétin insultant, près des gorges, ils étaient en mission de reconnaissance car bientôt aurait lieux un combat contre le Clan de la Rivière. - c'est d'ailleurs après cette bataille que le Sang décida d'instaurer le poste de guérisseuse- Cet idiot ne se doutant de rien avait tourné le dos la femelle. Un instant, juste quelques secondes, elle n'avait eu besoin de plus. Règle numéro 1 ne jamais tourner le dos à son adversaire. Elle lui sauta à la gorge et serra les mâchoires jusqu'à entendre ce Crac si caractéristique. Elle avait balancé le cadavre à la flotte, personne ne poserait de questions, ces chats se foutaient bien des uns des autres. Elle rentra au camp, en aillant l'impression d'être une nouvelle féline, assassine certes, mais elle s'était débarrassée de son passé merdique pour toujours, il était temps...
>> THE PRESENT
Requiem Nocturne quitta son camp, elle n'était plus la petite chatonne apeurée, mais elle n'était plus non plus la tueuse heureuse, tout simplement car elle n'était plus heureuse. Quelques jours avant Aïsha avait été tuée lors d'un règlement de comptes de routine avec un membre des Clans. Noc' s'était promis de venger sa mère bien aimée, et l'endroit où elle allait était parfaitement le bon endroit, qui la mènerait à sa vengeance prochaine. La lune était calme comme si elle ne savait pas encore le massacre qui se préparait. Garce d'étoile qui l'avait vue naître. Elle aurait bien crachait dessus mais malheureusement l'astre était hors de portée. Le veille Vendredi Treize un solitaire lui avait fait une proposition plus qu' alléchante. L'occasion rêvée.
-Rendez-vous au Zoo.
Bien sur elle n'avait pas perdue de temps. Elle avait quitter son abris et était partie juste à la tombée de la nuit sachant pertinemment que plus jamais elle ne refoutrait les pattes dans ce camp. Elle tournait une nouvelle page de son existence. Sans un regard vers ceux qui l'avaient vu grandirent elle s'éloigna. Elle se fichait pas mal de ce qu'il penserait, elle passa devant la tanière de la nouvelle chef, Dernière Ombre pour qui elle n'avait jamais eu de loyauté, pas plus que pour ces prédécesseurs d'ailleurs. Elle avait eu besoin d'eux pour survivre désormais c'était finit les rats crevés de la déchargées. Et mes cocos maintenant du vrai gibier de la forêt à tous les repas. Non mais ! Elle arriva bien en avance à la réunion, XIII n'était même pas encore arrivée, elle était la première sur les lieux. C'était lugubre, pleins de cages et moche, mais rien à faire Noc' aimait bien ça justement, le lugubre. Elle se cacha dans les fourrés attendant que les autres félins débarquent on ne sait jamais. Elle n'avait pas particulièrement envie de croiser une vieille connaissance à qui elle avait supprimée un frère ou une sœur, même si c'était sa routine, certains avaient encore du mal à l'accepter. Tant pis. à teh voilà ces chers amis qui débarqués. Tout son Clan était là, elle n'avait pas envie de se mélanger à eux, elle n'avait de sympathie pour aucun d'entre eux. Enfin XIII entra dans le zoo délabré accompagné d'un mâle plutôt imposant qui lui rappela vaguement Algor, mais lui avait l'air d'avoir un brin de cervelle à moins que ce ne soit la pleine lune qui donnait cet effet là. Elle sortie enfin de sa cachette.
- C'est partit, changeons le monde ! Susurra -t- elle de sa voix froide, d'où ne perlait aucune émotion.
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Mar 31 Aoû 2010 - 23:26
Bloody
Le gothique regarda un moment son frère, puis d’un pas souple, il sauta de la fenêtre pour rentrer dans la pièce à nouveau. Son pelage d’ébène ondulait fasse au coulis du vent. Il osa un pas, puis un autre, jusqu’à être en fasse de son fraternel. Là, il resta totalement stoïque, attendant les paroles de ce dernier.
" Je comptait les exiler, mais c’est une aussi bonne idée. A ce que je vois t’as pas tout oublié. Et bien alors toi tu les butes moi je nous représente ? Bon, suis moi, faut que je te présente certaines personnes. "
Bloody se fichait bien de savoir l’identité de ses compagnon. Il avait juste une chose simpliste à vérifier. Les deux noctambules passèrent la porte de la chambre, et descendirent les escaliers silencieusement. Tel deux ectoplasmes dépourvus d’âme, le duo fraternel allait décider de l’avenir des clans. N’importe quel félin, même le moins avide, ne pouvait s’empêcher de devenir mégalomane à cette idée. Un léger rictus anima le visage du mâle. Son allure colossale et guindée dissonait avec celle de son frère. Ils étaient comme le ying et le yang, la connerie et la philosophie, la folie et la raison. Mais un destin incertain les lier. Le fait que XIII voulait être supérieur à lui ne le gênait guère. Un jour, ils règlerait cela en face à face. Le premier à rejoindre le procréateur en Enfer aura perdu. Jolie duel. Et Bloody était déjà sûr du résultat.
Il vit que le mâle gris parlait tout seul. Ne voyant même pas que son frère avait prit les faubourgs pour aller au rendez-vous. Pas besoin de lui indiquer la date, ni le lieux. Les effluves environnantes trahissaient les informations les plus secrètes. Ils se rejoinrent dans l’allée principale, tel de colosses attendant leur apogée. Il vit au loin un corbeau voleter. Celui-ci était albinos et plutôt laid. Le gothique alla même se demander si il allait pas se mettre à l’élevage de pigeon ou de poulet pour rendre hommage à la bêtise de XIII. Au-delà de l’allée principale, se trouvait un zoo. Des lames de métal vivait l’horizon en plusieurs parties. Le mâle avança, continuant à ignorer Vendredi treize. Il regardait la nébuleuse du corbeau dans les airs avec un petit sourire.
Ils rentrèrent dans le lieu en question. Le chasseur sanglant vit un groupe de chats aux allures louches. Son frère n’avait finalement aucun don de perspicacité. Il attendait mieux de sa part. Le mâle au pelage d’encre considéra seulement deux chats dans la troupes. Il sut que c’était les supérieurs. Ceux qui monterait encore plus dans son estime. Mais un d’entre eux avait une assurance encore plus supérieure. Il était encore mieux que son frère pusillanime. Pourquoi ? Car c’était son fils.
- Hey Patte d'Ivoire. Ça fait un bail, non?
C’était un félidé qui parlait à un des deux chats à l’aisance supérieure aux autres. Celui-ci pivota, et lui cracha à la figure :
- Qui es-tu pour m'appeler comme ça ? D'ailleurs je ne m'appelle plus Patte d'Ivoire mais Souffle des Ténèbres et si tu profère une fois encore ce nom, ce sera le dernier que tu prononcera.
Un peu de tact ne faisait du mal à personne. Encore moins lorsque celui-ci était joliment dit. Mais là, ce n’était pas le cas. Il fallait mieux être bref dans ces situations.
- Que fais-tu ici, Souffle… ?
E fut cette fois une chatte qui causa. Elle était d’ailleurs assez mignonne à regarder. Mais elle ne valait pas le coup physiquement. Pas grave, elle assurerait la descendance. Trois ou quatre fils de plus ne lui ferrait pas de mal. Bloody enleva ses pensées occultes. Il devait rester des plus neutres en toute situation. Il vit une jeune chatte grisée au loin qui psalmodiait quelques choses. Le Gothique n’y vit pas vraiment attention et regarda rapidement ailleurs.
- C'est partit, changeons le monde !
Bloody pivota, derrière lui se trouvait une femelle qui avait crié cela. Pitoyable. Il se retourna, examina la population, et prit la parole : « -Vos gueules les gens. On est pas ici pour causer ou se réjouir. Je me présente, Bloody, dit le Bloody Hunter. Je suis le frère à Vendredi Treize, et également un fondateur dans l’ombre de cette anarchie. »
Son ton était acerbe, désagréable, supérieur. Ses prunelles argentée virevoltèrent partout. Finalement, ils les aimaient bien ses chats. La seule chose que le Gothique espérait, c’était qu’ils venaient de créer une unité d’assassins de première classe.
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Mer 1 Sep 2010 - 16:59
La jolie meneuse avait observé chaque nouvel arrivant, le jugeant et pesant les avantages et les inconvénients physiques ou moraux de chacun. Celui-ci par exemple, était trop petit ou encore celui-là avait un air psychotique, bref.
Son attention avait été attiré vers une chatte cendrée qu'elle connaissait que trop bien, elle était la guérisseuse du Clan du Sang, cette scélérate et nigaude de chatte, Requiem Nocturne. La guerrière ne l'avait jamais portée dans son cœur et c'était réciproque. D'ailleurs peu de personne appréciait la belle chatte blanche, pour ne pas dire aucune. Il faut dire, qu'elle ne faisait aucun effort pour. Elle était égocentrique et distante, de nature orgueilleuse et supérieure, Elle prenait les autres toujours pour des cons.
D'une beauté dangereuse ? Tout particulièrement. Féministe ? Très. Folle ? Légèrement. Naïve ? Non.
Dernière Ombre, qui était encore sur le cheval à bascule, venait de remarquer un beau mâle à la carrure très impressionnante. Le chat faisait au moins le double de sa taille et ses yeux gris le rendaient encore plus intimidant. Son pelage noir vous donnait l'impression de tomber dans le néant. Son regard balayait la troupe de chat, un air méprisant sur le visage, il finit par lâcher d'un ton pète-sec :
« -Vos gueules les gens. On est pas ici pour causer ou se réjouir. Je me présente, Bloody, je suis le frère à Vendredi Treize, et également un fondateur dans l’ombre de cette anarchie. »
La belle féline roula ses yeux pourpres au ciel poussant un petit soupir exagéré. Elle secoua sa tête négativement comme pour souligner son dédain face à l'arrogance du chat. Elle atterrit au sol d'un bond gracieux et joua de sa queue touffue, charmeuse. Elle s'avança vers le soi-disant fondateur. Ce-dernier avait une vague odeur de Clan, le Clan de l'Ombre.
- Écoute mon mignon, personnellement je m'en fou pas mal que tu sois'le frère de Treize ou même sa mère, je veux juste savoir ce qu'on doit faire maintenant que nous sommes tous ici.
Le ton de la voix avait été doux. Dernière Ombre ne voulait pas jouer à ces furies qui crachaient à tout bout de champs pour un oui ou pour un non. Les paroles suffisaient. Ses yeux écarlates étaient plongés sans ceux de l'immense mâle. Elle paraissait peut être insignifiante à côté de lui mais en aucun cas elle ne laisserait la faiblesse ou la peur l'envahir. Elle se l'était jurée et bornée comme elle était, ce n'était sûrement pas lui ni un autre qui allait la faire bouger.
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Mer 1 Sep 2010 - 22:03
Bloody & XIII
Bloody ressemblait à une statue. Même sa cage thoracique n’ondulait pas au fil de sa respiration. Rapidement, il fit une femelle s’approchait de lui, d’une démarche endimanchée, elle s’arrêta près de lui. Le mâle ne put s’empêcher de trouver son odeur alléchante. Mais trêve de plaisanterie. Il n’était pas là pour son plaisir personnel ou pour une quelconque luxure. Ses prunelles étaient deux perles incandescentes d’un rouge pourprée. Cela la rendait à la fois très féminine et sanguinaire. Peu importe. Elle était inférieure à lui, donc pas là pour coucher.
- Écoute mon mignon, personnellement je m'en fou pas mal que tu sois le frère de Treize ou même sa mère, je veux juste savoir ce qu'on doit faire maintenant que nous sommes tous ici.
Sa voix ? Doux carillon à la fois mélodieux et arrogant. Sympa. Le Gothique ne put s’empêcher de décocher un léger rictus. C’était marrant de voir comment cette jolie prostituée parlait. Ce n’était pas le fait qu’il sous-estimait les traînées, mais à ce point. Ses prunelles prirent des lanières pourprées, pensant à des choses plutôt mauvaises. Sa pupilles, fine lame d’encre, disparaissait presque face aux couleurs qui se contrastaient. « - Ça tombe bien, moi aussi. Mais fait attention à comment tu causes. Ca passeras une fois, mais pas deux. J’ai bien mon idée pour la suite, mais je laisse à Vendredi Treize l’opportunité de donner les ordre. On attends les autres. »
Non, il n’avait pas du tout fini de causer. Mais il prit sa respiration, se souvenant de son passé avec une jolie femelle. Ses prunelles la fixait avec insistance. Et d’une voix arrogante, teintée par une pointe de malice, il rajouta :
« - Et pour ton doute de ma masculinité, on règlera ça plus tard. »
Si il y avait une seule chose dont il était certain, c’est qu’il avait une féministe en face de lui. Le gothique la considéra un moment et se retourna pour partir. Le mâle n’avait pas envi de causer plus avec elle. Il rejoint XIII, le regardant du coin de l’œil, et attendant qu’il songe à ouvrir son clapet.
Il songea à une ébauche de son passé, au jour ou il avait apprit sa destinée. C’était tellement lointain que cela en devenait abstrait. Tel une courbe riche en évènement, son histoire se perdait au fil des temps. Leur des chapitres importants de sa vie maintenait son passé, mais tel un livre, il avait apprit à tourner les pages. Cette chatte, au nom inconnu, elle lui faisait penser à Gaïa, une femelle ayant fait basculé sa vie utopique de manière négative. Même si dans les plus grands extrêmes, la condition physique des femelles étaient inférieure à l’élite des mâles, ils y avaient des choses non négociables. Elles savaient jouer de leur charmes, pour faire après des tours fallacieux. Bloody dévoila ses maxillaires de carnassier à cette idée. Bien qu’il n’était pas du tout en crise de nécrophagie, l’envie d’avoir du sang teintait son visage. Ses prunelles, se coloraient de plus en plus de flamands grenats. Il resta silencieux, spectateur stoïque de cette troupe. L’exécuteur attendait que tout le monde se rassemble calmement. Qu’on l’écoute. A Vendredi Treize et à lui. Car les évènements qui allait suivre allait être teinté d’hémoglobines. Si ici, il y avait plus de conquistadors mégalomanes que de sanguinaires exécuteurs, Bloody allait changer cela. Si XIII avait mit sa touche personnelle, lui ne l’avait pas encore fait. Mais ce que son frère ne savait pas, c’est qu’avant la mort de leur père, ils étaient devenus égaux à son estime. Qu’il se vante, le minet. Si ça lui faisait plaisir que pôpa le trouve le plus beau, c’était son problème. Mais les actes et les faits, Âme Nécrophage se demandait si il les avaient réellement prouvés.
Le mâle au pelage gris s'avança. Le foule, il détestait ça. Horreur de la plèbe qui vous colle au cul pour une place au premier rang. Bon, apparemment, ils étaient quasiment tous là. A peu près tous ceux qu'il avait recrutés. De toute manière, les autres arriveraient tôt au tard pour la prochaine attaque. En parlant de prochaine attaque, fallait bien les prévenir, les apprentis tueurs en herbe. Bon, par ou on commence ...
" Chut ma beauté, il est susceptible. Bon, oyez oyez, votre attention. Oh merde je parle. Bon, je vous rappelle pas pourquoi on est ici. "
Bref coup d'œil aux musclors. Si .... ?
" Cela dit que vous ait choisis pour vos capacités physiques, l'intellect c'est moi. Donc, le topo, on va mettre fin au règne des clans, en commençant par le Tonnerre. Je sais pas pourquoi, il me dégoute plus que les autres. Peut être parce que j'ai entretenu d'étroites relations avec l'ancienne chef de la Rivière, et que le Vent est faible. Bon. Vous êtes prêts. Que la fête commence. "
EN AVAAAAANT. CHARGEZ. ET PUIS AUSSI ... La ferme.
[Petit RP, sorry. Ombra, on continuera dans notre RP, mais là désolé j'ai pas le temps de le commencer. :/ Je dois contacter Dark pour lui demander la suite des évènements. (:]
| EDIT BY DARK " Vite fait entre deux équations, a vous de continuer. Quand tout sera OK, je créerai le topic au Tonnerre, ce soir si j'ai le temps.". |
Invité
Invité
Lun 6 Sep 2010 - 18:02
| RP mis à jour, je lock this one, sauf si certains veulent répondre, mais conservez votre inspi va. |
Euphorie
Invité
Sam 11 Sep 2010 - 13:54
|Oui, moi je voudrais bien répondre. Je l'ai pas vu celui-là. o.O'| Snow se baladait dans la vaste forêt qui l'entourait. Les arbres masquaient la lumière à l'aide de leur branche et leur feuillage touffu. L'obscurité régnait. Seule une paire d'yeux brillait dans la pénombre. Le femelle eut un sourire énigmatique. Aujourd'hui était le grand jour. Le Jour-J. Bientôt, elle apprécierait sa vengeance. Sa vengeance intérieur.
Depuis quelques temps, la chatte au pelage de neige faisait le tris dans sa tête. Le tris des bonnes et des mauvaises choses de sa vie. Le tris d'oublier certains passages et d'en garder une poignée. Les moins douloureux... Oublier... Ca oui, c'était une option. Mais venger.. ça en était une autre. Tout en fermant les yeux sur quelques personnes, se concentrer sur l'essentiel et partir de l'avant.
En fait, ça lui disait trois fois rien. Elle n'était pas habituée à être une sanguinaire sauvage, assoiffée de vengeance. Elle se contentait d'être ce qu'elle était, et comment elle même s'était forgée. Ca lui suffisait. Mais depuis quelques temps, elle faisait des rêves étranges. Les corps de Pelage Flambant et Lune Obscure, défunts, lui revenaient sans cesse. Du sang apparaissait. Une pluie de sang s'abattait sur les cadavres. Puis un noir total. Et dans ce noir, une unique voix :
Tue pour nous.
Et la femelle se réveillait en sursaut...
Mais c'était fini cette période de chaton. Ou, comme une gamine, elle avait suivi, obéit. Elle était grande, désormais, une adulte sainte d'esprit. Elle prenait plutôt un nouveau départ dans sa vie. Une voie qui s'ouvrait à elle. Aujourd'hui, on la nommerait plus Songe Hivernal, la guerrière de l'Ombre, mais Songe Hivernal, l'énigmatique, la réfléchie.
***
Cela faisait plus de deux heures que le chatte pataugeait dans les ruelles sombres. Les maisons en piteux états la dominaient de toute leur hauteur. Songe Hivernal était complétement déboussolée. Aucune trace de félin dans les parages. Pour se redonner du courage, elle se rappelait les dernières paroles de Vendredi Treize :
-Rendez-vous au zoo.
Avant de disparaître au loin. [...] C'était un solitaire ténébreux et énigmatique, tout comme elle, qui l'avait invitée à le rejoindre. Il lui avait sorti tout un blabla sur sa vengeance aiguisée, ça elle s'en fichait. Ce qui comptait pour Dream, c'était le lieu de rendez-vous. Là ou une nouvelle destinée l'attendrait. Une vie pouvait enfin débuté.
Enfin, elle reconnu l'odeur lointaine de félins. Elle se concentra, et dénicha enfin la petite troupe. Très peu nombreux. Une dizaine environ. C'était pas gagné. Elle balaya du regard les félins, qui l'observait du coin de l'oeil. Ils étaient tous, comme hypnotisés par Vendredi Treize, et un autre qu'elle connaissait pas, mais qui avait tout l'air d'un chef lui aussi. D'ailleurs, il avait pris la parole.
-Cela dit que vous ait choisis pour vos capacités physiques, l'intellect c'est moi. Donc, le topo, on va mettre fin au règne des clans, en commençant par le Tonnerre. Je sais pas pourquoi, il me dégoute plus que les autres. Peut être parce que j'ai entretenu d'étroites relations avec l'ancienne chef de la Rivière, et que le Vent est faible. Bon. Vous êtes prêts. Que la fête commence.
Haha. Il la faisait bien rire, ce soi-disant chef. Un 'tit air nonchalant et mystérieux. Tout comme l'autre rigolo qui se tenait droit comme un piquet, juste à sa gauche. Etrangement, il se ressemblaient vaguement... Frères peut-être ? Quoiqu'il en soit, la femelle était frappée par le peu de volontaires. N'y avaient-ils donc, aucun autre qui LEUR ressemblaient ?... Qui avaient enduré souffrance et peine et qui voulaient en finir ?...
Ce sont tous des crétins, des cons qui pensent qu'à eux-même et qu'a leur derrière. Il n'y a que cette poignée qui semble avoir un minimum de bon sens... Puis les autres, ils n'ont pa... Attends un peu.
Sa pensée s'arrêta quand elle croisa le regard de son lieutenant. Songe Hivernal ouvrit la gueule comme pour répliquer, puis la referma. Ca lui disait rien de bon. Bizarrement, il l'intimidait d'une certaine manière. Il inspirait la crainte, la haine. Elle ne l'aimait pas, mes respectait ses ordres. Elle qui s'attendait à enfin pouvoir se venger de ses ordres donnés... Peu importe. Il crèvera tôt ou tard. De toute façon, pourquoi le sort d'un autre imbécile devrait l'intéresser ?... Puis elle lança, à l'attention des deux meneurs, détournant son regard du mâle brun :
-C'est sympa tout ça, mais vous comptez vraiment gagner avec des faiblos' et t'être 2-3 forts ? Contre tout un clan ? C'est cool vos histoires de vengeance, mais ça me semble irréalisable.
On la regarda d'un air accusateur et plein de reproches. Elle, la fermer ? Faut pas rêver non plus...
-Vous pouvez me reprocher si vous voulez, mais soyez réalistes.... Vous croyez vraiment qu'on va gagné comme ça ? Je pense que c'est perdu d'avance.
Elle fit onduler sa longue queue blanche, et ses yeux azur brillaient d'un éclat vif. Enfin, sa voix était froide, mais calme. Et elle supposait qu'elle soit envoûtante. Puis elle se posa, contempla les paires d'yeux qui l'observait. La femelle se lécha la patte, comme si ne rien n'était. Quoiqu'il en soit, en fermant les yeux sur leur nombre insuffisant, l'heure d'une nouvelle destinée avait enfin sonné.
Il le fallait bien tôt ou tard...
|Très médiocre, désolée. =/|
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