Comment aurais-je pu penser que ça se finirait ainsi ? [ Feat Douty. ♥ ] | | Lun 1 Juin 2015 - 21:56 Le soleil brillait, les oiseaux gazouillaient en ce beau matin de Printemps. Les fleurs dégageaient des effluves agréables, et les feuilles dansaient sous une fine brise apportant les odeurs d'une lointaine proie. Mais, en fait, le merdeux s'en foutait. Alors pas besoin de faire une plâtrée d'un texte tout à fait inutile.
En effet, c'était le matin. Prestance du Crécerelle venait de se lever. Il s'était étiré de long en large, comme il le faisait d'habitude, dévoilant ses muscles saillants et sa fine taille. Que dire de ce chat, appart qu'il était tout simplement parfait ? On ne le savait pas, seulement lui-même se rendait bien compte qu'il était le meilleur, et aimait bien le faire savoir à tous le monde.
Il avança, d'un pas léger, gracieux, royal. Bombant le torse comme il le faisait naturellement, se sentant libre. Parfois, il se surprenait à envier les oiseaux, qui pouvaient s'envoler quand ils le souhaitaient, aller où ils voulaient sans demander la permission à personne. Mais eux, ils pouvaient pas sauter plusieurs jolies minettes en même pas deux jours. Alors, il s'éloignait presque immédiatement de cette idée.
Lorsqu'il s'avança un peu plus, Crécerelle découvrit une odeur qu'il ne connaissait pas. Pénétrant un peu plus dans la forêt, il se rendit compte que c'était une belle chatte de son Clan, mais qu'il ne connaissait pas. Une nouvelle ? Certainement celle dont plusieurs parlaient. Il s'en foutait, elle avait l'air facile à amadouer et pas mal jolie. Alors il l'aborda.
- Tiens, salut la nouvelle. | | Admin à l'essai ✿ Chef du Clan de l'Ombre | Mar 2 Juin 2015 - 20:34
LE DÉBUT DE QUOI ?
La chatte couleur bronze s’était levé à l’aube, alors que l’air était encore baigné par les soupirs de ses camarades endormis. Ces derniers temps, le sommeil ne semblait pas très coopératif, et chaque nuit elle attendait que Morphée accepte de l’emmener avec lui avant que le jour ne se lève. Encore somnolente, elle s’était levé avec difficulté, sortant derrière ses camarades de la tanière commune. Elle jeta un coup d’œil à la femelle à sa droite, mais celle-ci ne sembla même pas faire attention à elle, préférant rejoindre les autres guerriers prêts de la réserve de gibier. Elle se faisait lentement accepter, très lentement. Elle comprenait que ses camarades se méfies d’elle, après tout, elle n’était pas de la même famille qu’eux, du même sang. Prenant un moineau sur le tat de gibier, elle alla s’installer dans un coin, épiant les conversations autour d’elle. Après avoir dévoré son repas, elle se redressa, et scruta les autres chats, en quête d’un compagnon pour une partie de chasse. Elle ne connaissait personne, et Magnificence du Sureau n’était pas ici, sans doute encore partie folâtrer avec Foudre Divine. Lâchant un grognement, elle s’éloigna des groupes réunion pour manger et s’élança à l’extérieur du camp.
Une fois dans les bois, elle huma l’air, fermant ses yeux gris. Une légère odeur d’herbe sèche se présenta à elle, ravivant ses souvenirs des moments passé dans la grange, alors qu’elle était encore une solitaire et qu’elle attendait la venue de Pendaison du Condamné, son amant de l’Ombre. Cela faisait plusieurs lunes qu’elle ne l’avait pas vu, et elle s’était faite à l’idée qu’il ne voulait surement pas d’elle. Néanmoins, sa présence apaisante lui manquait terriblement, et souvent elle se surprenait à guetter sa venue, d’espérer le voir apparaitre de derrière un buisson. Mais jamais il ne se présenta, jamais il ne revint. Il s’était envolé comme un voleur, laissant derrière lui les derniers souvenirs de leur dernier rendez-vous, alors qu’ils s’étaient endormis pour une sieste, et qu’à son réveil elle n’avait découvert que le reste de son odeur à ses côtés.
Frappant le sol de sa patte, elle arracha une touffe d’herbe pour l’envoyer valsé devant elle. Finalement, l’amour n’était peut être pas pour elle. Elle ne s’était jamais sentie aussi bien avec un mâle depuis longtemps, et savoir que lui ne ressentait pas la même chose lui avait brisé le cœur. Mais elle était forte, elle avait affronté tout ceci le menton haut, comme toujours. Bien que cette fois ci, sa carapace qu’elle croyait inébranlable s’était ébréché, rien qu’un peu.
Se mettant en quête de gibier, elle continua sa route dans la forêt, le nez vers le sol. Après plusieurs minutes de recherche, l’odeur d’un félin vint lui chatouiller la truffe. Fronçant les sourcils, elle releva son visage pour découvrir un de ses camarades planté devant elle, la fixant curieusement. Pendant un cours instant, elle resta plongée dans ses yeux d’un bleu clair aveuglant. Ses yeux dégageaient une assurance, une nonchalance que jamais aucun de ses compagnons de tanière n’avait laissé paraitre devant elle. Curieuse face au nouveau venu, elle attendit qu’il s’exprime.
- Tiens, salut la nouvelle. »
Lui souriant doucement, elle s’avança vers lui, réduisant petit à petit la distance entre eux. Elle avait toujours eu cette manie de vouloir le contact des autres, comme ci pouvoir toucher ses interlocuteurs pouvait la rassurer. Prestance du Crécerelle. Elle se rappelle déjà avoir entendu parler de lui. C’était un tombeur selon les rumeurs, insouciant et plein de joie de vivre, qui ne pense qu’à charmer. Elle n’avait jamais rencontré de tel félin sur les terres des clans, tous étaient plus ou moins réservé, ne cherchait pas à jouer. Lui semblait à ouvert à cela, au jeu.
« Prestance du Crécerelle c’est ça ? J’ai entendu parler de toi au camp. On te prêt bien des qualités, je serais heureuse de savoir si tout ce qu’on raconte à ton sujet est vrai. »
Avançant encore de quelques pas, la chatte aux yeux gris combla le dernier espace entre eux, plongeant son regard dans celui azur du mâle. Ses yeux étaient teintés de défis, d’amusements. Une gamine c’est ce qu’elle était à cet instant, et elle s’en moquait bien.
« Ça te dirait de jouer Crécerelle ? »
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| | Lun 13 Juil 2015 - 18:38 - Prestance du Crécerelle c’est ça ? J’ai entendu parler de toi au camp. On te prêt bien des qualités, je serais heureuse de savoir si tout ce qu’on raconte à ton sujet est vrai.
J'ai entendu parler de toi au camp ? Hum, ça promettait. Déjà, cela voulait dire qu'on parlait de lui, en bien ou en mal, il s'en foutait. On s'intéressait à lui, à ses faites et gestes, à sa vie, et ça, c'était cool. On te prête bien des qualités. Oh, intéressant. Comme ça, toutes les chattes étaient à ses pieds ? Bien, très bien. Il ne tarderait pas à faire de même avec celle-là. Je serais heureuse de savoir si tout ce que l'on raconte à ton sujet est vrai.
T'auras bien l'occasion de le voir, poupée, pensa t-il, un sourire pervers se dessinant sur son beau visage. Il détacha temporairement son regard de la belle créature qui se trouvait devant lui pour admirer le ciel. Des oiseaux se baladaient, voletant vers de nouvelles contrées, de nouvelles histoires, de nouvelles vies peut-être ? L'immensité bleutée témoignait des beaux jours passés et à venir, mais aussi de la chaleur suffocante et du manque d'eau. Il repoussa cette idée au fond de sa jolie tête, puis reporta son attention vers Vagabonde des Chemins. Oui, c'était ainsi qu'elle s'appelait, il s'en souvenait maintenant.
- Ça te dirait de jouer Crécerelle ?
Elle s'était peu à peu rapprochée, en disant cela. Elle voulait s'amuser, c'était certain. Elle le cherchait, le tentait, le détaillait sous toutes ses formes, sous tous ses microscopiques détails, aussi parfaits les uns que les autres. S'il pouvait s'offrir un instant d'amusement et de jouissance, pourquoi pas ?
- Si tu es capable de jouer avec moi, avec plaisir, Vagabonde. | | Admin à l'essai ✿ Chef du Clan de l'Ombre | Lun 13 Juil 2015 - 19:22
ALORS DANSONS JUSQU’A EN PERDRE LE SOUFFLE
Il me dévorait du regard, j’en étais sur. Ses yeux perçants glissaient sur moi comme des millions de gouttes d’eaux, pour mieux revenir en arrière. Je l’observais toujours mes muscles tendus, anticipant la suite. Il ne semblait pas vouloir bouger, faire le moindre mouvement. Ce pouvait il que je le révulse, qu’il ait quelqu’un ? Non il était bien trop coureur de jupon pour se poser j’en étais sur.
- Si tu es capable de jouer avec moi, avec plaisir, Vagabonde.
Voyant qu’il n’esquissait toujours pas un mouvement, je le contournais, prenant soin à que ma fourrure frôle la sienne. Pendant un court instant, je fermais les yeux au contact de son corps, me rappelant douloureusement celui de mon amant disparu. Son départ m’avait changé, j’étais devenu, folle. Oui c’est ça totalement folle pour me laisser aller à de telles choses. Normalement, je ne faisais que jouer, maintenant, je voulais aller jusqu’au bout, pour pouvoir ne pas assumer les choses. J’étais devenu folle, folle de chagrin, folle de solitude, folle d’amour.
- Tu semble bien coter auprès des demoiselles, je me demande si se qu’on raconte est totalement vrai.
Passant derrière lui, je continuais à me frotter contre lui, d’une façon presque indécente. Contrôlé par un désir qui n’était en réalité qu’une illusion, je m’approchais de son cou humant son odeur. Ronronnant d’une manière pathétique, je m’étalais de tout mon long à ses côtés, fauchant ses pattes au passage pour qu’il s’affale lui aussi. A présent tout deux au sol, je me penchais sur lui, prenant le dessus.
- Alors messieurs le grand méchant loup, on se laisse faire ?
Retombant à côté de lui je levais les yeux vers le ciel, laissant mon iris gris tracer un chemin imaginaire entre les nuages. Je savais que je faisais une bêtise, que je me comportais comme une gamine. J’étais devenu comme elle, comme ma mère. Une simple trainée. Tu aurais été fière de moi maman. J’étais maintenant remplie de dégoût aux souvenirs de ma mère, et à la conclusion que je venais de tirer. En réalité je n’étais pas mieux qu’elle, j’étais même pire.
- Qu’attends-tu pour venir jouer ?
Ce n’était qu’un murmure rauque, un semblant de parole que j’avais peiné à tirer de ma gorge. Ravalant les larmes qui menaçaient de couler, je fermais les yeux, inspirant doucement, laissant tous mes muscles se détendre. Je savais que c’était une formidable erreur mais je préférais ne pas y penser et m’abandonner. Je pleurais demain. Attendant la suite, je gardais mes paupières closes, priant pour que tout ceci se finisse et vite. | Date d’inscription : 21/09/2013
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| | Lun 13 Juil 2015 - 22:04 La jeune femelle semblait attendre quelque chose, quelque chose qui ne venait pas. Elle patientait, espérait un quelconque mouvement du mâle, et il le savait. C'était d'ailleurs pour cela qu'il n'esquissait pas le moindre frisson, pas le moindre souffle, restant immobile comme l'un des Quatre Chênes si sacrés. Il voulait la rendre folle, folle de lui. Il ne l'aimait pas, non. Il la désirait, simplement. Elle semblait prendre plaisir à ainsi se frotter contre lui, montrant sa jouissance par de brefs ronronnements rauques. Elle voulait qu'il lui montre qu'il était le roi, c'était certain.
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