Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
Heureusement, la jeune chatte comprit ma demande et tira de toutes ses forces pour se libérer. Elle y parvint, mais se cogna violemment contre un arbre, et lâcha un cri rempli de souffrance. J'avais réussi mais à quel prix : elle semblais avoir encore plus mal. Je la voyais, tentant de se relever, mais elle avait une grande peine à retrouver son équilibre. Je la sentais en état de choc, et ses larmes ne voulaient pas s'arrêter. Et moi, je ne savais pas du tout comment prendre soin d'elle. Je me sentais si inutile à cet instant. J'allais me rapprocher de l'apprentie, pour tenter de vérifier si sa tête écarlate était vraiment touchée lorsqu'elle se mit à convulser, criant et hurlant des paroles incompréhensibles. Son état devenait extrêmement inquiétant : je ne l'avais jamais vu comme ça. Je n'avais d'ailleurs jamais vu aucun félin avoir cette réaction là.
" Non, elle était là ! Rendez-moi ma mère ! RENDEZ-LA MOI ! "
La pauvre semblait anéantie, et je craignais qu'elle perdre connaissance d'un instant à l'autre. Le Clan devait déjà être loin. Ou se trouvait le groupe de notre meneur ? Nous avaient-ils déjà dépassés ? J'allais me résigner à la porter sur mon dos, même si je doutais que le transport se passe bien lorsqu'un félin nous rejoignit, a bout de souffle et manquant de me bousculer : Nuage Mordoré. Il regardais le regard rempli d'effroi le corps de Nuage de la Panthère, avant de me demander :
" Elle n'est pas morte, hein ? Dis-moi qu'elle n'est pas morte ! "
Sur ces mots il se précipita à ses côtés, et lui parla d'une voix qu'il voulait rassurante :
" Eh. Ereth. Je te jure, on va la trouver, ta mère. On va la découvrir. Je te l'ai promis. Il est hors de question que j'enquête sur toi, sans toi. T'a compris ? Tu me fais pas ce coup. Je te jure que … Je te jure que si tu meurs, je ne veux pas continuer. Et je continuerais pas. Ma sœur est … Elle est … Je refuse de perdre ma meilleure amie. Je ne veux pas que toi aussi tu t'en ailles. Compris ? On va la faire, ton enquête. Juré. Il est hors de question que tu rejoignes Miel dans le Clan des … "
Je fixais le jeune mâle : que venais-t-il de dire ? Nuage Mielleux était morte ?! Je sentis inconsciemment mes membres trembler : nous vivions un cauchemar. Et la mort et la souffrance nous encerclait en permanence. Je n'osais pas questionner Nuage Mordoré sur sa sœur, mais à la place, j'aperçus une nouvelle lueur dans le regard du jeune félin.
" Aide-moi. S'il te plaît. On va la tirer jusqu'aux autres. "
Je n'avais pas besoin de répondre, cela était si évident. Je me plaçais à ses côtés, et ensemble nous la tirâmes en direction du reste du groupe, qui semblait très éloigné. Nous étions complètement perdus, et les moyens de se repérer étaient très faibles. Je décidais de crier à l'aide, en espérant que ma voix porte suffisamment pour que nous nous fassions repérer. Je crus apercevoir des flammes et lorsque nous parvînmes à nous rapprocher de quelques pas, effectivement, un incendie nous faisait face.
" Hého ! Il y a quelqu'un ?! "
A cause de la très mauvaise visibilité, je croyais apercevoir des silhouettes félines, mais j'avais peur de me tromper. Comment allions-nous traverser ce mur de feu ?
Résumé:
Nuage Mordoré à rejoint Pluie, et ensemble commencent à avancer pour rattraper le groupe, en faisant glisser Nuage de la Panthère. lorsqu'un incendie leur fais face. Pluie pense voir des félins mais pour s'en assurer préfère appeler. Après avoir analyser la situation, les chances de pouvoir traverser le mur de flammes sont quasi-nulles.
Date d’inscription : 30/06/2014 Messages : 1859 Puf : Drop Âge : 25
Invité
Invité
Mar 5 Juil 2016 - 16:28
Une autre chatte vint à la rencontre des deux compères. Visiblement vexée, la nouvelle venue bouscula Nuage de Suie qui ne broncha pas, trop inquiète pour le petit mâle. Après un court dialogue, tous repartirent derrière les adultes, leurs regards remplis d’horreur. Quelques instants après, un félin du clan de la rivière sortait de l’eau, un chaton de la gueule. Inerte. La sœur de Nuage Mordoré. Le cœur de Nuage de Suie se déchira lorsqu’elle l’entendit implorer sa sœur de revenir. Des larmes lui montèrent aux yeux. Voilà à peine un quart de lune qu’elle était apprentie, et elle se prenait déjà l’horreur du monde de plein fouet. - Pourquoi le clan des Etoiles nous fait cela … - Nuage de Suie! Je t'ai cherché partout, ne t'éloignes pas c'est dangereux !
Elle ne prit pas le temps de réfléchir, la petite chatte se jeta à derrière Cœur des Roseaux, tentant de suivre son mentor comme elle le pouvait, les yeux embuées de larmes. Elle vit Nuage de la Panthère tombait et un adulte aller à sa rescousse. Son monde était chamboulé. Elle avait chaud et peur. Pour se donner du courage, elle ne quittait pas Cœur des Roseaux des yeux, qui veillait à ce qu’elle le suive bien du coin de l’œil. Elle aurait voulu être loin d’ici, avec ceux qu’elle aimait et ne pas les voir sombrer l’un après l’autre.
Soudainement, un nouveau feulement déchira le groupe de félin, sans rien n’y comprendre, elle vit sa mère, Tempête de Pollen se faire avaler par une vague impressionnante. En aidant un chaton, elle s’était fait prendre au piège. Puis, un éclair noir fonça la tête la première dans l’eau.
- NOOOOON !! PAPA, MAMAN !!!!
Sans réfléchir, elle chercha à plonger à son tour dans l’eau mais des crocs sur sa nuque l’en empêcha. Cœur des Roseaux l’avait retenu.
- Non, non, je dois les aider !!! NON … Comme un chaton, la petite fondit en larmes et vint se pelotonner dans le pelage de son mentor, cherchant sa chaleur et au passage, à cacher dans son pelage bicolore les larmes qui noyait ses joues. Qu’est-ce que je peux faire …
RESUME:
Nuage de Suie se fait interpeller par son mentor, Coeur des Roseaux et voit son monde autour d'elle sombrer. Ses camarades meurent, et soudainement, sa mère se fait avaler par une vague et son père plonge pour lui venir en aide. Coeur des Roseaux empèche Nuage de Suie de sauter à l'eau et elle fond en larmes.
Phoenix
Félin Célèbre
Mar 5 Juil 2016 - 18:09
[ HRP : Nuage de la Panthère, bien que dans de très mauvais draps, n'est pas destinée à mourir durant l'entièreté de l'event. Je ne l'avais pas mentionné explicitement, et ça pouvait porter à confusion. Pour sa patte, il serait bien de la soigner plus tard, elle peut avoir une cicatrice assez imposante mais en aucun cas je ne souhaite qu'elle la perde. ]
l'apocalypse.
nuage de la panthère ft le clan.
Sa tête la heurtait violemment. Sa patte n'était plus qu'un morceau de chair sanguinolent, à travers lequel on pouvait percevoir une bonne partie des os qui la constituaient. Elle était d'ailleurs pliée d'une manière assez inquiétante, et la blessure qui l'ornait était d'une profondeur tout aussi perturbante. Nuage de la Panthère était en effet dans de beaux draps, bien qu'elle n'ai jamais demandé à finir ainsi. Pourtant, le Clan des Étoiles en avait décidé autrement : une aide lui avait été apportée, et bien que sa situation soit un peu moins précaire, elle n'était toujours pas tirée d'affaire. Ce qui était certain, c'était que dans le peu de choses qu'elle percevait à cet instant, elle réussissait à comprendre que deux chats, dont son meilleur ami, s'étaient presque sacrifiés pour lui venir en aide. Mais elle n'avait pas encore relevé la tête pour considérer le nouveau danger qui s'offrait aux trois félins.
Panthy entrouvrit les paupières. Elle voyait rouge, et ce n'était pas une expression pour cette fois : son crâne saignait abondamment. Bien que l'arbre l'ait heurtée à l'arrière de la tête, sa position précédente l'avait contrainte à se retrouver avec du liquide poisseux dans les yeux. Alors qu'elle était dans les vapes et totalement perdue, sa douleur s'était un peu anesthésiée. Qu'elle fut sa surprise et son horreur lorsqu'elle revint un peu à la vie, désormais sujette à la douleur que ses amis lui infligeaient involontairement en la traînant par terre. Sa tête était en hauteur, donc légèrement épargnée, mais les secousses ainsi que sa patte traînante lui procuraient une sensation invivable. Elle hurla de douleur, d'une voix rauque et entrecoupée de sanglots. Ses hallucinations ne tarderaient pas à revenir.
- Où suis-je ? Où m'emmenez-vous ? Vous me faites mal !
Sa folie était de retour. Le fait d'avoir perdu énormément de sang et d'avoir subit un choc frontal ne l'aidait pas à rester lucide. L'idée que ce soient ses amis qui l'aidaient lui avait échappé un instant, elle se pensait dans les pattes de chats venant de la Horde, des chats qui l'avaient toujours traumatisée, d'après leur réputation et qu'elle considérait comme des messagers du Mal. Nuage de la Panthère recommençait à délirer, et cela finirait par être dangereux, voire mortel si elle n'arrêtait pas de gigoter à tel point que le peu de sang qu'il lui restait s'échappait encore plus facilement.
Ses pupilles se dilatèrent alors qu'elle se rendit compte que quelque chose agressait ses iris si fragiles : une lumière anormale jaillit alors devant ses yeux, dansant comme le faisaient les chatons dans la pouponnière. Le feu était là. Et ses amis, qu'elle reconnaissait désormais - mais pas pour longtemps - étaient en danger à cause d'elle. Comment allaient-ils traverser cette barrière de flammes, avec son corps meurtri comme fardeau ?
Date d’inscription : 20/03/2016 Messages : 773 Puf : Kenya. Rang EÉF : Guerrier Âge : 22 Multi-comptes : phoenix (h) •• nuage de la panthère (r) •• chants d’orphée (o)
Rêve Céleste
Félin Célèbre
Mer 6 Juil 2016 - 0:02
Qui sème le vent récolte la tempête ...
Rêve Céleste venait de rejoindre les chats du clan à la place centrale. Alors que les éclairs commençaient à foudroyer la forêt, Étoile des Ronces avait décidé de rassembler les riverains à cet emplacement. Il était surement temps d'agir. Deux heures plus tôt, avait eu lieu le baptême de son apprentie, Nuage d'Améthyste, et la rouquine avait déjà compris que ce ne serait pas une simple pluie qui s'écraserait sur la forêt. Toute la journée, elle n'avait pas été tranquille et malheureusement ses craintes n'étaient pas infondés. Le meneur commença à prendre la parole :
« Chats du Clan de la Rivière ! Nous ne pouvons pas rester ici. Il est clair que ce qui se prépare n'est pas un simple orage. Nous allons devoir quitter le campement pour nous mettre en lieu sûr. »
Rêve Céleste souffla et releva le museau vers le ciel avant de ce questionner : Pourquoi le Clan des Étoiles n'avaient pas prévenu Cascade Silencieuse de ce qui allait bientôt s'abattre sur les clans ?
« Je compte sur vous pour marcher groupés : les chatons restent avec leurs parents, les apprentis épaulent les anciens. Si possible, emmenez une proie dans votre gueule, ou des herbes pour aider Cascade Silencieuse, mais rappelez vous, votre vie est prioritaire : si vous êtes en difficultés, je veux que vous lâchiez tout, tant pis. Caprice de la Sirène, s'il te plaît, arrange toi avec tes guerriers pour vous relayer efficacement de manière à avoir tout le monde à l'œil. Je ne veux voir personne s'éloigner pour marcher seul ne serait-ce qu'un instant. Nous partons pour les Hautes Pierres ! »
Lorsque le chef eut finis son discours, il retentit dans la tête de Rêve Céleste. Le fait qu'il ait évoqué les chatons et leurs parents lui rappela sa jeune apprentie qui n'avait plus de famille et qui venait juste d'être baptisée. Elle n'avait donc aucun formation : elle ne savait ni chasser, ni se battre et n'avait aucune connaissance de la nage. Elle aurait donc beaucoup de difficulté si les flots décidaient de venir se déverser sur le camp. La guerrière décida alors de la chercher de vue dans la masse de chats. Soudain, une gigantesque vague vint traverser le campement. Par réflexe, Rêve Céleste avait planté ses griffes dans le sol lui permettant ainsi de ne pas s'être faite emporter. Un cri vint transpercer le bruit des éclairs. La guerrière alarmée chercha d’où il pouvait provenir lorsqu'elle aperçut une petite boule de poil entrainé par le courant. Sans réfléchir, elle se précipita vers ce dernier pour tenter de le sauver mais quelqu'un fut beaucoup plus rapide qu'elle et heureusement puisqu'elle n'était pas certaine qu'elle puisse l'atteindre à temps.
Elle retourna vers la troupe de matou et décida de repartir à la recherche de Nuage d'Améthyste. Elle était la seule personne en qui elle pouvait compter pour le moment, il était donc de son devoir d'être avec elle dans de telles circonstances.
Alors qu'elle venait enfin d'apercevoir une tache rousse, la foudre vint s'abattre sur un arbre qui était à proximité du chemin. Il commença à prendre feu, et les branches tombaient les unes après les autres au sol. C'était un appel de Petit Diamant qui avait alerté les riverains de la chute certaines de ce dernier. Rêve Céleste était aux aguets, prête à fuir n'importe quelles branches qui voudraient tomber sur elle. Elle tournait le regard de droite à gauche, la queue entre les pattes pour éviter de la brûler. Pourtant, elle déposa malencontreusement l'une de ses pattes sur une feuille embrasée provoquant alors une vive douleur sur son coussinet. Elle ne savait plus où aller ni que faire lorsque soudain, elle vit au loin des silhouettes. Sans doute ses camarades qui étaient parvenus à sortir des flammes. Elle décida sans hésiter de courir à leurs côtés malgré la douleur et l'incertitude d'y trouver les riverains. Heureusement pour elle, ces silhouettes étaient bel et bien son clan. Elle était enfin en sécurité, ou du moins elle était enfin parvenu à franchir l'une des premières épreuves que le Clan de la Rivière devrait affronter.
Résumé:
Déjà désolé si c'est long c'est ma première intervention. Ensuite, ici Rêve fait face aux épreuves vus plus tôt à travers les autres personnages (sauf certaines car selon moi tous les chats ne peuvent pas forcement prêter attention à tous les problèmes traverser par les autres) tout en restant concentrer sur son objectif principal, trouver son apprentie pour la protéger à l'instar d'un chaton car c'est ce qu'elle était il y a encore deux heures. VOILA
Date d’inscription : 01/06/2011 Messages : 555 Puf : Tchoupi Âge : 24 Multi-comptes : Nuage de Pêche - 6 Lunes - Clan du Tonerre.
Nuage Mordoré
Félin Connu
Mer 6 Juil 2016 - 13:24
Ne pas paniquer. Ne pas paniquer. Doré avala sa salive, les yeux pleins de larmes. Pluie Torrentielle s'était mise à l'aider, et Nuage Mordoré lui en était reconnaissant. Il n'aurait jamais su, seul, la porter plus que quelques mètres. Il retint un gémissement quand une chaleur inouïe commença à chauffer son pelage. Devant eux, un incendie déployait ses ailes, tel un phénix dépourvu d'âme, bon à brûler tout et n'importe quoi. Le feu se déployait sur toute la longueur d'un tronc, raison pour laquelle il n'avait pas encore gagné le sol. L'arbre leur barrait la route, et Nuage Mordoré frémit. Aurons-nous toujours une telle malchance ?
Il se tourna vers Pluie Torrentielle, espérant que la guerrière grise aurait une idée. Peine perdue. Elle regardait les arabesques des flammes, une lueur de panique dans les yeux. Elle cria. « Hého ! Il y a quelqu'un ?! » L'apprenti se crispa et, de plus en plus anxieux, analysa chaque flamme. Il n'y avait aucune idée, aucune sortie. Il commençait à se dire qu'il leur faudrait faire un long détour pour rentrer quand soudain, Ereth se crispa et ouvrit les yeux. « Où suis-je ? Où m'emmenez-vous ? Vous me faites mal ! » Son ami lui décocha un regard ébahi. Elle délirait complètement ! Il avait envie de la rassurer, de lui dire que c'étaient eux ... Quand ses yeux brillèrent d'une lueur de lucidité et qu'elle dévisagea le feu avec terreur. Il se pencha vers elle.
« Ereth ! Tout va bien se passer. On va pas te mettre au feu. On va trouver une solution ... Au pire, on plongera dans l'eau. » Il eut un sursaut. « L'eau ... » Il la lâcha doucement et se tourna vers Pluie Torrentielle, les yeux brillants d'excitation. « On n'a qu'à attendre que la rivière déborde une nouvelle fois et éteigne la partie du tronc la plus proche ! Et là, on passe le plus rapidement possible. Ça peux marcher, tu crois ? » Là dessus, il s'approcha prudemment de la branche enflammée la plus proche du ruisseau, regardant s'il était facile d'y passer. Un coup de vent fusa, son pelage s'enflamma quelques secondes. Aussitôt, il se roula à terre, glapissant sur le coup de la surprise. Plus de peur que de mal : mais son pelage d'ordinaire court était maintenant quasi-nu sur une partie, ce qui lui donnait un air ... bizarre. Il revint vers la guerrière et attendit son verdict.
Résumé:
Nuage Mordoré doit traverser le feu alors qu'il porte Nuage de la Panthère, aidé par Pluie Torrentielle. Il angoisse un peu pendant l'appel de la guerrière et la brève crise de folie de son amie. Finalement, pendant qu'il la rassure, il a une idée qu'il soumet à Pluie Torrentielle.
Cascade Silencieuse était dans sa tanière, rangeant ses dernières cueillettes à leurs places en compagnie de Nuage de Velours lorsqu’elle entendit des grondements puissants résonnant jusqu’au fin fond de sa tanière. Elle crut d’abord à un éboulement mais bientôt elle comprit que le ciel d’été jusqu’à présent si bénévole laissait place à une tempête. Avec son apprenti, elle sortit de la grotte pour observer les nuages gris s’entasser au-dessus du camp. Les autres chats semblaient eux aussi attirés par cet étrange climat et bientôt ils étaient presque tous réunis sur la Grande Place.
Lorsque les grondements se firent de plus en plus forts et que le sol tremblait sous la puissance de l’orage, Étoile des Ronces prit enfin la parole.
« Chats du Clan de la Rivière ! Nous ne pouvons pas rester ici. Il est clair que ce qui se prépare n'est pas un simple orage. Nous allons devoir quitter le campement pour nous mettre en lieu sûr. »
À peine eut-il fini que la guérisseuse fit volte-face et entra de nouveau dans sa tanière à grands pas. S’ils devaient quitter le camp, elle allait devoir emmener des remèdes avec elle. Les toiles d’araignées et les orties étaient faciles à trouver – elle les laisserait à leur place. Elle fit un inventaire rapide des plantes les plus nécessaires : du thym et des feuilles de rose pour calmer la panique générale, les racines de consoude pour les inévitables extrémités cassées, du pissenlit pour la douleur, bien plus facile à transporter que les graines de pavot, du glouteron… Elle attrapait quelques feuilles de chaque aussi rapidement que possible, préparant des petits tas à emmener. Elle aurait besoin d’aide.
Depuis son antre, elle écoutait à moitié les instructions du meneur, qui continuait son discours.
« Je compte sur vous pour marcher groupés : les chatons restent avec leurs parents, les apprentis épaulent les anciens. Si possible, emmenez une proie dans votre gueule, ou des herbes pour aider Cascade Silencieuse, mais rappelez-vous, votre vie est prioritaire : si vous êtes en difficultés, je veux que vous lâchiez tout, tant pis. Caprice de la Sirène, s'il te plaît, arrange-toi avec tes guerriers pour vous relayer efficacement de manière à avoir tout le monde à l'œil. Je ne veux voir personne s'éloigner pour marcher seul ne serait-ce qu'un instant. Nous partons pour les Hautes Pierres ! »
Lorsqu’elle entendit leur destination, la minette se stoppa un instant. Le voyage serait long et dangereux pour un aussi grand groupe de félins. De plus, il leur faudrait traverser tout le territoire du clan du Vent, et leurs adversaires risquaient de ne pas être contents avec cette décision. Mais c’était sans doute un des endroits les plus sûrs. Elle se remis à bouger frénétiquement, chopant quelques pousses de chêne et les ajoutant au tas pour ne pas les oublier – elle les répartiraient lorsqu’ils auraient atteint un endroit plus calme.
Elle sortir de son antre pour aller recruter l’aide de quelques apprentis – croisant Nuage de Velours, Nuage Mordoré et Nuage Mielleux sur le chemin. Elle n’eut le temps de leur dédier qu’un simple sourire, sortant rapidement et attirant l’attention de quelques jeunots qui semblaient un peu perdus.
Accompagnée d’une paire de novices, elle rentra de nouveau et leur confia chacun un petit paquet de plantes, puis les envoya rejoindre le reste du groupe. Elle jeta un dernier coup d’œil pour s’assurer qu’elle n’oubliait rien de vital – même si elle aurait préféré emporter son stock entier – avant de prendre son propre fardeau et sortir vers le camp. Le clan quittait déjà les lieux et elle vit Caprice de la Sirène organiser plusieurs groupes de guerriers.
Elle suivit de chef, ne perdant pas de temps et s’insinuant au milieu de ses camarades.
« La tempête arrive ! -Clan de la Rivière ! En avant ! Et surtout méfiez-vous de l'eau, tenez-vous-en éloignés !»
La rivière semblait plus haute que jamais, sa surface interrompue par mille vaguelette. Cascade Silencieuse ne put qu’approuver les paroles de son chef. Autour d’elle, la peur s’emparait des félins de son clan, mais elle essaya de garder un air calme, de maintenir ses camarades à l’œil. Elle voulait être disponible pour eux, visible pour qu’ils sachent qu’elle était là pour les aider – mais la faible lumière qui descendait du ciel gris n’aidait pas à la tâche. Les cris et hurlements qui lui parvenaient parlaient d’une panique généralisée, mais elle ne pouvait se risquer à se séparer du groupe. Étoile des Ronces avait quitter la tête du groupe et parmi ceux qui restaient à l’avant, elle était celle qui connaissait le chemin le mieux. Elle garda donc un œil sur son apprenti, s’assurant qu’il suivait bien le rythme, et continua à suivre le chemin.
RÉSUMÉ:
Cascade Silencieuse se met à préparer des remèdes dès que le chef annonce qu'ils vont quitter le clan. Elle croise ceux qui l'ont aidé au début - Nuage Mordoré, Nuage de Velours et Nuage Mielleux et recrute l'aide de 2 autres novices (PNJ ou à jouer si vous le voulez). Quand elle a ce qu'elle veut elle rejoint le reste du groupe et décide de rester à la tête du groupe quand elle voit qu'Étoile des Ronces s'en va à l'arrière: elle connait la route vers les Hautes Pierres mieux que personne et veut aider à guider le clan vers le bon chemin.
Faucon des Rivières
Faucon des Rivières se trouvait groupé avec plusieurs de ses compagnons, profitant d’un peu de temps libre, lorsque le temps vira et que soudainement le ciel semblait s’ouvrir sur leurs têtes. Il observa avec les autres comment la situation empirait jusqu’à ce que leur meneur prenne la parole.
« Chats du Clan de la Rivière ! Nous ne pouvons pas rester ici. Il est clair que ce qui se prépare n'est pas un simple orage. Nous allons devoir quitter le campement pour nous mettre en lieu sûr. »
Aussitôt la tension monta au sein du camp, les chats commençant à comprendre la gravité de la situation. Alors qu’Étoiles des Ronces donnait des instructions, le guerrier se leva et alla faire un tour du camp, rentrant la tête dans la pouponnière et l’antre des anciens pour s’assurer que tout le monde était au courant. Lorsqu’il eut fini son tour, le reste du clan avait déjà quitté le clan et commençait déjà à longer la rivière.
N’attendant pas deux secondes, il courut à leur suite, ne voulant pas prendre de retard. Il rattrapa le groupe et vit comment leur lieutenante s’approchait de quelques guerriers – il tendit l’oreille pour entendre lui aussi les ordres à suivre.
« Mûre Sauvage, Sourire Caméléon, Écho de la Cascade, entourez-vous chacun de deux guerriers et encadrez le groupe sur les ailes et les arrières. Je pars faire un bref rapport à notre meneur, m’informer de la marche à suivre. Surtout essayez de calmer les plus apeurés, une panique générale n’aiderait en rien. »
Le matou haut sur patte n’hésita pas à se proposer pour patrouiller du côté de la rivière. Il n’était peut-être pas le meilleur chasseur, ou le meilleur guerrier, mais il était bon nageur et pouvait aider en cas de pépin. Les problèmes ne tardèrent d’ailleurs pas à commencer puisqu’il put observer comment une vague d’eau emportait Petit Crustacé. Avant que Faucon n’ait le temps de réagir, Serres d’Aigles s’était lancé à son secours, et le matou tacheté continua d’avancer, gardant un œil sur la rivière et un autre sur le groupe de chats.
Peu à peu, il se rendit compte qu’il y voyait de moins en moins – le vent soufflait fort mais pourtant les nuages s’accumulaient haut dans le ciel, noyant le soleil sous une épaisse couche sombre, presque noire. Bientôt il ne pouvait pas voir ses camarades, seulement les deviner au travers des cris et de l’odeur de peur qui s’émanait tout autour de lui. À plusieurs reprises, il entendit des chats en détresse et s’arrêta pour les aider – un ancien ayant besoin d’une épaule pour s’aider à se relever, une reine qui avait perdu un chaton de vue pendant quelques instants… Le voyage était pénible, mais la marée de chat avançait.
Au bout d’un moment il entendit une commotion un peu en arrière. Il hésita quelques instants avant de faire demi-tour et de se diriger vers l’origine du bruit. Il ne tarda pas à voir une lueur brillante au milieu de la noirceur. Lorsqu’il s’approcha, il vit qu’un arbre avait pris feu et était tombé. Un autre semblait sur le point de suivre la même trajectoire et plusieurs chats s’en échappaient en courant. Il aperçut une figure sombre et petite – un apprenti, mais lequel ? – s’éloigner à toute allure pour éviter l’arbre en question, mais ce ne fut que l’intervention d’un autre chat qui la sauva d’une bonne flambée. Mais Faucon vit comment ce deuxième chat se faisait effleurer par une branche en feu, et la lumière lui permit de reconnaître la carrure de sa sœur, Aurore Australe.
Elle disparut derrière un mur de feu et le guerrier sentit son cœur cesser de battre le temps de quelques secondes. Quand il reprit ses esprits, il galopa vers elle. Alors qu’il avait presque rejoint la branche en feu qui lui barrait le passage et toute visibilité, Aurore Australe sauta par-dessus le feu, traversant ainsi la barrière qui les séparait.
« Aurore ! » hurla-t-il. Sa sœur était mal-en-point – son petit acte d’héroïsme lui avait valu des poils grillés et son saut avait provoqué qu’elle se brule le ventre. Agissant par instinct, il sauta vers elle et la poussa à terre, la roulant pour éviter que son pelage prenne feu. Malgré la rivière qui grondait dangereusement, il prit sa sœur par la peau du cou et la traina vers l’eau qui se trouvait à quelques longueurs de queue de souris. S’ils restaient près du bord, ils auraient moins de chance de se brûler ou de se faire emporter.
« Est-ce que tu peux marcher ? Il faut continuer, il faut rattraper le reste du clan ! »
Il s’arrêta quelques instants, le temps de s’assurer que sa sœur reprenait ses esprits, avant de l’aider à se relever : ils devaient avancer.
RÉSUMÉ:
Faucon des Rivières part du clan avec le reste du clan et se propose pour surveiller une des ailes du groupe. Il aide qui il peut dans le chemin puis il entend des cris. Quand il retourne en arrière il faut qu'un arbre est en feu et que des chats fuient. Il voit que sa soeur Aurore Australe reste attrapée dans le feu puis l'aide à se relever lorsqu'elle saute par dessus le feu pour s'échapper.
Date d’inscription : 26/04/2015 Messages : 1940 Puf : gotheim Âge : 29 Multi-comptes : Faucon des Rivières, Astaroth
Étoile des Ronces
Félin Légendaire
Ven 8 Juil 2016 - 18:38
Un chat brun et blanc sortit la tête de l'eau, enfin, le chaton sonné coincé dans sa gueule. Il s'agissait de Serres d'Aigles. Petit Crustacé piaillait faiblement mais au moins c'était la preuve qu'il était bien vivant. Étoile des Ronces eut un soupir de soulagement, bien que la tension ne le quitta pas. Le guerrier dépassa son chef sans en demander plus, concentré sur le départ. Le mâle gris nuit se tourna enfin pour rejoindre le groupe, quand un cri de détresse lui fit soudain dresser la tête, plus alarmé que jamais :
« Papa ! »
Nuage d'Été. Si il arrivait quelque chose à sa fille durant l'exil, il ne se le pardonnerait pas. Ses yeux glacés scrutèrent la foule avec un affolement nouveau, quand enfin il fut rejoint par la petite femelle au pelage roux clair :
« Papa... Je ne vois ni Mère, ni ma sœur. Et... J'ai peur... » Le grand mâle gris lui assena un coup de langue entre les oreilles : - Ne t'en fais pas, je suis sur qu'elles sont devant avec le reste du groupe. Reste avec moi, nous allons les rattraper. »
Posant sa queue sur le dos de sa fille, ils avancèrent aussi vite que possible pour rejoindre le reste du Clan, quand Caprice de la Sirène surgit, l'air inquiète :
« J’ai placé des guerriers sur les flancs et les arrières du groupe avec comme mots d’ordre calme et protection… - Excellent, répondit-il dans la hâte avant qu'elle ne poursuive : - ... J’espère que le pont qui permet la traversée a tenu le coup, sans quoi nous seront réduit à nous jeter à l’eau, les anciens et les chatons risqueraient la noyade … »
L'Échine du chef se hérissa. Le chemin serait long et les embûches ne manqueraient pas, mais si le pont des Bipèdes avait lâché prise, alors ils étaient encore plus en danger. Bien que le chef riverain rechignait à l'idée d'emprunter une construction aussi peu naturelle, son usage semblait pourtant essentiel. Une bourrasque vint le tirer de sa réflexion, et ses yeux rencontrèrent ceux de Caprice de la Sirène, aussi peu sûrs que les siens, alors qu'un nouvel éclair venait briser le ciel derrière eux :
« Nous devons essayer de toute façon, miaula-t-il gravement. Nous n'avons pas d'autre choix. Allons-y. »
La tigrée lui adressa un hochement de tête solennel et reparti vers le groupe et courant, alors que le chef continuait d'épauler sa fille un peu plus en arrière. Enfin, ils avaient quitté les abords du campement et entamaient la traversée du territoire. Quand soudain, un apprenti au pelage tâcheté bien connu du chef gris-nuit s'approcha d'eux, visiblement plus intéressé par sa fille que par le meneur en lui même, et surtout l'air soulagé de la retrouver :
« Nuage d’Été ! Permettez-moi de l'emmener en sûreté ... vous avez un clan à gérer, il doit être plus important que tout ...» Miaula-il, le souffle court. D'abord tenté de lui rappeler que ce n'était pas à lui de lui fixer ses priorités, le chef aux yeux bleus finit par lancer un regard à sa fille. Si elle lui faisait confiance.. « Restez ensemble, et faites attention. Essayez d'épauler les anciens coûte que coûte. »
Ce fut le tour de l'apprenti et de Nuage d'Été de s'éloigner d'un pas pressé, lançant un dernier regard à leur chef et père. Le mâle put accélérer et rejoindre la tête du groupe, y croisant son ancienne apprentie, Plume de Cygne. La guerrière blanche semblait soucieuse. Étoile des Ronces s'approcha d'elle, et elle se blottit un instant contre lui, fourrure contre fourrure. Le mâle sombre aux yeux bleus jeta un regard vers son ex-élève, qui semblait ailleurs. Elle lui adressa un sourire vague. Surpris, le mâle ombre lui asséna un coup de langue sur l'épaule et l'entraîna dans sa suite. Une fois un peu à l'avant, il lui miaula : Courage, Plume de Cygne. Je sais que je peux compter sur toi.
Un bruit affreux retentit, suivit d'un crissement dangereusement proche :
« Vite! Dépêchez-vous ! L'arbre ne va pas tarder à tomber! »
Étoile des Ronces fit volte face et vit enfin la cause du vacarme, bien plus fort que celui du vent ou de la pluie qui les ralentissait : Un bouleau menaçait de s'effondrer sur la queue du cortège. Étoile des Ronces bondit à l'arrière du groupe, faisant signe à la guerrière au pelage immaculé d'avancer sans lui : ils auraient tout le temps de papoter aux Hautes Pierres, s'ils les atteignaient entiers. Un nouveau coup de vent bouscula le mâle, qui vacillas un instant, et le tronc finit par s'arracher du sol pour s'effondrer sur les félins pétrifiés d'effroi. Il entrevit Pluie Torrentielle et Nuage Mordoré qui se débattaient avec le corps de Nuage de la Panthère, qui semblait en proie à une folie anormalement violente. Le chef pria pour que ce ne fut que passager, et finit enfin par atteindre le groupe de chats restés après l'arbre enflammés, et s'apprêta à les encourager à le contourner, quand le sol fut à nouveau parcouru d'une secousse. Le chat gris nuit hurla alors qu'il voyait une nouvelle vague s'avancer vers les guerriers riverains, submergeant une partie de l'arbre en feu, mais balayant également au passage le peu de stabilité et de visibilité qu'avaient les félins.
HRP:
Donc Ronron arrive enfin à rejoindre la tête du groupe, quand il entend l'arbre qui s'effondre derrière, et alors qu'il s'y rend pour aider ceux rester en arrière, le sol se met à nouveau à trembler, plus fort cette fois..
Et moi, qui viendra me sauver ? Nuage des Cieux se réveilla en sursaut, cette phrase dans la tête. Elle n'avait aucun sens... La chatte rousse avait terriblement chaud, elle n'en pouvait plus. Elle regarda de tous les côtés, dans sa tanière. Il n'y avait déjà plus personne. Que se passe-t-il ? Elle sortit. Le Vent soufflait très fort. Des branches partaient dans tous les sens. Une tempête ! Comment se pouvait-il qu'elle n'ait pas été prévenue ? Et comment faire pour sortir de là vivante ? C'était quasi-impossible... La rouquine avait-elle donc signer son arrêt de mort, en ayant dormit un peu trop longtemps ? Elle pleura. Elle ne souhaitait pas que tout s'arrête maintenant... Elle voulait vivre encore assez longtemps pour revoir ceux qu'elle aimait. Elle jeta un regard vers la tanière des anciens, se rappelant d'Une-Oreille. Elle fonça, et vit une fourrure flasque sur le sol. « NOOON ! » Elle courut secouer le mâle en priant pour qu'il se réveille. Mais rien n'y fit, il était réellement mort, et il ne se réveillerait jamais. Elle partit dans l'autre sens, en essayant de trouver une sortie malgré les larmes qui coulaient sans arrêt. La rouquine en vit une et fonça. Des touffes de poils s'arrachaient à sa fourrure, se prenant dans les ronces. Mais elle avançait quand même. Une-Oreille était mort. Mort. Il ne reviendrait plus jamais. Elle devait vivre pour lui. Avec sa compagne, qui avait certainement quitté le camp, il était l'un de ses seuls amis. Jamais elle ne l'oublierait. Finalement, elle fut hors du camp. Elle courut. Elle vit des chats, des chats... Elle s'arrêta à une certaine distance d'un matou. Elle reconnut immédiatement Nuage Mordoré. Il était avec Pluie Torrentielle et une boule de poil qui hurlait comme une folle. J'espère que ce n'est qu'un rêve... Un tronc s'écrasa sur le sol. Presque sur sa patte avant. Et il y eut une vague. De l'eau... Cette eau qui avait failli la noyer une fois... Elle regarda le liquide sombre sans bouger et fut engloutie. Nuage des Cieux fut emportée par la Rivière en colère. Elle n'arrivait plus à respirer correctement. Décidément, je vais réellement me noyer... Elle s'écrasa finalement sur le sol, paillasson roux trempé. Elle ne savait pas si elle était morte, ou bien vivante. Elle était seulement là, inconsciente. Et moi, qui viendra me sauver ?
Date d’inscription : 23/04/2016 Messages : 459 Puf : Skinou/Skil (Grey .w.)/ Skinoutique... (Breeze sérieux XD) / Kirikou (Kirikou... ma vengeance viendra...) / Picolo (Hokorrible "^") / Caca Chou '-' Rang EÉF : Apprenti Âge : 20 Multi-comptes : Cachou, F, Solitaire, dans les 60 lunes ; Sourire Hypocrite, Tonnerre, guerrier de 40 lunes.
Caprice de la Sirène
Félin Légendaire
Sam 9 Juil 2016 - 13:52
QUI SÈME LE VENT
RÉCOLTE LA TEMPÊTE
▲ CAPRICE DE LA SIRÈNE
La tigrée croise le regard de son supérieur, tout aussi inquiet. Elle s’efforçait de garder son calme mais la peur et les cris de ses camarades incitaient son esprit à se laisser aller à la panique. Dame Colère inspira profondément alors qu’Étoile des Ronces répondait à ses inquiétudes :
« Nous devons essayer de toute façon. Nous n'avons pas d'autre choix. Allons-y. »
Sa voix était résolue et catégorique, Caprice de la Sirène acquiesça d’un bref signe de tête avant de repartir vers l’avant du cortège de sa démarche bondissante. Autour d’elle certains félins semblaient perdus, suivaient le groupe les yeux vides, tandis que d’autres s’épaulaient pour porter tel ou tel félin mal en point. Le cœur de la tigrée se serra à la vue de Pluie Torrentielle et Nuage Mordoré qui tiraient Nuage de la Panthère, jeune novice, qui semblaient en proie à une violente crise de panique. Sa patte avant avait un angle douloureux à regarder. Caprice de la Sirène serra les dents, elle haïssait cette sensation d’impuissance face aux éléments déchaînés. Une violente bourrasque dressa son poil sur son corps, lui projetant de nombreuses poussières dans les yeux. Avançant tant bien que mal, les yeux humides et cillant, la lieutenante de la Rivière entendit un couinement paniqué :
« Vite ! Dépêchez-vous ! L'arbre ne va pas tarder à tomber ! »
Des chats se bousculèrent et se mirent à courir. Un épais bâton, gros et large, tout de feu, tomba du ciel. C’était l’œuvre de la foudre qui avait embrasé un sapin en bordure de la berge. Les yeux agrandis, les pupilles étirées, la demoiselle contempla un moment le bois crépitant avant de comprendre que celui – ci barrait la route aux trois quarts du clan. Les félins situés à l’arrière du groupe ne tardèrent pas à rejoindre ceux devant qui le résineux était tombé. On entendait des miaulements inquiets de l’autre côté. Caprice de la Sirène se mit à arpenter, telle un fauve en cage, les abords du tronc enflammés, restant à une distance respectable du brasier. Ne trouvant pas de brèche elle commença à envisager de passer cet obstacle grâce à la rivière quand un grondement se fit entendre. Tournant la tête la jeune reine vit avec effroi une vague plus grosse que les précédentes s’abattre sur la berge, emportant une jeune novice rousse, elle projeta des gerbes d’eau sur le tronc qui fuma. Tiraillée entre son devoir d’aller aider son prochain et l’instinct qui la poussait à trouver un passage pour ses camarades, Caprice de la Sirène fit courir son regard ambré sur le tronc. Miracle, en se retirant la vague avait ouvert un passage, étroit certes, entre les flammes. Relevant la tête la femelle miaula d’une voix forte qui fut portée par le vent :
« La vague a ouvert un chemin à travers les flammes ! Il faut faire vite avant que le feu ne reprenne ses droits ! Dépêchez vous et assurez vous d’encadrer les blessés, les chatons et les anciens au mieux ! »
La tigrée coula un regard entendu à ses guerriers avant de bondir sur la berge, secouer la boule de poils rousse et détrempées. Elle reconnu Nuage des Cieux.
« Nuage des Cieux, debout ! Vite ! »
La pressa – t – elle d’une voix forte. Voyant que la jeune femelle ne régissait pas la lieutenante la prit par la peau du cou et retourna vers le groupe qui se mettait prestement en file indienne et regardaient les flammes avec de grands yeux écarquillés.
Caprice de la Sirène retourne à l'avant du groupe resté coincé à cause de l'arbre. Là elle voit avec effroi la vague s'abattre sur la berge et emporter puis redéposer Nuage des Cieux. En se retirant la vague a laissé un étroit chemin à travers les flammes et la lieutenante intime à son Clan de passer par cette zone pour rejoindre les quelques félins qui ont réussi à passer avant que l'arbre ne tombe. Sur ces paroles elle file récupérer Nuage des Cieux avant de s'engager à la suite des siens entre les flammes.
Qui sème le vent récolte la tempête ft. le Clan de la Rivière
Un nouveau jour s'était levé sur la forêt. Le soleil était brûlant, la chaleur que renvoyaient les rayons du soleil tapait les poils blanc d'Envol du Papillon. Elle appréciait ce temps, ce temps où il n'y avait pas de pluie, pas de grêle et encore moins de la neige pour gâcher ce beau temps. Contrairement à d'autres félins, la guerrière au pelage blanc supportait agréablement bien la chaleur, mais ce n'est pas pour autant qu'elle déteste la saison des neiges et la saison des feuilles mortes, au contraire ! Elle adorait la neige et la saison froide, c'est la meilleure saison de chasse pour elle grâce à son pelage blanc-neige.
Tandis que la guerrière âgée d'une trentaine de lunes sur dirigeait vers la Grande Place du camp du Clan de la Rivière, elle sentit une brise qui devenait de plus en plus fort. Des nuages noirs se mirent à cacher le soleil brûlant. La chaleur restait à peu près la même, mais les bourrasques dvenaient de plus en plus fort. Tout le monde dans la Grande Place commençait à avoir peur. Tous avaient leurs oreilles plaquées sur le crâne, y compris Envol du Papillon, les apprentis, reines et chatons. Et soudain, un grondement sourd retentit et des éclairs déchirèrent le ciel de plus belle. Etoile des Ronce se tenait là, sur le Promontoire. On pouvait voir la peur gravée dans les yeux du meneur, comme dans ceuc de tous.
« Chats du Clan de la Rivière ! Nous ne pouvons pas rester ici. Il est clair que ce qui se prépare n'est pas un simple orage. Nous allons devoir quitter le campement pour nous mettre en lieu sûr. »
L'idée de quitter le camp mit un coup d'angoisse de plus à Envol du Papillon. L'avantage avec Etoile des Ronces était qu'il restait calme malgré tout ce qui se passait. Et ça, c'était rassurant. C'était rassurant car il réfléchissait calmement à ce qu'on allait faire et agissait avec calme. Si c'était un meneur angoissé qui dirigeait le Clan, ça aurait mis tout le monde en cas de stress.
« Je compte sur vous pour marcher groupés : les chatons restent avec leurs parents, les apprentis épaulent les anciens. Si possible, emmenez une proie dans votre gueule, ou des herbes pour aider Cascade Silencieuse, mais rappelez vous, votre vie est prioritaire : si vous êtes en difficultés, je veux que vous lâchiez tout, tant pis. Caprice de la Sirène, s'il te plaît, arrange toi avec tes guerriers pour vous relayer efficacement de manière à avoir tout le monde à l'œil. Je ne veux voir personne s'éloigner pour marcher seul ne serait-ce qu'un instant. »
Ses instructions étaient clairs et nets. Sous un second grondement, la rivière monta et mouilla les pattes de chacun d'entre eux au sein du camp. « La tempête arrive !» , dit soudain une voix angoissée, que la guerrière au regard émeraude eut du mal à reconnaître. Etoile des Ronces encouragea tout le monde à quitter le camp, direction les Hautes Pierres. Etonnemment, on devait se méfier de l'eau. C'est marrant, dire que d'habitude le Clan de la Rivière aimait beaucoup l'eau, maintenant il est bien logiquement qu'ils se doivent de la détester. Envol du Papillon chercha rapidement du regard ses proches : Aile Fauve, Nuage de la Panthère... Mais elle ne vit aucun d'eux. Mais où étaient-il donc ?
Soudain, la guerrière entendit une voix famillière :
« Non, elle était là ! Rendez-moi ma mère ! RENDEZ-LA MOI ! »
C'était..c'était..c'était Nuage de la Panthère ! Sa douce et chère fille adoptive ! Mais où était-elle ? Angoissée, Envol du Papillon chercha l'endroit d'où la voix de l'apprentie résonnait, parmi les multiples buissons. Elle la trouva enfin. Elle était près d'un arbre, blessée et la patte coincée dans une racine. Envol du Papillon vit Nuage Mordoré lui venir en aide. Elle accourut vers les deux apprentis qui étaient avec Pluie Torrentielle, tétanisée par tout ce qui se passe autour d'elle.
« Oh non ! Nuage de la Panthère, ma douce ! Mais quel malheur le Clan des Etoiles t'a-t-il infligé ? Laissez-moi vousaider, Pluie Torrentielle et Nuage Mordoré..Je ne veux pas que ma fille adoptive meure.. »
On pouvait bien constater qu'Envol du Papillon devenait de plus en plus désespérée. Elle n'aimait pas qu'un membre de sa famille souffre. C'était horrible de savoir et de ressentir ça. La guerrière aux tendances humoristiques aida alors son amie et l'apprenti, après avoir pris une profonde inspiration histoire de se calmer.
Ahlala, mais quelle histoire ! Ma petite Papi est tétanisée par la peur, comme tout le monde. Elle remarque que sa fille adoptive, Nuage de la Panthère, est blessée et que Pluie Torrentielle et Nuage Mordoré l'aident. Elle vient donc aider les trois félins à s'en sortir, en se frayant un passage entre les buissons.
Date d’inscription : 05/11/2015 Messages : 723 Puf : Papi ♥ (Papillote pour les intimes) Âge : 22 Multi-comptes : Nuage du Raton Laveur
Nuage de Givre
Arpente la Forêt
Mer 13 Juil 2016 - 21:19
QUAND LE VENT DEVIENT OURAGAN, LA RIVIERE SE FAIT MEURTRIERE.
Je voyais l'orage se refléter dans mes yeux. Terrifié par les éclairs qui zébraient le ciel, par les nuages noirs qui grossissaient dans le firmament; je restais tétanisé devant la violence qui s'étalait sous nos yeux ébahis. Une vague plus haute que les autres lécha nos pieds, avant de bondir pour nous avaler, et la terreur éclata.
Je me prélassais depuis ce matin au bord de la rivière avec les autres apprentis. La chaleur accablante nous avait épargné toute séance de combat, et nous nous contentions de fixer l'eau d'un regard vide, notre queue battant paresseusement l'air derrière nous. Il faisait si chaud d'ailleurs, que nous laissions passer les poissons sous nos pattes sans même tenter d'esquisser un geste pour les attraper. En milieu d'après-midi pourtant, le temps avait semblé tourné, et un vent rafraichissant avait soufflé sur tout le camp. Vent qui lentement mais sûrement avait soufflé de plus en plus fort sur le camp, agitant les roseaux et les tanières. C'est une lumière furtive mais pourtant éclatante dans le ciel qui attira mon attention. Un éclair d'un blanc presque jaune, illuminant un ciel parsemés de nuages noirs. Un grondement se fit entendre, peu de temps après l'éclair. Trop peu de temps après lui. La rivière se mit à bouillonner devant nous, comme coléreuse; et toutes les mères rappelèrent près d'elle leurs chatons, inquiètes. Sans vraiment savoir ce qui se passait, nous avions déjà tous le même mauvais pressentiment. La tempête...
- LA TEMPÊTE ARRIVE !
Je levais aussitôt les oreilles, alerté par les hurlements qui retentissaient soudainement dans le camp. A l'autre extrémité, il me sembla voir une vague immense sortir du lit de la rivière pour attraper un chaton, tel un monstre affamé, et je ne pus retenir un miaulement effaré. Je reculai de quelques pas, fixant la rivière comme si elle allait me mordre. L'eau qui léchait mes pattes il y a si peu de temps me semblait maintenant une cruelle ennemie... Le cri de ralliement d'Etoile des Ronces me ramena à la réalité et je me précipitais au centre du camp, apeuré. Qu'allions-nous faire ? Je comptais sur notre chef pour nous indiquer la conduite à suivre. Je n'avais plus de mentor depuis longtemps maintenant, Eclat de Pluie ayant mystérieusement cessé de s'occuper de moi. Et je n'attendais pas de Plume de Cygne qu'elle veille sur moi, elle qui avait déjà si gracieusement accepté de terminer mon apprentissage. Malgré tout, j'avais besoin de conseil, je voulais savoir quoi faire ! Et je comptais sur notre meneur pour me le dire.
« Chats du Clan de la Rivière ! Nous ne pouvons pas rester ici. Il est clair que ce qui se prépare n'est pas un simple orage. Nous allons devoir quitter le campement pour nous mettre en lieu sûr. »
Je ne pus détacher mon regard du grand chat. Quitter le camp ? Ce camp où nous avions vécu durant si longtemps ? Je ne parvenais pas à le croire. Et pourtant... Un oeil à rivière déchaînée suffit à me convaincre. Je tenais plus à tous mes camarades qu'à cet endroit, qu'importe combien il pouvait m'être cher. Déglutissant nerveusement, j'acquiesçais donc à ces propos, en attendant de savoir plus précisément ce que nous devions faire.
« Je compte sur vous pour marcher groupés : les chatons restent avec leurs parents, les apprentis épaulent les anciens. Si possible, emmenez une proie dans votre gueule, ou des herbes pour aider Cascade Silencieuse, mais rappelez-vous, votre vie est prioritaire : si vous êtes en difficultés, je veux que vous lâchiez tout, tant pis. Caprice de la Sirène, s'il te plaît, arrange-toi avec tes guerriers pour vous relayer efficacement de manière à avoir tout le monde à l'œil. Je ne veux voir personne s'éloigner pour marcher seul ne serait-ce qu'un instant. Nous partons pour les Hautes Pierres ! »
Les Hautes Pierres... C'était loin, mais au moins là-bas nous serions en sécurité. Au-dessus de nous, les éléments continuaient à s'agiter, nous pressant de partir. L'assemblée se brisa suite à ces derniers moments, la plupart des félins commençant déjà à vider le camp. Songeant malgré tout aux dernières paroles de mon meneur, je filai à plat ventre vers la tanière de la guérisseuse, désireux d'aider, et Cascade Silencieuse me recruta avec un autre novice pour porter un petit paquet de plantes médicinales essentielles. Je promis rapidement d'y faire attention, et fis volte-face pour rejoindre le reste du Clan, qui s'organisait déjà pour quitter les lieux. La voix d'Etoile des Ronces brisa une dernière fois le silence.
« Clan de la Rivière ! En avant ! Et surtout méfiez-vous de l'eau, tenez-vous-en éloignés ! »
Je ne pus retenir un soupir amer à l'entente de ces mots. Ils ne se recoupaient que trop bien avec mes premières pensées. Cette rivière qui avait été tant de fois et si longtemps notre alliée était maintenant notre pire ennemie, un monstre meurtrier qui nous recouvrirait de ses vagues si nous ne prenions pas garde. Je secouais la tête avec ce qui aurait pu s'apparenter à de la lassitude avant de me mettre sur pattes et de suivre les guerriers qui menaient la marche. Nous suintions la peur, tous autant que nous étions, et il y avait tant de cris et de vacarmes autour de nous, que les cris désespérés des chats encore présents dans le camp ne parvenaient pas à nos oreilles. Je serrais mes crocs autour du paquet de plante qu'on m'avait confié, me concentrant sur sa protection pour m'empêcher de penser à autre chose. Je ne devais pas m'éparpiller, ni céder à la peur. Je ne serais plus qu'un poids pour les autres si je me laissais aller...
« Vite ! Dépêchez-vous ! L'arbre ne va pas tarder à tomber ! »
Ce miaulement aigu me ramena à la réalité et je relevais les yeux juste à temps pour voir un arbre enflammé tomber devant nous. Après l'eau, voici que le feu nous acculait aussi ? Ces deux ennemis de toujours ne pouvaient-ils pas se battre entre eux, au lieu de s'allier pour prolonger notre malheur ? Je retenais un gémissement, comprenant que notre unique passage était bloqué. Un autre miaulement de douloureux s'éleva dans l'air, à quelques longueurs de queues de renard devant moi, mais la marée féline que constituait notre camp m'empêchait d'y voir quoi que ce soit. Et avant que je n'aie le temps de m'approcher pour tenter d'aider qui que ce soit, le sol trembla une nouvelle fois sous nos pattes, me faisant chuter sur le sol glissant. Ma mâchoire se referma un peu plus sur les remèdes, et alors que je tentais de me relever, les hurlements autour de moi m'avertirent d'un autre danger imminent. Je vis bientôt un large ombre s'étendre au-dessus de moi, ne laissant aucun doute sur la raison de ces cris. Une nouvelle vague arrivait pour nous balayer tous. Et moi au sol, je ne pus que la subir et la laisser m'emporter au loin, sans espoir de remonter à la surface, essayant seulement de ne pas lâcher les plantes qu'on m'avait confié. Etoile des Ronces nous avait dit de faire passer notre vie avant tous les remèdes, toutes les proies. Mais dans ce tourbillon d'eau qui m'avait avalé, ouvrir la gueule n'aurait fait que me précipiter vers ma fin. La vue trouble, la mâchoire serré à en hurler de douleur, je me laissais balloter par les flots en attendant la chute de cette vague, priant le Clan des Etoiles de ne pas me rappeler à eux si tôt...
Résumé:
Comme les autres, désolée pour le poste un peu long, mais je devais mettre un peu en place vu que c'était mon premier, et j'avais pas mal à rattraper o/ Donc voilà, Nuage de Givre joue le rôle d'un des deux apprentis qui aide Cascade Silencieuse; il se concentre sur son paquet de plante pour oublier sa peur. Il fait partie de la première vague de chat à quitter les clans et n'entend pas les cris de Panthère, Mordoré etc... Il assiste à la chute de l'arbe, glisse sur le sol détrempé et se fait emporter par la 2e vague. Celui qui veut peut le trouver, complètement trempé sur le sol et crachotant, tant qu'il est n'est pas collé au groupe (il s'est éloigné avec la vague)
Date d’inscription : 21/03/2014 Messages : 144 Puf : Lei, Eno Rang EÉF : Guerrier Âge : 23 Multi-comptes : Pas encore
Feuillou
Arpente la Forêt
Jeu 14 Juil 2016 - 2:51
▲ QUI SÈME LE VENT
RÉCOLTE LA TEMPÊTE ▼
Déluge. C'était l'unique mot venant à l'esprit de Flamme Astrale en voyant ces trombes d'eau s'écraser sur le camp. Au début, c'était simplement une petite averse, dont les gouttes frappaient le sol en une mélodie monotone. Le chant des gouttes, comme disait le matou roux lorsqu'il était petit. Mais rapidement, ce jour pluvieux comme les autres s'était transformé en véritable cauchemar. La pluie avait redoublé, le vent avait laissé place à des bourrasques de plus en plus puissantes. Les chats avaient pris peur, et leur anxiété avait monté d'un cran lorsqu'Étoile des Ronces leur avait annoncé qu'ils partaient.
À présent, les chats marchaient face au vent et luttaient tant bien que mal pour avancer. Le temps que tout le monde se prépare et que les reines rassemblent leur petits, la tempête avait déjà redoublé de violence. Flamme Astrale n'avait pas pris de proie, jugeant que ses camarades en difficulté avaient bien plus de valeur que les poissons. Il se plaça devant un ancien, lui faisant un rempart de son corps. Un second guerrier soutint le vieux chat et ensemble, les deux chasseurs aidèrent le vétéran à marcher. Partout des guerriers se mobilisaient pour en aider d'autres. Du coin de l'oeil, le rouquin aperçut un petit se faire emporter par une grande vague; quelques instants plus tard, un chat plongea à sa suite. Flamme Astrale se détourna en grommelant; il aurait voulu pouvoir tous les aider en même temps... lui, avec ses pattes puissantes et son corps robuste, avait moins de difficulté que d'autres à lutter contre le vent. Une femelle blanche tacheté de gris se glissa près de lui. Panthère des Neiges bouscula son frère en miaulant:
« — Vas aider les autres, je m'occupe de Saut de Truite.
— Prends soin de toi, murmura Flamme Astrale en posant son museau contre celui de sa soeur.
Il se rendit compte qu'il avait bien plus peur pour elle que pour lui-même. Il rechignait à la quitter, mais il devait le faire; d'autres avaient peut être besoin d'aide. Il jeta un coup d'oeil derrière; les retardataires semblaient tous être déjà aidés par d'autres. Le rouquin se faufila donc à l'avant du groupe, près d'Étoile des Ronces et de Caprice de la Sirène.
« — Les Hautes Pierres sont bien trop loin, certains ne tiendront pas le coup ! Il faudrait trouver un lieu plus proche », hurla le guerrier brun-roux.
Le vent emporta ses paroles, il n'était même pas sûr que ses interlocuteurs aient entendus. Les bourrasques semblaient plus puissantes que jamais. Flamme Astrale perdit l'équilibre et faillit s'écraser sur le sol, se rattrapant de justesse en s'appuyant contre une branche.
Soudain, une désagréable odeur de fumée parvint à ses narines. Il écarquilla les yeux devant la branche enflammée qui semblait prête à s'écraser sur eux. Une autre menace semblait venir de derrière: une vague géante menaçait de s'abattre sur eux. Par réflexe, le mâle brun-roux bondit sur le tronc d'arbre le plus proche et s'y cramponna de toutes ses forces. La puissance de l'eau lui fouetta le dos mais il tint bon. Un cri de détresse parvint soudain à ses oreilles; il lâcha immédiatement prise et se lança à la suite de la boule de poils blanche malmenée par les flots. Le rouquin plongea la tête la première dans les eaux boueuses qui semblaient avoir pris possession de la forêt; une vive douleur sur son crâne lui indiqua qu'il s'était cogné contre une branche et le fit grimacer de douleur. Malgré tout il pataugea jusqu'à Nuage de Givre et plongea ses crocs dans sa nuque, le sortant de l'eau.
« — Ça va ? Respire, et... lâche ces plantes, ta vie passe avant celle des herbes ! » Comment le petit comptait-il respirer avec des brindilles plein la gueule ?
Une énième vague déferla sur eux. Flamme Astrale s'accroupit au dessus de l'apprenti, lui faisant rempart de son corps, et ferma les yeux en priant pour qu'ils ne se fassent pas emporter.
Spoiler:
C'est un peu long, désolé, fallait que je rattrape >.<
Dooonc Flam aide tout d'abord un ancien à avancer, puis sa soeur prend le relai et il en profite pour se faufiler jusqu'à l'avant du groupe, ou il glisse quelques mots à Étoile des Ronces & Caprice de la Sirène. Après avoir faillit se faire emporter par une bourrasque, Flamme Astrale évite ensuite une vague géante et vient en aide à Nuage de Givre.
La lumière était aveuglante, elle avait chaud, elle sentait son pelage partir en fumée tout en la brulant. Son épaule la brulait tellement qu'elle se demandait si elle n'avait pas prit feu. Sa tête tournait tendit qu'elle sentit un chat la portait. Elle ouvrit les yeux et aperçu un pelage familié. Le bruit des flammes résonait perpetuellement dans sa tête, la vision d'horreur du feu la rongeait. Comme si elle était aussi brulée de l'exterieur qu'a l'interrieur. Elle n'avait qu'une envie à présent : Que tout s'arrête. Que la tempête n'ai pas eu lieu, que tout ça, n'était qu'un horrible cauchemard. Mais la douleur était bien réelle. Cette douleur qui la deformait. Faite que ça s'arrête. Par pitié. Elle sentit de l'eau lecher son pelage. Elle ouvrit les yeux et découvrit son frère, son regard inquiet.
« Est-ce que tu peux marcher ? Il faut continuer, il faut rattraper le reste du clan ! »
Elle hocha la tête, même si elle doutait en réalité de pouvoir marcher. Son épaule la faisait tant souffrir. Elle se releva et gemit en bougeant l'endroit qui lui faisait tant souffrir. Elle boita en s'éloignant de l'eau. Elle était loin d'être furieuse. Elle était reconaissante envers son frère et le regard doux qu'elle lui lança traissait ses pensés. Mais lorsque l'eau se mit dangereusement à augmenter, emportant une partie de l'arbre en feu avec elle, Aurore Australe ne put lutter plus que ça. L'eau l'emportait. Elle essaya tant bien que mal de lutter, mais elle était faible, il fallait l'avouer. Son frère l'aida. Heureusement qu'ils étaient déjà assez éloigné de l'eau lorsque la vague est arrivé. Mais ce n'était pas finit. Une seconde vague arriva, celle ci était bien plus puissante. Le clan des étoiles en a vraiment contre moi. Elle avait presque envie de tout arrêter. D'arrêter de lutter. Son frère l'en empêcherait certainement mais quand lui même avait du mal avec la vague. Les pattes d'Aurore Australe lachèrent le sol. Se laissant emporter. Puis elle se rappella. La dernière fois qu'elle avait abandonner son frère, elle en avait été malheureuse. Et lui. Il en sera encore plus toucher. Elle se trouva tout a coup lache et égoiste. Elle essaya tant bien que mal de se tenir a quelque chose. Le sol était déjà loin et son épaule l'empêchait de nager. Pour la deuxième fois en même pas une heure, elle avait fallit mourrir mais elle s'accrocha au premier appuie. L'eau lechant sa fourrure lui faisait du bien. Elle se sentait legère, sa brulure étant soulagé. Dès que la vague partie, Aurore Australe boita retrouver son frère avant qu'une autre vague arrive. Son coeur tambourinait dans sa poitrine. Sa fourrure collé à celle de son frère. Lorsqu'elle remarqua qu'elle était si proche elle se détacha de lui et le regarda. Faucon des Rivières. Ce mâle incroyable avait de quoi flaté n'importe qui. Son beau pelage et ses yeux bleus océan s'alliant à merveille. Mais ses douces pensés furent interrompu par un coup de foudre tout proche. Aurore Australe était vraiment reconnaissante, elle aimait son frère. Plus que tout. Mais ils étaient pourtant tant éloigné aujourd'hui. Alors que les frères et soeur voulurent repartir, Aurore Australe sentit que quelque chose clochait. Quelque chose manquait. Merci.
« Faucon' ? elle attendit que celui ci se retourne pour continuer.Merci. »
Puis elle pressa le pas, n'aimant pas dire "merci" et n'aimant simplement pas être aider. Le trajet allait être long. Et ça, Aurore Australe le remarquai que maintenant. Cachant son effroyable douleur à l'épaule. Ne pensant maintenant qu'a une seule et unique chose : Survivre.
Spoiler:
Faucon des Rivières vient en aide à sa soeur, Aurore et puis c'est tout
By Night
Date d’inscription : 08/03/2015 Messages : 1312 Puf : Night, Nighty ou Vina :3 Âge : 19 Multi-comptes : Lune Blanche guerrière O (morte) || Kaï Bêta H || Aurore Australe, guerrière R || Conteuse de l'Aube, guérisseuse O || Nuage du Soleil, apprenti T || Petit Flamant, chaton, V || Guimauve, chaton, S || BIENTOT : Petite Odyssée, chatonne, R || Morphée, bêta, H
Chute d'Eau
Félin Connu
Jeu 14 Juil 2016 - 20:29
Les flammes grondaient, plus puissantes que jamais. Des miaulements résonnaient de toutes parts. La peur dominait. Moi même, je ne savais plus quoi faire. Les flammes barraient toute retraite. Même si le tronc d'arbre était passé, le feu avait progressé à une vitesse impressionnante, presque comme si l'eau l'alimentait. Je voyais avec inquiétude que d'autres félins étaient coincés eux aussi du mauvais coté de l'incendie. Tout le monde s'approchait du tronc enflammé, cherchant un passage. Soudain, je vis une énorme vague s'approcher de nous. Je pris le chaton dans ma gueule, sans lui demander son avis et je plantais mes griffes dans le sol détrempé. Je fis bien, car la vague vint nous frapper de plein fouet, emportant une chatte rousse en se retirant. Je clignais des yeux, choqué par ce qui venait de se passer devant le Clan ébahi. La rivière allait-elle nous enlever tout nos camarades un à un, au lieu de nous nourrir ? Je m'attendais presque à entendre quelqu'un miauler au Clan des Étoiles, mais le silence se fit. Tout le monde était trop choqué pensais-je. La silhouette de Caprice de la Sirène dansait derrière les flammes, presque une illusion.
« La vague a ouvert un chemin à travers les flammes ! Il faut faire vite avant que le feu ne reprenne ses droits ! Dépêchez vous et assurez vous d’encadrer les blessés, les chatons et les anciens au mieux ! »
Mon protégé dans la bouche, Petit Diamant, je passais sur les braises chaudes en grimaçant. Mes coussinets sont légèrement brûlés, pas terrible pour entamer un voyage. Mais on ne pouvait faire autrement. Et dire que je m'inquiétais pour nos ennuis sur le territoire du Clan du Vent. Les ennuis commençaient ici, et il était difficile de continuer avec autant d'obstacles. Des félins s'arrêtaient ici et là, en difficulté, mais se soutenant patte dans la patte. Pourtant, Étoile des Ronces ne ralentissait pas. Il allait finir par se retrouver tout seul devant si il continuait à avancer aussi vite. Ne me pressant point, je courbais l'échine pour avancer dans la tempête à la suite du meneur entêté.
Spoiler:
Chute est sorti du feu avec Petit Diamant et il continue de marcher à la suite d’Étoile des Ronces. Désolé si je joue beaucoup ton perso Petit Diamant, mais si jamais tu veux que ton personnage marche tout seul, tu peux simplement dire que je te pose à terre ^^
Date d’inscription : 15/02/2015 Messages : 258 Puf : Watiti Âge : 25 Multi-comptes : Le Corrompu
Breeze
Félin Légendaire
Jeu 14 Juil 2016 - 22:25
Nuage d'Été Les cris étourdissaient Nuage d'Été, la pluie la glaçait jusqu'aux os et lui brouillait la vue, le vent menaçait de faire tomber sa frêle carrure à chaque pas. Et son cœur, lui, battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il voulait se ruer hors de sa cage thoracique pour se mettre à l'abris. La peur lui bloquait la respiration.
À sa phrase murmurée, son père lui donna un vigoureux coup de langue entre les oreilles et lui dit, déterminé : « Ne t'en fais pas, je suis sur qu'elles sont devant avec le reste du groupe. Reste avec moi, nous allons les rattraper. » Le ton ferme de la voix du chef et son attitude protectrice, sa présence, rassurèrent la petite apprentie qui hocha la tête et redressa le menton du mieux qu'elle put, tâchant de faire bonne figure à côté de son père, si courageux. Elle voulait lui ressembler, croire à ses paroles. Sa mère, malgré son attitude étrange depuis les quatre lunes de l'apprentie et son attitude détestable pendant... L'accident de Nuage d'Hiver, avait beau mériter toute la haine des jumelles, elle n'en restait pas moins sa mère, et sa mort était inimaginable. Et sa sœur... Et bien elle était tout pour elle. Absolument tout. Sa confidente, sa moitié, sa jumelle... Elle ne pouvait pas mourir. Non. Jamais.
Mais elle avait perdu la vue d'un œil et ne s'étaut toujours pas habitué à son... Nouveau visage. Elle n'était certainement pas avec leur mère, et devait être aussi inquiète pour Nuage d'Été que celle-ci l'était pour elle. Elle devait la trouver. Elle ne pouvait pas continue ce périple avec la crainte constante qu'il lui arrive quelque chose.
Caprice de la Sirène arriva devant eux. Nuage d'Été, trop perdue dans ses pensées, ne se réjouit même pas qu'elle n'ait rien et ne réfléchit pas plus à son échange avec son père. Les mots, elle les entendait et les assimilait juste, tandis que son esprit était ailleurs, occupé à imaginer le cadavre ensanglanté de sa sœur.
« J’ai placé des guerriers sur les flancs et les arrières du groupe avec comme mots d’ordre calme et protection… Excellent. ... J’espère que le pont qui permet la traversée a tenu le coup, sans quoi nous seront réduit à nous jeter à l’eau, les anciens et les chatons risqueraient la noyade … Nous devons essayer de toute façon. Nous n'avons pas d'autre choix. Allons-y. »
Et la lieutenante s'éloigna sans que Nuage d'Été ne s'inquiète de ces paroles ou ne remarque le rapprochement encore plus flagrant du meneur et de la lieutenante. Elle avait peur, oui. Mais pas pour elle ou pour leur périple. Pour les autres, pour sa sœur, pour ses proches.
Soudain, elle entendit vaguement son nom dans la cohue des cris terrifiés : « Nuage d’Été ! » Serais-ce... Sa sœur ? Oh par le Clan des Étoiles, faites que ce soit le cas ! Les oreilles dressées en signe d'alerte, son père la guidant toujours fermement parmi le groupe, elle se dévissa le cou pour tenter d'apercevoir la personne qui l'avait interpellée.
Et soudain, il fut là. Par sa sœur. Ni sa mère. Ou un de ses proches. Non, c'était Nuage des Princes qui était apparu devant eux en trombe, et à sa vue, la petite féline se demanda comment elle avait pu ne serais-ce qu'un instant l'oublier. Et si il était... Non, je refuse de penser à ça ! Lui adressant un regard inquiet pour vérifier s'il allait bien, la novice, tout comme son père, le dévisagèrent d'un air interdit en attendant qu'il parle. « Nuage d’Été ! » s'exclama-t-il avant de se tourner vers le meneur. « Permettez-moi de l'emmener en sûreté ... vous avez un clan à gérer, il doit être plus important que tout ... »
La petite chatte n'avait jamais été plus partagée entre plusieurs émotions qu'en ce moment. Tout d'abord, elle se sentait immensément heureuse et rassurée que Nuage des Princes ait pensé à elle. Mais, d'un autre côté, elle détestait qu'on la traite comme un vulgaire bout de viande ainsi, sans même lui demander son avis. Et puis, elle n'osait penser au fait qu'elle n'avait pas songé une seule seconde à son cher ami, alors qu'auparavant, elle pensait à lui à toute heure.
Elle le voyait bien, que son père hésitait. Comme tous les géniteurs, il n'aimait pas qu'elle traîne avec des mâles, et confier sa fille pendant une telle apocalypse à un apprenti qui auparavant était le pire des insolents ne devait pas le ravir. Pourtant, elle lui avait dit qu'il avait changé et qu'elle lui faisait totalement confiance. Et puis... Avait-elle vraiment envie de laisser le mâle qu'elle aimait le plus après son père filer parmi le groupe et qu'elle s'inquiète constamment pour lui ? Attends, tu as dit quoi ? Rah, ce n'était pas le moment d'y penser ! De plus, elle savait son père capable de se gérer tout seul, et ne voulait pas le déranger dans ses ordres,
Elle adressa une œillade entendue au chef, qui finit par céder : « Restez ensemble, et faites attention. Essayez d'épauler les anciens coûte que coûte. » Elle lui lécha la joue avec toute son affection et se colla contre lui une dernière fois en murmurant un « merci, Papa » avant de rejoindre l'apprenti sans oser pour autant se coller à lui — elle savait que c'était stupide, mais c'était le seul mâle avec qui elle n'osait pas, tout simplement — et de s'éloigner avec lui en jetant un dernier regard à son père. Elle savait qu'elle n'allait pas suivre les ordres de son géniteur, et elle culpabilisait déjà pour cela. Mais elle avait quelque chose de mille fois plus important à faire. Aussi, tandis que Nuage des Princes cherchait déjà des yeux un chat dans le besoin, elle lui hurla : « Attends ! On doit trouver ma sœur ! Je ne bouge pas sans elle. » affirma-t-elle d'un air buté. Puis, se rendant compte qu'elle ne l'avait pas remercié pour être venu la chercher, elle lui glissa avant de repartir chercher Nuage d'Hiver : « Merci d'être venu me chercher. »
Puis, ils repartirent, Nuage d'Été étant plus déterminée que jamais à retrouver sa jumelle. Ses yeux effleuraient chaque pelage qu'elle voyait sans s'y attarder, et ainsi elle ne vit pas les autres membres du Clan s'entraider tant son esprit était focalisé sur sa sœur. Et soudain, il lui sembla entendre un cri : « Nuage d'Été ! Nuage d'Été ! » L'apprentie s'arrêta net, dévisageant Nuage des Princes en voulant lui demander si lui aussi il l'avait entendu. Mais, elle n'eut pas besoin d'ouvrir la gueule car déjà son ami hochait la tête et l'entraînait plus loin dans le groupe, en direction du bruit. Trop fébrile pour s'étonner de leur petite conversation télépathique, la novice se tordait le cou dans tous les sens pour apercevoir le pelage si particulier de sa sœur. Allez Wint', montre-toi...
Mais soudain, un cri apeuré surpassant les autres. Un horrible craquement qui fit se retourner d'un coup les deux apprentis. Il y avait un arbre en feu, devant eux, et son énorme tronc n'était plus qu'à un fil de chuter et d'écraser tout ce qu'il y avait en dessous de lui. Nuage d'Été retint un cri d'horreur.
« Vite ! Dépêchez-vous ! L'arbre ne va pas tarder à tomber ! » C'était Petit Diamant, en tête du groupe, qui avait crié cette mise en garde. Le bouleau était encore loin devant les deux apprentis, et une partie de groupe étaient restés avec eux à l'arrière tandis que les autres étaient déjà passés. Sans même se concerter, ils se mirent aussitôt à courir le plus vite possible, et Nuage d'Été vit du coin de l'œil son père et son mentor presser l'arrière du groupe. Ils fallaient qu'ils passent, tous. Si cet arbre enflammé tombait, ils étaient bloqués.
Et soudain, une vive secousse secoua le sol, faisant chuter la petite. Brusquement, l'énorme tronc s'affala par terre, réduisant à néant leur unique chance de passage tandis que le vent fit perdre l'équilibre à la petite, que l'eau, à côté, menaçait de déferler et que le feu se répandait déjà sur le sol. Les quatre éléments rassemblés... Par le Clan des Étoiles, nous allons tous mourir ! Alors, par peur, par angoisse — toujours aucun signe de sa sœur — Nuage d'Été ne réfléchit plus, se releva et se colla à Nuage des Princes, inspirant profondément pour se calmer. Elle devait garder le contrôle de ses nerfs, et la sensation du pelage du mâle contre le sien l'aida à ne pas faire une crise de panique. Il sentait bon.
De l'autre côté, elle vit son père et tous les autres chats s'approcher du tronc enflammé pour les libérer. Mais il n'y avait pas d'issu. Pourtant, à l'instant où elle pensait ça, le sol fit parcouru d'un nouveau tremblement, et une vague déferla sur eux. Nuage d'Été eut seulement le temps d'enfouir son visage dans le cou de son ami que son pelage était déjà trempé, sa respiration coupée et qu'elle tomba une nouvelle fois, grimaçant de douleur. Mais cette fois, elle se releva bien vite, le cœur battant la chamade. La vague avait ouvert un passage dans le feu !
« La vague a ouvert un chemin à travers les flammes ! Il faut faire vite avant que le feu ne reprenne ses droits ! Dépêchez vous et assurez vous d’encadrer les blessés, les chatons et les anciens au mieux ! » C'était Caprice de la Sirène, du même côté qu'eux, qui avait parlé. Nuage d'Été ne l'avait même pas vu. Mais qu'importe, car elle retourna se coller contre son ami — puisqu'elle l'avait fait une fois, autant en profiter ! — et se précipita avec tout le monde vers le passage. Quand son tour fut venue, elle bondit avec appréhension entre les flammes, mais retrouva bien vite le reste du groupe et attendit Nuage des Princes avant de repartir. Cette fois, c'était la bonne. Ils étaient sortis du camp.
Et soudain, elle le vit. Un pelage roux foncé et blanc, un visage borgne. Malgré le peu de visibilité, elle l'aurait reconnu entre milles. Oh par le Clan des Étoiles... Nuage d'Hiver !
« Nuage d'Hiver ! Nuage d'Hiver ! Wint' ! Je suis là ! » hurla-t-elle sans retenue, elle normalement si timide. Elle crut qu'elle allait s'en exploser les cordes vocales, mais elle n'en avait que faire. Sa sœur n'était qu'à quelques mètres d'elle... Tout en continuant de l'appeler et en entraînant un Nuage des Princes surpris et perdu dans son sillage, elle fendit le groupe et enfin, enfin, fut devant sa sœur.
Sa première réaction, évidemment, fut de se jeter sur elle et de la câliner de toutes ses forces, ne souhaitant plus jamais la lâcher. Elle sentit le visage mouillé de sa jumelle contre son pelage, et ne sut dire si c'était à cause de la pluie et de la vague, ou des larmes. « Oh, par le Clan des Étoiles, tu es là. J'ai eu tellement peur, Wint' ! Je t'ai imaginée. Morte. Oh, Wint'... Je t'aime, ne me refais jamais un coup pareil ! » Puis, elle enfouit son visage une dernière fois dans le cou de sa sœur, avant de se redresser de se coller à elle, l'épaulant. D'un coup d'œil vers Nuage des Princes, elle lui fit comprendre qu'il devait aller l'épauler de l'autre côté — elle savait que sa sœur et l'apprenti étaient amis, de plus — et c'est ainsi que, tous les trois serrés ainsi, ils attendirent la suite des ordres, marchant de plus vaillament possible avec le reste du groupe.
Un poids venait de lui être enlevé. Sa sœur et son ami le plus cher étaient avec elles. Et elle ne les lâcherait plus.
Récap':
Nuage d'Été part avec Nuage des Princes à la recherche de sa sœur et se retrouve bloquée du mauvais côté quand l'arbre tombe. Elle finit par passer avec la vague, et retrouve Nuage d'Hiver. Elle attend la suite des événéments.
Date d’inscription : 12/10/2013 Messages : 2105 Puf : Breeze. Rang EÉF : Chaton Âge : 21 Multi-comptes : Deameth — Petite Averse — Princesses des Danses — Nuage d'Été — Nuée de Lucioles — Arc-en-Ciel — Petit Océan
Serres d'Aigle
Félin Célèbre
Dim 17 Juil 2016 - 16:28
Qui sème le vent récolte la tempête [Évent]
Serres d'Aigles était sorti de l'eau, Petit Crustacé dans la gueule, seuls ses couinements indiquaient qu'il était vivant. Son pelage noir et blanc plaqué contre sa peau, était trempé. Il rejoignit son chef, Étoile des Ronces, et avait d'abord continué sa marche, avant de ralentir et au final, suivre son meneur de très près. La lieutenante les avaient rejoint.
« J’ai placé des guerriers sur les flancs et les arrières du groupe avec comme mots d’ordre calme et protection… Le chef lui répondit à la hâte, une réponse que Serres d'Aigle n'entendit pas. ... J’espère que le pont qui permet la traversée a tenu le coup, sans quoi nous seront réduit à nous jeter à l’eau, les anciens et les chatons risqueraient la noyade … »
Le mâle bicolore regarda autour de lui. Tous ses camarades étaient là, à marcher, à se soutenir et à se protéger. La nature semblait être contre eux pourtant. C'était si injuste. Le guerrier se sentait impuissant face à ça. Une présence familière le fit tourner la tête sur le côté, sa compagne venait de s'approcher et de se coller à lui. Il ne pouvait pas sourire, avec le chaton qu'il tenait mais il posa, néanmoins la queue sur le dos de Plume de Cygne pour qu'elle reste auprès de lui. Sa compagne était toute sa vie, l'amour de sa vie, il l'a protégerait coûte que coûte. De plus, sa bien-aimée attendait des petits. Leurs petits. Serres d'Aigle était donc prêt à tout pour que rien n'arrive à sa chère et tendre. Le chef, qui était l'ancien mentor de la belle guerrière, s'approcha d'elle et sembla la rassurer quelque peu avant de s'éloigner pour aider ses guerriers. Cela fit plaisir au combattant qui sentit que sa compagne souriait légèrement après le réconfort du meneur.
Les vagues s'abattaient toujours sur eux, pendant un moment, ce ne fut que des petites mais au fur et à mesure, elle devenaient plus imposantes et plus puissantes. Ce n'était pourtant pas le pire.. Le clan s'arrêta à un certain moment, les membres semblaient angoissés. Un cri.
« Vite! Dépêchez-vous ! L'arbre ne va pas tarder à tomber! »
Suivit du crissement des branches. Serres d'Aigle comprit. Le feu avait attaqué leur territoire. Cet arbre allait tomber, laissant les membres du clan bloqués dans l'incendie. Certains eurent le temps de s'élancer avant que le bouleau ne tombe à terre, divisant en deux le clan. Une bonne partie du groupe - dont Serres d'Aigle et Plume de Cygne - était bloqué derrière l'arbre enflammé. Le guerrier tourna son regard sur les côtés pour trouver une autre issue. Malheureusement, il n'y en avait aucune, ou alors trop étroite pour qu'un chat puisse y passer.
Soudain, un tremblement, plus fort que précédemment. Une vague allait déferler sur les félins. Le mâle se retourna vers sa compagne, planta ses griffes au sol et se colla à elle. Il tenait fermement Petit Crustacé. L'énorme vague traversa l'endroit, d'une puissance inouïe, pourtant le guerrier bicolore tient bon. Quand elle s'éloigna, il rouvrit les yeux et put voir un étroit passage au dessus de l'arbre.
« La vague a ouvert un chemin à travers les flammes ! Il faut faire vite avant que le feu ne reprenne ses droits ! Dépêchez vous et assurez vous d’encadrer les blessés, les chatons et les anciens au mieux ! » Venait de crier Caprice de la Sirène.
Il poussa gentiment mais énergiquement sa compagne en avant. Elle s'élança avant lui au dessus du bouleau, et le guerrier la suivit, en évitant le plus possible d'agiter le petit chaton qu'il gardait dans sa gueule. Ses coussinets le brûlaient quelques peu, mais c'était supportable. Il avança avec énergie et rejoignit sa douce de l'autre côté. Il soupira de soulagement et put profiter d'un court moment pour poser le chaton. Il regardait autour de lui, le déluge. Il n'avait parcouru qu'une petite partie du chemin jusqu'aux Hautes Pierres.
Résumé:
Serres d'Aigle tient Petit Crustacé dans la gueule et avance avec sa compagne (Plume de Cygne), ensuite ils se retrouvent bloqués à cause de l'arbre, mais suite à la vague qui à éteint une partie des flammes, ils réussissent à passer tout de même. Voilàà ♫
Date d’inscription : 20/07/2014 Messages : 891 Puf : Nounou Rang EÉF : Guerrier Âge : 22 Multi-comptes : Petite Victoire - Ombreuse
Petite Pluie
Félin Célèbre
Lun 18 Juil 2016 - 0:34
Qui sème le vent récolte la tempête
Plume de Cygne Ft. Le Clan
Plume de Cygne marchait en silence près d'un petit groupe. Elle sentit quelque chose lui caresser le dos, elle se retourna pour voir son compagnon et lui offrit un sourire distrait. Ses doutes s'envolèrent comme neige au soleil quand elle vit la petite boule noire et blanche qui pendait de sa gueule. Serres d'Aigles n'avaitpas hésité une seconde à aller sauver Petit Crustacé des griffes de l'eau et cela la rassurait pour sa portée future. Elle se détourna et rencontra enfin Étoile des Ronces. Son ami était très occupé, il put lui glisser quelques mots réconfortants et une caresse avant de partir au secour de ses camarades. C'était cependant suffisant pour requinquer la jeune chatte, elle reprit du poil de la bête en espérant pouvoir revoir le matou ensuite. Elle n'eut le temps de rien faire quand un arbre embrasé s'effondra en travers de leur route. Le clan était séparé en deux. Elle avait pris un peu d'avance sur son compagnon noir et blanc pour aider ses camarades. Elle pilla devant l'arbre tandis que le grand guerrier venait se poster près d'elle. Elle ne voyait pas venir l'immense vague qui allait s'abattre sur eux. Serres d'Aigles qui tenait bon à son côté la soutenait pendant qu'elle cherchait une prise dans la terre pour ne pas se faire emporter par les eaux. Lorsque l'eau se retira la lieutenante, Caprice de la Sirène, signala un passage sur l'arbre. Chacun fit la queue pour rejoindre l'autre moitié du clan, Serres d'Aigles sur ses talons. Elle eut un peu de mal à franchir le gros rondin, elle était un peu fatiguée et son ventre s'arrondissait de jour en jour. La petite chatte blanche ne pu que remarquer la cohue. De nombreux félins se baissaient et s'écorchaient et Cascade Silencieuse ne semblait plus savoir oùdonner de la tête. Quelques guerriers aguerris se postaient aux extrémités du groupe pour protéger les plus vulnérables. Elle suggéra que son aide serai la plus utile auprès de la guérisseuse plutôt que vers les guerriers. Elle était plus diminuée que ce qu'elle voulait bien l'admettre, bien qu'elle ne soit pas encore à terme. Elle adressa un sourire à son compagnon, lui signifiant qu'elle le quittait pour aller se rendre utile un peu plus loin. Elle se dirigea vers la chatte écaille qui portait tout un lot de plante dans la gueule. 《 Besoin d'aide ? 》demanda-t-elle. Avec tous ses blessés, au pelage roussi ou aux multiples écorchures, Cascade Silencieuse aurai besoin de camarades pour donner des remèdes ou porter des plantes. Peut-être même qu'elle aurai besoin de quelqu'un pour aller en cueillir ?
Date d’inscription : 13/02/2015 Messages : 748 Puf : River Rang EÉF : Guerrier Âge : 24 Multi-comptes : Vallée du Mirage
Caprice de la Sirène
Félin Légendaire
Sam 23 Juil 2016 - 1:25
QUI SÈME LE VENT
RÉCOLTE LA TEMPÊTE
▲ CAPRICE DE LA SIRÈNE
Son fardeau dans la bouche, les flammes lui léchant presque les flancs, Caprice de la Sirène avança calmement à la suite de ses camarades, ses prunelles étirées par la trop grande luminosité du brasier. La chaleur rendant l'air irrespirable, les félins se pressaient pour sortir de l'étroit passage dessiné au milieu de l'incendie. Le feu derrière eux et enfin sortis du camp, la lieutenante tigrée marqua un temps d'arrêt à distance respectable de l'arbre crépitant. La majeure partie du Clan suivait et les blessés, chatons et anciens étaient encadrés par les guerriers les plus valides, à l'arrière. Reprenant leur périple, la femelle tigrée ouvrir la marche après avoir laissé Nuage des Cieux en bons soins. Le pont n'était plus très loin et la demoiselle priait de toutes ses forces le Clan des Étoiles pour qu'il soit toujours débout malgré les intempéries. La tribu avait pris beaucoup de retard avec la noyade manquée de Petit Crustacé et l'arbre enflammé, si le pont n'était plus là le Clan était voué à emprunter la voie de l'eau qui, à coup sûr, serait fatale pour nombre d'entre eux. Arrivant en vue du pont la lieutenante se mit à courir pour vérifier que leur meilleur moyen de sortie tenait le coup. Une douleur dans son ventre l'éblouie un instant, l'obligeant à ralentir. Elle n'y prêta pas attention, se souvenant avoir éprouvé la même chose une lune auparavant.
Fort heureusement, le pont était encore fermement campé sur les deux bords de la berge, assurant un passage plus ou moins sécurisé au groupe. Un sourire victorieux sur les lèvres, malmenée par les rafales de vent et la pluie, la femelle se tourna vers ses camarades ruisselants.
« Riverains, le pont est toujours là, le territoire du Vent est de l'autre côté, encadrez les plus faibles pour traversée et faites attention de ne pas glisser ! »
Miaula – t – elle d'une voix rauque, les yeux plissés pour tenter de se protéger des trombes d'eau. Faisant volte face, la jeune reine s'engagea d'un pas prudent sur le bois glissant de la construction, le regard rivé sur la lande qui ondoyait sous les bourrasques de vent, de l'autre côté. Les quelques mètres de bois franchis sans trop d'encombres le groupe s'engouffra dans les terres du Vent, balotés entre vent et déluge.
Il n'avait d'yeux que pour elle, il implorait leur meneur du regard, la pitié aurait pu se lire dans n'importe quelle prunelle face à lui, il n'en aurait que faire. Ils devaient fuir, et vite, sans réfléchir. Même s'il avait été minable par le passé, il comptait bien se racheter aux yeux de son chef, il devait lui prouver qu'il était digne d'être parmi leurs rangs. « — Restez ensemble, et faites attention. Essayez d'épauler les anciens coûte que coûte. » Le novice acquiesça, le visage renfermé sur un air sérieux. Il murmura un remerciement que le meneur ne dû pas entendre. C'était la panique générale dans le camp et plus rien n'allait. La Tempête ... tout était de sa faute. Nuage des Princes se rendit vers la tanière des anciens pour aller vérifier qu'un d'eux n'y était encore, mais un appel le fit se retourner immédiatement. « — Attends ! On doit trouver ma sœur ! Je ne bouge pas sans elle. » Ses oreilles frémirent et il suivit la femelle dans le vacarme. Il aurait voulu lui dire qu'il devait partir, mais s'il avait eût un frère, il aurait compris. Pour autant, il l'aimait trop pour lui refuser cela. « — Merci d'être venu me chercher. » Il se sentit rougir, mais ne répondit rien, le sourire aux lèvres, baissant la tête. Mais il ne put profiter du remerciement, les jeunes chats reprenant leurs recherches.
Chaque fois qu'il croyait voir le pelage de la féline, il était aussitôt déçu de reconnaître quelqu'un d'autre, mais à la fois heureux que celui-ci soit encore maintenu en vie. « — Nuage d'Été ! Nuage d'Été ! » Lorsque le cri retentit, le matou noir et blanc croisa le regard de l'interpellée et ils comprirent qu'il s'agissait de Nuage d'Hiver. Il releva la tête pour tenter de voir d'où venait les appels mais sans succès. Il hocha la tête en direction de la femelle, et ils partirent tout de même en direction de sa sœur jumelle. Un cri retentit et en relevant la tête, il s'aperçut qu'un arbre craignait de leur tomber dessus. Aussitôt, les deux jeunes chats se mirent à courir, Nuage des Princes se retint de la pousser pour aller plus vite ; dans la précipitation, il pourrait la faire trébucher. Mais l'arbre tomba, dans un bruit assourdissant. Le jeune chat sursauta. Ils étaient bloqués, ils ne s'y attendaient pas. Il vit Nuage d'Été à terre et, alors qu'il s'apprêtait à l'aider à se relever, elle vint se coller à lui. Il eût un léger frisson et son corps tout entier sentait qu'il réclamait cela depuis des lunes. Il resta interdit, et à la fois heureux du geste de la femelle. Le sol trembla à nouveau et juste avant qu'une vague ne déferle sur eux, Nuage d'Été avait plongé son museau dans le cou du jeune chat. Elle tomba une nouvelle fois et, occupé seulement par la novice, il s'approcha pour la relever, mais stoppa net, relevant le visage vers la voix qui retentissait : « — La vague a ouvert un chemin à travers les flammes ! Il faut faire vite avant que le feu ne reprenne ses droits ! Dépêchez vous et assurez vous d’encadrer les blessés, les chatons et les anciens au mieux ! »
Nuage des Princes s'aperçut du passage formé par la vague. Il restait à nouveau interdit, et Nuage d'Été plongea une dernière fois son visage dans la fourrure du matou. Il lécha le crâne de la femelle, son coup de langue passant entre les deux oreilles de la jolie demoiselle, geste qui s'avérait surtout affectueux et rassurant. Elle s'en alla, pour sauter par dessus le tronc et le novice la suivit de près. Elle l'attendait de l'autre côté. Ils étaient enfin sortis. Ils reprirent aussitôt leur recherche à travers la multitude de pelage qui se trouvaient devant eux. « — Nuage d'Hiver ! Nuage d'Hiver ! Wint' ! Je suis là ! » Nuage des Princes fut repris, cherchant encore la fourrure de la sœur jumelle. La féline à ses côtés l'entraînait entre les autres chats et leur regard de détresse, perdu. Lui aussi, était perdu, mais avec elle, il se sentait mieux. Soudain, il l'aperçut, Nuage d'Hiver, et sa sœur lui sauta dessus. Le chat noir et blanc émit un ronron amusé et son cœur se serra. Il aurait tant aimé avec un frère sur qui veiller, dont une amitié fraternelle très forte pourrait le lier. « — Oh, par le Clan des Étoiles, tu es là. J'ai eu tellement peur, Wint' ! Je t'ai imaginée. Morte. Oh, Wint'... Je t'aime, ne me refais jamais un coup pareil ! » Un léger rictus se dessina sur les lèvres du matou, perdu dans ses pensées. Le regard appuyé de celle qu'il aimait le fit réagir aussitôt et il vint se coller à Nuage d'Hiver. Au fond, ils avaient oublié les anciens, mais ils avaient retrouvés Nuage d'Hiver.
Ils avancèrent, Caprice de la Sirène devant eux. « — Riverains, le pont est toujours là, le territoire du Vent est de l'autre côté, encadrez les plus faibles pour traversée et faites attention de ne pas glisser ! » En effet, le pont était face à eux et Nuage des Princes veilla à ce que les deux novices passe sans encombre à ses côtés, puis ils continuèrent leur chemin, au plus grand soulagement du jeune chat.
résumé :
Étoile des Ronces lui permet de veiller sur Nuage d'Été. L'arbre tombe devant eux, alors qu'ils sont encore dans le camp, mais ils parviennent finalement à sortir sans encombre. Ils retrouvent Nuage d'Hiver et suivent Caprice de la Sirène jusqu'au pont qu'ils traversent sans encombre.
Date d’inscription : 20/03/2015 Messages : 6142 Puf : power (lightning power). Rang EÉF : Guerrier Âge : 22 Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Nuage Symphonique
Félin Légendaire
Mar 26 Juil 2016 - 18:32
Qui sème le vent récolte la tempête
ft. Le Clan & Pluie Torrentielle
Pris au piège par les flammes chaque seconde perdue nous éloignais du reste du groupe, et me faisait également encore plus stresser. Nuage Mordoré rassurait du mieux qu'il pouvait la pauvre apprentie, qui semblait délirer, mais qui devais surtout souffrir le martyr. Nuage Mordoré m'interrogeais du regard, espérant sans doute que je parvienne à trouver une solution pour nous sortir de ce pétrin. J'ai beau le vouloir de toute mes forces, je ne parviens pas à faire le vide dans ma tête, car mon esprit est rempli de pensées toutes plus horribles les unes que les autres. Je commence à perdre espoir... Est-ce vraiment la fin ? Suis-je condamnée à rejoindre le Clan des Étoiles aujourd'hui ? Je pourrais enfin rencontrer mes petits disparus, les dire combien je pense à eux chaque jour, et combien je les aime. Mais étais-ce réellement ce que je voulais ? Non. Je n'avais pas encore suffisamment servi mon Clan. Je me devais de trouver avec le reste de mes camarades un endroit sûr où nous serons en sécurité, et en premier, sauver Nuage de la Panthère. Nuage Mordoré me fit revenir à la réalité en s'adressant à moi : " On n'a qu'à attendre que la rivière déborde une nouvelle fois et éteigne la partie du tronc la plus proche ! Et là, on passe le plus rapidement possible. Ça peux marcher, tu crois ? " Je fixais à nouveau l’obstacle flamboyant qui nous faisait face : et si c’était possible ? Sur ses mots, l'apprenti s'approcha d'un branche situé à proximité de la rivière, mais l'instant d'après, une violente bourrasque rendit son pelage rougeoyant quelques secondes mais il eu le bon réflexe de se frotter au sol. " Arrête ! Je n'ai pas envie d'avoir deux blessé à transporter. " Je m'étais un peu emballée sous le choc, mais je me repris : " Je te concède que ce serait une bonne idée, surtout qu'il pourrait s'agir de la seule, mais pour l'instant, c'est trop risqué. Si nous devons traverser, nous allons être obliger de changer de tactique pour déplacer Nuage de la Panthère. " Après avoir réfléchi quelques instants, je finis par déclarer : " Il faudra la hisser sur mon dos. " Je me doutais d'avance que ce ne serais pas de tout confort pour l'apprentie gravement blessée, mais cela restait le moyen le plus sûr à mon sens. Alors je continuais de scruter les alentours à la recherche de la moindre brèche, je vis clairement une ombre féline nous rejoindre : Envol du Papillon. Mais comment était-elle passée ?! Une quinte de toux m'empêcha en premier de m'exprimer. " Oh non ! Nuage de la Panthère, ma douce ! Mais quel malheur le Clan des Étoiles t'a-t-il infligé ? Laisse-moi t'aider, Nuage Mordoré. Je ne veux pas que ma fille adoptive meure... " En effet, la guerrière devait souffrir en voyant l'était de sa fille adoptive. Je tentais de vite lui demander la façon dont elle avait pu nous rejoindre : " Envol de Papillon ! C'est un miracle que tu sois-là ! Comment as-tu fais pour venir jusqu'ici ? Nous avons eu beau chercher avec Nuage Mordoré, pas moyen de trouver le moindre passage ! Et puis avec cette fumée et l'air qui devient irrespirable, je crois que nous n'allons pas tarder à y laisser notre peau. Peux-tu nous guider ? J'espérais de tout cœur que la guerrière répondrais de manière positive, car il semblait bien qu'elle soit notre dernier espoir.
Résumé:
Envol du Papillon a rejoins Nuage de la Panthère, Nuage Mordoré et Pluie Torrentielle, prisonnier des flammes. Pluie Torrentielle s'empresse de demander à Envol du Papillon de les guider jusqu'à la sortie, car elle semble les avoir rejoins par un passage invisible.
Date d’inscription : 30/06/2014 Messages : 1859 Puf : Drop Âge : 25
Chute d'Eau
Félin Connu
Mar 26 Juil 2016 - 20:36
Je cheminais en tête du Clan, dont le peloton était très maigre. Le reste du Clan suivait bien derrière, fatigué et découragé, à la fois par l'inondation soudaine, par l'arbre enflammé qui a faillit tuer et également par la perspective d'aller jusqu'au Hautes Pierres.Traverser toute la lande, et ce en pleine tempête, ce n'était pas le plus facile des voyages. Néanmoins, Étoile des Ronces aurait-il dû prendre une autre décision ? On ne pouvait pas rester au camp. A l'heure qu'il est, il devait déjà être inondé dans ses moindres recoins, et nos couches en roseaux éparpillées. Nous n'avions pas le choix, espérons que le Clan du Vent le comprenne.
Nous progressâmes tant bien que mal, suivant le chemin pour aller à l'Assemblée, car le seul moyen de rallier les Hautes Pierres était de passer par les Quatre Chênes. Heureusement, le pont des bipèdes était déjà en vue. Caprice de la Sirène revint vers nous pour nous encourager :
« Riverains, le pont est toujours là, le territoire du Vent est de l'autre côté, encadrez les plus faibles pour traversée et faites attention de ne pas glisser ! »
J'espère que les bipèdes étaient capables de construire des choses qui résistent aux tempêtes pensais-je, sinon ils étaient encore plus bêtes que des souris, qui savaient se faire un terrier digne de ce nom !
J'attendis le gros du groupe, afin de pouvoir escorter un vieux matou efflanqué, tout en tenant mon protégé. D'ailleurs, sa mère n'était pas venue le surveiller ou le reprendre. Elle avait sûrement d'autres petits, ou alors elle m'avait vu prendre Petit Diamant et me faisait confiance. Gonflé de joie à l'idée que l'on me fasse enfin vraiment confiance, je m'engageais d'un bon pas sur le pont, encourageant le vétéran choqué de quelques coups de museau.
Arrivé au milieu du pont, il était difficile de garder l'équilibre. Le bois, dépourvu d'écorce, était très glissant. Comment les bipèdes pouvaient-ils marcher dessus lorsqu'il ne faisait pas beau ? J'imagine que, tout comme nous, ils ne pensent pas aux catastrophes. J'essayais de rester sur mes pattes, déséquilibré par le chaton trempé. Je devais m'estimer heureux, vu que mon arrière train avait brûlé, il n'était plus très lourd.
Une fois le pont passé, je me fis une joie de poser mes pattes sur une terre sèche. La lande drainait bien la pluie. Même si j'aimais beaucoup l'eau et que je ne renoncerai jamais de ma vie à un point d'eau marécageux, trop d'eau faisait mal aux coussinets. Et des coussinets mous chez des vieux félins, non merci.
Je sentis une tension s'installer lorsque, tour à tour, chacun passa la frontière. Moi même, je la passais avec nervosité. Nous étions nombreux, très nombreux, mais fatigués. Si le Clan du Vent nous trouvait, il pourrait prendre le dessus sur nous. Espérons qu'ils n'auront pas l'idée de sortir de leur camp. Après tout, les membres du Clan du Vent détestait l'eau, la pluie les encouragera à rester près des buissons, pour s'abriter.
Mes pattes étaient lourdes, mais le chemin n'était pas terminé. La lande descendait et montait, et les Hautes Pierres encore loin devant. Nous n'avions pas encore fait de pause, et Étoile des Ronces ne semblait pas vouloir en faire. Nous n'avions plus qu'à prier le Clan des Étoiles, qu'il veille sur nous pendant notre voyage.
Date d’inscription : 15/02/2015 Messages : 258 Puf : Watiti Âge : 25 Multi-comptes : Le Corrompu
Émeraude
Félin Légendaire
Ven 29 Juil 2016 - 18:03
Qui sème le vent recolte la tempête
« Feat le clan »
Aurore Australe continua de marcher dans la boue, bientôt le clan découvera l'état du pont et la feline ne pouvait que espéré qu'il soit bien là. La chatte n'en pouvait plus, elle voulait que sa s'arrête. Pourquoi maintenant ? Pourquoi eux ? Pourquoi ? Son épaule était douloureuse et l'eau qui dégoulinait dessus ne soulageait pas vraiment la guerrière qui continuait d'avancer malgré sa brulure. Par une chance inouïe devant la tempête sans fin, le pont avait résister. Ne restait maintenant plus que deux épreuve : Passer le pont et traversé le territoire du clan du vent. Le ventre de la feline se torda rien que de pensé violé les frontières des deux clans. Elle n'était jamais rentré dans le territoire des felins de la lande mais pourtant elle savait où aller. Elle s'élança dans la traverser du pont. Il était glissant et s'était dur de le traverser. La peur de la chatte grandissait plus elle s'aventurait sur le pont devenant intense. Elle glissa et se rattrapa. Elle ne bougea pas et voulu reculer tellement la peur la rongeait. En dessous, une eau si puissante que Aurore Australe savait qu'elle ne survivrai pas si elle tombait. Elle n'arrivait plus à bouger. Elle sentit un chat la pousser vers l'avant et la chatte avança. Lorsqu'elle toucha le sol, elle fut si soulagé. Le pont était bancal et tremblait alors que le sol ne bougeait pas. Mais quelque chose tiqua. Elle était sur le territoire du clan du vent ! Elle se mit donc à marcher si vite qu'on cru qu'elle courrait. Plus vite il serait au Hautes Pierres mieux ce sera ! Elle espérait que le clan fasse de même pour marcher plus vite...
Spoiler:
Aurore Australe franchit le pont même si elle est morte de peur. Lorsqu'elle arrive sur l'autre rive elle presse le pas voulant arriver saine est sauve le plus vite possible.
By Night
Date d’inscription : 08/03/2015 Messages : 1312 Puf : Night, Nighty ou Vina :3 Âge : 19 Multi-comptes : Lune Blanche guerrière O (morte) || Kaï Bêta H || Aurore Australe, guerrière R || Conteuse de l'Aube, guérisseuse O || Nuage du Soleil, apprenti T || Petit Flamant, chaton, V || Guimauve, chaton, S || BIENTOT : Petite Odyssée, chatonne, R || Morphée, bêta, H
Envol du Papillon
Félin Célèbre
Dim 31 Juil 2016 - 17:54
Qui sème le vent récolte la tempête ft. le Clan de la Rivière
"Envol de Papillon ! C'est un miracle que tu sois-là ! Comment as-tu fais pour venir jusqu'ici ? Nous avons eu beau chercher avec Nuage Mordoré, pas moyen de trouver le moindre passage ! Et puis avec cette fumée et l'air qui devient irrespirable, je crois que nous n'allons pas tarder à y laisser notre peau. Peux-tu nous guider ?"
Elle leur montra du bout de la queue le passage par lequel elle est venue et par lequel les quatre félins pouvaient sortir pour rejoindre le groupe qui se dirigeait vers les Hautes Pierres, en guise de réponse à son amie. Envol du Papillon fit un doux sourire à Pluie Torrentielle histoire de la rassurer et de la calmer, car elle semblait tout aussi apeurée.
« Suivez-moi, je vais nous sortir de ce piège par ce passage-ci, à travers les buissons. »
Elle aida ses camarades de clan à poser l'apprentie blessée sur elle et Pluie Torrentielle, afin de ne pas laisser tout le poids à porter à son amie et, tout en restant collée à la guerrière, Envol du Papillon les incita à la suivre vers là où elle est passée pour arriver auprès des félins. Elle tâcha de se repérer à travers cette fumée, et, sans trop faire attention, elle passa par un buisson, toujours collée à Pluie Torrentielle. L'air devenant de plus en plus irrespirable, elle se mit également à tousser. Soudain, la guerrière au pelage blanc crut entendre une voix familière.
« [...] les plus faibles pour traversée et faites attention de ne pas glisser ! »
C'était à peine si elle reconnut rapidement Caprice de la Sirène. Elle guida ses camarades vers l'endroit d'où la voix a résonné, et, après une bonne dizaine de pas, la guerrière au regard émeraude aperçut des silhouettes félines.
« Je crois que nous y sommes, j'ai cru reconnaître les silhouettes de quelques chats de notre clan. »
Dans pas longtemps, le Clan de la Rivière aura atteint les Hautes Pierres. Envol du Papillon se demanda alors si tout le clan avait pu s'en sortir vivant jusqu'à maintenant. Il y a bien évidemment des blessés, il y en aura toujours. Il est très peu probablement qu'un Clan entier s'en sorte d'un tel événement sans aucune blessure. Elle pria au Clan des Etoiles que le pont par lequel ils allaient très probablement passer soit encore stable après qu'ils soient passés par celui-ci. C'est un des seuls moyens du Clan de la Rivière pour passer au-dessus du cours d'eau. Avec cette pluie, il était quasi évident que le cours d'eau ait débordé, mais il fallait être prudent. Très prudent.
« On y est, on est juste à quelques pas du groupe. Ca va aller, Pluie Torrentielle, Nuage Mordoré ? »
L'inquiétude et la tristesse envahirent le regard et les pensées d'Envol du Papillon. Elle tâcha de se rapprocher de plus en plus, avec Pluie Torrentielle à ses côtés, Nuage Mordoré derrière elles, et Nuage de la Panthère sur le dos, du groupe qui se hâtait de passer ce fameux pont qui, comme l'a dit la lieutenante du Clan de la Rivière, était toujours là.
« Allez, courage, on va bientôt passer le pont..»
Et elles continuèrent ainsi le chemin jusqu'aux Hautes Pierres.
Blup blup, Papi guide les trois félins, Nuage de la Panthère, Nuage Mordoré et Pluie Torrentiellevers le Clan. Ils vont pas tarder à passer par le pont et continuent le chemin jusqu'à leur destination.
Date d’inscription : 05/11/2015 Messages : 723 Puf : Papi ♥ (Papillote pour les intimes) Âge : 22 Multi-comptes : Nuage du Raton Laveur
Caprice de la Sirène
Félin Légendaire
Dim 31 Juil 2016 - 21:54
QUI SÈME LE VENT
RÉCOLTE LA TÊMPETE
▲ CAPRICE DE LA SIRÈNE
Caprice de la Sirène courait. Ses membres lui faisaient mal, sa tête bourdonnait et son ventre semblait peser une tonne. Malgré tout elle continuait. Derrière elle le groupe suivait, tête baissée, oreilles et pelage plaqués contre leur peau. En son for intérieur la lieutenante tigrée espérait que les retardataires et ceux qui accompagnaient les blessés réussiraient à les rejoindre en lieu sûr. Son instinct de survie avait prit le dessus. En sauver le plus grand nombre , tant pis pour les autres, Étoiles des Ronces l’avait dit, si ça devait mal tourner, chacun pour sa peau. La dame aux larges épaules marqua un temps d’arrêt, elle sentait des souffles chauds et irréguliers sur ses talons. Elle regarda en arrière. Partout des visages apeurés, des pupilles agrandies, des chatons ballottés dans des gueules étrangères. La majeure partie du Clan était avec elle. En un rapide coup d’œil circulaire, la guerrière aux yeux d’ambre nota qu’il lui manquait une petite dizaine de membres. Certains avaient péris avant même de sortir du camp, d’autres étaient à la traîne, peut – être morts. Caprice de la Sirène secoua vivement la tête, refusant l’éventualité de cette pensée. Braquant son regard devant elle, la combattante toisa les hautes pierres, semblables à de grandes dents noyées dans une bouche grisâtre qui vomissait des trombes d’eau. Ainsi ils continuèrent, redoutant le moindre coup de vent, resserrant la file autour des plus faibles, au centre. C’est les pattes sanglantes, écorchées, le regard vide que le Clan de la Rivière se laissa tomber sur les grandeurs rocheuses des Hautes Pierres. Se trouvaient déjà là les trois autres tribus, toutes aussi éreintés, toutes aussi meurtries par les caprices du temps. Caprice de la Sirène n’eut pas le courage de se lever pour saluer ses pairs, tout ce qui comptait était les battements de son cœur, bête furieuse au milieu de la cage de ses côtes. Elle tourna tristement son visage ruisselant de pluie vers l’horizon, dans le lointain, avançaient péniblement quelques retardataires. Un espoir s’alluma dans son cœur et s’éteignit bien vite lorsque ses prunelles glissèrent vers là où ils venaient. Paysage ravagé, arbres arrachés. La terre pleurait avec elle.
LA RIVIÈRE EST ARRIVÉE AUX HAUTES PIERRES Désolée, j’ai accéléré la traversé, drastiquement. La première partie de l’évent prend fin demain et on ne peut pas se permettre de retard. Vous pouvez encore poster jusqu’à minuit si vous le souhaitez. :wai :
Le souffle court, Nuage des Princes tentait de suivre tant bien que mal l'allure qu'avait pris Caprice de la Sirène, Nuage d'Été à ses côtés, d'autres félins sur ses talons. Les félins traversèrent les landes, après le pont, et ce, sans encombre, bien que cela soit plutôt étonnant. Les deux apprentis filèrent dans la lande, le jeune apprenti comprenait désormais les chats des landes. L'herbe qui frôlait ses pattes, celles-ci touchant à peine le sol à chaque pas, le vent qui ébouriffe ses poils, l'air qui est bon à respirer, même avec ce temps peu enviable. Nuage d'Hiver lui suivait aussi et elle semblait revigorer, après l'aide des deux jeunes. Les Hauts Plateaux dépassés, ils arrivèrent bien vite au niveau du Chemin du Tonnerre. Les trois jeunes novices le passèrent sans encombre, juste après le passage de deux gros montres qui tenaient des bipèdes dans leur ventre. Enfin, et plus vite qu'ils ne le pensaient, les Hautes Pierres, aussi majestueuses soient-elles, furent atteintes au plus grand soulagement du matou noir et blanc qui soupira de bonheur. Il se tourna vers Nuage d'Été, une once de malice dans le regard. Ils y étaient enfin parvenus.
Mais qu'en était-il des autres clans ? Où étaient-ils allés, pour trouver refuge ? La Tempête faisait rage et le feu commençait à ravager les terres des clans. Nuage des Princes sentit, ne sachant pourquoi, que le clan ne serait plus le même qu'avant, et il n'avait pas jeté un seul regard en arrière, trop préoccupé par celle dont il était tombé follement amoureux, aussi improbable soit-il. Lui, tomber amoureux ? Surtout qu'il s'agissait de la femelle qui l'avait détesté durant tant de lunes. Néanmoins, il ne se remettait pas de sa demande « d'amitié » mais il avait fini par ne plus s'en soucier. Après tout, il avait sentit la féline se blottir contre lui, il y a peu de temps, au camp. Avec un sourire de satisfaction, il ronronna de bonheur. Ils étaient sauvés.
Date d’inscription : 20/03/2015 Messages : 6142 Puf : power (lightning power). Rang EÉF : Guerrier Âge : 22 Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
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