Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
Crachant du sang, vociférant des insultes. Ses prunelles pourprées balançant des regards d’assassins un peu partout. L’ombre furtive, n’ayant aucun visage dans les méandres des ténèbres. La seule chose qu’il était visible, c’était ses dents de puissants carnassiers, aux lueurs écarlates. Le chaton, assistant à cette scène, plissa les yeux, planquant son corps frêle derrière une gouttière ruisselante. La pluie diluvienne dissipaient le sang jusqu’à ses petites pattes. Rapidement, il vit dans l’ombre les boyaux de sa tendre maternelle, dont l’âme était entrain de rejoindre le paradis félin. L’autre chat, son miroir, son géniteur, éclatait de rire. Le minou, manqua de pleurer. Mais il savait que si la moindre larme perleraient ses yeux, il finirait comme sa tendre génitrice. Tremblant, il attendit que l’ombre s’échappe, laissant quelques bouts de l’enveloppe maternelle de sa mère. Le chaton, à ce moment même, se permit d’hurler. Laissant échapper plusieurs cris effrénés de sa petite gueule, l’élégie ambiante attira un vieillard. C’était un mâle d’environ douze ans, le dos pelé et le corps galeux. Le chaton, lui, ne fit même pas attention à lui. Il préférait hurler qu’il voulait sa mère, qu’il n’était pas comme « lui » et qu’il avait faim. Il tournait autours du cadavres, essayant de le reconstruire avec les morceaux que son géniteur nécrophage avait laissé. Mais jamais il ne put reconstruire le doux regard de sa mère, fait d’argent et de flamands d‘améthystes. Ses orbites étaient tout simplement vides, emplis d’exhalaisons. Le chaton finit par s’écrouler, tourmenté par le poids qu’était cette vie. Est-ce que dieu était si mauvais que ça, pour oser infliger cela à un chat au cœur pusillanime ? Voir se faire disséquer et bouffer sa propre maternelle par son géniteur était loin d’être la chose la plus agréable. Mais le gamin était loin d’imaginer que cette affaire n’était qu’un simple prologue d’un livre aux pages sanglantes.
« - Allez viens gamin, soupira une voix rocailleuse. Je te ferrais oublier tout ce que tu viens de voir. »
Le chaton se retourna, apercevant le vieux farfelu dernière lui. Sa nuque s’hérissa, près à passer à l’attaque malgré son peu de chance de réussite. Mais sa faiblesse morale lui en empêcha, et d’une une voix gorgée par la haine, il feula :
« - Dégage Pédophile Pervers ! »
Le vioc’ parut intrigué par sa réponse, mais il se contenta de sourire. Voyant que la boule de poils avait plus envi de le suivre qu’autre chose, il lui laissa le temps de se calmer. Il savait bel et bien que ce spectacle l’affecterait toute sa vie. Lui-même, eu connu jadis la femelle en charpie. C’était une jolie chatte très douce et sympathique. Dans les clans ruraux, tout le monde finissait par se connaître, au moins de nom.
« -Hm. Tu sais gamin, je connaissais ta mère. Elle s’appelait Rose, non ? - Non ! Elle s’appelait Lilas ! - Ha. C’est absolument pareil, c’est une fleur. Allez viens, tu dois sans doute avoir faim, et j’ai deux chatons de ton âge chez moi qui se feront une joie de devenir tes amis. - Mes.. Amis ? »
Ce mot fit un gong infernal dans sa petite tête. Qui n’aurait pas rêvé de quelconque amitié ? De comprendre quelqu’un en un clin d’œil ? Un félin ayant des amis vivait une utopie exaltante constante. En plus, il avait plus que jamais de personne là pour lui. Que réussirait-il à faire seul, dans cette immense ville, a peine sevré ? Il mourrait de famine rapidement, et il rejoindrait sa mère. C’était une option tout aussi alléchante. Mais l’enfant, avide de vivre et de sourire, s’approcha du vieillard, acquiesçant et le suivant en Enfer.
Âme Nécrophage ouvrit les yeux rapidement. Se souvenir des premières traces de sa mémoire ne lui plaisait pas du tout. Au contraire, cela l’enrageait plus qu’autre chose. Après s’être humecté les babines, il sortit de la tanière des guerriers, considérant toute forme vivante autours de lui. Monsieur s’installa dans un coin, hésitant de cracher à la figure d’un importun le fixant depuis un petit moment. Mais à peine il eut fixé à son tour, le minot détourna le regard et se hâta de partir. Bloody décocha un sourire malicieux, et après sa falacieuse inspection matinale, intimidant tout les chats trop curieux, il sorti rapidement du camps. C’était simple, il haïssait cet endroit. Les félidés étaient trop nombreux et leur pullulation saisonnière n’arrangeait pas du tout les choses. Déjà qu’il n’aimait pas les membre de son espèce en général, en voir cinquante tergiverser toute la journée , s’occupant à faire des allés retours inutiles, lui donnait des pulsions meurtrières. Le noiraud décida d’aller faire une petite halte aux territoires libres, histoire de se promener à un endroit ou on le laisse tranquille. La queue brassant le coulis du vent, les oreilles dressées, le colosse se dépêcha de sortir des terres claniques. Si il devait tuer quelqu’un autant de pas laisser l’odeur de son clan en face du corps. Cela ne serait pas très avantageux durant la prochaine Assemblée.
En même temps de marcher, il songea aux félins qui étaient jadis ce que les chats appelaient « amis ». Le prenant désormais de manière ironique, Âme Nécrophage, se demandait comment cela se faisait que temps de félins étaient aussi naïfs. Après tout, moins on ne fait confiance aux autres, plus on s’en sort. Les sots prétendant le contraire manquait d’expérience, ou tout simplement ils ne voulaient pas l’avouer.
Le gothique arriva devant une grande bâtisse de verre. Les plantes abondaient à l’intérieur, étant aussi denses que dans les Tropiques elles-mêmes. Satisfait de ce lieux, il rentra par une étroite entrée dont les bordures étaient des lamelles coupantes. Bloody ne fit même pas attention à ne pas se taillader, et au contact de son pelage d’encre, un filet écarlate coula sur son corps. Le noiraud continua tout de même sa route jusqu’à un vieil arbre. Autours de lui, l’herbe grasse n’avait pas encore repoussée. L’étrange sensation de la terre tarie sous ses coussinets le fit frémir. Bloody plissa ses yeux, s’asseyant dans sa position habituelle. Le sang ondulait encore sur son dos. Rapidement, il entendit un frémissement non loin de lui. Une présence féline approchait.
« - Qui que tu sois, dé-ga-ge. »
Le ton de sa voix était tout ce qu’il y a de plus méprisable. Il insista sur le dernier mot, dévoilant d’entrée son acerbité au nouveau venu. Bloody n’avait pas forcément envi de commettre un meurtre, du moins pas encore aujourd’hui. Mais si il avait à faire à un pot de colle, il serait bel et bien obligé de le faire. Rien qu’à cette idée, des flamands pourprés se teintèrent dans son regard.
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Ven 13 Aoû 2010 - 17:04
Regardant droit devant elle la jeune chatonne bicolore marchait sur le chemin sableux. Ses petites pattes s’enfonçaient au fur et à mesure que la femelle marchait. Où se trouvait-elle? La petite chatte n’en avait aucune idée précise. Petite Éclipse savait, par contre, qu’elle était sortie, en douce, du campement. Elle n’aimait pas rester au camp! La chatte noire te blanche voulais découvrir, explorer la forêt qui s’offrait à elle. Petite Éclipse regardait chaque arbre, chaque fleur, chaque oiseau pour profiter de ce moment de liberté. Elle s’arrêta devant un arbre. Les feuilles vertes brillaient au soleil, le tronc de l’arbre était lisse et magnifique. Soudain, quelque chose la frôla. Elle se retourna d’un bond et vit une feuille, descendre tout doucement sur le petit museau de la femelle. Petite Éclipse ne put se retenir de rire un bon coup. D’un petit souffle, la chatte bicolore enleva la feuille. La chatonne la regarda tomber sur le sol. *J’ai bien fait de sortir. La nature est si merveilleuse, si belle. * Petite Éclipse resta un petit moment sur place, assise, la queue enrôlée sur son corps. La jeune chatte avait toujours été émerveillée par la beauté de la forêt…
Flash back on…
Petite Éclipse courait avec son père dans une vaste plaine herbeuse et magnifique. - Tu vois Éclipse, nous devons profiter de chaque moment avec la nature, avec l’environnement qui nous entoure. Elle nous est d’une très grande aide. lui dit son père, un grand sourire collé sur les lèvres. - Mais pourquoi ça? la nature n’est que… la nature, non? - Oui, ma chérie. La nature n’est que la nature. Mais, s’es-tu qu’est-ce réellement la nature? ricana-t-il. - Euh…ça? fit la chatte bicolore en pointant de la queue la plaine qui s’étendait à des milliers de kilomètres à la ronde. Son père la regardait, d’un regard paternel et plein d’amour. Puis, celui-ci se mit à rire doucement. - Tu ressemble tellement à ta mère! Au simple mot de " mère " Petite Éclipse baissa les yeux. - Ne t’en fait pas ma chérie. lui miaula son père en lui léchant l’oreille droit. Elle te regarde. Elle te surveille où que tu sois ma fille. Elle est encore en vie dans ton cœur. Petite Éclipse le fixa, els larmes aux yeux, puis lui dit, d’un ton plus enjoué : - Oui père. Tu as raison! - J’ai toujours raison! Et tout deux se mirent à rire aux éclats.
Flash back off…
Ce merveilleux moment qu’elle avait passé avec son père resterait à jamais gravé dans son esprit. Son père lui maquait, sa mère, qu’elle n’a jamais connue, lui maquait quand même, sa famille lui maquait! Petite Éclipse se força à ne pas éclater en sanglot. Elle respira à fond et se leva. Au fur et à mesure que la chatonne neige et jais avançait, plus le décor changeait. Du verre, il y avait. Des vieilles serres de Bipèdes, il y avait aussi, mais aucune vie ne planait. À part celle de Petite Éclipse. Ses fines pattes marchaient toujours sur le sol dur du gravier. Elle ne savait où aller et cet endroit lui donnait froid dans le dos. - Qui que tu sois, dé-ga-ge! miaula une grave et rocailleuse voix. Petite Éclipse s’arrêta net. Comment ce fait-il qu’elle n’ait pas sentit l’individu? La femelle marcha tout de même vers l’inconnu. Elle se foutait un peu de la remarque de l’autre chat. Celui-ci ne fit même pas attention à la nouvelle venue qui se dirigeait toujours vers lui. - Bonjour monsieur. dit-elle de sa jeune voix de chaton. L’autre matou, lui, n’avait pas l’air enchanté de voir la chatonne. - Euh…je suis désolée de vous avoir dérangez, mais savez-vous où nous sommes?