Un monde d'argent et d'onyx [PV Léopard des Neiges] | | Lun 5 Juil 2010 - 16:59 L’argentée brillait sur l’onyx. Un onyx profond, possédant de nombreuses impuretés scintillant de mille feux. L’astre céleste, caractéristique aux longues ailes vaporeuses de la nuit, diffusait une lumière blafarde. Elle procurait à tout ce qui lui touchait une surbrillance divine, tel que la petite source que le Clan de l’Ombre avait sur son territoire. Seul point d’eau sur un bout de terre si vaste, seul point d’eau magnifique à des queues de renard à la ronde. Le liquide cristallin faisait de petites vaguelettes sur sa surface et venait choir, à intervalle régulier, sur les galets lisses et le sable blond qui bordait la Source. Un peu plus loin, de massives sentinelles immortelles montaient la garde de leur forme sombre et tortueuse. Immortelles vous dites? Non point, non point. Toute chose immortelle à droit à la mort un de ses jours, sauf qu’elle est bien plus pénible et douloureuse qu’une mort de mortels. Les grenouilles faisaient entendre leur musique sacadée, dans un immense concert...
Cieux Orageux, parmi toutes ses insomnies interminables et lassantes, ressentait un bien-être rare à se retrouver dans ce lieu, une nuit où la lune scintillait de toute sa splendeur. Car son monde à lui n’était composé que d’Ombres et de Lumières… Des Ombres lumineuses lors de telles soirées. Des Lumières ténébreuses se joignaient aussi au rendez-vous. Le daltonien s’en rendait bien compte avec toutes les mentions des couleurs que les chats de l’Ombre proféraient, ventait la beauté d’un ciel bleu dégagé, d’une rose rouge flamboyante, d’un papillon multicolore. C’est pourquoi le mutilé était assis face au liquide limpide, son poitrail tourné vers l’avant, ses longs poils noirs et blancs se balançant au gré de la brise estivale. Le mâle guerrier pensait, pensait. Rien ne lui servait d’admirer le paysage, puisqu’il était le même depuis six étés, six longues années à voir les même teintes. Nul ne connaissait ce secret, un secret qu’il gardait enfoui dans les dédales de couloirs de son âme colérique et rachitique. Ce trésor, ce précieux, il ne le dirait à personne, car il se ferait humilier ou quelque chose du genre. Ah!! Cette peur de l’inconnu, elle ne quittera jamais ce bas monde ridicule et faible, voué au chaos! Enfin, c’était la psychologie de Cieux Orageux.
Le vent frais fit danser les feuilles sombres tombées au sol et, du coup, amena une tonne d’effluves différents. La senteur d’un campagnol dodu, l’odeur d’un lièvre, l’effluve d’une chatte de l’Ombre. Hein? Une féline de son clan venait où il se trouvait, à une heure pareil? Urf, peu lui importait. Le rustaud recommença à voguer sur les flots indontables de la pensé, maudissant, cette fois-ci, le Clan des Étoiles de lui avoir enlevé la perception des couleurs. D’une impulsion due à la rage, celui qui revint maintes fois de ses batailles vainqueur se leva d’un trait, poussa un cri de colère et, d’un coup de patte puissant, envoya valser un galet rond dans les tréfonds de la Source. Des cercles se dessinèrent à l’endroit où la pierre de Cieux Orageux avait disparu.
-Espèce de Clan des Étoiles! Ne pouvez-vous pas me donner un instant de répits!? hurla le matou aux prunelles bleu ciel de sa voix grave et tonitruante.
Il se fichait bien que la chatte qui viendrait ici l’ai entendu… Le bourgeon téméraire n’avait toujours pas éclos en une fleur resplendissante et autonome… La glace persistait avec ardeur sur le fin bourgeon fragile…
| | | Lun 5 Juil 2010 - 18:53 Léopard des Neiges dormait dans la tanière des guerriers du clan de l'ombre, où elle y faisait des rêves étranges. La jeune féline se voyait voler parmi les Etoiles au dessus d'une masse liquide bleu foncé. Les étoiles éclairaient de leur petit éclat froid les vaguelettes qui se formait à la surface de cette sorte de lac. Tout à coup des nuages voilèrent les petites étoiles qui scintillaient par-ci par-là et Léopard des Neiges tomba à pic dans les eaux sinistres de son cachemar. Une tempête s'élevait au-dessus de sa tête trempée et de plus grosse vagues tentaient de la couler...Tout à coup elle ressentit un coup dans son flanc, elle crut que c'était un rocher, mais elle reçu un second un peu plus fort cette fois-ci. Léopard des Neiges ouvrit les yeux et commença à distinguait une masse sombre au dessus-d-elle, avec deux yeux brillants dans les ténèbres. - Si tu ne peux nous laisser dormir tranquille, va faire un tour ailleurs ! Grogna le matou d'une voix grave. Léopard des Neiges s'empressa de quitter sa litière de mousse pour sortir de la tanière des guerrier, elle y jeta un dernier coup d'oeil, et elle vit les félins se rendormir. *Pfiou...ce rêve m'a fatiguée..je vais chercher un endroit tranquil où me reposer* pensa-t-elle. Mais en route vers ce lieu inconnu, elle oublia son rêve et sa force lui revint petit à petit qu'elle s'amusait à sauter dans les feuilles mortes et à chasser des papillons de nuit, comme si elle était redevenue une apprentie. Puis, elle commença à avoir faim, alors elle suivit la piste d'un petit rongeur à travers la forêt, le petit campagnol était en train de grignoter une graine au pied d'un arbre de la source. Mais lorsque le vent tourna il se rendit compte de la présence de la jeune guerrière et la proie coura se cacher dans les racines. Léopard des Neiges guetta l'endroit où sa proie avait disparu lorsqu'une sorte de piaillement se fit entendre au dessus de sa tête. Intriguée la guerrière tachetée ne pût se retenir de découvrir l'auteur de ses petits cris perçant. Elle grimpa silencieusement, sauta de branche en branche aussi agilement que possible et tomba nez à nez, non pas avec un oiseau étrange mais avec deux écureuils qui se disputaient une noix. Lorsque les deux animaux sautèrent de la branche, la chatte perdit l'équilibre et tomba dans les eaux peu profondes de la source. Mais croyant revivre son rêve, elle eut si peur qu'elle en oublia qu'elle y avait "pattes" ! Quand elle tomba dans l'eau dans un gros "Splash", elle battit follement des pattes pour se rapprocher de la berge, où elle y planta ses griffes. Sa fourure hérrissée, elle tenta de se calmer en se passant un coup de langue sur l'échine et faire retomber ses poils. Soudain malgrès le bain frais qu'elle venait de prendre elle se sentit brûler, non pas comme quand on s'enflamme la queue, non ! Comme lorsqu'on a honte..Léopard des Neiges se rendit compte qu'elle n'était pas toute seule près de la source... | | | Ven 9 Juil 2010 - 15:11 Elle était arrivée tel un ange déchu tombé du ciel, le ciel, son royaume. Sauf que cette être de lumière-ci ne portait pas d’ailes soyeuses et n’avait point l’apparence d’une Bipède. Lorsque son corps entra en collision avec le liquide rafraîchissant, d’énormes vaguelettes se joignirent à leurs consœurs plus petites pour choir sur le rivage d’une couleur gris pâle, pour le daltonien. La féline s’était débattue, quelques instants, avec l’emprise invisible de la peur pour enfin réaliser que la Source n’était pas profonde et qu’elle pouvait effleurer ses tréfonds. Cieux Orageux se demandait bien comment cette femelle avait pu faire son compte et attendit qu’elle sorte de l’eau pour la distinguer avec plus de détails. Toujours dans la même position, la truffe au vent, avec une patience d’or (ce qui était très rare), le mâle guerrier attendit que l’autre émerge du liquide cristallin et se juche sur la berge. C’est alors que son regard couleur ciel d’été se posa sur la silhouette gracile et détrempée de Léopard des Neiges. Cieux Orageux s’était souvenu de son nom… Pourquoi? Parce qu’elle diffusait une teinte de gris comme celle de la lune, argentée avec quelques impuretés, par-ci par-là, de noir de jais. Ses prunelles portaient la douce de l’eau scintillante de la Source, selon lui. Il la détaillait, elle devenait gênée. Pourquoi donc éprouver un tel sentiment lorsqu’il nous est complètement inutile? Le massif matou se le demandait bien gros. Si cette chatte n’avait pas eu cette fourrure à la teinte si particulière, il aurait pu la voir rougir (un phénomène très étrange lorsqu’on est daltonien), il en était sûr. Urf… Cieux Orageux engendrait souvent cette réaction lorsqu’il surprenait quelqu’un. Il faut dire que sa forte carrure, ses cicatrices le maculant de toutes parts et la couleur supposément impressionnante de ses prunelles n’aidaient en aucune manière, certes.
Le vieux de six étés se leva sur ses pattes et s’approcha de la belle. Une bonne vingtaine de centimètre le séparait de Léopard des Neiges et, son regard perçant la « fauchant », Cieux Orageux dit de sa voix grave et presque muette :
-Rien ne sert d’être embarrassée, demoiselle… Et vous feriez mieux de sécher ce pelage mouillé, vous risqueriez d’attraper froid…
Une des qualités les plus précieuses de ce rustaud, c’était bien la politesse de son langage envers les gentes dames. Sans plus attendre, il retourna à sa rumination de pensées ténébreuses.
| | | Ven 9 Juil 2010 - 23:54 Sentant la présence d'un des guerriers de son clans, Léopards des Neiges se sentit brûler, alors qu'elle était toujours trempée par la fraîche eau de la source. *Qu'allait-on penser d'une chatte tombée d'un arbre, atterrissant dans une rivière ? Cela pourrait en faire rire plus d'un...* Pour la guerrière léopard, son compte était réglé : Demain en plus d'avoir gêné ses camarades de tanière qui sommeillait, elle serait le sujet de tous les ragots et moqueries. Son chef, surement ne lui ferait plus confiance..Elle fit demi-tour la tête basse, elle n'avait même pas pris la peine d'identifier ce mysterieux guerrier de l'Ombre qu'elle retournait déjà vers le chemin du camp la queue et les oreilles basses. Lorsqu'une voix l'interpella derrière elle :
-Rien ne sert d’être embarrassée, demoiselle… Et vous feriez mieux de sécher ce pelage mouillé, vous risqueriez d’attraper froid…
Ces paroles courtoises, et non moqueuses venait d'un grand matou impressionant par sa carrure, c'était Cieux Orageux. Ce grand matou était un mystère aux yeux de la chatte et c'était la première qu'il lui adressait la parole. Quel Guerrier aussi expérimenté que lui aurait à faire d'une jeune guerrière, tête dans la lune et pleine de vie comme un chaton ? Léopard des Neiges ne put s'empêcher de lui répondre en le regardant de ses grands yeux bleus :
-Vous êtes très gentil de vous préoccuper de moi ainsi, mais après une erreur si futile, il m'est difficile de me sentir à mon aise... Que dirait notre chef en apprenant cela ? Léopard des Neiges baissa les yeux. Essayant de changer la conversation elle reprit : Vous ne trouvez pas le sommeil ? Moi je ne sais même pas pour quelle raison je suis ici...je crois que c'est simplement un rêve qui m'a conduite ici... Disait-elle pensive, elle voulait connaître ce chat, si mysterieux à ses yeux, savoir ce qu'il pouvait bien penser, comment il percevait chaque chose.
Il été diffèrent d'elle, bien plus costaud qu'elle, il ne l'effrayait plus tant à présent. Cieux Orageux cachait qu'il pouvait se montrer aussi gentil que nimporte quel autre chat. Ce soir était comme si elle le rencontrait, pour de vrai. | | | Lun 2 Aoû 2010 - 16:48 Son dos si fin avait fini par arrêter de lui faire face tandis que la féline au pelage si étrange plantait ses prunelles à l’aspect lunaire dans les siennes supposément bouleversantes. Une expression de surprise se teignit sur son délicat visage, une expression de surprise, mais aussi avec une minime pointe de crainte. Cieux Orageux soupira bruyamment, énervé par cette réaction si typique de tous les chats habitants cette forêt. Personne n’arrivait à le regarder, sans cette expression rétissante, plus de deux minutes. Craignant que Léopard des Neiges ne fasse pas exception à la règle, le vieux rustaud hausa planter son regard chavirant dans celui de cette chatte intruse dans son décor d’Ombres et de Lumière et ce qu’il y trouva le surpris grandement. On pouvait y lire de la curiosité, une curiosité si typique au jeune âge, une curiosité qui voulait le connaître, lui, le vieux et balafré guerrier de l’Ombre. Bizarre elle était, cette femelle trop curieuse et différente des autres… Mais peut-être que la bizarrerie n’est que la différence de quelque chose d’habituel, qui sait?
-Vous êtes très gentil de vous préoccuper de moi ainsi, mais après une erreur si futile, il m'est difficile de me sentir à mon aise... Que dirait notre chef en apprenant cela ?
Léopard des Neiges baissa ses belles prunelles vers le sol, embarrassée. Ça se voyait en regardant sa longue queue tachetée battre l’air à tout rompre. Un instant avant, la curiosité la dominait, et maintenant, c’était l’embarras qui délogea l’émotion en trop. Trop complexe, vraiment trop complexe est cette jeune jouvencelle pour le colérique. Comment faisait-elle pour jongler avec tant de sentiments apparents?
-Vous ne trouvez pas le sommeil ? Moi je ne sais même pas pour quelle raison je suis ici...je crois que c'est simplement un rêve qui m'a conduite ici... avait-elle dit, pensive et voulant sûrement changer de sujet de conversation.
Et voilà! Elle s’y remettait! D’embarras à pensive, maintenant! Cieux Orageux allait être submergé par les flots tumultueux de la colère, si ça continuait comme ça. Le vieux se leva et commença à décrire des cercles autours de la femelle argentée, ses pattes parfois effleurant l’eau limpide et fraîche de la Source. Ces cercles plus ou moins rapprochés de Léopard des Neiges n’était point pour être intimidant, enfin, l’espérait-il. Le matou de nuit et de jour voulait la voir sous toutes ses coutures et ça, c’était par pur caprice. Car quand on ne voit point ces satanés couleurs enviantes, on veut percevoir plus, beaucoup plus, même si ça ne fait pas une grande différence. De sa voix grave et lasse de sa vie que le Clan des Étoiles avait créée, le daltonien de naissance prit la parole :
-Ce qui arrive ici n’a pour témoin que la Source reflétant ce maudit Clan des Étoiles, demoiselle… Sachez que je ne suis pas du genre à rapporter des faits, d’autant plus que je fais peur…
Toute sa haine pour les guerriers de jadis, ces êtres supposément courageux et honorables, s’était faite sentir dans ces deux phrases. L’affubler d’une telle vision et d’un physique martyrisé allait le condamner à vivre le restant de ses jours, seul, c’en était certain. Sauf que les gens ne connaissaient point son secret qu’est le monde pour Cieux Orageux, nul ne le sait. Toujours en tournant autours de la chatte couleur de lune, il reprit :
-Pour votre deuxième question, le sommeil n’a jamais fait la connaissance d’un vieillard tel que moi. Jamais au grand jamais, il ne viendra, j’en suis sûr…
Le balafré fit une courte pose avant de se rendre compte que quelque chose le titillait dans sa conscience.
-Et cessez de me vouvoyer, demoiselle. Les mâles comme moi n’ont pas à avoir tant de respect, loin de là…
Le matou aux prunelles d’un bleu ciel éclatant cessa cette manie de la détailler de partout et tourna son regard vers la lune vaporeuse d’un gris scintillant. Que de similitudes… Trop de ressemblances… La brise souffla, un instant, avec plus d’insistance et de force pour enfin redevenir à la normal. C’était comme pour lui donner raison à ce colérique de nature.
| | | Ven 20 Aoû 2010 - 10:20 [Désolée du retard !] Léopard des Neiges était étonnée de voir Cieux Orageux ici, ce matou si loyal envers son clan était vraiment étrange. Bien qu'il soit très costaud la petite guerrière n'avait plus si peur de Cieux Orageux, ce matou si solitaire du clan de l'ombre. Après avoir fait quelques pas en direction de Léopard des Neiges il s'arrêta et reprit : -Ce qui arrive ici n’a pour témoin que la Source reflétant ce maudit Clan des Étoiles, demoiselle… Sachez que je ne suis pas du genre à rapporter des faits, d’autant plus que je fais peur…
*Il est très rare qu'un chat maudisse le clan des Etoiles, ce matou était nostalgique ? Bien qu'il soit très gentil, défois il a l'air si triste, comme si il venait d'apprendre la mort d'un être cher..* Cieux Orageux poursuivit : -Pour votre deuxième question, le sommeil n’a jamais fait la connaissance d’un vieillard tel que moi. Jamais au grand jamais, il ne viendra, j’en suis sûr…
Léopard des Neiges se sentit colérique bien qu'elle ne le voulait pas ! Elle prit alors une voix qu'elle espèrait assez douce et gentille pour ne pas gêner Cieux Orageux : - Pourquoi ne cesse-tu point de vous sous-estimer Tu est un grand guerrier du clan de l'ombre. Et notre chef sait très bien qu'il peut compter sur toi ! Beaucoup de chat aimeraient avoir la même réputation que toi auprès de notre chef ! Tu es fort courageux et loyal ! Je connais des chatons et des apprentis qui rêveraient d'avoir toutes tes qualités de guerrier ! Et pourtant tu es là, tu à l'air si triste... *Que ça en fait mal au coeur* pensa Léopard des Neiges. Maintenant elle s'attendit à entendre la réponse du matout. Maitenant qu'elle avait vidé tout ce qu'elle avait dans ses pensées, qu'allait être la réaction du matou ? Léopard des Neiges s'assit, bien droite essayant de se préparer au cas où il déciderait de lui répondre d'un ton qui essayerait de lui faire oublier ses questions, ou encore s'il se mettait en colère contre elle. Léopard des Neiges voudrait se préparer à ces choses là car si jamais elles arrivent, aucune émotion, sentiment, ne la trahira, si elle avait peur, si elle était en colère ele était décidée à lui montrer comme elle pouvait contenir son calme. Léopard des Neiges n'avait pas peur si jamais ses paroles l'avait offensé et qu'il décidait d'augmenter le volume de sa voix, mais elle préférait tout de même qu'il pense un peu à ses paroles avant de lui répondre, elle était si curieuse...Qu'elle ne devrait peut être pas l'être autant... [Si tu comprends pas : Léopardou a posé une question car elle était trop curieuse et elle regrette en pensant qu'elles ont pu offensées Rarage alors elle espère qu'il ne se mettra pas en colère > Elle essaye de cacher son désarroi et le regret d'avoir miaulé de telles paroles. Alors elle attends la réaction du matou se préprarant mentalement au cas où !] | | | Dim 29 Aoû 2010 - 18:54 Le joyau d’argent brillait d’une telle beauté après son inspection du physique de la jolie chatte que le matou daltonien était hypnotisée par l’astre majestueux des nuits sans nuage. Il ne s’était point rendu compte que la gracile féline s’était un peu plus avancée vers lui et, sentant sa présence un peu trop prêt de lui à son goût, il fit volte face et recula d’un pas, regardant Léopard des Neiges avec des prunelles d’un bleu si intense en ce moment qu’on pourrait se demander si c’était là une conséquence de sa colère bouillonnante. Une colère chaude et brulante qui risquait d’éclater à tout moment si la jeune guerrière s’approchait encore et qu’elle changeait une énième fois d’émotions. L’étrange femelle à la lumière de lune dit de sa voix de jeune guerrière :
- Pourquoi ne cesse-tu point de te sous-estimer? Tu es un grand guerrier du Clan de l'Ombre. Et notre chef sait très bien qu'il peut compter sur toi ! Beaucoup de chats aimeraient avoir la même réputation que toi auprès de notre chef ! Tu es fort, courageux et loyal ! Je connais des chatons et des apprentis qui rêveraient d'avoir toutes tes qualités de guerrier ! Et pourtant tu es là, tu as l'air si triste...
Son ton de voix essayait d’être doux, calme et posé, mais Cieux Orageux pouvait sentir ce même sentiment qui clapotait en lui. Elle s’assit, son dos longiligne bien trop et altier, ses fenêtres de l’âme pointées vers le balafré ténèbres et lumière, semblant ignorer complètement la réaction futur du colérique de nature. Non, mais, elle dépassait les bornes, celle-là! En plus de le rendre fou avec tous ses changements d’humeur, la belle lui montrait que tout le monde le tenait en haute estime, que ces petits inconscients de chatons et d’apprentis voulaient devenir comme lui et posséder ses aptitudes au combat. Non, mais! Ne s’étaient-ils pas demandés ce qu’était réellement sa vie? Sa vie de vieux rustaud. Sa vie ressemblant à celle d’un forcené emprisonné dans une prison sans couleur. Ils ne savaient rien de lui, encore moins la trop curieuse chatte.
Sa paupière droite striée d’une longue estafilade papillonna de mécontentement. Cieux Orageux tentait de contenir son irritation, mais se fut peine perdue. Il fit un pas vers l’avant, étant presque collé contre la jouvencelle, ses yeux bleu cyan lançant des éclairs dignes d’un certain dieu grec dénommé Zeus, le torse bombé. Quand une telle situation se présentait, il valait mieux pour le déclencheur de déguerpir pour ne pas subir la colère légendaire de Cieux Orageux. Mais, au contraire, Léopard des Neiges resta là, visiblement calme, à le regarder, à l’observer. C’est ce qui fit péter un plomb au daltonien de naissance.
-Non, mais! Vous pensez vraiment que je me sous-estime?! Moi, Cieux Orageux, vieux de 6 étés et peut-être plus! Vous ne savez pas ce que j’endure, ce que je vie jour et nuit! Des chatons et des apprentis veulent devenir comme moi?! Alors, qu’ils deviennent comme moi! Colérique, vieux, insomniaque et balafré!
L’insomniaque reprit son souffle, essayant tant bien que mal de calmer sa respiration saccadée par cette longue tirade. Au moins, son souffle l’avait arrêté juste à temps, juste au bon moment pour ne pas dire le trésor de ténèbres enfoui au fond de lui. Et il reprit, d’un ton moi fort, certes, mais tout de même hargneux.
-Demandez-moi ce qui me rend supposément si triste jusqu’au point d’en renier le Clan des Étoiles, petite insolente. Demandez-moi. Vous verrez comment je souffre après avoir entendu.
Et voilà! Il allait donner sur un plateau d’argent le secret le plus lourd, le plus difficile à porte, à une chatte trop curieuse et bien trop jeune pour comprendre. À cet instant, les yeux du matou balafré s’agrandir de stupeur… Il venait de se rendre compte… Il venait d’insulter et de crier sur une demoiselle! Une DEMOISELLE! C’était le comble. Faisant volte face et créant un doux courant d’air de sa longue queue touffue, Cieux Orageux chercha une pierre au tranchant acérée. Il la trouva sur le rivage d’argent (pour lui), s’approcha de cette sorte de grosse griffe coupante et se coupa délibérément les coussinets de sa senestre. L’estafilade laissait écouler un sang chaud et vermeil sur le sol de galets gris.
C’était sa punition, bien futile pour lui, mais peut-être effrayante pour d’autres. Il l’avait mérité, tout simplement. Sans me se retourner pour laisser montrer son regard empli de culpabilité renversante, le musculeux guerrier prononça une excuse presqu’inaudible.
-Désolé, demoiselle… | | | Dim 29 Aoû 2010 - 22:05 Voilà le matou semblait s'être emporté, c'était ce que craignait Léopard des Neige. Elle n'avait pas peur mais cela la rendait triste de voir ce chat en colère et à la fois si triste. Elle sait qu'elle n'aurait peut être pas dû parler à un vétéran comme elle l'a fait mais elle n'avait pas peur. Ni qu'elle se fasse sermoner par son chef ni qu'elle soit un jour bannie du clan (ce qui serait peu probable) car elle n'avait aucune famille dans le clan de l'ombre. Quelqu camardes...Mais pas trop d'amis. Celà la rends malheureuse parfois de se sentir aussi seule. Elle ne comprenait pas mais alors pas du tout la raison de son caractère fait de tristesse. Mais ce nétait pas grave. Si il s'était mis en colère c'est que la discussion était close. Léopard des Neiges commençait à se sentir fatiguait, elle allait partir et dormir en espèrant que le llendemain elle aurait déjà tout oublier, mais elle entendit :
-Demandez-moi ce qui me rend supposément si triste jusqu’au point d’en renier le Clan des Étoiles, petite insolente. Demandez-moi. Vous verrez comment je souffre après avoir entendu.
-Mais qu'est-ce que cela pourrait m'apporter de connaitre le problème qui vous met dans cet état ? Demanda-t-elle doucement. Cela ne m'avancera à rien de le savoir. C'est votre secret et je ne vous ferez pas souffrir d'avantage.
Elle lui tourna le dos un moment. Ne sachant plus quoi dire. Fallait-il qu'elle parte ? Après tout c'était compréhensible. Cette source c'était sans doute l'endroit préféré de Cieux Orageux, c'était comme chez lui. Elle entendit alors:
-Désolé, demoiselle…
-Ne soyez pas désolé tout est de ma faute et uniquement ma faute. Je suis désolée de ce que je vous ai fait endurer ce soir. Je ne recommencerai plus, promis.
Elle resta là assise fixant ses pattes. Elle pensait, et repensait aux nombreux événements de ce soir. C'est vrai les deux chats c'était conduit de manière assez étrange chacun leur tourlors de cette rencontre. Franchement Léopard des Neiges ne voyait pas de "vieux chat colérique, insomniaque et balafré. pour elle 6 été ce n'était pas tant. Elle a une mauvaise de notion du temps mais elle n'en tient jamais compte. Et puis dans trois hiver elle sera comme lui. Enfin un peu moins costaud mais elle aura le même âge et elle a déjà ses propres cicatrices elle. Et cela ne fera qu'empirer au fil des batailles mais elle n'en tenait pas compte non plus. Part contre elle n'était pas insomniaque. Elle aimait plutôt bien dormir. C'est une des choses qu'elle adore. Vagabonder dans le monde des rêves en toute liberté. Imaginer de belles histoire où tous le monde serait un héros sans exception. Mais le passage à la réalité et toujours difficile. Les autres chats sont diffèrents. Peut être n'avait-elle finalement pas sa place parmi les clan ? Elle ne s'en étaut jamais douté. Seulement epuis quelques lunes elle commence à avoir des doutes qu'elle ne saurait expliqué.. * Je ne comprendrais jamais rien au monde, ni aux chats et encore moins Cieux Orageux* Pensait-elle. Voici le chat de la forêt le plus étrange de la forêt. Gentil et effrayant (rarement effrayant car Léopard des Neiges ne se laisse rarement impressioné par un grand chat qu'il soit musclé et qu'il soit tout balafré) à la fois. *Ce chat mérite que l'on s'intérresse à lui, il n'est pas méchant après tout mais bon...* Léopard des Neiges ne baisse pas vite les bras mais ce soir ce chat l'avait presque résolue à abandonner, après tout ce serait peut être la meilleure chose à faire...
Elle regardait encore et toujours le sol. Il était difficile de connaître quel sentiment elle éprouvait à ce moment... | | | Dim 3 Oct 2010 - 16:39 Il regardait le sang gris couler de sa patte, les petites gouttes s’écrasant à intervalle régulier sur les galets ronds, en espérant qu’elle lui pardonnerait. Le vieux rustaud avait agi trop vite, sous l’impulsion de la colère, comme d’habitude. Et voilà qu’il était là à cogiter en attendant la réponse d’une demoiselle trop curieuse. Cette attente était un vrai supplice. De plus, ne point pouvoir voir les émotions sur la frimousse de Léopard des Neiges ne l’aidait pas à cesser de souhaiter un « Je te pardonne ». Sa longue queue touffue battait l’air à tout rompre, démontrant clairement son impatience. Et, enfin, une réponse s’échappa, claironnante et douce comme l’astre argenté :
-Ne soyez pas désolé tout est de ma faute et uniquement ma faute. Je suis désolée de ce que je vous ai fait endurer ce soir. Je ne recommencerai plus, promis.
Cieux Orageux pivota sur ses pattes aux bas blancs, ses prunelles d’un bleu ciel incroyable démontrant une gratitude incommensurable. Il avait oublié sa grande curiosité, ses sautes d’humeur. Tout ce qui comptait, c’était ces trois phrases de délivrance. Car, pour notre vétéran guerrier, insulter une jouvencelle de mots grossiers se trouvait à être le comble du malheur. Les gentes dames, quelques soient leur âge, avait droit au respect des mâles. Ces matous sans culot qui se jouaient d’elles, ces joyaux de la nature, ces perles rares, ces créatures de contes fantastiques. Son regard habituellement dur avait baissé son voile infranchissable. Le rustaud balafré s’avança en boitillant de la gracile féline au pelage de lune et, à quelques centimètres de distance, leur fourrure se touchant presque, le matou aux multiples cicatrices s’inclina, la tête à quelques millimètres des fins membres antérieurs de Léopard des Neiges.
-Merci.
Il se releva, son large torse le faisant paraître plus imposant que voulu. Sa gentillesse l’avait touché… Un sourire, plus jamais revenu depuis dans temps immémoriaux, se dessina sur ses babines. Un sourire qui aurait pu chavirer n’importe quel cœur. Une idée fugace lui traversa l’esprit, une idée qui pourrait bien l’aider, lui, l’insomniaque.
-Que diriez-vous, gente demoiselle, de retourner au camp, dans l’espoir de pouvoir fermer les yeux avant les premiers rayons de soleil? Qui sait, peut-être, pour une seule nuit, trouverais-je le repos.
Cieux Orageux, toujours un grand sourire aux lèvres, il posa sa queue touffue sur ses frêles épaules dans l’espoir de l’inciter à le suivre. Mais ce simple contact n’eu point l’effet voulu puisque, lui, le daltonien de naissance, fut parcouru d’un frisson. Étrange… Que voulait-il signifier?
| | | Lun 25 Oct 2010 - 12:50 Up, mademoiselle Léopardou? | | | Lun 25 Oct 2010 - 23:38 Je m'y mets, je m'y met Très cher. :oops: | | | Mar 26 Oct 2010 - 12:42 [J'ai hâte de voir votre réponse., damoiselle. ] | | | Mar 4 Jan 2011 - 13:47 | | | Mar 4 Jan 2011 - 20:49 Après s'être excusée, Léopard des Neiges vit Cieux Orageux s'approcher, et il s'inclina, comme les apprentis le font lorsqu'ils ont fait une bêtise et qu'il s'en veulent, et un "Merci" fendit le silence de la forêt si calme. Et là pour la première fois, elle voyait Cieux Orageux, le visage illuminé d'un sourire. Un sourire qu'elle n'avait jamais vu ailleurs, sur aucun autre visage, et les yeux de la jeune guérrière ne pouvaient quitter ce visage. Ce visage qu'elle n'aurait jamais crut voir un jour aussi gai. Cela lui fit extrêmement plaisir de le voir sourire ainsi qu'elle en oublia sa mésaventure un peu plus tôt dans la soirée. Mais Cieux Orageux la ramena sur terre avec ces paroles :
-Que diriez-vous, gente demoiselle, de retourner au camp, dans l’espoir de pouvoir fermer les yeux avant les premiers rayons de soleil? Qui sait, peut-être, pour une seule nuit, trouverais-je le repos.
Sa longue queue touffue posée sur ses épaules, Léopard des Neiges n'avait qu'une envie : retourner au camp avec lui. Les deux félins parcourirent la forêt jusqu'au camp
[A finir] | | | Dim 13 Fév 2011 - 22:29 | Pas de réponses, je lock. | | | | | | Un monde d'argent et d'onyx [PV Léopard des Neiges] |
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