Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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Préjugés [PV Plume de Nuit]
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Dim 27 Juin 2010 - 13:54
PREJUGES


    IL FAISAIT NUIT DEPUIS BIEN PLUS QUE 4 HEURES...Tous les chats avaient à présent rejoint leur tanière pour sombrer dans le beau monde des rêves. Mais, parmis tous les chats somnolents, des chatons aux guerriers en passant par les anciens, Petite Douceur ne trouvait pas le sommeil dont elle rêvait tant. La chatonne ne savait pas ce qui la trouvait, elle se posait tant de questions pour une minuscule boule de poils, son ventre la faisait souffrir et elle avait de la fièvre, sa gorge était sèche et lui faisait mal. Elle regardait les autres petits en les enviants de leur sommeil dont elle rêvait tant durant cette nuit là. Elle n'entendait que le clapotis de l'eau dans la nuit encre qui était au dessus de la forêt de Cerfblanc. Petite Douceur était une petite plutôt étonnante, toujours pleine d'énergie depuis sa naissance malgré le fait qu'elle n'avait jamais connu sa mère, qui était d'ailleurs morte à sa naissance, elle n'était pas dû genre à suivre les règles. Mais là, elle était sur le sol si froid de la pouponnière telle une carpette, sans pouvoir bouger ; elle avait perdu son énergie habituelle. La petite savait qu'elle n'avait pas le droit de sortir de la pouponnière, et qu'à vrai dire elle ne connaissait pas vraiment le monde extèrieur mais elle en mourrait d'envie. Elle voulait aller voir la guerrisseuse et savoir ce qui la faisait souffrir et surtout, la petite espèrait qu'elle la soignerait vite. Telle une ombre, elle se faufila hors de la pouponnière et, d'instinc, alla vers la tanière de la guérisseuse.

    Le minuscule chaton n'avait jamais vu la guerrisseuse du Clan de l'Ombre. Etait t-elle méchante et cruelle ? Sadique et orgeuilleuse ? Ou plutôt gentille et compréhensive ? Attentionnée et souriante ? Mais l'avis de Petite Douceur penchait plus sur la première option. Elle avait une mauvaise des guerrisseurs. Mais elle ne savait pas pourquoi. Quelle était la raison qui la poussait à toujours voir mal ces guérisseurs, qui sauvaient les vies de temps de chats du Clan, de l'Ombre ? C'est aussi simple que ça : il n'y en avait pas. Elle faisait des préjugés sans arrêt, et c'était bien là un défaut. Mais revenons. Elle marchait dans cette nuit encre et pour la première fois de sa vie, n'était pas sûre d'elle. Elle avait peur, encore un nouveau sentiment. Devait t-elle retourner sur ses pas ? Il était trop tard. Elle était déjà à mis chemin. Mais une sensation la cloua au sol pendant quelques instants. La nuit lui faisait peur. Prennant son courage à 4 pattes, elle se dirigea vers la tanière, les yeux fermés. Elle s'arrêta devant.

    La première réaction de la petite fut d'humer l'air. ça sentait tout particulièrement les plantes, ce qui n'était absolument pas étonnant vu l'endroit où elle se trouvait : devant la tanière de la guerrisseuse. Elle ne pouvait absolument plus retirer l'odeur de sa tête. Elle était ennivrante, ce qui était étonnant du point de vue d'un chaton. En fait, il n'y avait aucune raison à sa haine des guérisseurs. Il n'y en avait jamais eu et il n'y en aurait jamais, car soudain elle était en admiration devant ces chats qui sauvaient les vies. Mais elle tentait de se convaincre. En vrai, ses préjugés n'avaient pas cessé et plus les secondes se transformaient en minutes et plus la pression montait, car elle savait que la guérisseuse du Clan n'allait pas tarder à la voir. Quelle heure était t-il ? Elle ne le savait pas, mais elle avait tout de mpele l'impression que ça faisait une éternité qu'elle était devant cette tanière à épier le moindre mouvement qu'il pouvait y avoir dans cet entre particulièrement froid. Malgrés les gouttes de sueurs qui ruissellaient sur sa pauvre figure malade, elle se demanda tout de même si elle réussirait à trouver une raison à ses préjugés. Mais pourquoi bloquer sur ce sujet ? Elle aurait peut-être la réponse un jour. Mais pour l'instant, elle devait tenter de penser à autre chose. Petite Douceur secoua sa tête comme si elle voulait sortir ce sujet de sa minuscule tête de chaton.

    Mais derrière elle se trouvait une ombre, à peine la misérable chatonne eut le le temps de se retourner qu'elle vit une forme, ou une ombre plutôt, sans pouvoir vraiment distinguer ce que c'était et elle recula, mais ne réussit pas à crier tellement sa peur était grandissante...
Anonymous
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Dim 27 Juin 2010 - 22:29
    Démarche traînante et queue tombante, Plume de Nuit pénétra dans l’enceinte du camp, plusieurs herbes médicinales dans la gueule. Elle avait désormais pris l’habitude de rentrer très tard, alors que la Toison Argentée resplendissait dans le ciel nocturne, afin de ne pas avoir à subir les remontrances de son Clan pour s’être absentée sans prévenir personne. Ou, du moins, afin de ne pas avoir à les subir le soir. Elle avait besoin d’être seule dans le silence reposant de la nuit. Mais le matin, ils pouvaient la blâmer autant qu’ils voulaient pour avoir cueilli des herbes vitales aux félins, sous prétexte que personne ne le savait, et gnagnagna... La Guérisseuse s’en fichait. Elle savait très bien que ce qu’elle faisait était nécessaire et ne sollicitait aucune justification. Et elle recommencerait autant qu’il le faudrait.

    Mais, tout de même, ces sorties nocturnes commençaient à être très fatigantes, et Plume de Nuit rêvait d’être enfin roulée en boule dans sa litière moelleuse, sans penser à rien. C’est pourquoi elle feula de frustration quand elle constata qu’une petite boule de poil l’attendait devant sa Tanière. *Des ennuis et une nuit blanche en perspective…* se dit-elle. Elle m’aimait pas particulièrement les chatons, sans trop savoir pourquoi. Sans doute parce que les guérisseurs n’ont pas de petit, et que, dans le Clan de l’Ombre, ce que l’on ne connaît pas, on s’en méfie comme du Mal Vert…

    Oui, Plume de Nuit arrivait à se méfier d’un chaton. Car un chaton était un futur guerrier. Un futur guerrier de l’Ombre. Voir ces petites boules de poils innocentes devenir peu à peu des guerriers sanguinaires et fanatiques sans rien pouvoir y faire désolait la chatte au pelage noir.

    Pourtant, devant ces minuscules yeux bleus apeurés à la vue de sa silhouette imposante, la Guérisseuse était presque attendrie et se dit qu’elle était bien trop pessimiste, que la gentillesse existait, même au sein du Clan de l’Ombre. Elle posa ses herbes et dit, d’une voix à la fois enjouée et forte :

    « Comment un chaton de cette taille ose-t-il déranger la Grande Guérisseuse ? J’espère que c’est important, sous peine de se voir arracher les oreilles pour m’avoir empêché de me reposer… »

    C’était un ton ironique et elle espérait que le chaton n’ait pas pris ces mots au pied de la lettre. Elle prit la peine de l’examiner un peu plus, de ses yeux verts pénétrants. Cette petite chatte était mignonne mais vraiment terrifiée et incapable d’articuler un mot. Plume de Nuit se demanda comment elle-même pouvait être aussi effrayante. On voyait au regard fiévreux et au pelage couvert de sueur de la chatte, qu’elle n’était pas très en forme. Sans doute avait-elle quitté la Pouponnière sans autorisation, car elle ne pouvait pas dormir ? Cette petite était tout de même intelligente. En tout cas, elle c’était dirigée vers le bon félin :

    « Je vois, reprit-elle d’un ton plus doux, tu es un peu malade. Laisse-moi ranger ces quelques herbes dans ma Tanière (elle pointa du museau les plantes qu’elle avait ramassées durant sa promenade illicite), et je suis à toi. Viens, entre, il fait moins chaud à l’intérieur… N’aie pas peur, je ne mange pas les chatons, quel intérêt y aurait-il à cela, étant donné que mon travail est de les soigner ?... Allons, as-tu une langue ? Ca m’aiderait beaucoup si tu me disais où tu as mal… »
Anonymous
Invité
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Dim 27 Juin 2010 - 23:03

    Petite Douceur ne dit d'abord pas un mot. Elle ne l'osait sûrement pas. La guérisseuse avait l'air moins méchante qu'elle ne l'aurait pensé, car elle l'avait très mal vu et très mal imaginé, elle l'aurait crû plus méchante, qu'elle lui hurlerait dessus qu'elle n'avait pas à sortir en pleine nuit, que c'était mal, qu'elle devait retourner à la pouponnière et qu'elle devait rester avec sa douleur...En fait, elle était plutôt gentille mais il n'empêche qu'elle fut quand même terrifiée par cette silouette imposante. Mais où était passé son courage, son orgeuil, son insolence qui la suivait où qu'elle allait les trois quarts du temps ? Mais j'ai bien dis les trois quarts et c'est instant faisait partis du quart restant. En général elle osait les méchancestées envers les plus vieux qu'elle, les guerriers jusqu'au lieutenant, ce qui la perdrait sûrement, mais là elle ne dit pas un mot. Comment mettre la main sur cette émotion, c'était jusqu'à en perdre la raison pour ce tout petit chaton. Certes elle croyait cette guérisseuse dont elle ne connaissait pas le nom qu'elle ne la mangerait pas, car elle n'avait pas l'air d'être cruelle, mais d'une nature plutôt méfiante, ce comportement qu'elle avait dû adopter dans son Clan, c'est à dire le Clan de l'Ombre, le Clan du Mal et de la Terreur où elle était élevée depuis petite, même si tout le monde n'était pas si cruel, elle n'était pas du genre à faire confiance au premier chat juste par ce qu'il avait une bonne gueule. Mais, pourquoi n'oublierait t-elle pas diable tout ça, ses préjugés et ce qui va avec et qu'elle suivrait son instinc pour une nuit ? Le silence était pesant et l'imposante féline n'avait pas l'air d'apprécier ça. Petite Douceur avait l'impression qu'elle était là depuis des lunes et des lunes, depuis une éternité. Elle frissonna et osa enfin ouvrir sa gueule de chaton, laissant découvrir une minuscule langue rose et rapeuse et des de toutes petites dents blanches.

    -Je...Je suis Petite Douceur ! Je...m'apelle Petite Douceur !

    Elle marqua ensuite une légère pose. Elle avait l'air ridicule, vraiment très ridicule et elle se trouvait dans de beaux draps. Elle était soudain heureuse que les chats ne pouvaient pas rougir, sinon on aurait crû qu'elle était une tomate. Oui, elle se sentait bizarre. Il fallait bien qu'elle se décide à reparler enfin, car la chatte risquait de s'énerver et elle s'était montrée amicale pour l'instant et il ne fallait absolument pas que ça change, surtout qu'il faisait nuit sur le Clan de l'Ombre et que personne ne lui viendrait en aide si...si...Non, elle se faisait trop de film et elle le savait, c'était certain. Sans oublier ses énormes préjugés envers les guérisseurs elle essaya de se montrer courageuse et surtout adorable et mignonne, au cas où elle lui lançerait un mauvais sort qui la hanterait à vue...Non elle devait arrêter de se faire des films ! Cette guérisseuse était gentille un point s'était tout. Elle s'était trompée sur toute la ligne et elle avait tord ! Ses préjugés n'avaient donc aucun sens. Tout ça devenait ridicule et elle se sentait vraiment mal à l'aise. Jamais elle ne s'était trompée et avouer ça était la pire chose qui lui est arrivée dans sa vie de 5 lunes et pourtant elle en as fais des choses. C'était...étrange. Très étrange. Mais elle se sentait de plus en plus mal à l'aise que le temps passait, car elle se disait qu'elle parlerait la seconde prochaine, ce qui était puérile car elle ne parlait toujours pas. Sans réfléchir, sans se poser de questions ni rien elle parla très vite.

    -Je...Je me sens pas bien...Oui, je ne me sens pas bien ! J'ai beaucoup de fièvre, je ne dors pas, mon ventre me fait atrocement souffrir ! Ma gorge est sèche même si je bois ! Je n'en peut plus, aidez moi s'il vous plait ! J'ai vraiment très mal !

    Elle avait finit sa phrase avec plus de sûreté. Elle avait vaincu sa peur pour les guérisseurs...Du moins pour l'instant. Et elle savait que ça ne durerait pas. Car au fond ses films n'arrêtaient pas. Mais elle devait lui faire confiance, c'était sa seule occasion de se sentir mieux, d'apaiser sa douleur car elle souffrait bien trop pour être insolente. Et surtout elle ne l'osait pas avec cette guérisseuse. Elle ruisselait maintenant de sueur et n'en pouvait plus. Elle criait au fond d'elle car elle avait trop mal, c'était sûrement l'instant où elle découvrit ce que voulait réellement dire ce qu'était la douleur, un mot qu'elle ne connaissait toujour pas. Si ce n'était pas la nuit et qu'elle n'avait pas aussi peur, elle aurait hurlé. Hurlé de toutes ses forces. Sa gorge était en flammes, des larmes pèrlèrent sur son doux visage détruit par la souffrance. Mais pas des larmes de souffrances, mais de peur. Elle était terrifiée. Elle n'en pouvait plus. Elle n'avait qu'une envie : rentrer dans la pouponnière et être bien au chaud avec les autres chatons. Mais la question était, car il y a toujours des questions à se poser : Pourquoi se mettait t-elle dans un tel état ?
Anonymous
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Lun 28 Juin 2010 - 22:09
[Désolée s'il n'est pas terrible, mais j'ai fait rapidement ce RP entre deux leçons d'histoire... En plus, j'ai loupé mon brevet, et j'ai fait l'erreur de le dire à mes parents... En quelque sorte, je suis en fraude sur l'ordi... Hum, je parle trop de moi, non ? Bonne lecture, même si je suis un peu déçue par le RP que j'ai fait...]

    « Je… je suis Petite douceur ! Je… m’appelle Petite Douceur !... » fit la petite chatte intimidée, en s’efforçant de sourire.

    Petite Douceur. Oui, Plume de Nuit avait déjà entendu ce nom-là quelque part. Elle était l’une des plus fortes personnalités de la Pouponnière. Cette petite effrontée, qui savait si bien répondre aux grands guerriers, était effrayée par une simple guérisseuse. *Les chatons ont parfois des comportements étranges… Ils suivent bien trop leur instinct et croient tout ce qu’on leur dit. Pour eux, les guerriers sont nobles, loyaux, courageux, dignes de confiance, même s'ils ne sont pas parfaits, et les petits n'en ont aucune peur… mais ceux qui ont choisi une autre voie sont forcément crapuleux, malfaisants et à éviter. Et j’ai le pelage noir, ce qui n’arrange rien. Bah ! Elle est encore petite, elle saura comprendre…* se dit la Guérisseuse, alors que l’odeur de la peur de Petite Douceur saturait l’atmosphère :

    « Je...Je me sens pas bien...
    continua le malheureux chaton, après un temps d’arrêt. Oui, je ne me sens pas bien ! J'ai beaucoup de fièvre, je ne dors pas, mon ventre me fait atrocement souffrir ! Ma gorge est sèche même si je bois ! Je n'en peux plus, aidez moi s'il vous plait ! J'ai vraiment très mal !

    - Que je suis stupide, j’ai oublié de me présenter… miaula la guérisseuse, placide. Bientôt ce seront les chatons donneront qui des leçons de politesse aux guerriers… On m’appelle donc Plume de Nuit, et, sans me vanter, je suis l’une des meilleures guérisseuses de la forêt. Mais assez parlé de moi… Ne fais pas cette tête-là ! Je ne veux que te guérir. Ce que tu as n’est pas bien grave. Tous les chatons ont ces symptômes, tôt ou tard. Cela prouve que tu grandis et que tu deviens forte. La fièvre n’est pas une maladie, mais un moyen qu’a ton organisme pour se défendre. Evidemment, on peut toujours aider et faciliter un peu ce processus… »

    Sur ce, elle fureta au milieu des plantes posées sur les parois de sa tanière, en choisit méticuleusement quelques unes, entreprit de les broyer, et revint vers Petite Douceur, dont la peur s’estompait un peu pour laisser place à la curiosité :

    « Voici un mélange à base de baies de genièvre, contre les maux de ventre, et de grande camomille, contre la fièvre. Pour la gorge irritée, il y a ceci. (Elle prit une boule de mousse recouverte d’un liquide visqueux) C’est du miel. Ca apaisera ta gorge et, en plus, c’est délicieux. »


    Sans se poser de question, le chaton avala goulument le remède. Plume de Nuit ne put s’empêcher de déclarer :

    « Si j’avais rajouté quelques baies empoisonnées dans ce remède, tu l’aurais tout de même avalé, je suppose… Mais, je t’assure que je ne l’ai pas fait, et pourtant j’aurais largement pu. Tu sais, les chats ne sont pas tous de bons gros matous, ici. Ou du moins, ils ne le sont plus, pourris par la soif de pouvoir et de sang. Et, crois-moi, tu ne dois faire confiance à personne. Seule ta jugeote fera de toi une guerrière digne de ce nom. Une guerrière capable de voir au-delà du Code du Guerrier et du Clan des Etoiles. Car c’est cela, que vous croyez être votre force, qui fait votre grande faiblesse. La loyauté est juste un prétexte pour se détester entre frères de race. Que sont les Clans, sinon des bouts de territoire avec des frontières inutiles, que des guerriers se fatiguent à garder jour et nuit, selon la volonté de quelques chats morts, reconvertis en étoiles ? Et ces Clans sont l’unique cause des guerres territoriales, de la convoitise du pouvoir, de la méchanceté des guerriers. Sais-tu comment mon mentor a trouvé la mort ? Non ? Elle a été tuée par respect pour le Code du guerrier. Elle avait franchi la frontière par l’erreur. Un guerrier ennemi l’a tuée. Eh oui, c’est la vie, ma petite. Les mots qui forment le Code du Guerrier sont recouverts du sang poisseux de bien des félins innocents... A l’origine, il n’y a pas de chat méchant. La race féline n’a pas cela dans les gènes. Simplement tous ces codes, ces territoires et ces guerres nous rabaissent presque au rang des Bipèdes. Sans frontière, la vie serait bien plus tranquille, crois-moi… On formerait tous ensemble un Clan uni, où pas un chat n’aurait un mot à dire plus haut que son voisin, on se serrerait les coudes quand ça va mal, et il n’y aurait même plus besoin de Guerrier, simplement des chasseurs… Je sais, je peux toujours rêver… Mais, un jour, je suis sûre que cela arrivera. Un jour, mais pas maintenant. En attendant, il faut apprendre à discerner le mal du bien, dans chaque chat que tu rencontres. Et être très prudente. Ton jugement ne doit être altéré ni par la douleur, ni par le malheur, ni par les préjugés. Là, par exemple, tu as englouti mon remède sans te soucier de l’odeur, car tu voulais guérir au plus vite. Grave erreur. Tu ne devrais pas même me faire confiance à moi. Car, même si je suis guérisseuse, je suis une guérisseuse que tu ne connais pas et qui t’horrifie. Pourquoi m’as-tu fais confiance ? Parce que j’ai su t’amadouer avec mes gestes professionnels et mes boniments. Tu sais, j’aurais eu plusieurs raisons de t’en vouloir. Je voyais bien que tu me détestais. Et cela aurait fait une guerrière sanguinaire de moins. Mais je ne l’ai pas fait. Je ne tue pas les chats. Pas comme certains. Avant de faire confiance à quelqu’un, il faut apprendre à le connaître. Il faut savoir analyser son caractère, ses gestes, regarder au plus profond de ses sentiments… Cela peut prendre une minute comme des lunes. Mais, quand on s’aperçoit que ce félin n’est rempli que de bonnes intentions dans ses actions et ses gestes, qu’il serait prêt à m’importe quoi pour sauver m’importe quel félin, alors on est en face de quelqu’un d’exceptionnel, à qui l’on peut ouvrir entièrement son âme. Avec ce félin-là, une amitié durable n’est que possible. Mais tu es encore un peu petite pour comprendre tout cela… »


    Durant toute sa longue tirade, Plume de Nuit n’avait cessé d’arpenté de long en large sa Tanière. Ca y est. Elle l’avait dit. Le trop plein qu’elle avait, depuis si longtemps, sur son cœur de chatte avait débordé. Elle se doutait bien que Petite Douceur n’avait pas tout compris. Mais son discours était plus pour elle-même que pour un autre. Si un guerrier l’avait entendu, elle ne donnait pas cher de sa peau. Déjà, le peu qu’elle disait était très mal vu. Mais ils étaient les seuls éveillés, à cette heure. Non, personne d'autre que ce chaton ne l'avait entendue.

    Soudain, la chatte noire braqua son regard vert profond sur Petite Douceur, et lui dit, comme pour la tester :

    « Maintenant, c’est à toi seule de juger si tu peux me faire confiance ou non. »

Anonymous
Invité
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Mer 30 Juin 2010 - 20:12
[Oh alors bonne chance à toi...Et tu te trompes, ton rp est mieux que tous les miens réunis]

    Petite Douceur se sentait bien. La guérisseuse l'avait soignée. Mais, comme elle l'eut dit elle aurait très bien pû mettre des baies empoissonnées, mais elle lui avait fait confiance. Pendant que la mystérieuse Plume de Nuit parlait, la chatonne savourait le miel, mais ce n'est pas pour ça qu'elle ne l'écoutait pas. Certes elle ne comprenait pas tout ce qu'avait dit la guérisseuse mais on voyait sur son visage qu'elle était soulagée d'avoir parlé. Mais, le discours avait quand même fait réagir la jeune féline : elle n'avait pas tord. La petite était née dans un clan assoiffé de sang et mauvais. Elle fairait mieux de se méfier, mais elle le faisait toujours avec les gens de son Clan. Mais étrangement, elle avait confiance en la guérisseuse. Oui, d'ailleurs elle avait raison, et en résumé le Clan de l'Ombre n'était pas vraiment un clan comme celui du Tonnerre. Elle imagina une seconde comment ça pourrait être. Les quatres clans devraient devenir un seul clan. La guérisseuse n'avait absolument pas eu tord. Le reste, elle ne l'avait pas vraiment comprit. Elle était bien trop jeune et Plume de Nuit parlait bien trop vite. Mais elle avait retenu l'histoire du mentor de la grande féline. Elle aurait aimé en savoir plus, mais elle ne demanda pas comment elle était par respect. Oui, l'histoire de sa mentor était la preuve que les chats étaient assoiffés de pouvoir. Mais un jour, tout ça serait finit. Du moins, Petite Douceur en rêvait. Un monde où tous les chats vivraient heureux en harmonie dans un unique clan sans disputes et sans frontières. C'était son rêve le plus cher. Un rêve qui se réalisera peut-être ? Perdue dans ses pensées, la chatonne avait entendu une derrière phrase. Plume de Nuit lui demandait si elle lui faisait confiance. Petite Douceur ne savait quoi répondre. Elle n'osa pas ouvrir la bouche. La confiance était une bien grande chose et c'était vraiment rare que la petite l'ait accordée un jour. Même pas aux innocents chatons de la pouponnière. Limite à sa chef, et ne parlons même pas des guerriers. Elle avait un avis fixe depuis longtemps sur chacune de ses personnes mais elle n'avait jamais, mais vraiment jamais pensé à la guérrisseuse du Clan. Si, elle en faisait des préjugés mais elle n'avait pas pensé à si elle lui faisait confiance ou pas. Peut-être par ce qu'elle ne lui avait jamais parlé ? En même temps les guérisseurs sont à l'écart dans le Clan et ils ont donc mois l'envie de pouvoir et de sang, ce qui les différencie sûrement des autres chats. Cette voie était même à plaire à Petite Douceur, mais elle se posait quand même la question de si c'était bien ou mal. Si elle se lançait dans cette voie, il était clair qu'elle devrait perdre son caractère insolent, arrogant. Ce qui la qualifiait. Mais en même temps dans le Clan de l'Ombre, ça ne serait pas plus gênant que ça. Mais elle s'écartait du sujet : Devait t-elle accorder sa confiance ou non ? Elle ne pouvait plus faire attendre longtemps la guérisseuse. Certes elle avait eu peur en arrivant mais sa peur s'en était allée pour de bon. Elle était rassurée. Mais la toute petite chatte se sentait rassurée. Elle était curieuse d'en savoir plus sur la guérisseuse. Cette voie l'interessait, mais de n'importe quel point de vue, Petite Douceur pourrait réfléchir pendant des heures, ça reviendrait au même : elle lui faisait tout simplement confiance. Il n'y avait pas de raison. Quand même un peu intimidée, elle préféra vouvoyer la femelle.

    -Je...je vous fais confiance. ça peut paraître débile, de faire confiance comme ça à quelqu'un que je connais à peine pour ne pas dire même pas. J'ai confiance. Et je pense avoir raison car vous êtes différents des gens de mon clan.

    Voilà, elle avait tout dit. Elle attendait la réaction de la guérisseuse. Mais allait t-elle se moquer d'elle ? Avait t-elle mentit ? Avait t-elle réellement mit ces baies empoisonnées ? Non, elle ne le pensait pas. Elle était même sûre, même si elle était de nature méfiante, ces questions lui venaient quand même en tête. Elle devait juste les écarter car elles se révélaient fausses et elle le savait très bien. Pourrait t-elle un jour devenir apprentie guérisseuse ? Car les deux voies l'interressaient autant. Elle avait de bons réflexes qui feraient d'elle une bonne guerrière, et elle aimait vraiment se battre. Mais ne pas devenir une sanguinaire guerrière et soigner les autres chats elle aimait ça aussi. On lui avait tout de même dit que les guérisseurs étaient fous. Est-ce que c'était vrai? Elle ne le savait pas vraiment. Mais ce rôle laissait à réfléchir car on voyait que Plume de Nuit avait de l'expèrience et peut-être qu'elle n'avait pas la joie de vivre de Petite Douceur qui sautait partout comme une folle et qui aimait les papillons. Peut-être est-ce qu'elle changerait de monde en devenant guerrière ou guérisseuse ? Car elle éspérait vivre toujours dans son monde d'herbe verte, de papillons multicolores et du beau soleil. Tirée de ses pensées, elle fixa la féline noire en attendant sa réaction. ça ne faisait à peine que quelques secondes qu'elle était en train de réfléchir, et l'autre n'avait pas eu le temps de répondre. Elle se demandait à quoi s'attendre. Le monde devenait bizzare pour elle, car elle avait comprit la cruauté de son clan et la soif de pouvoir de tous. Les chats avaient vraiment régréssés, décidement.
Anonymous
Invité
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Dim 11 Juil 2010 - 18:53
[Plume de Nuit (et ses longs discours) est de retour ! J'espère que se Rp, fait à la va-vite car mon père réclame l'ordi,, te plaira...]

    Après son long monologue, la chatte au poil noir contempla avec attendrissement cette petite boule de poil, au museau encore tout barbouillé de miel, qui la fixait avec tant de sérieux. Petite Douceur, maintenant que la souffrance ne déformait plus ses traits, méritait bien son nom. D’adorables petits yeux ronds aux reflets d’azur, où brillait une lueur d’innocence autant que de malice ; une minuscule truffe rose et délicate, encore intacte, épargnée par ces éraflures indélébiles, récurrentes chez les grands félins ; une queue fine se balançant maladroitement de-ci, de-là, témoignant d’un reste de nervosité ; un poil gris tout soyeux, typique des chatons… Cette petite chatte était tout bonnement ravissante.

    La guérisseuse regrettait-elle de ne pouvoir être mère ? Non, certainement pas. Elle préférait cent fois sa vocation plutôt que toutes les portées au monde qu’elle puisse avoir. Simplement, elle comprenait désormais le farouche instinct de protection qu’ont les mères envers leurs rejetons, aussi stupides et casse-pattes soient-ils.
    Petite Douceur, quant à elle, était loin d’être idiote. Et Plume de Nuit aurait fait m’importe quoi pour la défendre, à cet instant-là. Oui, elle était parvenue à s’attacher à ce chaton, elle, la guérisseuse solitaire, la chatte farouche, l’incomprise. Elle ne se demanda même pas où était passée sa méfiance. Bien que Petite Douceur n’ait pas été très bavarde, la guérisseuse en savait assez sur elle pour ne plus en avoir. Elle lui avait d’ailleurs ouvert son cœur. Et c’était bien la première fois qu’elle faisait cela. *Cette boule de fourrure a, malgré tout, la tête sur les épaules. Et, même si ce n’est encore qu’un chaton, elle comprend beaucoup de choses… Elle est vive, éveillée, curieuse… Et, surtout, très intelligente ! Oui, elle fera une bonne apprentie. Son mentor sera fier d’elle, même si ce ne sera pas tout les jours du gâteau, pour maintenir son attention…*se dit-elle, examinant sa petite locutrice. Cette dernière répliqua, après un temps, qu’elle lui faisait confiance. Plume de Nuit était soulagée, elle n’en espérait pas mieux :

    « C’est exactement cette réponse-là que j’attendais de ta part ! dit-elle dans un ronron amusé. Moi aussi je te fais confiance, petite boule de poils futée. Tu peux me tutoyer ! Tu es sans-doute la plus attachante des chatons que j’aie rencontrés. Tu sais, tout ce que je t’ai dit, garde-le bien caché au fond de ton esprit, mais, pour l’instant n’y prend pas trop garde. Un jour, tu verras, cela te servira. Tu seras grande, ce jour-là. Et moi, je ne serais peut-être plus là. Pour l’instant, tout ce qui compte, c’est que tu te fasses plaisir, que tu découvres plein de choses. Et fais-toi des amis ! A ton âge, la compagnie des autres ne sera que bénéfique. Il faut que tu croques la vie à pleines dents et fasses ce qu’il te plait, tant que tu le peux ! Combien de félins ce sont rendu compte, en mourant, qu’ils n’avaient jamais vraiment vécu… »


    Soudain, une idée traversa l’esprit de la guérisseuse comme un éclair foudroyant. Et, pendant une fraction de seconde, ses pupilles s’étrécirent et son pelage se hérissa :

    « Dis-moi, cela te dirait de devenir mon apprentie ? »


    L’autre la contemplait, incrédule. Elle ajouta :

    « Je ne te fais pas cette offre à la légère ! Je suis très sérieuse. Voudrais-tu apprendre à soigner des félins ? A en faire ta vie ? Et, ne t’inquiète pas, ce n’est pas qu’une vocation pour les dépressif et autres fatigués de la vie, bien au contraire… Je trouve qu’être guerrier requiert une envie de mourir bien plus importante que celle requise pour être guérisseur.

    « Laisse-moi t’expliquer en deux (ou trois !) mots le travail d’un guérisseur. Car il ne se limite pas à soigner tel chat avec tel remède. Il faut aussi apprendre à connaître la nature dans ses moindres recoins (et il y a du boulot) : ses formes, ses bruits, ses secrets, les senteurs végétales, et cela à toutes les saisons… Au fur et à mesure de ton apprentissage, la nature t’acceptera, elle aussi, et tu t’y sentiras bien mieux que n’importe quel guerrier expérimenté… Cette nature magnifique, avec ses fleurs colorées et ses papillons aux mouvements saccadés ; cette nature grandiose et légendaire, avec ses chênes centenaires et ses montagnes indestructibles ; et cette nature vitale, avant tout, avec son gibier et ses ruisseaux intarissables… Tu verras, la connaître t’apportera infiniment plus de satisfaction qu’un apprenti n’en aura jamais à la veille de son baptême de guerrier.

    « Et ce n’est pas tout. Etre guérisseur, c’est aussi être l’un des pôles de fonctionnement de son Clan. Sans nous, que feraient tous ces barbares guerriers après les rudes batailles ? Pour cela, nous sommes respectés par la plupart des félins. De plus, tu es en contact avec l’intégralité des chats de ton Clan. Tu as largement de quoi te faire des relations et un jugement sur chacun…

    « Ah oui ! Et il ne s’agit pas seulement d’un travail d’esprit. Un guérisseur est, en quelque sorte, un semi-guerrier. Il doit savoir chasser et, malheureusement, savoir se défendre et attaquer. Si tu deviens mon apprentie, je pourrais encore être ton mentor pour ce qui est de la chasse. Mais pour ce qui est du combat… Je pense qu’il vaudra mieux demander de temps en temps à des guerriers de t’enseigner les techniques utiles. Ca, au moins, ils savent le faire. Combattre et initier au combat… (elle fit une moue dédaigneuse) En bref, voilà où mène la voie du guérisseur. Mais je te rappellerais tout cela en temps voulu, et si tu le souhaites… »

    La féline au poil noir n’avait pas parlé des relations qui liaient étroitement les guérisseurs au Clan des Etoiles. La petite saurait bien assez tôt ce qu’elle en pensait. Elle conclut :

    « Evidement, je ne le prendrais pas mal si tu refuses à être guérisseuse. C’est un engagement qui changera radicalement ton existence toute tracée, que je te demande. Ne me réponds pas tout de suite. Tu as encore quelques lunes de réflexion devant toi, avant d’être apprentie. »


    Marquant un temps d’arrêt, Plume de Nuit leva les yeux et scuta le carré d’horizon qui se découpait à travers l’ouverture de la Tanière. Les étoiles disparaissaient unes à unes dans un ciel indigo. On aurait dit que le soleil déchirait la nuit dans une mare de sang. Mauvais présage ? La guérisseuse s’ébrouait pour chasser ses pensées sombres, quand elle s’aperçut qu’elle avait loupé la réponse de Petite douceur. Mal à l’aise, elle fit comme si de rien n’était :

    « L’aube approche. Tu ferais mieux de retourner dans la Pouponnière avant que l’on ne s’inquiète de ton absence. Je sais que as la tête sur la tête les épaules. Tu es tout à fait capable d’être mon apprentie. Encore faudra-t-il que tu puisses supporter mes bavardages à longueur de journée… »
    finit-elle en ronronnant.

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Félin Légendaire
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Félin Légendaire
Dim 19 Déc 2010 - 13:06
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