Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ? [EVENT 2015 | Prophétie]
Félin Légendaire
Poussière d'Antan
Félin Légendaire
Jeu 17 Sep 2015 - 19:54



« Somewhere only we know »





« I came across a fallen tree ;
I felt the branches of it looking at me ;
Is this the place we used to love ?
Is this the place that I've been dreaming of ? »


« - Attends… » Murmura-t-elle entre ses lèvres, le souffle entrecoupé de longues respirations.

Autour d’elle se dessinait un paysage sombre et glacé, figé dans le temps et dans l’espace, aussi blafard que la lune elle-même, recouvert d’un épais manteau neigeux qui ne semblait jamais finir. Ses pattes foulaient le sol laiteux mais elle ne laissait aucune marque de pas dans son sillage, comme si elle galopait au dessus du sol, comme si elle était plus légère qu’une plume guidée par le vent. Des milliers de flocons de neige venaient lui obstruer la vue, engorgeant la terre comme si elle n’était pas assez gelée, comme si les mètres de neige n’étaient guère assez. Pourtant, ces flocons ne la touchaient pas. Ils glissaient sur son long pelage sans pour autant s’y accrocher bien que le froid, lui, semblait bien présent, lui rendant plus difficile chaque nouvelle bouffée d’air. Présent mais étrangement réconfortant à mesure qu’elle progressait. Il lui était difficile de l’expliquer, difficile de mettre des mots sur la sensation qui naissait au creux de son cœur et qui s’épanouissait dans chacun de ses muscles, lui donnant la sensation d’être vivante alors que son environnement s’embrouillait, prenant une teinte d’irréelle, comme s’il s’évanouissait peu à peu dans le néant.

«  - At-tends… » Murmura-t-elle à nouveau à bout de souffle.

Dans ce paysage merveilleusement morbide se dessinait la silhouette derrière laquelle elle ne cessait de courir sans pour autant la rattraper. À la manière de la fumée coulant entre vos doigts, il restait insaisissable et elle ne pouvait qu’essayer de le rejoindre, essayer de le rattraper bien qu’elle savait qu’il lui serait à jamais impossible de le retrouver, de le toucher à nouveau.  Avait-il déjà été réel ? Elle ne le savait même plus. Elle était incapable de se souvenir de quoi que ce soit, là, perdue au creux de cette forêt embrumée par la tristesse et la mort. Et elle continuait son chemin, hâtant le pas bien que sa respiration devenait de plus en plus haletante, lui procurant la sensation d’avaler des milliers de petites aiguilles de pin, l’étouffant peu à peu alors que sa peau semblait se refroidir et gelée sous sa fourrure pourtant épaisse. Elle avait la sensation de s’éteindre comme la flamme d’une bougie diminuait petit à petit avant de s’évanouir.

« … » Elle ouvrit la mâchoire pour répéter cette éternelle prière mais elle resta sans voix, déglutissant bruyamment, incapable de parler et de respirer en même temps.

C’est alors que le paysage se mit enfin à muer bien qu’elle ne s’en rendit pas compte tout de suite, les yeux rivés sur sa silhouette alors qu’elle mettait toute son énergie pour le rejoindre. Une brise nouvelle vint ébouriffer les arbres lourds de leurs fardeaux neigeux, s’écroulant sur le sol avant de muer en de longues prairies verdoyantes, fleurissant ça et là quelques fleurs aux couleurs criardes, éblouissant les lieux de merveilleuses teintes vives et bariolées. Les couleurs monochromes de l’hiver laissaient peu à peu place à celle du printemps, balayant le froid, l’incertitude et la mort d’un revers de main pour le remplacer par la beauté et l’espoir printanier. Sa respiration se fit alors plus légère et le nœud qui résidait dans sa gorge s’évanouit en un instant, lui permettant d’avaler de grandes goulées d’air alors que sa peau se réchauffait sous les rayons du soleil qui brillaient désormais sur sa fourrure tiède. Elle avait l’impression qu’elle ne parviendrait jamais à sentir à nouveau ceci. Et pourtant, tout ceci semblait si réel.

La silhouette qu’elle chassait se stoppa brusquement et, en quelques foulées, elle fut capable de le rejoindre. Son souffle était redevenu paisible et tout son corps semblait reposé alors qu’elle avait l’impression d’avoir couru pendant des heures entières. Surprise mais soulagée, elle se tourna vers lui et admira ce visage qu’elle pensait ne plus jamais revoir, plongeant ses pupilles lunaires dans celles dorées du mâle, le scrutant un long moment sans piper ne serait-ce qu’un mot. Elle avait tant de choses à dire mais rien ne semblait atteindre ses lèvres si ce n’est ce sourire béat et naïf qu’elle ne pouvait s’empêcher d’arborer en sa présence. Ragaillardit par la chaleur du soleil et par la tendresse du moment présent, elle vint coller son corps au sien et sentit immédiatement la brulure de sa peau contre la sienne. Mais ce ne fut pas douloureux et elle resta ainsi un moment, enfouissant son museau dans sa fourrure et récoltant son odeur alors qu’elle s’abandonnait doucement dans cette douce étreinte charnelle.

Il fut le premier à faire un pas de côté et son corps se mit instantanément à briller comme s’il était devenu étoile, comme s’il s’enflammait dans une étrange brume blafarde et qu’il menaçait de disparaître comme l’aurait fait un fantôme du passé. Poussière resta sans voix alors que son regard se plantait à nouveau dans le sien, lui procurant cette délicieuse brulure qui ne quittait plus son corps. Oh, elle se sentait si bien, si bien. Mais parce qu’elle était vivante et lui mort, ils ne pouvaient guère rester ensemble. Cela n’était pas suffisant, ça ne l’était jamais. Mais elle était parvenue à le toucher aujourd’hui, à l’étreindre comme au bon vieux temps, à ressentir sa présence aussi irréelle qu’elle avait jadis été. Et elle se sentait revivre.

« QUAND LES ÉTOILES CESSERONT D’ÊTRE ÂMES POUR REDEVENIR ASTRES, DES CADAVRES TOMBERONT DU CIEL POUR ÉCLAIRER UNE NOUVELLE VOIE. LE FEU MARQUERA L’AVÈNEMENT D’UNE NOUVELLE ÈRE. »

Ses paupières s’ouvrirent instantanément et sa respiration reprit immédiatement, saccadée alors qu’elle se redressait et jeter un regard égaré sur sa tanière froide et sombre. Il faisait froid, encore trop froid, mais cela ne l’atteignait plus, la chaleur de cette flamme qu’il avait flambé en elle demeurait et réchauffait entièrement son corps dans cette agréable sensation de chaleur et de réconfort. Elle cligna des yeux et roula sur le côté, ces dernières phrases se répercutant encore et encore dans sa tête sans qu’elle ne parvienne à s’en décrocher. Elle ne savait pas tout à fait ce que cela voulait dire mais elle était toutefois certaine que c’était bel et bien une prophétie qui marquait le tournant d’une page. Le monde allait-il enfin se réchauffer comme dans son rêve ? Le printemps allait-il fleurir à nouveau sur leurs terres, leur apportant prospérité et espoir d’un renouveau ?

Des cris inquiets firent écho du camp jusque dans sa tanière, la ramenant tout de suite à la réalité. Le cœur quelque peu noué, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine anxiété quand aux paroles que le clan des Étoiles avait partagé avec elle. Elle avait surtout peur du feu. Est-ce que cela voulait dire que le camp allait prendre feu ? Qu’il allait ravager la forêt ? La guérisseuse s’extirpa rapidement de sa tanière et regarda les quelques chats de son clan encore levés à cette heure-ci, les yeux rivés sur le ciel. Il faisait nuit mais le clan entier brillait d’une clarté réconfortante. Petit à petit, d’autres félins s’extirpèrent de leur tanière pour déposer leur regard sur le ciel et sur le phénomène spectaculaire et quelque peu effrayant qui leur faisait face. Un rideau d’étoiles embrasées parcourait le ciel, illuminant les lieux d’une teinte irréelle, redonnant à l’environnement flétri une certaine prestance. Le feu et les cadavres représentaient donc les étoiles des guerriers de jadis qui s’enflammaient et mourraient dans l’espace. Un sourire s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle se redressait et semblait apercevoir tout près d’elle la silhouette illuminée de son bien-aimé. Elle resta longuement à observer ce phénomène avant de prendre la parole d’une voix chaleureuse pour que le clan l’entende même si elle parlait davantage pour elle-même que pour eux.

« - Nous sommes sauvés. »




HRP:
Poussière d'Antan
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Félin Légendaire
Empereur des Séraphins
Félin Légendaire
Jeu 8 Oct 2015 - 18:44
Il faisait trop froid. Beaucoup trop froid. L'hiver était resté assis sur son trône, longtemps beaucoup trop longtemps. À ses pieds gisaient les corps des deux chevaliers venant un à un essayer de le destituer. Si ils avaient liguer leur force, si ils avaient construit une alliance, ils auraient pu briser la couronne hiémal trônant sur le front pale du roi Hiver. Mais les deux seigneurs pourtant les couleurs du printemps, ne s'étaient pas alliés. Par égoïsme, ils n'avaient pas voulu travailler main dans la main pour destitution de ce roi tyrannique qui sévissait que la forêt de Cerf-Blanc depuis de trop nombreuses lunes. Son règne fut long, un long hiver froid, noir, glacial. Puis lorsque les espoirs se tournèrent vers ces seigneurs apportant les périodes estivales, ils furent rapidement soufflés. L'hiver s'étendait et ne voulait pas céder sa place. Ce tyran profitait du fait que les Étoiles ne pouvaient rien pour abroger le châtiment qui s'abattait sur le domaine Sylvestre. Mais qu'avaient-ils fait pour mériter cette punition divine ?  

Empereur des Séraphins frissonnait. Il tremblait de froid malgré son épaisse fourrure charbonneuse qui lui était insupportable en été. Ses gestes étaient mesurés, calculés pour dépenser le moins d'énergie. Il était maigre aussi. Plus maigre que ses camarades, les cauchemars qui lui venaient presque chaque nuit l'harassaient. Il ne savait plus quoi faire, il ne savait plus comment retrouver ses ancêtres qu'il commençait à chérir bien plus que les pales raies de soleil qui venaient lui caresser lentement, timidement et faiblement le visage. Les noirceurs ténébreuses venaient le cueillir dès qu'il plongeait avec crainte dans les bras de Morphée. N'était-il pas capable de communiquer avec les étoiles lointaines ? Était-il aveugle et sourd aux pleurs de ses ancêtres ? Il ne savait pas. Il se posait trop de questions, il culpabilisait de son incapacité. Mais il ne pouvais pas le montrer, lui qui était le lien avec les Étoiles. Il était le gardien des secrets ésotériques et oniriques. Pourtant, il aurait aimer partager ses doutes avec son mentor. Mais les deux mâles étaient en froid depuis l'incendie qui avait ravagé le clan. Il était perdu sur les chemins sombres de rêves sans Étoiles. Il errait dans ces bois entourés de noirceur, l'air semblait vicié, le sol putride. Et dès qu'il quittait les bois pourris de ses rêves, il était cueilli par la brise hiémal de l'hiver.

Le mâle noir fixa le soleil qui se mourrait enveloppé de sa parure hiémale. Il était terne, il avait perdu de sa prestance mais il avait encore cette grâce qui sied si bien au souverain. Empereur des Séraphins se retira dans sa grotte obsidienne dès que le char solaire eut fini sa course dans la pâle voute céleste. Les baldaquins de velours noirs se hissèrent peu à peu, les étoiles chenues luisaient au loin. C'était une nuit d'hiver, froide, glaciale. Comme toutes les précédentes. Le mâle noir s'allongea sur sa couche, il murmura une plainte avant de se plonger dans les bras de Morphée. Il tremblait à l'idée de rejoindre à nouveau cette forêt marécageuse. Là où les ténèbres étaient si épaisses que la lune ne pouvait pas régner comme à son habitude dans le ciel. Il fut happé. Son corps chuta lourdement et atterrit dans un terrible fracas dans l'eau glaciale. Son souffle fut coupé. Il ouvrit les yeux. La surface lui semblait si loin, l'eau lui semblait si trouble. Pourtant, mu par une motivation et détermination étonnante, il tenta désespérément de rejoindre la surface. L'eau glaciale s'engouffrait dans son nez. Il suffoquait, tentant de reprendre sa respiration. Mais ce fut impossible car il se trouvait sous l'eau. Puis il ferma les yeux. Son corps chuta. Lentement. Il sentit ses muscles se contractaient, son cerveau commençait à manquer d'air.  Puis plus rien. Noir complet.

Empereur des Séraphins ouvrit les yeux et crut apercevoir cette Mort qui l'attendait. Mais il n'en fut rien. C'était une petite Étoile qui luisait devant lui. Elle était minuscule mais elle brillait avec une telle intensité que cela lui réchauffait le cœur. Il sourit. Puis il chuchota : « Enfin. » Il s'approcha d'elle. Lentement, avec une certaine minutie et une certaine grâce. Pas à pas, la démarche humble, il se frôla la petite Étoile et sentit enveloppé d'un amour ancestral. Pourtant il décelait du regret, le regret des Étoiles qui n'avaient pas réussi à protéger leur peuple. Empereur des Séraphins perdit peu à peu conscience et... Noir profond, noir absolu.

Lorsqu'il se réveilla, il sentit que le soleil n'avait pas encore débuté sa course dans l'empyrée. Il se leva et sortit de sa tanière. L'air frais le saisit, comme chaque matin. Mais il sentait dans l'air que le tyran hivernal venait de perdre son combat et venait de céder son trône au Printemps. Il sourit et jeta un regard au loin, vers la Pierre de Lune. Il se demanda ce que les autres avaient reçu comme message provenant du Clan des Étoiles. Il leva le nez et trouva que les étoiles tardives à se coucher étaient plus brillantes qu'à l'ordinaire durant ces longs mois d'hiver.

Puis en l'espace d'un instant. Le ciel s'embrasa de couleurs flavescentes. Le ciel brûlait. Les couleurs chatoyantes dansait dans le ciel. Les autres félins réveillaient par ces couleurs valsant dans le ciel s'extirèrent rapidement de leur tanière. Empereur des Séraphins regarda le spectacle qui se déroulait au dessus de lui. Il entendit une petite voix chuchoter : « les cadavres brûlent, ô freres, vous qui vous êtes sacrifiés pour nous, continuez à danser cette valse flavescente qui marquera le début d'un nouveau règne. » Empereur des Séraphins sourit puis il rejoignit ses camarades pour assister avec eux à ce spectacle magnifique.
Empereur des Séraphins
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