Oh yeah my friends ♫ | | Mar 19 Aoû 2014 - 13:04 ° Puf : BNM ° Âge : BNM ° Avez-vous passé votre EÉF ? Si oui, quel est votre rang ? Non ... ! ° Lien d’un RP récent : - Spoiler:
On peut pas dire que le bruit d'une sonnerie soit franchement agréable. C'est comme ci, on avait un vrombissement permanent dans la tête à la seconde où tu ouvres les yeux. La sonnerie démarre et te fait réveiller dans un sursaut. En général, tu tentes d'appuyer sur le bouton : 5 minutes en vain. Les premiers mots sont souvent des insultes, les cernes sous les yeux, la sueur et la sensation désagréable d'avoir les draps collés à sa peau. Et bien, ce matin-là, c'était pas comme ça. Il n'y avait pas de sonnerie, ni même aucun autre bruit. Elle était assise, en train de dormir contre un arbre. Elle avait froid, elle grelottait, ces vêtements étaient sales, et il lui manquait une chaussette. Ces escarpins étaient sales, et un talon manquait, elle avait les lèvres collées et la sensation de sécheresse dans sa gorge. Pas de montre, même pas un truc pour lui dire au moins quel jour il était. Les feuilles vertes tombaient doucement sur sa chevelure blonde emmêlée, son papillon était de travers et elle avait un truc collé dans les cheveux ... Dégueulasse. Elle se leva, en chancelant bien sûr, elle dut s'appuyer contre l'arbre moite pour ne pas tomber à la renverse et de nouveau s'endormir pour se retrouver dieu ne sais où. Elle chercha dans son sac à main, intact dieu sois loué, une paire de lunettes de soleil, car ses yeux étaient en train cramer, et elle avait déjà la larme à l'œil. Elle fouilla dans ses poches, histoire de trouver un indice, un tout petit indice ! Un paquet de bonbons, des clés, et une carte. Une carte bancaire ... Elle était à qui putain cette carte ? Elle avait pas volé, me dîtes pas qu'elle c'était fait prostituer pour un soir ? Nan, même bourré ou drogués ou dans n'importe qu'elle autre situation, elle avait jamais eu envie de faire des trucs pas nets, juste une envie de rire et de foutre le bordel. Ah, c'est peut-être ça après tout. Elle souffla sur sa main et la mit devant son nez, et grimaça, elle puait l'alcool et la drogue. Ouais, la drogue. Son amour pour la drogue est moins fort que celui de l'alcool, mais elle aime bien quand même retrouvé le gout de cette fumée dans sa gorge sèche. Et pis, elle a l'impression que tout va mieux quand elle prend de cet élixir magique ! Tous les soucis, pouf, envolés ! C'est bien, et ça détend, c'est toujours mieux que l'alcool parce que là, au moins ben elle marche pas comme une grosse merde. Elle se pète moins la gueule, mais elle est encore plus folle qu'avec l'alcool. Jamais l'un sans l'autre pas vrai ? Bref, elle avait mal, son corps tout entier avait des courbatures, et c'était franchement pas le pied.
Et, elle semblait pas complétement rétablie, étant donner qu'elle avait encore envie de rire, et elle titubait toujours.Elle cherche dans son petit sac à main une glace. Sur son miroir, ces yeux injectés de sang étaient visibles, elle c'était visiblement coupé la lèvre supérieure en prime. Bon, faut chercher le téléphone et trouver à qui appartient cette carte, donc ... Peur soudaine, soufflement rauque, cœur battant plus vite, de plus en vite. Son téléphone, il était où putain ? Pas dans sa poche, ni dans son sac à main d'ailleurs. Bon, le plus important, c'est de savoir à qui est cette carte bancaire et où elle avait passé la soirée. Une bonne douche serait pas de refus après tout. Elle regarda de nouveau le soleil, il était plutôt bas, c'était le matin. Il devait être en 7 h et 8 h. Bon, rater un cours c'est pas grave, et puis, elle ne savait même pas qu'elle jour on était. Elle marcha, toujours en titubant, s'agrippant tant bien que de mal à la remparde de l'escalier pour trouver sa chambre. Elle était là depuis 1 semaine et elle était déjà bourrée, c'est pas bien ça, et elle allait avoir des ennuis, c'est certain. Bref, manque de bol, elle se souvenait de l'étage, mais pas de la chambre. De toute façon, alcoolique accomplit, elle avait glissé un papier blanc avec marqué ICI. Ce devait être sa chambre, faut toujours prévoir quand on est alcoolique. C'est sûr que rentré dans une chambre à moitié bourrée avec deux mecs dans un lit, c'est jamais très agréable. De mauvais souvenirs rien que d'en parler. Ah c'est vrai ! C'est pas la première fois qu'elle était bourrée, deuxième ! En une semaine, elle a vraiment un problème avec l'alcool faudrait arrêter au bout d'un moment. Ouais, la première fois, elle avait bu trois Sex and the Beach, deux verres de pastis et une bouteille de vodka. Ca l'avait envoyé au septième ciel, c'était le responsable qui l'avait ramené, devant tout les élèves, elle était arrivée complétement bourrache, le premier jour, en insultant le responsable et en disant que c'était des extraterrestres qui l'avait mis dans la boîte et qui lui avait donné un certain penchant pour l'alcool et la drogue. C'était, assez rigolos étant donner qu'elle avait encore le verre de Sex and the Beach et qu'elle continuait de le siroter. Quand le prof lui a demandé d'arrêter, elle a bu d'un coup le reste du verre avant de le donner au responsable et de partir s'asseoir pour roupiller. On peut dire qu'elle manque pas culot !
Elle poussa la porte avec le petit écriteau, elle ferma les yeux et s'allongea dans son lit. Bon, elle regarda quand même à côtés pour voir si un mec était pas avec elle, histoire de savoir si la Andréa pas bourrée voulait jouer un tour à la Andréa bourré. Nan, elle était clean sur ce coup-là, c'est bizarre de parler de soi-même, mais il y a un début à tout. Elle s'étira, balança ses escarpins à la poubelle et fila prendre une douche, et de décoller la sucette dans ses cheveux. Ouais, bon, brossage des dents, brossage des cheveux. C'est vraiment chiant ! Trop emmêlées, beaucoup trop, et en plus, elle avait toujours une odeur sucrée dans les cheveux, c'était agréable mais pas quand on c'est d'où est-ce qu'elle vient. Bon, on prend le sac, on ouvre la porte et on se prépare à être collé deux heures. Inspiration, expiration. OH PUTAIN ! Le téléphone, la carte bancaire, elle avait complétement zappé. Bon, déjà, enquêter pour savoir où elle était hier soir. Facile, vu qu'une annonce était posée sur sa table de chevet, une nouvelle boîte de nuit. Bon, ok, demain elle ira déposer la carte chez les proprios, parole de scout ! Son téléphone devait surement être là-bas, elle irait le chercher en même temps qu'elle irait déposer la carte bancaire. Bon, déjà, quelle heure il est ? 7h15 ... Hum, p'têtre pas deux heures de colle, juste un retard. Mais elle était encore bourrée, et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Donc, pour le retard, c'était mort. Et elle avait encore la gorge sèche, pourquoi est-elle aussi conne ? Personne ne le saura jamais, car pour se désaltérer, elle avait bu la moitié d'une grande bouteille de vodka. Elle était un peu bourrée, maintenant elle était totalement. Allez ! Deux bouteilles de vodka et une de pastis, on sait jamais un autre pote alcoolique, c'est toujours ça de prix. Bon, elle les avait bien cachées derrière un cahier qui avait la même couleur que l'intérieur de son sac. Allez, il est 7h45, le temps d'aller à la vie scolaire, de trouver une excuse bidon et de remonter, il sera 8h. Comme dirait Dora ! Let's go ! Ouais, mais bon, faire deux pas et tomber sur le sol dur, pas très classe. C'est pas très sexy non plus, faudrait peut-être que je revois ma démarche. Allez, un pied devant l'autre, on marche, doucement et ... Merde. Je vais jamais arriver à temps si je continue comme ça. Bon, on réessaye, on s'appuie sur le mur, et bingo ! Seul bémol, une grosse flaque verdâtre devant la chambre du pauvre mec qui aura l'odeur de vomi toute la journée. On s'en occupera plus tard, pour l'instant, direction les escaliers !
Descente brutale des escaliers, douleur à chacun des bonds, elle ressemblait à un petit lapin qui avait un peu trop bu. Parce qu'elle s'est pété la gueule deux ou trois fois. Allez, run, run Andréa ! Tu vas y arriver ! La bouteille dans ton sac martèle ta cuisse à chaque enjambée. Elle pousse la porte de la vie scolaire, en respirant de façon grave et rauque. Avec tes yeux rouges et le fait que tu ne tiennes pas sans devoir t'appuyer contre la porte, montre clairement qu'elle est bourré, ou stone au choix. Les deux trois collés la regardent avec des grands yeux, une jeune fille bourré qui débarque dans l'endroit le plus strict de l'établissement, c'est du jamais-vu. Il n'y a que les mecs les plus bad boys qui font ça, et ils n'ont jamais vu une fille bourré à 8 h du matin, des mecs pleins ! Mais des meufs, jamais ! La surveillante la regarde l'air mauvais, elle veut quoi celle-là ? Ben, une excuse pour le fait qu'elle soit pas allée en cours ce matin. Le problème, c'est qu'elle est bourrache, et qu'elle commence à sortir des trucs sur des extraterrestres qui l'aurait kidnappé dans son sommeil pour lui faire des trucs bizarres, avant de la bourrer et de la renvoyer ici pour qu'elle dise qu'ils vont bientôt conquérir la planète. Tout ça entre deux hoquets bien sûr, même la chaise à du mal à la retenir. On peut dire que les grands yeux du mec et les rires des collés étaient un véritable one man show ! Bref, elle s'est pété la gueule comme une grosse merde, avant de se faire relever et de se faire emmener chez son sois disant premiers cours de la journée. Bam, ouverture de la porte, nouveaux pétage de gueule, j'suis plus bourré, c'est déjà un bon point, mais j'ai la gueule de bois, et vachement forte en plus ! Bref, je me relève, j'ai mal, de partout, et aussi à la tête. Apparemment, j'suis dans une salle, de qui alors là aucune idée, bref, j'suis seule, ou presque j'entends des bruits de pas dans le couloir. Et sur le tableau, il y a marqué un nom, et le surveillant à marquer le mien avant de se barrer. Bref, je trouve une place, au milieu et en plein soleil. Au moins je vais pouvoir m'endormir pénarde sur le tableau. Je pense que j'ai bien toute la journée devant moi, vu le regard qu'il m'a lancé en partant, il devait être fier de son œuvre. Je tourne doucement la tête, il fait beau ...
Il fait beau, et le soleil vient doucement réchauffer ma peau froide et collante. Apparemment, j'ai dû taper un sprint vu que je suis en sueur et littéralement épuisé. Quelques gouttes perlent sur ma peau translucide, et mes yeux à moitié ouverts tentent désespérément de continuer à regarder dehors, derrière cette prison qu'on appelle fenêtre. Je me retourne, fixant à présent la classe, banal. Sans doute une classe de Français vu que diverses couvertures de livres connues ainsi que des banderoles ,avec des phrases telles que To be or to be, pendent dans le vide, vu qu'elles ne sont qu'à moitié accroché. Je regarde le plafond, moisie avec quelques traces de mauvaises irrigations. Le bruit étrange de l'eau qui gouttes à travers les murs ressemblent aux tics tacs permanent d'une pendule sont addictifs. Je suis attentivement chaque bruit, telle la berceuse de Morphée, mes propres fenêtres deviennent lourdes, très lourdes, mes yeux remontent dans le noir, tendis que mes paupières se ferment. Le bruit de l'eau qui s'écoule continue, et les gouttes de sueur sont encore là, à glisser sur ma peau. Les rayons du soleil transpercent légèrement l'obscurité de mes yeux. Je croise les bras, et m'enfonce dans un sommeil léger.
Autre plus poétique : - Spoiler:
Elle avait peur. Le noir qui l'entourait lui faisait peur. Elle n'aimait pas le noir, elle n'aimait pas l'obscurité. Elle n'aimait ce qui y était tapi, ce qui l'observait dans l'ombre, guettant ses moindres faits et gestes. On dit que 80 % des gens se réveillent sans raison apparente lorsqu'ils dorment le font car quelqu'un les observe. Elle n'est pas normale, elle n'entre jamais dans les statistiques, tous ces chiffres, ces nombres qui sont choisis pour tenter d'expliquer ce qu'elle est. Elle n'entre jamais dans les nombres, jamais dans ce que les gens tentent de prévoir. Ni dans les efforts que fait le monde pour la comprendre. Oui, elle ne s'était pas compris elle-même lorsqu'elle, c'était réveillé dans de l'herbe fraiche qui sentait bon la pluie. Elle ne s'était pas compris non plus lorsqu'elle était arrivée bourrée devant le surveillant. Elle aurait dû se faire discrète, passer inaperçu, retourner tranquillement dans sa chambre, prendre un verre de lait frais et s'allonger dans ton lit, et dormir, laisser l'alcool faire son effet, s'endormir et oublier. Elle aurait dû, mais elle ne l'a pas fait, elle a préféré aller voir un surveillant pour tenter d'obtenir un billet, de retard ou d'absence. Pourtant, elle avait trébuché dans la classe, plus communément appelée salle de colle. Elle avait peur, et elle était restée dans cette peur jusqu'à s'endormir. Elle avait fait un cauchemar, elle faisait noir, elle entendait simplement une voix, de garçon, lui chuchotait que tout irait bien. Puis le noir, complet. C'est alors qu'elle a eu peur, très peur, une peur qu'elle n'aurait jamais cru avoir dans sa courte existence. Une crampe dans le ventre, puis cette sensation, cette sensation d'avoir une paire d'yeux rivée sur toi. Vous savez, quand je vous disais que 80 % des gens qui se réveillaient soudainement lors d'un sommeil est généralement parce que quelqu'un les observe ? D'ordinaire, elle ne rentre dans aucune prévision, ni aucun statistique, mais là, faut avouer que le statisticien avait raison. Parce qu'elle l'avait, cette sensation d'être observé, même dans son sommeil. Désagréable, très désagréable, c'est comme si deux petites lunes transperçaient un sommeil sans rêve. La lumière est arrivée trop brusquement, elle s'est retrouvée éblouie, trop éblouie. Elle sa subitement relevé la tête, trop subitement. Une douleur, une vraie douleur, pas celle des rêves, non celle de la réalité. Un violent coup sur la tête, mal, elle a mal. Elle retombe sur la table, grande douleur au menton, elle a mal dans toute la tête. Elle tremble, un vrombissement dans sa tête, la tête qui tourne. Pendant que son regard est flou, elle aperçoit une épaisse forme noire qui tranche avec la lumière du soleil qui éclaire la pièce. Les formes redeviennent visibles, les contours se redessinent, et la chose noire prend vaguement forme humaine. Des épaules puissantes, une chevelure noire et des yeux vairons, perçant. Pas très commun, mais à l'heure actuelle, peu importe. Un homme, plutôt grand, et vaguement musclé. Des tablettes de chocolat sont visibles, il est torse nue. Un extravagant ? Beaucoup de filles auraient rougi, mais elle s'en foutait aussi. Elle n'avait qu'une envie, retomber dans les bras de Morphée. Les yeux à moitié fermés, elle regarde avec étonnement le garçon qui se trouve devant elle. Beaucoup de filles l'auraient trouvé sexy, mais pas elle, pas Andréa, elle se contente de le regarder, sévèrement, elle lui en veut profondément d'avoir troublé son sommeil. Ses mains sont crispées à sa chaise, il a l'air légèrement troublé. Pourquoi ? C'est si étrange de voir une fille dormir dans une salle d'heure de colle. D'ailleurs, s'il était ici cela voulait très certainement dire qu'il était un délinquant. Mais, elle aussi par la même occasion ? Non, elle, c'était une fille, cela ne change pas grand chose dirait, vous, mais si. Elle, elle ne voulait pas être ici, elle regrettait, lui, il avait l'air de s'en foutre royalement. De plus, son visage lui était vaguement familier, de ses souvenirs encore sous l'effet de l'alcool, elle le distinguait dans une classe. Mais, elle était trop fatiguée pour se rappeler dans quelle salle de cours. Aie. La douleur a l'air de lui rappeler qu'elle est toujours et qu'il ne faut pas l'oublier, elle se masse légèrement la tête en réprimant une grimace. Elle a mal.
Elle avait sommeil. Un sommeil ravageur qui n'attendait qu'une chose, la fermeture de ses paupières. Elle avait envie de fermer ses yeux, de sombrer dans un rêve joyeux, un cauchemar mélancolique ou un sommeil dépourvu de rêve. Elle ballait à s'en décrocher la mâchoire, elle serait volontiers retournée enfouir sa tête dans ses bras encore engourdis pour laisser son corps prendre le repos dont il avait besoin. Ses dos lui faisait mal, ses jambes étaient remplies de fourmis et son poignet la lancée, résultat d'une position peu confortable pour ce dernier. Mais, la douleur dans sa tête lui faisait d'une pendule sonnant midi sur son compteur. Et en plus, son sommet de son crâne lui faisait mal, le coup qu'elle venait de recevoir était trop puissant pour elle. Elle passa automatiquement sa main sur l'endroit d'où provenait la douleur, erreur, elle rencontra un obstacle, une bosse de toute évidence, ce qui eut pour effet de multiplier la douleur. Son visage se figea sur une expression peu joyeuse, sa langue était légèrement sortie de sa bouche, et ces sourcils étaient froncés. Elle regarda avec mécontentement la personne à l'origine de cette douleur. Mais elle était trop fatiguée pour pouvoir l'engueuler de la façon dont il le mérite. Elle avait mal, et elle avait peur d'avoir quelque chose de casser. Elle n'est pas une tapette, loin de là, mais c'est juste qu'en ayant la gueule de bois, elle avait peur d'avoir une autre douleur sans pour autant la ressentir. Et lui aussi, il dégageait une aura menaçante, nul besoin de pouvoir pour savoir cela, le simple fait d'avoir passé du temps avec des personnes inhumaines lui suffisait pour discerner les bonnes des mauvaises personnes. Il lui faisait peur, pas la personne en lui-même, mais elle avait peur d'être trop fatiguée pour se défendre le moment voulu. Oui, la façon dont ses yeux se tournaient vers elle lui faisait froid dans le dos, et elle n'aimait pas ça. Elle ne supportait pas d'avoir peur, car avoir peur, tremblait montre une certaine faiblesse, et elle n'était pas faible. Il y avait des choses dont elle avait peur, mais c'était plus des phobies qu'autres choses. Faisons une rapide liste, elle avait peur des croix, et des aiguilles. Les croix, car sa mère était une fanatique religieuse adepte du culte de la chrétienté, qui était pour elle sa seule et unique raison de vivre. Et le jour où elle était venue la voir, elle l'avait repoussé en pointant vers elle une croix et en faisant une courte prière pour demander à Dieu de faire preuve de miséricorde et de sauver sa misérable vie. C'était une façon comme une autre de dire Joyeux Anniversaires, chaque famille à sa petite tradition. Sauf que là, il ne portait aucune croix, aucun bijou ou aucun signe d'une quelconque attache à une quelconque religion. Les aiguilles, car elle ne supportait pas les piqûres, c'est également un traumatisme d'enfance dut à un choc psychologique logé dans un coin de son cerveau. Hors, il n'avait aucune aiguille, ni même un quelconque objet tranchant, il possédait seulement un jean sale et une paire de tennis légèrement recouverte de boue. Simple, mais c'est toujours ce qui est le plus efficace. Puis, elle reporta son attention sur ces yeux, vairons. Étrange, du moins pour leur, c'est certes un terme péjoratif, mais je n'aime pas utiliser le nom d'humain, tandis que pour nous, c'est peu banal mais pas extraordinaire. Oui, nous sommes différents, c'est assez ironique de dire que seuls les livres d'enfants, les romans à l'eau de rose pour jeune fille et les films d'horreurs ont apporté une légende sur notre espèce. Bien évidemment, ce ne ce sont que de vulgaires contes de fées. Seuls les enfants innocents croient à notre existence, certains nous admirent, d'autres nous craignent. Il est évident que cet homme à déjà croiser des enfants, et plus d'un ont dut s'enfuit dans les jupons de leurs mères en criant au monstre. Elle ressentit pendant quelques secondes une certaine compassion pour lui, mais elle disparut aussi vite qu'un coup de tonnerre. Elle comprit qu'il ne la fixait pas, elle suivit lentement son regard pour arriver en dessous de son cou. Sa poitrine. Voilà donc ce qu'il regardait depuis tout à l'heure. Certes, elle a une poitrine assez proéminente, mais tout de même ! Il y a une limite à ne pas franchir, un minimum de respect. D'autant plus qu'elle avait honte de sa poitrine, elle était grande et prenait trop de places. Et, le fait qu'il ne regarde que ça, la mit mal à l'aise. Oui, toute compassion avait disparu, laissant place à une colère grandissante.
Les hommes sont des hommes. Ses besoins primaires passent toujours avant le confort des autres. Nous sommes des animaux, mais les hommes sont les animaux les plus étranges. Et les plus égoïstes, et les plus adeptes des besoins primaires, hormis manger et dormir. Malheureusement pour nous, nous sommes la branche féminine de cette race, et par conséquent les personnes d'ont, ils ont besoin. Nous pouvons les faire tourner en bourrique, leur demander n'importe quoi , ils nous le donnent. On va dire que nous sommes leurs seules et uniques et raisons de vivre, avec un petit plus. Les gays sont une autre histoire, j'y reviendrai peut-être un jour. Et, ces hommes se croient malheureusement tout permit, mais il y a tout de mêmes des choses que l'on ne devrait pas faire, et des choses interdites. Comme fixait la poitrine, si proéminente soit elle, d'une femme. Malgré sa fatigue, le sommeil qui gagnait de la puissance sur ses frêles paupières qui avait l'air de pesaient plusieurs kilos, elle leva la main. Son geste fut rapide, il n'eut pas le temps d'esquiver, sa main atterrie violemment sur la joue du fautif. Le bruit fut violent, et il résonna dans toute la pièce. Il n'y avait aucun rouge sur les joues de la demoiselle, elle avait l'air totalement désintéressé par ce qui venait de se passer, comme ci tout cela était tout à fait normal. Elle laissa le jeune homme avec la marque rouge de sa main, et enfouie de nouveau ses cheveux dans ses bras. Elle reste quelques minutes, à flotter doucement vers le pays des rêves. Mais elle sent encore son regard sur elle, elle n'arrive pas à sombrer dans un sommeil sans rêve. Elle releva la tête, avec cette expression de mécontentement dans le visage. Elle soupira, et dit en le regardant droit dans les yeux :
- Tu l'as méritée. Tu n'avais pas à regarder ma poitrine comme ça. C'est vraiment salaud de ta part.
Tu le regardes. Et tu réprimas un tss méprisant. Tu ne l'appréciais pas, troubler ton sommeil était un sacrilège. Tu le regardas de nouveaux droits dans les yeux, avec une lueur de défis dans les yeux.
>> Sont pas tellement récent vu qu'ils datent d'il y a deux mois donc ... ° Qu’attendez-vous d’un professeur ? Qu'il m'aide à m'améliorer dans le rpg lgdc o/ ° Autre : Pas vraiment <
| | | Ven 12 Déc 2014 - 18:41 | Date d’inscription : 09/11/2013 Messages : 4915 Puf : caspian Rang EÉF : Légende Âge : 26
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