Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
LGDC Warriors
s'inscrirese connecter

Top Site
Votez toutes les 2 heures !
Nouvel évent sur LW
Suivez le fil d'actualité ICI.
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

pour l'amour de l'écriture ♫ || gotheim - apprenti
Félin Mythique
Étoile du Lion
Félin Mythique
Jeu 25 Fév 2016 - 16:36

           
Demande dePower

           pour l'amour de l'écriture ♫ || gotheim - apprenti 866056eef


° PUF : power
° Âge : 14 ans
° EÉF n° : 2
° As-tu déjà un rang EÉF ? Si oui, lequel ? : ouaip, guerrier
° As-tu d'autres comptes ? : ils sont tous sur le même ^^
° Depuis combien de temps es-tu sur le forum ? : 1 an
° Autre : thanks ! pls, pas de truc en rapport avec l'histoire ( genre les guerres du passé ) je m'y connais trop peu et je risque de vous demander un autre thème ^^
Étoile du Lion
Date d’inscription : 20/03/2015
Messages : 6142
Puf : power (lightning power).
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 22
Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Administratrice persécutée par son correcteur
Faucon des Rivières
Administratrice persécutée par son correcteur
Ven 26 Fév 2016 - 23:58
Coucou Power!
Je vais me charger de te trouver un thème, il sera prêt dans les jours à venir. Je prendrai ta demande en considération au moment de l'élaborer, ne t'inquiète pas. pour l'amour de l'écriture ♫ || gotheim - apprenti 910524209
Faucon des Rivières
Date d’inscription : 26/04/2015
Messages : 1940
Puf : gotheim
Âge : 29
Multi-comptes : Faucon des Rivières, Astaroth
Félin Mythique
Étoile du Lion
Félin Mythique
Sam 27 Fév 2016 - 0:15
Heeey !
Okay, merchiii :3
Étoile du Lion
Date d’inscription : 20/03/2015
Messages : 6142
Puf : power (lightning power).
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 22
Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Administratrice persécutée par son correcteur
Faucon des Rivières
Administratrice persécutée par son correcteur
Dim 28 Fév 2016 - 22:00

the walk

Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
- Antonio Machado
consignes

  • Tu suivras le parcours d’une personne partie en voyage
  • Dans ton récit, ton personnage fuit de quelque chose et ne veut/peut pas retourner en arrière
  • Pendant ce pèlerinage, ton personnage fera une rencontre inattendue : narre-la
  • Tu écriras au présent
  • Personne et genre sont à ton choix


conseils

Je te laisse pas mal de libertés par rapport à la construction de ton personnage : tu peux choisir son genre, son âge, ses motivations… Je te conseille donc d’en profiter, d’essayer de développer un personnage intéressant et de nous expliquer pourquoi il commence ce voyage. Attention, tu n’es pas obligée de prendre le mot « fuir » dans le sens d’une course/poursuite ! Il se peut très bien que ton personnage se trouve dans une situation difficile émotionnellement et décide de « fuir » de ses problèmes !
De même, la rencontre inattendue t’offre une vaste panoplie d’opportunités !

Quand je dis que tu dois narrer au présent, n’oublie pas que l’utilisation de verbes au passé n’est pas interdite ! Tu peux et dois l’utiliser quand le récit le demande. Wink N'oublie pas de te relire afin d'éviter des fautes de frappe ou d'inattention.


mot de la fin

Si tu as un doute ou des questions par rapport au thème et à ses exigences, n’hésite pas à me contacter, je serais ravie de t’aider. Si ce thème n’est pas à ton goût, tu en as droit à un autre.

Tu as jusqu’au 20 mars pour rédiger ton texte, soit trois semaines.
Bon courage et bonne chance !

Faucon des Rivières
Date d’inscription : 26/04/2015
Messages : 1940
Puf : gotheim
Âge : 29
Multi-comptes : Faucon des Rivières, Astaroth
Félin Mythique
Étoile du Lion
Félin Mythique
Dim 28 Fév 2016 - 23:27
Merci beaucoup gotheim !
Le thème est inspirant :3
Je pense travailler ceci dans la semaine, merci encore !
Étoile du Lion
Date d’inscription : 20/03/2015
Messages : 6142
Puf : power (lightning power).
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 22
Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Administratrice persécutée par son correcteur
Faucon des Rivières
Administratrice persécutée par son correcteur
Mar 15 Mar 2016 - 21:52
Coucou Power, comment t'en sors-tu?

T'inquiète, je ne suis pas venue exiger ton travail (pas encore ahah ) je voulais juste savoir comment tu t'en sortais. Est-ce que le thème t'inspire?

Je voulais aussi te dire que je vais être absente la semaine prochaine. Je posterai un topic dans la catégorie à cet effet plus tard dans la semaine mais je voulais te prévenir, au cas où tu finis ton EEF ce week-end et que je ne réponds pas tout de suite! Hearty
Faucon des Rivières
Date d’inscription : 26/04/2015
Messages : 1940
Puf : gotheim
Âge : 29
Multi-comptes : Faucon des Rivières, Astaroth
Administratrice persécutée par son correcteur
Faucon des Rivières
Administratrice persécutée par son correcteur
Lun 21 Mar 2016 - 18:19
(Désolée du DP)

Coucou Power! Le 20 mars est arrivé et passé: aurais-tu besoin de plus de temps? Souhaites-tu encore continuer cet EEF?
Faucon des Rivières
Date d’inscription : 26/04/2015
Messages : 1940
Puf : gotheim
Âge : 29
Multi-comptes : Faucon des Rivières, Astaroth
Félin Mythique
Étoile du Lion
Félin Mythique
Lun 21 Mar 2016 - 18:23
Coucou Hearty

Le thème m'inspire clairement, j'ai même commencé mais le seul problème reste le manque de temps mais je pense qu'avec le week-end de Pâques qui approche, je pourrais finir durant celui-ci même si j'ai à peine fait un incipit. Au moins, je pense pouvoir énormément avancer. Peut-être pas finir, certes, mais faut y croire xD

Oki, pas de problème :3 Oh, et puis-je avoir un délai supplémentaire, du coup ? Merchiiii ahah

EDIT : Voilà, j'ai rep au même moment xD Trop de télépathie en nous ♥ Puis, de toute façon, j'aurais pas pu le faire ce week-end, il était bien plus chargé que prévu ♥
Étoile du Lion
Date d’inscription : 20/03/2015
Messages : 6142
Puf : power (lightning power).
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 22
Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Administratrice persécutée par son correcteur
Faucon des Rivières
Administratrice persécutée par son correcteur
Mar 22 Mar 2016 - 12:55
Très bien, si le thème t'inspire et que tu es motivée pour continuer, je t'accorde 3 semaines supplémentaires, soit jusqu'au 12 avril! :3
En espérant que tu aies le temps d'ici là. Hearty
Faucon des Rivières
Date d’inscription : 26/04/2015
Messages : 1940
Puf : gotheim
Âge : 29
Multi-comptes : Faucon des Rivières, Astaroth
Félin Mythique
Étoile du Lion
Félin Mythique
Sam 9 Avr 2016 - 10:45
j'aurai pris le temps, mais au moins, je crois avoir remplit tous les critères :3


When i'm alone, i've been a revenant, not a killer
on dit toujours que le sang vengera le sang, mais avant, on a tous fuit.
Prologue

« j'ai comme l'impression que vous conter cette histoire est essentiel. »


Quand on naît un beau jour de printemps sous un beau ciel bleu avec l'impression de voir deux silhouettes qui seront nos futurs tuteurs, autant dire qu'on ne s'attend pas à ce passé. Passé affreux, dont Nuage du Dragon a décidé d'en faire qu'un vague souvenir. Il aimerait que le Clan des Étoiles lui pardonne ses actes néfastes à la vie d'autrui. Il aimerait qu'il comprenne qu'il ne l'a pas fait de son plein gré, qu'il a changé. Mais après tout, qu'en sait-il de son passé, puisqu'il n'avait pas encore conscience de ce monde après la mort ? De ce monde de paix dans le lequel il se pense incapable d'y vivre. Seules les bonnes personnes y vont, lui n'en fait pas partit. Pas encore, peut-être jamais. Il sera peut-être surpris que lorsqu'il sera considéré comme défunt, la Forêt Sombre ne soit pas son terrain d'accueil. Mais il est naïf, ce petit. Bien trop encore. Il lui faudra du temps pour s'y faire. Juste du temps ...
Laissez-moi donc vous conter cette histoire comme si c'était lui qui vous la décrivait, comme si elle se déroulait sous vos yeux. Comme si le passé redevenait présent le temps d'une histoire. Serez-vous alors capable de comprendre la douleur qui l'accapare chaque instant ?

Chapitre 1

« je me sens seule et abandonné mais je n'ai pas envie de tuer. »


Je nais un beau jour durant la saison des feuilles nouvelles, tel qu'il appelle notre printemps dans les clans. Jeune et en pleine santé, tout commence gentiment pour ma petite vie enfantine. Mais qui aurait cru que le fuyard-trouillard deviennent un assassin renommé sans que ce don lui plaise tant que ça ? Voir même qu'à chaque nouvelle mort, celle-ci s'installe sur la conscience et le ronge en continu ? Qui aurait cru cela possible ? Moi. Parce que je l'ai vécu. Ma mère est une élégante féline avec un fort caractère. Elle passe ses journées dehors tandis que je miaule ma peine et ma famine. Si jeune, et peu nourris, voyez-en le résultat par vous-même : déficience de la croissance. Vous étonnerez-vous à présent de me croiser, moi et ma si petite taille ? Tout est sa faute. Mais je dois faire avec. Elle n'avait pas peur d'aller voir ailleurs. J'ai vite compris qu'elle cherchait à assouvir ses désirs avec d'autres mâles dans le dos de mon père. Comme suis-je au courant ? Disons que mon vieux paternel le sait et il s'en fiche un peu, il va aussi voir ailleurs. Mais dans ses descriptions, il n'est pas très implicite. Ils aiment tout deux charmer, il ne faut même pas chercher à comprendre. J'ai un grand frère aussi, un peu moins méchant que je ne le pensais. En vérité, il est très gentil, il suffit juste d'apprendre à le connaître ou quand bien même, le côtoyer pourrait suffire. Il a une douleur constante qui s'acharne sur lui. Dur de vivre avec des morts sur la conscience, hein ? Et bien, moi, je commence à mon plus jeune âge, avec mes parents, de sérieux félins fous. La sensation de planter les crocs dans la chair me fait du mal. Eux, cela leur fait du bien. À croire que tuer les amuse.

Chapitre 2

« ce n'est qu'un éternel cauchemar, il est celui qui me sépare de ma famille, celui qui m'accapare. »


J'essaye tant bien que mal de supporter ce genre de situation, mais vous ne comprenez pas d'où vient toute cette rage ? Tout simplement de cet affreux bipède qui est censé nous élever avec tendresse et amour. Non, cela n'est qu'une légende pour moi. Les coups de pieds, c'est tout le temps. Je ne me suis fait berné qu'une fois. Il a voulu me faire croire qu'il allait me caresser, ses mains étaient traîtresses. J'ai du mal à avoir cette envie de vivre. J'ai du mal à continuer, mais je le fais parce que j'ai trop peur de la mort. Je la fuis presque. Ma vie est un enfer alors je préfère passer mon temps à la rendre joyeuse en me recroquevillant dans un coin, en me faisant oublier. Ceci me satisfait bien assez ...

« Je cours, je m'arrête pas. Je peux pas. La mort est là, derrière moi, elle me poursuit et elle ne s'arrêtera pas avant de m'avoir capturé de ses bras terribles. J'ai peur. Et j'ai honte de le dire, mais je crois ne jamais avoir eu plus peur que cela. La forêt où je me trouve est immense, j'ai comme l'impression de m'y perdre et de revenir chaque fois sur mes pas tandis que j'épuise mes forces. Je ralentis. Impossible, je sens déjà son souffle chaud dans mon cou et ses mains froides caresser mon dos. Je tressaute. Et redouble d'efforts. Elle ne m'atteindra pas. Pourtant, je ne serais pas éternellement capable de me traîner le plus loin possible. Là ! La lumière, celle qui me sauvera d'elle. Mais je trébuche, comme si elle ne voulait pas de moi. La mort m'a attrapé la patte. Elle me tire vers elle. C'est la fin. »

Chapitre 3

« je rencontre la belle, celle qui me fait fuir, celle avec qui je ne suis plus pareil. »


Comme mon pire cauchemar, j'ai cru que cela était vrai. Mais c'était mon bipède que je fuyais encore et toujours. Certes, ce n'était pas cette forêt immense. Non, celle-ci m'effraye bien plus qu'elle. Je n'y ai encore jamais mit les pattes, on raconte dessus des choses si épouvantables. Mais qui aurait cru qu'un jour, je m'y intéresse ? Mon péché capital ? Ma curiosité. Ceci, vous ne me l'enlèverez pas. J'y tiens trop. Qui aurait cru que grâce à elle, je ne subirais plus ses coups. Je serai un être libre. Suis-je rebelle ? Je ne dirais pas cela ainsi mais j'ai plus eu peur. Celle-ci me pousse à tout fuir. Ma famille, mon ancienne vie, mon passé tout simplement, les monstres et cette forêt. Seulement, aussi impossible soit-il, j'ai beau fuir, cela m'y a ramené. J'y suis.
Il y a de nombreuses aubes auparavant, j'ai fait la merveilleuse rencontre de Deameth, une jolie féline venant de la forêt. Elle m'a appris de nombreuses choses sur ce qu'il s'y passe, qui y vit et ces atrocités dont tout le monde raconte chez nous n'est que quelque chose pour nous en éloigner. Mon grand frère m'a surprit avec elle. Il a finit par l'écouter puis il y a peu, il m'a réveillé un matin. Il m'a dit de courir comme si je fuyais mon pire cauchemar. Dans mon cas, il s'agissait évidemment de la mort. J'ai trébuché de nombreuses fois, mais jamais elle ne m'a attrapé la patte tel que je l'imaginais. Cette peur semble se dissiper chaque fois que je me mets à courir, seulement, elle est toujours présente : impossible pour moi de m'arrêter, la peur m'accapare lorsque la solitude est ma seule compagnie. J'ai toujours peur, mais au moins, j'y survis.

Chapitre 4

« grâce à elle, j'ai réussi à fuir, à partir de ma vie d'enfer, à m'unir avec la forêt, à ne faire qu'un avec ce qui est naturel. »


Je me souviens de ce jour peu glorieux, un matin, mon frère était venu me réveiller.
Je sens une pression contre mon ventre, bien présente, en dehors de mon rêve, ce n'est pas la mort qui m'arrache les flancs, il s'agit de mon frère qui a sorti légèrement ses griffes tout en appuyant. Je papillonne des paupières tandis qu'il me murmure de me taire, de ne pas poser de question, de fuir, de courir, de ne jamais me retourner, de ne jamais m'arrêter. Qui aurait cru à la pire des choses, mon frère n'allait pas mourir comme la mère du chat voisin et ses idioties. Il était un peu fou, celui-là. Mon aîné m'extirpe de mon nid en m'attrapant presque férocement par la peau du cou et je jette sur le sol. Je me relève en titubant doucement avant de prendre conscience des choses. Il fait noir, la pénombre n'est même pas cachée par une belle pleine lune. Non, c'est l'obscurité totale, la peur aussi. J'entends le chien de voisin d'à côté qui aboie tandis que nous quittons la maison de nos bipèdes. Je sens que la panique devient mienne lorsque je l'entends japper. Il sent notre odeur et il a beau être dans son jardin, cela ne m'inspire pas confiance. Ce soir-là, nos maîtres avaient omis de fermer une fenêtre. Mon frère avait décidé pour moi de fuir. Pour nous. C'était la meilleure des choses, mais je ne savais pas qu'il n'aimait pas tuer, lui qui avait eu un visage impassible avait un sourire forcé mais effrayant aux lèvres lors de son premier et dernier meurtre que je puis voir, en présence de nos parents. Était-ce un masque ? Peut-être que je voulais aussi que cela en soit un. Je le pensais peut-être trop fort, cela ne m'étonnerait pas de moi mais lui, à côté de moi, garde le silence tandis que nous quittons le jardin en sautant la palissade. Par sa force et par ma faiblesse, il m'attrape par les crocs et nous partons loin. Ma jeunesse empire notre fuir et je pense l'angoisse me prendre dans tout mon être, jusqu'à me nouer le ventre. Mais je dois fuir, il le faut.

Nous parvenons sans mal à l'orée de la forêt, malgré quelques chemins du tonnerre qui ne me rendaient pas fier face à eux, que je redoute tant. J'ai omis de vous parler de ma sœur, elle que j'aime tant. Elle nous a vus partir discrètement, mais les jappements du chien l'ont empêché de dormir. Elle aussi cherchait à fuir et voilà que nos parents sont redevenus sans enfant, comme à l'époque où mon frère n'était pas encore né. Je la vois là-bas, ma sœur, la fleur fragile de notre fratrie. J'interpelle mon aîné, nous ne pouvons la laisser de l'autre côté. Elle semble effrayer, mais je crois en elle, elle franchira cet amas de terres dures qui nous brûle les coussinets. Je l'encourage vivement, puis, héroïquement, elle s'élance dès lors que la voie se libère. À mon plus grand bonheur, elle parvient à moi sans trop de problèmes, si ce n'est le monstre qui passe après elle dans l'instant qui suit. La peur me submerge. Elle aurait pu y rester. Mais elle est là, près de moi, près de nous.

Après la première journée, nous sommes tous épuisés et affamés. Pourtant, rien à l'horizon. L'air est glacial, le vent se fait fréquent et tandis que nous frissonnons chacun notre tour pendant le trajet, nous nous endormons tous l'un contre l'autre pour notre première fois à la belle étoile par un temps peu commode avec tout, comme s'il nous disait de revenir. Retourner auprès du calvaire, non merci.
Lors de la seconde journée, je conduis ma famille vers la grotte de mon amie qui pourrait nous servir pour dormir, non loin de la Rivière. Lorsque nous y parvenons, le soleil va déjà se coucher même s'il éclaire encore notre monde. C'est sans encombre que nous nous endormons une nouvelle fois, le ventre vide. La chasse n'est pas fructueuse et à nous quatre, sachant que moi et ma sœur ne sachons pas ne serait-ce utiliser la position du chasseur, nos partageons alors les deux maigres rongeurs rapportés par les deux félins. Je vais alors partager le peu que je puisse mettre dans mon estomac avec ma nouvelle meilleure amie tandis que les deux autres chats de la fratrie mangent ensemble.
Peu de temps après, il faut que nous repartions. Deameth nous a longuement parlé de ce qu'elle savait des clans. Nous savons maintenant en détail comment ils fonctionnent. Elle nous indique un clan qui pourrait nous accueillir, le Clan de l'Ombre. Elle semble le connaître mieux que quiconque, je ne saurais dire pourquoi.

Le lendemain matin, nous traversons la lande à notre plus rapide allure, n'ayant aucune envie de tomber sur des guerriers du clan logeant ici. Sans plus attendre, nous gagnons un nouveau Chemin du Tonnerre où la circulation se fait dense au moment où nous souhaitons passe, ce pourquoi, nous finissons par chercher un trou quelque part. Ils ne peuvent quand même pas traverser cela tout le temps, si ?
Après avoir senti une forte odeur de marquage que j'ai l'impression de sentir à chaque fois, nous le trouvons enfin. J'ai parfois l'impression que ce sont aussi les mêmes effluves que les frontières nous amène mais mon amie m'a prévenu, chacune est différente. En passant un tunnel, l'odeur se fait nouvelle pour mes narines et plus forte, comme si elle venait d'être renouvelée.

Une patrouille nous tombe dessus dès que nous quittons le sous-terrain. Ce qui me remplit d'effroi, c'est la façon dont ils nous dévisagent. Un apprenti - comme ils les appellent dans les clans - se jette sur moi sans plus attendre. Après maintes et maintes fois où mon frère m'a sauté dessus pour m'effrayer, j'ai appris à me défendre. Je repousse alors de mes pattes postérieures mon adversaire qui voltige avant de retomber en glissant sur le sol.
C'est de façon pacifique que mon grand frère nous présente, évitant alors que ce jeune ne me ressaute dessus. Mais avant même que mon aîné n'en ait placé une, une jeune femelle se jette sur ma sœur. Aussitôt, je saute pour l'intercepter mais mon frère se fait plus rapide. Il la plaque au sol et lâche un grognement comme pour nous prévenir qu'il serait prêt à tout pour nous.
J'ai alors l'impression d'y voir une forme d'amour fraternel. Je baisse alors les yeux tandis que les guerriers retiennent désormais leurs apprentis en retraite. Ils décident de nous conduire à leur chef et puis personne n'ose parler jusqu'au camp. La terreur est finie.

Épilogue

« c'est la fin, après avoir parcouru un long chemin, j'oublie ce qui était mien et je deviens le parfait mannequin de sa vie sans fin. »


Nous marchons longuement avant de trouver un clan, mais nous y parvenons et nous y entrons. Il s'agissait du Clan de l'Ombre. J'en avais entendu parlé grâce à Deameth qui en savait long sur eux. Ma sœur s'intègre au Clan sous le nom de Petite Hirondelle, et mon aîné sous le nom de Nuage de Feu, assez grand pour être apprenti juste avant nous. Puis, c'est mon tour. Mon frère me présente sous mon nom, certes, peu connu, mais il faisait tout mon être : Harper. Je m'intègre plutôt facilement et même si je mange à ma faim, je reste petit et sans vraie musculature. Mon ancienne vie a affecté ma nouvelle. À vrai dire, les coups et la malnutrition que je subissais a fait que mon organisme n'a pas pu grandir comme il le fallait. On se moque de moi à cause de cela et de mes origines domestiques, je reste alors un matou timide qui, pour autant, détient un nom bien à lui : Petit Dragon. Je suis parvenu à fuir mon bipède et la mort, le Clan m'a permis de vivre ma vie, d'être ce que je voulais devenir. Mon ancienne vie ne me permettait pas d'être tranquille, à présent, j'ai enfin l'amour que je devais recevoir. Je n'ai plus peur, enfin, et pour toujours. Je suis devenu apprenti parce que j'avais l'âge, je commençais à m'affirmer dans mes faits et gestes et je suis quelqu'un. Je suis Nuage du Dragon.

« jamais une vie n'est belle ni superflue comme dans un conte de fée, mais elle a le mérite d'être vécue si on reste accroché. »
fiche © gotheim
Étoile du Lion
Date d’inscription : 20/03/2015
Messages : 6142
Puf : power (lightning power).
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 22
Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Administratrice persécutée par son correcteur
Faucon des Rivières
Administratrice persécutée par son correcteur
Sam 9 Avr 2016 - 22:33
Super Power!
Je vais faire de mon mieux pour te rendre ta notation au plus tôt, mais ça pourra peut-être prendre du temps: les examens arrivent pour moi et les juges qui me surveillent. Mais je vais essayer de ne pas te faire trop attendre! Hearty
Faucon des Rivières
Date d’inscription : 26/04/2015
Messages : 1940
Puf : gotheim
Âge : 29
Multi-comptes : Faucon des Rivières, Astaroth
Félin Mythique
Étoile du Lion
Félin Mythique
Sam 9 Avr 2016 - 22:47
t'en fais pas, j'ai tout mon temps ♥
Étoile du Lion
Date d’inscription : 20/03/2015
Messages : 6142
Puf : power (lightning power).
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 22
Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Administratrice persécutée par son correcteur
Faucon des Rivières
Administratrice persécutée par son correcteur
Ven 27 Mai 2016 - 12:16

Notation de Power


Coucou Power ! Voilà donc la notation que tu attends depuis… bien trop longtemps. Je voudrais donc commencer en m’excusant pour le retard énorme qu’a pris cette notation. Je suis vraiment navrée. Je n’ai pas d’excuse valable : je voulais rendre une correction détaillée et je n’avais pas énormément de temps mais même dans ces circonstances ça n’excuse pas l’attente. Je suis donc désolée.

 

Respect des consignes



  • Tu suivras le parcours d’une personne partie en voyage : ton personnage part bien et fait un voyage
  • Dans ton récit, ton personnage fuit de quelque chose et ne veut/peut pas retourner en arrière : sa vie de domestique, son bipède qui le bat
  • Pendant ce pèlerinage, ton personnage fera une rencontre inattendue : narre-la : ton personnage rencontre bien d’autres personnes, mais elles ne sont pas totalement inattendues. Il ne s’attendait peut-être pas à tomber sur une patrouille du clan de l’Ombre de la sorte mais son objectif était bien le clan de l’Ombre donc il s’attend à rencontrer des chats du clan… Néanmoins, vu que les circonstances peuvent à la limite être décrites comme inattendues, je dirais que la consigne est validée.
  • Tu écriras au présent : oui mais attention néanmoins à un mélange de présent/passé un peu confus (voir la correction)
  • Personne et genre sont à ton choix :

Rien de spécial à dire, tu as su globalement suivre les consignes imposées, même si j’ai relevé quelques soucis dans ton utilisation du présent (comme j’ai dit, tu verras par la suite). Le thème est respecté – le voyage n’est pas très long, mais ça reste un vrai pèlerinage pour ton personnage, qui laisse tout derrière lui.

Mise en page


Mise en page agréable, si j’ose le dire moi-même (a). Texte justifié, ce qui est un must et les couleurs sont lisibles (pas trop pétantes). Je trouve que certains paragraphes sont trop longs, néanmoins, ou pas assez espacés (souviens-toi, pour bien séparer deux paragraphes, il faut deux retours à la ligne sur FA). Mais ceci relève plus d’une préférence personnelle donc rien à dire, ça me plait !

Si j’ai un détail à relever, c’est que les images ne semblent pas particulièrement en accord avec le récit. Elles sont certes jolies mais un peu « random ».

Cohérence


 Avant de commencer l’aspect plus “technique” de la correction, je vais m’arrêter su la cohérence générale du texte et sur sa compréhension.

Cohérence générale
L’histoire en soi se comprend dès la première lecture, mais je dois t’avouer que pour certains passages j’ai dû relire plusieurs fois avant de comprendre ce que tu voulais transmettre. Parfois c’est la construction des phrases, parfois c’est parce que tu passes d’une chose à l’autre sans trop d’explications, ce qui peut rendre la compréhension difficile. Je vais te mettre quelques exemples – ce sont ceux qui m’ont le plus marqué lors de la lecture.
 
Quand on naît un beau jour de printemps sous un beau ciel bleu avec l'impression de voir deux silhouettes qui seront nos futurs tuteurs, autant dire qu'on ne s'attend pas à ce passé. Passé affreux, dont Nuage du Dragon a décidé d'en faire qu'un vague souvenir. Il aimerait que le Clan des Étoiles lui pardonne ses actes néfastes à la vie d'autrui. Il aimerait qu'il comprenne qu'il ne l'a pas fait de son plein gré, qu'il a changé. Mais après tout, qu'en sait-il de son passé, puisqu'il n'avait pas encore conscience de ce monde après la mort ? De ce monde de paix dans le lequel il se pense incapable d'y vivre. Seules les bonnes personnes y vont, lui n'en fait pas partit.

Oui, ton tout premier paragraphe m’a donné du fil à retordre. « Quand on nait […] on ne s’attend pas à un tel passé », je trouve cette phrase suspecte en fait. À la limite, on ne s’attend pas à « un tel futur » mais on n’a pas de passé quand on vient de naître. Mais ce n’est pas la seule chose qui me chiffonne.

Cette phrase, en particulier, m’interpelle :
Mais après tout, qu'en sait-il de son passé, puisqu'il n'avait pas encore conscience de ce monde après la mort ? 

Il y a plusieurs problèmes dans cette phrase, entre autres ton mélange de l’imparfait et du présent (j’y reviendrais plus tard), mais c’est cette relation entre le passé de ton matou et le monde après la mort qui m’a fait butter. Ce qui ressort de ta phrase, c’est : « il n’a pas conscience du monde près la mort – j’assume que c’est là où vont les guerriers du Clan des Étoiles, genre paradis – alors il ne connaît pas vraiment son passé ». Ça n’a pas trop de sens. À moins que tu n’aies voulu dire qu’il se fichait un peu de ce qu’il faisait parce qu’il ne savait pas qu’il y a un monde après la mort, où seuls les bonnes personnes vont ? Parce que si c’est le cas, il faudrait peut-être reformuler la phrase.

Ce n’est pas le seul cas où je ne suis pas sûre de ce que tu veux dire, voilà d’autres exemples :
Dur de vivre avec des morts sur la conscience, hein ? Et bien, moi, je commence à mon plus jeune âge, avec mes parents, de sérieux félins fous. La sensation de planter les crocs dans la chair me fait du mal. Eux, cela leur fait du bien. À croire que tuer les amuse.

Dans ce premier exemple, le sens est compréhensible, c’est juste par rapport au reste du récit que ça me fait butter. Tu dis que ses parents aiment flirter, ok. Mais ils tuent des gens parce que ça leur plait ? Tu commences dès ton plus jeune âge à planter « les crocs dans la chair » ? Si tu racontes tout au présent comme si ça se déroulait devant nous, évite de mélanger le présent « du passé » et le présent « du présent », on ne sait plus trop où on en est… Est-ce que c’est dans le récit que ça te fait du mal de planter des crocs dans la chair ou dans le présent de ton personnage ? Tu peux utiliser le futur pour parler du « vrai » présent (genre « la sensation […] me fera du mal »).

Lors de la seconde journée, je conduis ma famille vers la grotte de mon amie qui pourrait nous servir pour dormir, non loin de la Rivière. Lorsque nous y parvenons, le soleil va déjà se coucher même s'il éclaire encore notre monde. C'est sans encombre que nous nous endormons une nouvelle fois, le ventre vide. La chasse n'est pas fructueuse et à nous quatre, sachant que moi et ma sœur ne sachons pas ne serait-ce utiliser la position du chasseur, nos partageons alors les deux maigres rongeurs rapportés par les deux félins.

Cet exemple est peut-être plus pointilleux dans le sens où le sens est parfaitement compréhensible mais j’ai trouvé ce paragraphe maladroit. Tu sous-entends que tu as rejoint Deameth, mais tu ne le dis pas explicitement : juste que vous allez dans la grotte où elle habite. De plus, tu ne dis pas qui part chasser : on peut faire le calcul, bien entendu, mais il faut être explicite, on ne peut pas toujours deviner ce que tu ne dis pas.

Mon péché capital ? Ma curiosité. Ceci, vous ne me l'enlèverez pas. J'y tiens trop. Qui aurait cru que grâce à elle, je ne subirais plus ses coups. Je serai un être libre. Suis-je rebelle ? Je ne dirais pas cela ainsi mais j'ai plus eu peur. Celle-ci me pousse à tout fuir. Ma famille, mon ancienne vie, mon passé tout simplement, les monstres et cette forêt. Seulement, aussi impossible soit-il, j'ai beau fuir, cela m'y a ramené. J'y suis.

Dans cet extrait, on n’est pas sûr de ce qui te pousse à tout fuir. Ta peur ? Ta curiosité ? Et qu’est-ce qui t’y as ramené ? Je comprends l’envie de ne pas te répéter, mais parfois il vaut mieux écrire plusieurs fois un mot pour que tout soit clair plutôt que de remplacer par des pronoms qui portent à confusion. Je te donne un autre exemple où justement, à force de ne pas vouloir répéter, on se perd un peu dans tes phrases :
Je cours, je m'arrête pas. Je peux pas. La mort est là, derrière moi, elle me poursuit et elle ne s'arrêtera pas avant de m'avoir capturé de ses bras terribles. J'ai peur. Et j'ai honte de le dire, mais je crois ne jamais avoir eu plus peur que cela. La forêt où je me trouve est immense, j'ai comme l'impression de m'y perdre et de revenir chaque fois sur mes pas tandis que j'épuise mes forces. Je ralentis. Impossible, je sens déjà son souffle chaud dans mon cou et ses mains froides caresser mon dos. Je tressaute. Et redouble d'efforts. Elle ne m'atteindra pas. Pourtant, je ne serais pas éternellement capable de me traîner le plus loin possible. Là ! La lumière, celle qui me sauvera d'elle. Mais je trébuche, comme si elle ne voulait pas de moi. La mort m'a attrapé la patte. Elle me tire vers elle. C'est la fin. 

Le conseil que je peux te donner est de ne pas hésiter à utiliser “la mort” si entre temps tu as mentionné un autre sujet singulier féminin (dans ce cas « la forêt »). D’ailleurs, tu personnifies la mort (« elle ne m’atteindra pas », « la mort est là »). Ce n’est pas une norme, mais je te conseille de la capitaliser : la Mort, ça lui donne plus de force comme sujet (et tu peux alors utiliser « elle » de façon plus compréhensible, comme s’il s’agissait d’une personne).

Elle nous indique un clan qui pourrait nous accueillir, le Clan de l'Ombre. Elle semble le connaître mieux que quiconque, je ne saurais dire pourquoi. […]
Il s'agissait du Clan de l'Ombre. J'en avais entendu parlé grâce à Deameth qui en savait long sur eux.

Ce n’est pas une incohérence en soi, mais je trouve que ça relève d’un manque de continuité, comme si tu avais oublié, lorsque tu as écrit la deuxième partie, que tu en avais déjà parlé. N’oublie pas de relire ce que tu as déjà écrit pour ne pas oublier les détails que tu dois encore mentionner et ceux dont tu as déjà parlé !

Voilà, ceci est ce que j’ai relevé de plus flagrant dans ton histoire. Je répète qu’elle reste compréhensible, mais il faut parfois relire des paragraphes complets plusieurs fois pour être sûrs d’avoir bien compris. J’ai relevé certaines maladresses. Je te conseille d’être explicite dans ton récit. C’est très bien de vouloir lui donner un style particulier, mais si le lecteur a du mal à suivre, c’est vraiment dommage. Donc quitte à ne pas avoir une phrase très poétique, pends le temps de détailler ce qui peut être plus flou. Et n’ait pas peur de répéter des mots. Je sais qu’on nous lave le cerveau depuis petits à force de dire qu’il ne faut pas se répéter mais je pense justement qu’il faut être conscient que c’est parfois nécessaire. Il ne faut pas lésiner sur les noms propres, par exemple. Imagine :

« Ava appuie la sonnette et sourit lorsque son amie Elise l’accueille de l’autre côté de la porte. Elle porte une robe à fleurs, en contraste avec ses bottes en cuire à elle. Elle attend de la voir depuis un moment. »

C’est à l’évidence une phrase bidon, mais tu vois le dilemme : je ne veux pas répéter Ava et Élise mais à force l’histoire devient incompréhensible, même avec seulement trois phrases !

Expression/Cohérence des phrases
Hormis ces soucis au niveau des explications un peu floues, j’ai trouvé que certaines phrases en concret étaient construites maladroitement.

◆ Il sera peut-être surpris que lorsqu'il sera considéré comme défunt, la Forêt Sombre ne soit pas son terrain d'accueil ➜  Il sera peut-être surpris si, lorsqu’il sera considéré comme défunt, la Forêt n’est pas son terrain d’accueil 

◆Ma vie est un enfer alors je préfère passer mon temps à la rendre joyeuse en me recroquevillant dans un coin, en me faisant oublier.
Dans ce deuxième exemple la phrase est correcte mais je ne suis pas sûre d’avoir le même concept de joie que toi en fait.
◆ Pourtant, je ne serais pas éternellement capable de me traîner le plus loin possible ➜  je ne serai pas capable de me trainer éternellement

◆ Je sens que la panique devient mienne lorsque je l'entends japper ➜ la panique monte en moi / la panique me possède…

◆ Seulement, aussi impossible soit-il, j'ai beau fuir, cela m'y a ramené.
Qui ou quoi t’a ramené ?
◆ nous nous endormons tous l'un contre l'autre pour notre première fois à la belle étoile par un temps peu commode avec tout
Je n’ai pas compris. Peut-être une expression que je ne connais pas ? Avec « tout » quoi ?
dont tout le monde raconte chez nous ➜ que tout le monde raconte

◆ Ma jeunesse empire notre fuir et je pense l'angoisse ➜ Ma jeunesse empire notre fuite et je sens l'angoisse

À part ces phrases un peu suspectes, l’expression est correcte. Il y a à l’évidence un effort dans la tournure des phrases : tu essayes de te trouver un style, ce qui est bien ! Parfois ça peut se tourner contre toi, néanmoins, parce que tu n’as pas fini de manier correctement ces tournures plus originales.
Et même si je t’ai un peu reprise à ce sujet juste avant, il y a un effort pour éviter les répétitions, et c’est apprécié la plupart du temps !

Conjugaison


Allez, on s’attaque aux parties beaucoup moins drôles ! La conjugaison !

Hello past, my old friend
Une des impositions de ce thème était la narration au présent, chose que tu as fait en introduisant ainsi ton récit :
« Laissez-moi donc vous conter cette histoire comme si c'était lui qui vous la décrivait, comme si elle se déroulait sous vos yeux. Comme si le passé redevenait présent le temps d'une histoire. »
C’est très bien d’ailleurs, c’est une jolie façon de s’exprimer et de débuter une histoire !

Dans la globalité du récit, tu maintiens l’utilisation du présent : good job ! Maiiis, il y a toujours des mais, tu t’es laissée aller par moments. Quand on narre au présent, cela n’interdit pas l’utilisation de verbes au passé (simple, composé, imparfait), bien au contraire. Si je dis :
« Je me lève du canapé en éteignant la télé. D’un pas paresseux, je me dirige vers la cuisine pour aller fouiller dans le frigo. En passant devant l’évier, la montagne de vaisselle sale me désespère : j’aurais dû la faire hier, mais j’ai préféré regarder mon épisode de GoT. »
Mon récit est bel et bien au présent, mais j’ai pourtant deux verbes qui ne le sont pas !
Tu as compris cette nuance, puisque je retrouve facilement du passé composé et de l’imparfait dans ton texte… mais parfois ils échappent ton contrôle !

Je vais te donner des exemples.

Mon grand frère m'a surprit avec elle. Il a finit par l'écouter puis il y a peu, il m'a réveillé un matin. Il m'a dit de courir comme si je fuyais mon pire cauchemar. Dans mon cas, il s'agissait évidemment de la mort.
En fait dans ce paragraphe en particulier tu t’appuies beaucoup trop sur le passé composé. La partie où tu expliques que tu as rencontré Deameth mérite en effet l’utilisation du passé composé mais celle qui suit (quand ton frère te dit de fuir) aurait plutôt dû être au présent, pour respecter la consigne du thème.

◆ […]un matin, mon frère était venu me réveiller. Je sens une pression contre mon ventre […] 

◆ Nous parvenons sans mal à l'orée de la forêt, malgré quelques chemins du tonnerre qui ne me rendaient pas fier face à eux 
Je vais avouer que c’est une des choses qui me gênent le plus dans la lecture (pas forcément de ton texte, mais de n’importe quel récit) : lorsque les temps ne sont pas correctement utilisés et qu’on saute du passé au présent constamment. Voilà des exemples d’actions qui sont expliquées à un moment au passé (« était venu » ; « ne me rendaient ») et à un autre au présent (« je sens » ; « nous parvenons »). Il s’agit des mêmes événements, mais il n’y a pas de continuité dans le temps que tu utilises. Tu vois le problème ?

(Mon frère avait décidé pour moi de fuir. Pour nous.) C'était la meilleure des choses, mais je ne savais pas qu'il n'aimait pas tuer
Je ne mets qu’une partie, mais voilà une autre instance où tu t’es retournée vers le passé alors que ceci fait encore partie du récit que tu dois raconter au présent. Autant « mon frère avait décidé » est correctement employé au passé, autant les autres verbes auraient dû être au présent. Après tout, « tu » ne sais pas qu’il n’aime pas tuer au moment où tu fuis, c’est-à-dire pendant les événements du récit.

◆ Peut-être que je voulais aussi que cela en soit un. Je le pensais peut-être trop fort, cela ne m'étonnerait pas de moi mais lui, à côté de moi, garde le silence tandis que nous quittons le jardin en sautant la palissade.

◆ Deameth nous a longuement parlé de ce qu'elle savait des clans ➜ ce qu’elle sait

◆ Nous marchons longuement avant de trouver un clan […]. Il s'agissait du Clan de l'Ombre.

◆ Mon frère me présente sous mon nom, certes, peu connu, mais il faisait tout mon être

◆ Je suis devenu apprenti parce que j'avais l'âge, je commençais à m'affirmer dans mes faits et gestes et je suis quelqu'un.
Même problème, attention à ces verbes au passé qui devraient être au présent, ainsi qu’au mélange d’actions au présent et au passé au sein d’une même phrase.

Autres problèmes de conjugaison
Hormis cela, j’ai relevé quelques petites fautes dans les conjugaisons (principalement des fautes d’accord qui sont sans doute dues à de l’inattention). Vu que je considère que ce ne sont que des inattentions, je ne vais pas détailler la correction. Néanmoins, si tu sens que c’est une difficulté pour toi et que tu souhaites que je m’explique, n’hésite pas à me le dire !

◆ le fuyard-trouillard deviennent ➜ le fuyard-trouillard devienne

◆ ces atrocités dont tout le monde raconte chez nous n'est que quelque chose ➜ ne sont que

◆ les mêmes effluves que les frontières nous amène ➜ nous amènent

◆ les coups et la malnutrition que je subissais a fait ➜ ont fait
N’oublie pas de bien identifier le sujet de tes verbes : est-il au pluriel, au singulier ? S'il y a plusieurs noms, vérifie qui fait l'action: seulement un sujet, plusieurs de ces sujets?

◆ Je ne me suis fait berné ➜ fait berner

◆ Elle semble effrayer ➜ elle me semble effrayée

◆ dense au moment où nous souhaitons passe ➜ passer

◆ J'en avais entendu parlé ➜ parler
Erreur classique, je n’ai franchement pas relevé énormément de fautes dans ce genre dans ton récit, mais j’aime embêter le monde. Il est parfois compliqué de savoir quelle terminaison est la correcte : « é » et « er » se prononcent de la même façon ! N’hésite pas à utiliser la technique tout aussi classique : remplacer le verbe par « prendre » ou n’importe qu’elle autre verbe du 3ème groupe !

◆ n'y ai encore jamais mit ➜ jamais mis
Si tu ne sais pas comment finit le participe passé d’un verbe, n’hésite pas à changer le sujet au pluriel et/ou féminin. « Il est mis » devient « Elle est mise ».

◆ je ne serais pas éternellement ➜ je ne serai

◆ Je serais un être libre ➜ je serai
N’oublie pas que la première personne du singulier ne prend pas de « s » au futur. Wink

◆ que mon organisme n'a pas pu grandir ➜ n’ait pas pu
Je suis peut-être un peu pointilleuse sur cette exemple, parce que je suis presque sûre que la plupart des gens laisseraient ce détail passer. Nous utilisons souvent « que » suivi du présent ou du passé composé mais ce n’est pas très correct : après « que » vient… le subjonctif ! Le subjonctif passé du verbe pouvoir à la troisième personne du singulier n’est pas « qu’il a pu » mais bien « qu’il ait pu ».

◆ sachant que moi et ma sœur ne sachons pas ➜ ne savons pas
Je ne vois pas quoi rajouter à cette correction si ce n'est un conseil: relecture! L'impératif n'a rien à faire dans cette phrase, le présent tout simple est de mise. :)

Grammaire & Orthographe


Je mets ces deux-là ensembles parce que je n'ai pas grand chose à dire, principalement. Je pense que les fautes que j'ai pu relever proviennent d'un manque d'attention plutôt que d'une méconnaissance de la langue.

◆ d’en faire qu’un vague souvenir ➜ de n’en faire

◆ et je jette sur le sol ➜ et je me jette
Attention, n'oublie pas de mots!

◆ lui qui avait eu un visage impassible avait un sourire ➜ avec un sourire

◆ le chien de voisin ➜ le chien du voisin

◆ empire notre fuir ➜ notre fuite

◆ n'en fait pas partit ➜ n’en fait pas partie (ici "partie" n'est pas un verbe, c'est le nom commun qui est utilisé)

nos partageons ➜ nous partageons
N'oublie pas de te relire pour ne pas laisser passer ce genre de petites fautes qui sont 100% évitables. Franchement je considère que ce sont des fautes d’inattention, donc je ne vais pas m’étaler, mais si tu as des doutes n’hésite pas à me demander des détails.

◆ voir même ➜ voire même
Attention, ne confonds pas le verbe "voir" et la conjonction "voire" qui s'utilise pour donner une notion de gradation entre deux idées/mots (souvent pour rajouter une notion à une autre).

◆ je me sens seule et abandonné ➜ seul et abandonné

◆ Si jeune, et peu nourris ➜ nourri
Même remarque que pour l'accord des verbes: vérifie bien à quels objets ou sujets s'appliquent tes adjectifs. Pluriel, singulier, masculin, féminin?

Conclusion & Rang


Nous voilà donc au bout de cette correction ! J’espère qu’elle n’aura pas été trop fastidieuse à lire. Je sais que ce n’est pas une étape très agréable, parce que nous avons tendance à relever tout ce qui ne va pas sans forcément parler de ce qui nous a plu. C’est le format même d’une correction, après tout, mais je veux tout de même insister sur le fait que ton récit ne m’a pas déplu, malgré tout ce que j’ai pu relever !

Comme j’ai dit, tu as essayé de donner un certain style à ton récit. Le récit est bon, l’histoire est intéressante et il y a beaucoup de potentiel. On voit tout à travers les yeux de ton personnage, c’est donc sa manière de penser, ses réactions et réflexions. Je pense aussi que parfois la maîtrise de la langue t’a limitée dans ce style : on retrouve quelques maladresses dans les tournures de phrases et le contrôle du passé t’échappe un peu dans ce récit au présent. C’est d’ailleurs ça qui m’a fait hésiter à l’heure de t’accorder un rang. D’une part il y a un réel effort de style, de recherche dans la syntaxe et dans le vocabulaire. Ça marche très bien dans certains paragraphes, pour lesquels je n’ai rien à redire, mais par moment on s’y perd un peu. C’est pourquoi j’attribue à cet EÉF le rang d’Apprenti !

Je sais que cela pourra t’étonner, puisque tu avais reçu le rang de guerrière lors de ton dernier EÉF, mais je suis disposée à en discuter avec toi si tu le souhaites (sur ce sujet ou par MP). Je souhaite toutefois te féliciter pour ton EÉF ! Hearty

Si tu as le moindre doute, réclamation ou question, n’hésite pas à me contacter, je suis prête à t’écouter. Tu pourras repasser un EÉF dans un mois si tu le souhaites !

Faucon des Rivières
Date d’inscription : 26/04/2015
Messages : 1940
Puf : gotheim
Âge : 29
Multi-comptes : Faucon des Rivières, Astaroth
Félin Mythique
Étoile du Lion
Félin Mythique
Sam 4 Juin 2016 - 23:34
Merci beaucoup Gotheim pour le temps que tu as accordé à ma correction :3
J'avoue que j'aimais bien mon histoire mais celle-ci, j'en fais plutôt rarement, ayant plus l'habitude des rp's et j'avoue que le rang d'apprenti me convient, j'ai régressé mais je pourrais très bien faire mieux par la suite, surtout après ma petite pause rpgique !
En tout cas, j'ai été heureuse de voir que j'avais encore beaucoup de choses à revoir :3
Je sais que ma réponse est tardive mais j'avoue que j'avais lu en plusieurs parties ta réponse mais je voulais la relire entièrement avant de poster un p'tit message :3
Encore merci en tout cas pour ton temps et ton talent de juge !
Étoile du Lion
Date d’inscription : 20/03/2015
Messages : 6142
Puf : power (lightning power).
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 22
Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Contenu sponsorisé
pour l'amour de l'écriture ♫ || gotheim - apprenti

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Sauter vers: