Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]
Félin Légendaire
Enchantement de la Biche
Félin Légendaire
Ven 18 Juil 2014 - 16:48
Helloooo ♥

Je suis fière de vous présenter la nouvelle portée de ma grande famille, les enfants du guerrier Soir d'Orage et de l'ex-apprentie-guérisseur Florilège Pourpre ! Actuellement, seul Petit Muscari est libre. Tu es intéressé par ce personnage ? Tout d'abord sache que ce sont des personnages très important pour moi, et que je compte rp avec eux et leur père. °° Aussi si tu veux les prendre, tu dois être un minimum sûr d'être actif. Saches que je n'hésiterais pas à reprendre mon personnage et à le remettre en pré-crée si je vois que tu ne rps pas assez, alors réfléchis bien. Je préférerais que ce chaton soient joué par des nouveaux venus sur le forum, ou à la limite par des personnes qui ont déjà un personnage, mais pitié pas quelqu'un qui a 36 perso, je veux quelqu'un de disponible pour rp et qui ne le noie pas au milieu d'autres. Ce que je veux dire c'est que si tu prends ce personnage c'est pour te consacrer à le faire évoluer, pas le laisser dépérir pendant des mois !  
Bref, je me réserve le droit de choisir qui jouera ces bébés, donc ne soyez pas déçus si je refuse, je marche beaucoup à l'affinités et je ne donnerais pas mon personnage à une personne que je ne sens pas. ♥ Petit Nénuphar sera jouée par moi-même et Petit Glaïeul est réservée par Kyll. Les noms ne sont pas négociable, le physique non plus, le caractère oui par contre. ^^
Merci d'avance 8D



PETIT MUSCARI
« C'était un mâle, un tout petit mâle au pelage sombre. Mon fils.  »

╰ PREFACE ╮
Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  674315PREZ1

Nom & surnom : Petit Muscari

Âge : 1 Lune

Sexe : Mâle

Clan  & Rang : Tonnerre & Chaton

Origines : Fils de Florilège Pourpre et Soir d'Orage.


♣ ♣ ♣

╰ DESCRIPTION ╮Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  990341PREZ2


Description Physique (3 lignes minimum) : Petit Muscari a toujours été le plus robuste des trois chatons. Il est bien plus grand que ses sœurs, plus massif et large d'épaules. Encore maladroit sur ses grosses pattes pataudes, il déambule gauchement, les griffes sorties, bien fier de montrer ses petites armes à qui veut bien les voir. Pas de doute, il fera un guerrier redoutable, même s'il n'est pas encore très vif. Le petit a de la force, même s'il ne la contrôle pas toujours, cependant il prend soin de ne pas faire mal. C'est déjà un vrai petit guerrier. Il ne manque pas une occasion de se planter devant moi, le pelage gonflé au maximum, crachant et sautillant comme un forcené avant se se jeter sur mes pattes. Pas de doute, c'est bien le fils de son père, des trois c'est sans doute celui qui me ressemble le plus. La même stature, le même pelage épais. Lorsqu'il est né on l'a cru noir, mais lorsque sa fourrure a séché, il s'est avéré être gris foncé, comme moi. De sa mère il n'a hérité que ses yeux. Deux billes à la subtile teinte bleue-violette qui lui on valu son nom. Il a le même regard que Florilège Pourpre, profond, intense, rêveur. Parfois ça me fait mal de le regarder dans les yeux, mais je me force à ne pas détourner le regard, parce que lui n'y est pour rien.

Description Psychologique (3 lignes minimum) : Petit Muscari est un chaton joueur et bagarreur. C'est le plus intrépide des trois, toujours féru de découverte et d'aventure. Un chose est sûre, il n'a pas peur de se mêler aux autres, ni d'adresser la parole à ses ainés. Il a hérité de mon franc parlé et de mon caractère extraverti. Courageux et ambitieux, il rêve de devenir chef de clan. Il est certes un peu belliqueux, mais c'est lui qui s'interpose entre ses sœurs lorsqu'elles se disputent, et il tolère mal les conflits. C'est un chaton maladroit qui a du mal à exprimer ce qu'il ressent, il est mal à l'aise avec les sentiments et à souvent du mal à parler de sa mère. Il est également très respectueux des autres chats et veut apprendre de tout le monde. C'est un petit félin curieux et vif d'esprit qui apprend vite, mais qui à tendance à oublier au fur et à mesure. Un peu paresseux, il est souvent dans la lune et écoute rarement ce qu'on lui dit.

Qualités (3 minimum) :
- COURAGEUX
- ALTRUISTE
- CURIEUX
- EXTRAVERTI
- AMBITIEUX


Défauts (3 minimum) :
- RÊVEUR
- PARESSEUX
- GAUCHE
- BAGARREUR

♣ ♣ ♣

╰ HISTOIRE ╮Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  324507PREZ3


Histoire (5 lignes minimum) : L'air est doux, un peu brumeux, à peine secoué d'une brise. Le soleil se lèvera bientôt, je vois de l'ocre au loin, nimbant l'horizon d'une lueur apaisante. Pourquoi tu n'es pas là ? Le nid est vide, froid à côté de moi. Pourquoi tu es partie, tu ne fais jamais ça d'habitude. D'habitude tu préfères toujours me réveiller plutôt que m'inquiéter. J'ai peur moi quand tu t'en vas, quand ton odeur peu à peu s'évente. Les fougères qui dissimule le nid sont ourlées de rosée, le brouillard nappe la scène. La saison des feuilles nouvelles est revenue, et voilà bientôt trois lunes que nous sommes parti tout les deux, qu'on ne s'est plus jamais quitté. Alors oui je déteste quand tu n'es pas près de moi, je me sens incomplet. Florilège Pourpre rentre vite, ton absence, même la plus courte entrave les battement de mon cœur. Le matin éclos sous mes yeux, et je cherche éperdument ton pelage blanc dans les langues de brumes, je t'attend.

Trois lunes. Trois lunes que j'ai enterré ton mentor. Ecume des Jours n'a eu que ce qu'elle méritait tu sais, elle voulait t'enlever à moi, elle refusait que je t'aime. Elle ne pouvait accepter que tu sois heureuse. Sinistre journée. Je ne voulais pas la tuer, juste la contourner, m'enfuir pour te retrouver. Mais elle a insisté, de son corps elle faisait barrage, comme pour sauver les dernières onces de ce code auquel je tenais tant, et que j'ai pourtant bafoué sans remords. J'ai peut-être été égoïste, et sincèrement criminelle, mais je t'aime tellement, comment aurais-je pu la laisser m'empêcher de partir avec toi, après toutes ses lunes de souffrance où tu ne me regardais plus ? Le crépuscule tombait et nous avions rendez-vous, elle ne s'écartait pas. Ecume des Jours est responsable de son sort, elle ne pouvait pas maitriser ma vie, elle a abandonné le clan en s'interposant devant moi. Je sais qu'elle était consciente qu'elle allait mourir, je le voyais dans ses yeux, dans sa peur. Elle aurait pu fermer les yeux, tourner les talons, prendre un nouvel apprenti et tout aurait été pour le mieux. Au lieu de ça, elle s'est accroché à son insupportable loyauté à nos ancêtres en refusant de me laisser piétiner le Code du Guerrier. Elle devait mourir Florilège Pourpre, et toi tu ne devais pas savoir. Tu serais resté sinon, notre plan de vie aurait volé en éclat, je te connais. Tu n'aurais pu assumer de laisser le clan sans guérisseur, et j'aurais été banni, loin de toi. Alors je l'ai enterré sous un saule, j'ai lavé mes pattes sanglantes dans le ruisseau et je suis parti te trouver. Je ne ressentais rien de plus que la rage froide qui avait irrigué mes veines au moment de lui fendre la gorge, elle avait voulu jouer avec le destin, elle y avait laissé ses ailes. Personne ne sera jamais ce qu'il est advenu d'Ecume des Jours, la guérisseuse du clan du Tonnerre.

Après ce soir-là je cherché à l'oublier, et j'y suis parvenu, parce que la seule chose qui comptait c'était toi. Toi qui vivait dans une délicieuse inconscience, persuadée que tu ne manquerais pas au clan. On est parti lorsque le jour s'est éteint. Il faisait froid, la neige couvrait les bois, mais l'incroyable chaleur qui m'habitait aurait pu provoquer le dégel si je la libérais. Tu étais si belle, ondulant dans ton pas cadencé, olympien, et je ne pourrais m'empêcher de me demander pourquoi tu as fini par m'aimer. Nous somme si différent, je te connais depuis toujours et pourtant j'avais cette impression singulière de tout ignorer de toi. Mais c'était beau, c'était beau d'être avec toi, d'enfin pouvoir te toucher, te parler, te dire que je t'aime sans recevoir un de ces regards abyssales dont tu as le secret. Comment aurais-je pu être plus heureux qu'ici et là, à vagabonder avec toi sans jamais savoir où nous allions. De se laisser porter par le destin, s'arrêter, observer. On aurait jamais pu tout voir, mais ce qu'on nous donnait à visiter, on le savourait de tout notre cœur, parce qu'on était tout les deux et qu'il en fallait peu pour nous combler. Je ne sais pas si nous aurions pu vivre comme ça en restant dans le Clan. Pour nous, partir était une nécessité, tu ne pouvais m'aimer en restant. On a longtemps parler de cela. On s'est demandé ce que pouvait ressentir les autres après notre départ. Ma mère a-t-elle pleuré ? Est-ce que mon père l'a consolé, ont-il prié pour mon retour ? Est-ce que je manque à mon frère et mes sœurs ? Accepteraient-ils mon choix ? Et toi, qu'as-tu ressenti en laissant ta sœur ? Tu semblais persuadée qu'elle serait plus heureuse sans toi, elle avait un compagnon, des chatons, elle semblait comblée, elle pourrait comprendre. C'est ce que tu m'as dis, un peu hésitante, comme si tu t'attendais à ce que je détienne la réponse, les sentiments de Bruine du Matin. Je me suis contenté d'acquiescer, moi aussi j'étais comblé. Et je ne voulais pas que tu sois triste. Je ne voulais plus que tu sois triste.

Les jours s'enchainaient à un rythme effréné. Des jours sans but, sans pression, juste à marcher, à parler, à s'aimer. Que pouvait-il y avoir de plus doux ? J'avais tout donner pour toi, tout laissé, mes rêves, mes ambitions, mon honneur, mes idéaux. Tu étais devenu mon idéal, la finalité de mon existence. Je ne pouvais concevoir que tu puisses un jour regretter de m'avoir suivi, d'avoir accepté de me donner ton cœur. Alors j'ai essayé, de tout mon cœur, de te rendre heureuse. J'aurais aimé te demander si tu l'étais, mais je n'ai jamais osé, parce que je ne voulais pas t'obliger à mentir si ce n'était pas le cas. Toi tu m'as donné tellement de bonheur. Repense à ce jour. Il pleuvait fort, un mur de pluie nous barrait toute perspective. On s'était réfugié dans un creux, sous un enchevêtrement de racine. Pressé l'un contre l'autre pour nous réchauffer, on fixait l'averse comme envouté. Juste du bout des lèvres tu l'as murmuré à mon oreille alors que je me laissais sombrer dans le sommeil, bercé par les clapotis de l'eau. Ca m'a réveillé subitement, quand tes mots ont martelés un à un mon esprit embrumé. Des chatons, nous allions avoir des chatons. J'ai tourné la tête pour capter tes beaux yeux, mais tu regardais obstinément la pluie. Du bout du museau j'ai voulu attirer ton attention, j'ai frôler ta joue, léché ton oreille, mais tu refusais de tourner la tête. J'ai poussé un gémissement sourd. Je t'ai demandé si tu avais peur, et imperceptiblement tu as hoché la tête, le visage fermé. Si tu savais comme mon cœur battait vite ce jour-là. Je ne savais plus quoi faire pour te rassurer. Je savais que ta mère occupait tes esprits. Pluie d'Anarchie était partie trop tôt, elle n'avait pas pu t'aimer. Je savais que tu ne voulais pas que nos petits souffrent comme tu avais souffert, tu ne voulais pas mourir. J'ai posé ma queue sur ton flanc et je l'ai caressé longuement, jusqu'à ce que tu soupires, jusqu'à ce que tes muscles se détendent sous mes caresses. Je t'ai attiré contre moi, j'ai posé ma tête au sommet de la tienne et j'ai ronronné pour te bercer. Quand la pluie a cessé tu t'étais endormie entre mes pattes, et je t'ai regardé dormir ainsi jusqu'au soir. Je voulais te promettre que je te veillerais comme ça à chaque fois que la peur t'enserrerait le cœur.

Tu as continué à trembler, je le sentais bien. La nuit tu cauchemardais contre moi, et fidèle à ma promesse muette, je t'attirais alors contre jusqu'à ce qu'enfin tu t'endormes. Dans le même temps, Je sentais bien que les choses changeait. J'étais fou de joie, et je pense que sincèrement tu l'étais aussi. Mais tu restes calme, posée, comme toujours, dans la retenue. Au fond on était tout les deux aussi fébriles, impatient de les voir. Jamais je n'aurais pensé que devenir père pourrait me faire ressentir autant de chose. Toi tu ne changeais pas, tu étais toujours aussi belle, et si l'on ne posait pas sa patte sur tes flancs durs, il était presque difficile de voir que tu cachais en ton sein le fruit de notre amour. Parfois tard dans la nuit, je passais de longues heures la joue collé à son ventre duveteux, écoutant battre dans tes veines toutes ces petits cœurs à l'unisson du tien. C'était tellement beau, tellement irréel, cette pure excitation qui coulait dans mes artères, inondant mon être dans l'attente de les connaître enfin. Tu m'as demandé un jour si j'avais des idées de nom. On s'est regardé, silencieux, puis on a secoué la tête en choeur. Non, comment nommer des petits de manière juste si on ne les a jamais vu. Et j'ai si hâte, si hâte de vous rencontrer mes chatons. Mes chatons, ça résonne bizarrement, ça roule sur la langue, c'est incroyable, incroyable de vous voir grandir dans le petit ventre de Maman, je que compte bien surveiller amoureusement jusqu'à votre arrivée.

Et ils sont arrivé, juste avant le printemps. L'aube pointait à peine, il faisait encore nuit, et tu étais déjà réveillée depuis longtemps, les dents serrée. J'ai senti ton flanc se secouer contre le mien, et cela m'a tiré du sommeil. Ahuri, je t'ai observé un instant, j'ai voulu t'effleurer la joue pour te saluer, et tu as éloigné ton visage du mien en feulant doucement. C'est là que j'ai compris, en reculant, blessé par ton rejet. Tu avais mal, ces contractions qui déchiraient tes entrailles depuis des heures déjà. Je n'ai rien dit, je ne voulais pas te brusquer. A reculons je suis sorti de notre abri, celui que tu as choisis pour mettre bas, et dans lequel nous nous somme installé depuis quelques jours. C'était un grand tronc creux dans lequel on pouvait se glisser par la base. On avait aménagée un nid en hauteur, coincé sur une petite corniche de bois dans l'arbre mort, bouffé par les mites. On était bien ici, à l'abris des prédateurs, du vent, de la pluie. Il était juste assez grand pour nous deux et les petits. J'ai passé des heures à le garnir de plumes et de la mousse la plus douce de la forêt, et c'est dans cette large litière que nos enfants verraient le jour. Je suis sorti du nid donc, et je me suis laissé glisser au sol. J'ai rampé sous les racines et je suis parti chasser. Pas loin, juste à portée de voix pour que tu puisses m'appeler. Je savais que tu préférerais être seule, ça fait partie de ta fierté, tu ne m'inviterais à revenir que lorsque tu aurais besoin de moi. Quand j'ai eu suffisamment de proie pour nous nourrir pendant deux jours entiers, je me suis posté en sentinelle devant l'arbre, perché sur les racines pour observer le ciel. Quelques nébuleux voguaient au gré du vent, maculant le ciel pourtant si bleu. De temps à autres, je percevais quelques grognements venant de l'intérieur du tronc, me raidissant à chaque fois. Je trépignais, je mourrais d'envie de rentrer, de te retrouver, d'être avec toi. Je ne pourrais jamais supporter de ne pas sentir ta chaleur. Florilège Pourpre je t'aime tellement.

Le zénith approchait, et toujours aucun signe de ta part. Je rongeais mon frein, un peu frissonnant. Le vent s'était amplifié, il secouait les branches avec vigueur. Il a presque noyé ta voix lorsque tu m'as appelé. A peine à murmure, un souffle rauque et empreint de fatigue. De l'eau, tu voulais de l'eau. Un feu brûlant s'est allumé en moi, tu avais besoin de mon aide, enfin j'allais pouvoir me rendre utile. Je me suis élancé d'un pas frénétique en direction du ruisseau, et j'ai imbibé de longue trainée de mousse en les plongeant dans l'onde claire. Sur le retour, j'ai saisi avec précaution mon fardeau, prenant garde à ne pas perdre la moindre goutte du précieux liquides, et je suis entré dans le tronc. En me dressant sur mes pattes arrières je suis parvenu à venir déposer la mousse devant ton museau sans monter dans le nid. Ton allure m'a frappé. Tu étais épuisée, le pelage trempé de sueur, les paupières gonflée de larmes. Tu as lapé l'eau avec avidité, haletante. Le cœur déchiré, j'ai lutté pour conservé mon équilibre et je suis venu frotter ma truffe contre la tienne. J'aurais voulu te hurler de te battre, de ne pas abandonner, mais ma gorge était si nouée que je ne pu dire un mot. La lueur de souffrance dans tes prunelles me donnait la nausée.

Finalement j'ai repris mon courage à deux mains, et j'ai sauté dans la litière. Cette fois quoi que tu en dirais, je resterais avec toi, je ne te laisserais plus. Quand tu poussais je poussais avec toi, quand tu geignais, je couvrais ton visage de coups de langue apaisants. Tu devais continuer, pour nous, pour nos petits, c'était long, et dur, mais tout se passait bien, ce serait bientôt fini. Au terme d'un effort qui durait depuis l'aube, un premier chaton a vu le jour. J'ai poussé un cri triomphale en pressant mon museau contre le tien et me suis rué vers le petit être gluant, prisonnier de sa poche. D'un coup de langue je l'ai libéré et je l'ai attiré contre mon poitrail pour le sécher. C'était un mâle, un tout petit mâle au pelage sombre. Mon fils. Le cœur gonflé de fierté, je savourais ce premier moment, sentant ses petits flancs se soulever sous mes caresses. Il gémissait, se tortillait entre mes pattes, ouvrant une minuscule gueule rose. Quand j'ai levé la tête vers toi, tu nous regardais, le regard brillant. J'ai souris, et une nouvelle contraction est venue secouer ton corps maigre. Un second chaton a glissé entre tes pattes. J'ai tendu le cou pour le saisir, mais tu as été plus vive, tu l'as attrapé par la peau du coup et a entreprit de m'imiter. Tu as marmonné qu'il s'agissait d'une femelle, feignant d'ignorer que ton ventre se tendait encore et encore. Une femelle oui, dotée d'un pelage impeccablement blanc, comme celui de sa mère. Ses cris perçant remplirent rapidement l'espace, couvrant le grognement que tu as poussé lorsque le dernier chaton est né. J'ai posé le premier-né contre ton flanc, tu l'as poussé vers tes mamelles avec tendresse, et j'ai pris le dernier petit pour le nettoyer à son tour. C'était une chatte également, affublée d'une fourrure brune clair marbré de noir. Quand elle a été parfaitement sèche, je l'ai déposée près de ses frères et sœurs, je suis sorti du tronc et j'ai poussé un long hurlement, incapable de contenir plus longtemps ma joie. Lorsque que j'ai enfin fini de tremblé, j'ai ramassé ma chasse, constatant que la nuit tombait déjà, et je suis rentré. Les chatons avaient fini de téter, ils dormaient en tas contre toi. Tes paupières étaient tombée, mais à mon arrivée tu as redressé la tête. J'ai poussé un campagnol vers toi et suis venu m'étendre contre ton échine, caressant ton flanc du bout de ma queue, ma tête sur tes épaules. Si tu t'es vite endormi, j'ai passé la vie à veiller, observant dans le noir ce que j'avais bâtit avec toi, non sans fierté.

Une lune s'est écoulé. Nous sommes resté dans le tronc. On est heureux ici, les chatons grandissent vite et ont ouvert les yeux. Mais pourquoi tu n'es pas là, je ne peux même pas partir te  chercher, je ne vais pas les laisser tout seuls, pas alors qu'ils dorment encore, ils auraient trop peur. Je pose mon regard sur eux, encore émerveillé malgré moi par ces petites boules de poils que nous avons engendré. Le mâle est le plus robuste et le plus téméraire. Nous l'avons nommé Petit Muscari. Les deux femelles sont plus douces et plus calme. La blanche a pris le nom de Petit Glaïeul, et la tigrée Petit Nénuphar. Ce sont des chatons éveillés et vifs, je passerais volontiers ma vie à jouer avec eux. Mais pour l'heure, je ne songe pas à m'amuser. Je guette ton parfum dans l'air humide, couvrant les petits de ma queue pour les maintenir au chaud.

J'ai attendu la journée. Puis le nuit. Puis le jour suivant, et tu n'es pas revenue. La panique s'est doucement emparée de moi. Les chatons pleurent leur mère, affamé. Ils ont besoin de ton lait, ils ne sont pas encore capable de manger de la nourriture solide. J'ai essayé un peu, pour les nourrir, j'ai mâché la viande, je leur ai donné. Ils ont essayé d'avaler, mais ça ne suffit pas. Si je ne fais rien, si tu ne reviens pas, ils mourront de faim sous mes yeux. Alors quand il est devenu impossible d'attendre plus, je les ai descendu du nid, un par un. Ils ont fait quelques pas en titubant et en geignant. J'ai promis que tu nous rejoindrais bientôt, que là où nous allions, nous serions mieux, et que toi y serais aussi. Ils m'ont cru, j'ai essayé d'y croire. Meurtri, j'ai fais grimper Petit Muscari et Petit Nénuphar sur mon dos, je les ai laissé planter leur griffes minuscules dans ma peau pour qu'ils s'y accrochent, puis j'ai saisi Petit Glaïeul entre mes mâchoires, et je suis rentré sans toi. Je suis retourné dans mon clan pour sauver mes enfants, le cœur arraché, brisé, déchiqueté par ton absence, sans jamais savoir pourquoi un matin de printemps, tu as quitté le nid sans me réveiller, et tu es partie.

But de votre personnage : Devenir chef.

♣ ♣ ♣


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Enchantement de la Biche
Date d’inscription : 26/01/2012
Messages : 4184
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Félin Légendaire
Enchantement de la Biche
Félin Légendaire
Ven 18 Juil 2014 - 16:48


PETIT GLAÏEUL
« Une femelle oui, dotée d'un pelage impeccablement blanc, comme celui de sa mère »

╰ PREFACE ╮
Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  674315PREZ1

Nom & surnom : Petit Glaïeul → Tresse de Glaïeul

Âge : 1 Lune

Sexe : Femelle

Clan  & Rang : Tonnerre & Chaton

Origines : Fille de Soir d'Orage et Florilège Pourpre


♣ ♣ ♣

╰ DESCRIPTION ╮Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  990341PREZ2


Description Physique (3 lignes minimum) : Petit Glaïeul est plus petite que son frère et un peu plus fragile que sa sœur. Elle est délicat et parfois un peu précieuse, déteste se salir les pattes et adore être parfaitement toilettée. C'est une jeune chatte filiforme, courte sur pattes, la queue longue et touffue, le pelage épais et doux. A une lune a peine, elle est déjà doté d'une élégance juvénile. Toujours bien droit voir raide sur ses membres, elle avance d'un pas cadencé, sans se poser de question, le menton haut et le regard hautain. Des trois petits c'est sans doute la plus peureuse, elle n'aime pas beaucoup se secouer dans tout les sens et préfère les jeux calmes. A mes yeux, elle reste très énigmatique, à l'image de sa mère dont elle a hérité de la fourrure impeccablement blanche. Pour ma part je lui ai donné mes yeux, verts tendres, qu'elle pose sur le monde avec une sagesse qui n'est parfois pas de son âge.

Description Psychologique (3 lignes minimum) : Petit Glaïeul est assez précieuse. Elle fait sa demoiselle, n'aime pas jouer pour ne pas s'ébouriffer, et prend un peu de haut les chatons qui s'adonnent à de telles bassesses. En réalité elle feint beaucoup, car je vois bien qu'elle meurt d'envie d'aller rejoindre les autres, mais sa fierté la pousse à rester camper sur ses idées. Elle se chamaille très souvent avec sa sœur bien qu'elles soient très proche, car Petit Nénuphar trouve très drôle de venir froisser son joli pelage aussi souvent qu'elle le peut. Cela à le don de mettre la jeune chatte en furie, et elle boude alors sa camarade parfois des jours entiers avant de lui pardonner, la plupart du temps sous l'impulsion de Petit Muscari. Elle est très exclusive et ne donne son affection qu'à quelques félins. D'ailleurs, elle supporte mal cette chatte qui les élèves au Clan du Tonnerre et qui tend à remplacer sa mère dont elle admet difficilement l'absence. Des trois c'est elle qui souffre le plus du départ de Florilège Pourpre. Malgré toutes ces simagrées, Petit Glaïeul est une chatte candide qui reste un chaton jeune et fragile émotionnellement. Elle est aussi un peu peureuse, mais se laisse facilement entrainer par sa portée.

Qualités (3 minimum) :
- Elégante
- Sage
- Calme
- Obstinée


Défauts (3 minimum) :
- Peureuse
- Méfiante
- Exclusive
- Boudeuse

♣ ♣ ♣

╰ HISTOIRE ╮Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  324507PREZ3


Histoire (5 lignes minimum) : L'air est doux, un peu brumeux, à peine secoué d'une brise. Le soleil se lèvera bientôt, je vois de l'ocre au loin, nimbant l'horizon d'une lueur apaisante. Pourquoi tu n'es pas là ? Le nid est vide, froid à côté de moi. Pourquoi tu es partie, tu ne fais jamais ça d'habitude. D'habitude tu préfères toujours me réveiller plutôt que m'inquiéter. J'ai peur moi quand tu t'en vas, quand ton odeur peu à peu s'évente. Les fougères qui dissimule le nid sont ourlées de rosée, le brouillard nappe la scène. La saison des feuilles nouvelles est revenue, et voilà bientôt trois lunes que nous sommes parti tout les deux, qu'on ne s'est plus jamais quitté. Alors oui je déteste quand tu n'es pas près de moi, je me sens incomplet. Florilège Pourpre rentre vite, ton absence, même la plus courte entrave les battement de mon cœur. Le matin éclos sous mes yeux, et je cherche éperdument ton pelage blanc dans les langues de brumes, je t'attend.

Trois lunes. Trois lunes que j'ai enterré ton mentor. Ecume des Jours n'a eu que ce qu'elle méritait tu sais, elle voulait t'enlever à moi, elle refusait que je t'aime. Elle ne pouvait accepter que tu sois heureuse. Sinistre journée. Je ne voulais pas la tuer, juste la contourner, m'enfuir pour te retrouver. Mais elle a insisté, de son corps elle faisait barrage, comme pour sauver les dernières onces de ce code auquel je tenais tant, et que j'ai pourtant bafoué sans remords. J'ai peut-être été égoïste, et sincèrement criminelle, mais je t'aime tellement, comment aurais-je pu la laisser m'empêcher de partir avec toi, après toutes ses lunes de souffrance où tu ne me regardais plus ? Le crépuscule tombait et nous avions rendez-vous, elle ne s'écartait pas. Ecume des Jours est responsable de son sort, elle ne pouvait pas maitriser ma vie, elle a abandonné le clan en s'interposant devant moi. Je sais qu'elle était consciente qu'elle allait mourir, je le voyais dans ses yeux, dans sa peur. Elle aurait pu fermer les yeux, tourner les talons, prendre un nouvel apprenti et tout aurait été pour le mieux. Au lieu de ça, elle s'est accroché à son insupportable loyauté à nos ancêtres en refusant de me laisser piétiner le Code du Guerrier. Elle devait mourir Florilège Pourpre, et toi tu ne devais pas savoir. Tu serais resté sinon, notre plan de vie aurait volé en éclat, je te connais. Tu n'aurais pu assumer de laisser le clan sans guérisseur, et j'aurais été banni, loin de toi. Alors je l'ai enterré sous un saule, j'ai lavé mes pattes sanglantes dans le ruisseau et je suis parti te trouver. Je ne ressentais rien de plus que la rage froide qui avait irrigué mes veines au moment de lui fendre la gorge, elle avait voulu jouer avec le destin, elle y avait laissé ses ailes. Personne ne sera jamais ce qu'il est advenu d'Ecume des Jours, la guérisseuse du clan du Tonnerre.

Après ce soir-là je cherché à l'oublier, et j'y suis parvenu, parce que la seule chose qui comptait c'était toi. Toi qui vivait dans une délicieuse inconscience, persuadée que tu ne manquerais pas au clan. On est parti lorsque le jour s'est éteint. Il faisait froid, la neige couvrait les bois, mais l'incroyable chaleur qui m'habitait aurait pu provoquer le dégel si je la libérais. Tu étais si belle, ondulant dans ton pas cadencé, olympien, et je ne pourrais m'empêcher de me demander pourquoi tu as fini par m'aimer. Nous somme si différent, je te connais depuis toujours et pourtant j'avais cette impression singulière de tout ignorer de toi. Mais c'était beau, c'était beau d'être avec toi, d'enfin pouvoir te toucher, te parler, te dire que je t'aime sans recevoir un de ces regards abyssales dont tu as le secret. Comment aurais-je pu être plus heureux qu'ici et là, à vagabonder avec toi sans jamais savoir où nous allions. De se laisser porter par le destin, s'arrêter, observer. On aurait jamais pu tout voir, mais ce qu'on nous donnait à visiter, on le savourait de tout notre cœur, parce qu'on était tout les deux et qu'il en fallait peu pour nous combler. Je ne sais pas si nous aurions pu vivre comme ça en restant dans le Clan. Pour nous, partir était une nécessité, tu ne pouvais m'aimer en restant. On a longtemps parler de cela. On s'est demandé ce que pouvait ressentir les autres après notre départ. Ma mère a-t-elle pleuré ? Est-ce que mon père l'a consolé, ont-il prié pour mon retour ? Est-ce que je manque à mon frère et mes sœurs ? Accepteraient-ils mon choix ? Et toi, qu'as-tu ressenti en laissant ta sœur ? Tu semblais persuadée qu'elle serait plus heureuse sans toi, elle avait un compagnon, des chatons, elle semblait comblée, elle pourrait comprendre. C'est ce que tu m'as dis, un peu hésitante, comme si tu t'attendais à ce que je détienne la réponse, les sentiments de Bruine du Matin. Je me suis contenté d'acquiescer, moi aussi j'étais comblé. Et je ne voulais pas que tu sois triste. Je ne voulais plus que tu sois triste.

Les jours s'enchainaient à un rythme effréné. Des jours sans but, sans pression, juste à marcher, à parler, à s'aimer. Que pouvait-il y avoir de plus doux ? J'avais tout donner pour toi, tout laissé, mes rêves, mes ambitions, mon honneur, mes idéaux. Tu étais devenu mon idéal, la finalité de mon existence. Je ne pouvais concevoir que tu puisses un jour regretter de m'avoir suivi, d'avoir accepté de me donner ton cœur. Alors j'ai essayé, de tout mon cœur, de te rendre heureuse. J'aurais aimé te demander si tu l'étais, mais je n'ai jamais osé, parce que je ne voulais pas t'obliger à mentir si ce n'était pas le cas. Toi tu m'as donné tellement de bonheur. Repense à ce jour. Il pleuvait fort, un mur de pluie nous barrait toute perspective. On s'était réfugié dans un creux, sous un enchevêtrement de racine. Pressé l'un contre l'autre pour nous réchauffer, on fixait l'averse comme envouté. Juste du bout des lèvres tu l'as murmuré à mon oreille alors que je me laissais sombrer dans le sommeil, bercé par les clapotis de l'eau. Ca m'a réveillé subitement, quand tes mots ont martelés un à un mon esprit embrumé. Des chatons, nous allions avoir des chatons. J'ai tourné la tête pour capter tes beaux yeux, mais tu regardais obstinément la pluie. Du bout du museau j'ai voulu attirer ton attention, j'ai frôler ta joue, léché ton oreille, mais tu refusais de tourner la tête. J'ai poussé un gémissement sourd. Je t'ai demandé si tu avais peur, et imperceptiblement tu as hoché la tête, le visage fermé. Si tu savais comme mon cœur battait vite ce jour-là. Je ne savais plus quoi faire pour te rassurer. Je savais que ta mère occupait tes esprits. Pluie d'Anarchie était partie trop tôt, elle n'avait pas pu t'aimer. Je savais que tu ne voulais pas que nos petits souffrent comme tu avais souffert, tu ne voulais pas mourir. J'ai posé ma queue sur ton flanc et je l'ai caressé longuement, jusqu'à ce que tu soupires, jusqu'à ce que tes muscles se détendent sous mes caresses. Je t'ai attiré contre moi, j'ai posé ma tête au sommet de la tienne et j'ai ronronné pour te bercer. Quand la pluie a cessé tu t'étais endormie entre mes pattes, et je t'ai regardé dormir ainsi jusqu'au soir. Je voulais te promettre que je te veillerais comme ça à chaque fois que la peur t'enserrerait le cœur.

Tu as continué à trembler, je le sentais bien. La nuit tu cauchemardais contre moi, et fidèle à ma promesse muette, je t'attirais alors contre jusqu'à ce qu'enfin tu t'endormes. Dans le même temps, Je sentais bien que les choses changeait. J'étais fou de joie, et je pense que sincèrement tu l'étais aussi. Mais tu restes calme, posée, comme toujours, dans la retenue. Au fond on était tout les deux aussi fébriles, impatient de les voir. Jamais je n'aurais pensé que devenir père pourrait me faire ressentir autant de chose. Toi tu ne changeais pas, tu étais toujours aussi belle, et si l'on ne posait pas sa patte sur tes flancs durs, il était presque difficile de voir que tu cachais en ton sein le fruit de notre amour. Parfois tard dans la nuit, je passais de longues heures la joue collé à son ventre duveteux, écoutant battre dans tes veines toutes ces petits cœurs à l'unisson du tien. C'était tellement beau, tellement irréel, cette pure excitation qui coulait dans mes artères, inondant mon être dans l'attente de les connaître enfin. Tu m'as demandé un jour si j'avais des idées de nom. On s'est regardé, silencieux, puis on a secoué la tête en choeur. Non, comment nommer des petits de manière juste si on ne les a jamais vu. Et j'ai si hâte, si hâte de vous rencontrer mes chatons. Mes chatons, ça résonne bizarrement, ça roule sur la langue, c'est incroyable, incroyable de vous voir grandir dans le petit ventre de Maman, je que compte bien surveiller amoureusement jusqu'à votre arrivée.

Et ils sont arrivé, juste avant le printemps. L'aube pointait à peine, il faisait encore nuit, et tu étais déjà réveillée depuis longtemps, les dents serrée. J'ai senti ton flanc se secouer contre le mien, et cela m'a tiré du sommeil. Ahuri, je t'ai observé un instant, j'ai voulu t'effleurer la joue pour te saluer, et tu as éloigné ton visage du mien en feulant doucement. C'est là que j'ai compris, en reculant, blessé par ton rejet. Tu avais mal, ces contractions qui déchiraient tes entrailles depuis des heures déjà. Je n'ai rien dit, je ne voulais pas te brusquer. A reculons je suis sorti de notre abri, celui que tu as choisis pour mettre bas, et dans lequel nous nous somme installé depuis quelques jours. C'était un grand tronc creux dans lequel on pouvait se glisser par la base. On avait aménagée un nid en hauteur, coincé sur une petite corniche de bois dans l'arbre mort, bouffé par les mites. On était bien ici, à l'abris des prédateurs, du vent, de la pluie. Il était juste assez grand pour nous deux et les petits. J'ai passé des heures à le garnir de plumes et de la mousse la plus douce de la forêt, et c'est dans cette large litière que nos enfants verraient le jour. Je suis sorti du nid donc, et je me suis laissé glisser au sol. J'ai rampé sous les racines et je suis parti chasser. Pas loin, juste à portée de voix pour que tu puisses m'appeler. Je savais que tu préférerais être seule, ça fait partie de ta fierté, tu ne m'inviterais à revenir que lorsque tu aurais besoin de moi. Quand j'ai eu suffisamment de proie pour nous nourrir pendant deux jours entiers, je me suis posté en sentinelle devant l'arbre, perché sur les racines pour observer le ciel. Quelques nébuleux voguaient au gré du vent, maculant le ciel pourtant si bleu. De temps à autres, je percevais quelques grognements venant de l'intérieur du tronc, me raidissant à chaque fois. Je trépignais, je mourrais d'envie de rentrer, de te retrouver, d'être avec toi. Je ne pourrais jamais supporter de ne pas sentir ta chaleur. Florilège Pourpre je t'aime tellement.

Le zénith approchait, et toujours aucun signe de ta part. Je rongeais mon frein, un peu frissonnant. Le vent s'était amplifié, il secouait les branches avec vigueur. Il a presque noyé ta voix lorsque tu m'as appelé. A peine à murmure, un souffle rauque et empreint de fatigue. De l'eau, tu voulais de l'eau. Un feu brûlant s'est allumé en moi, tu avais besoin de mon aide, enfin j'allais pouvoir me rendre utile. Je me suis élancé d'un pas frénétique en direction du ruisseau, et j'ai imbibé de longue trainée de mousse en les plongeant dans l'onde claire. Sur le retour, j'ai saisi avec précaution mon fardeau, prenant garde à ne pas perdre la moindre goutte du précieux liquides, et je suis entré dans le tronc. En me dressant sur mes pattes arrières je suis parvenu à venir déposer la mousse devant ton museau sans monter dans le nid. Ton allure m'a frappé. Tu étais épuisée, le pelage trempé de sueur, les paupières gonflée de larmes. Tu as lapé l'eau avec avidité, haletante. Le cœur déchiré, j'ai lutté pour conservé mon équilibre et je suis venu frotter ma truffe contre la tienne. J'aurais voulu te hurler de te battre, de ne pas abandonner, mais ma gorge était si nouée que je ne pu dire un mot. La lueur de souffrance dans tes prunelles me donnait la nausée.

Finalement j'ai repris mon courage à deux mains, et j'ai sauté dans la litière. Cette fois quoi que tu en dirais, je resterais avec toi, je ne te laisserais plus. Quand tu poussais je poussais avec toi, quand tu geignais, je couvrais ton visage de coups de langue apaisants. Tu devais continuer, pour nous, pour nos petits, c'était long, et dur, mais tout se passait bien, ce serait bientôt fini. Au terme d'un effort qui durait depuis l'aube, un premier chaton a vu le jour. J'ai poussé un cri triomphale en pressant mon museau contre le tien et me suis rué vers le petit être gluant, prisonnier de sa poche. D'un coup de langue je l'ai libéré et je l'ai attiré contre mon poitrail pour le sécher. C'était un mâle, un tout petit mâle au pelage sombre. Mon fils. Le cœur gonflé de fierté, je savourais ce premier moment, sentant ses petits flancs se soulever sous mes caresses. Il gémissait, se tortillait entre mes pattes, ouvrant une minuscule gueule rose. Quand j'ai levé la tête vers toi, tu nous regardais, le regard brillant. J'ai souris, et une nouvelle contraction est venue secouer ton corps maigre. Un second chaton a glissé entre tes pattes. J'ai tendu le cou pour le saisir, mais tu as été plus vive, tu l'as attrapé par la peau du coup et a entreprit de m'imiter. Tu as marmonné qu'il s'agissait d'une femelle, feignant d'ignorer que ton ventre se tendait encore et encore. Une femelle oui, dotée d'un pelage impeccablement blanc, comme celui de sa mère. Ses cris perçant remplirent rapidement l'espace, couvrant le grognement que tu as poussé lorsque le dernier chaton est né. J'ai posé le premier-né contre ton flanc, tu l'as poussé vers tes mamelles avec tendresse, et j'ai pris le dernier petit pour le nettoyer à son tour. C'était une chatte également, affublée d'une fourrure brune clair marbré de noir. Quand elle a été parfaitement sèche, je l'ai déposée près de ses frères et sœurs, je suis sorti du tronc et j'ai poussé un long hurlement, incapable de contenir plus longtemps ma joie. Lorsque que j'ai enfin fini de tremblé, j'ai ramassé ma chasse, constatant que la nuit tombait déjà, et je suis rentré. Les chatons avaient fini de téter, ils dormaient en tas contre toi. Tes paupières étaient tombée, mais à mon arrivée tu as redressé la tête. J'ai poussé un campagnol vers toi et suis venu m'étendre contre ton échine, caressant ton flanc du bout de ma queue, ma tête sur tes épaules. Si tu t'es vite endormi, j'ai passé la vie à veiller, observant dans le noir ce que j'avais bâtit avec toi, non sans fierté.

Une lune s'est écoulé. Nous sommes resté dans le tronc. On est heureux ici, les chatons grandissent vite et ont ouvert les yeux. Mais pourquoi tu n'es pas là, je ne peux même pas partir te  chercher, je ne vais pas les laisser tout seuls, pas alors qu'ils dorment encore, ils auraient trop peur. Je pose mon regard sur eux, encore émerveillé malgré moi par ces petites boules de poils que nous avons engendré. Le mâle est le plus robuste et le plus téméraire. Nous l'avons nommé Petit Muscari. Les deux femelles sont plus douces et plus calme. La blanche a pris le nom de Petit Glaïeul, et la tigrée Petit Nénuphar. Ce sont des chatons éveillés et vifs, je passerais volontiers ma vie à jouer avec eux. Mais pour l'heure, je ne songe pas à m'amuser. Je guette ton parfum dans l'air humide, couvrant les petits de ma queue pour les maintenir au chaud.

J'ai attendu la journée. Puis le nuit. Puis le jour suivant, et tu n'es pas revenue. La panique s'est doucement emparée de moi. Les chatons pleurent leur mère, affamé. Ils ont besoin de ton lait, ils ne sont pas encore capable de manger de la nourriture solide. J'ai essayé un peu, pour les nourrir, j'ai mâché la viande, je leur ai donné. Ils ont essayé d'avaler, mais ça ne suffit pas. Si je ne fais rien, si tu ne reviens pas, ils mourront de faim sous mes yeux. Alors quand il est devenu impossible d'attendre plus, je les ai descendu du nid, un par un. Ils ont fait quelques pas en titubant et en geignant. J'ai promis que tu nous rejoindrais bientôt, que là où nous allions, nous serions mieux, et que toi y serais aussi. Ils m'ont cru, j'ai essayé d'y croire. Meurtri, j'ai fais grimper Petit Muscari et Petit Nénuphar sur mon dos, je les ai laissé planter leur griffes minuscules dans ma peau pour qu'ils s'y accrochent, puis j'ai saisi Petit Glaïeul entre mes mâchoires, et je suis rentré sans toi. Je suis retourné dans mon clan pour sauver mes enfants, le cœur arraché, brisé, déchiqueté par ton absence, sans jamais savoir pourquoi un matin de printemps, tu as quitté le nid sans me réveiller, et tu es partie.

But de votre personnage : Retrouver sa mère.


♣ ♣ ♣


╰ ABOUT YOU ╮Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  824211PREZ4

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Enchantement de la Biche
Date d’inscription : 26/01/2012
Messages : 4184
Puf : Eden/BamBam/Kjr. de sa Canadou alors CASSEZ VOUS <3<3<3
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Félin Légendaire
Enchantement de la Biche
Félin Légendaire
Ven 18 Juil 2014 - 16:48


PETIT NÉNUPHAR
« C'était une chatte également, affublée d'une fourrure brune clair marbré de noir. »

╰ PREFACE ╮
Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  674315PREZ1

Nom & surnom : Petit Nénuphar → Nénuphar d'Hiver

Âge : 1 Lune

Sexe : Femelle

Clan  & Rang : Tonnerre & Chaton

Origines : Fille de Soir d'Orage et Florilège Pourpre.


♣ ♣ ♣

╰ DESCRIPTION ╮Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  990341PREZ2


Description Physique (3 lignes minimum) : Petit Nénuphar ne ressemble à aucun de ses parents. C'est une petite chatte fine, à peu près proportionnée comme sa sœur. Elle fait très efflanquée en réalité, et un peu plus fragile car son pelage plus fin masque moins sa maigreur chronique. Pourtant dieu sait qu'elle est gourmande. Joueuse et tapageuse, elle est des trois la plus rapide et la plus agile. Elle aime se battre, perd souvent mais recommence, un peu handicapée par son physique frêle pour le moment. Sa démarche et altière et dégingandé, comme si elle ne savait trop que faire de ses pattes si encombrante. Son pelage admet des nuances variées. Brun clair, il se trouve strié de large zébrures noires qui parcourent son corps au hasard. Son ventre quant à lui se colore de crème du menton jusqu'à la queue. Elle arbore un regard bleu vif toujours très espiègle qui ne peuvent s'empêcher de refléter dans le détail les sentiments qu'elle éprouve.

Description Psychologique (3 lignes minimum) : Petit Nénuphar est la plus curieuse et la plus active. C'est aussi celle qui invente le plus de bêtises. Inventer ça elle aime, elle trouve toujours plein de jeux et d'histoires. Elle est maligne, elle a toujours une excuse pour tout, et crée des subterfuges pour passer outre ce qui la dérange. Elle adore taquiner sa sœur, et bien qu'elle sache que cela fini toujours mal, elle recommence sans cesse, pour venir ensuite pleurer parce que Petit Glaïeul boude. En réalité elle est très proche de son ainée et s'accroche à elle pour se rassurer. Elle est également la plus naïve, et elle voue au Clan des Etoiles une foi sans faille. Elle est persuadée qu'il lui rendra sa mère, et qu'elle doit lui faire confiance. J'aimerais parfois lui dire qu'avec l'affront que constitue sa naissance pour les codes du clan des Etoiles, celui-ci ne sera peut-être pas très réceptif à ses prières, mais tout cela n'est pas de sa faute mais de la nôtre, alors je me tais et je la maintien dans son ignorance juvénile.

Qualités (3 minimum) :
- Vive
- Loyale
- Maligne
- Ingénieuse


Défauts (3 minimum) :
- Naïve
- Envahissante
- Entêtée
- Pleureuse

♣ ♣ ♣

╰ HISTOIRE ╮Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  324507PREZ3


Histoire (5 lignes minimum) : L'air est doux, un peu brumeux, à peine secoué d'une brise. Le soleil se lèvera bientôt, je vois de l'ocre au loin, nimbant l'horizon d'une lueur apaisante. Pourquoi tu n'es pas là ? Le nid est vide, froid à côté de moi. Pourquoi tu es partie, tu ne fais jamais ça d'habitude. D'habitude tu préfères toujours me réveiller plutôt que m'inquiéter. J'ai peur moi quand tu t'en vas, quand ton odeur peu à peu s'évente. Les fougères qui dissimule le nid sont ourlées de rosée, le brouillard nappe la scène. La saison des feuilles nouvelles est revenue, et voilà bientôt trois lunes que nous sommes parti tout les deux, qu'on ne s'est plus jamais quitté. Alors oui je déteste quand tu n'es pas près de moi, je me sens incomplet. Florilège Pourpre rentre vite, ton absence, même la plus courte entrave les battement de mon cœur. Le matin éclos sous mes yeux, et je cherche éperdument ton pelage blanc dans les langues de brumes, je t'attend.

Trois lunes. Trois lunes que j'ai enterré ton mentor. Ecume des Jours n'a eu que ce qu'elle méritait tu sais, elle voulait t'enlever à moi, elle refusait que je t'aime. Elle ne pouvait accepter que tu sois heureuse. Sinistre journée. Je ne voulais pas la tuer, juste la contourner, m'enfuir pour te retrouver. Mais elle a insisté, de son corps elle faisait barrage, comme pour sauver les dernières onces de ce code auquel je tenais tant, et que j'ai pourtant bafoué sans remords. J'ai peut-être été égoïste, et sincèrement criminelle, mais je t'aime tellement, comment aurais-je pu la laisser m'empêcher de partir avec toi, après toutes ses lunes de souffrance où tu ne me regardais plus ? Le crépuscule tombait et nous avions rendez-vous, elle ne s'écartait pas. Ecume des Jours est responsable de son sort, elle ne pouvait pas maitriser ma vie, elle a abandonné le clan en s'interposant devant moi. Je sais qu'elle était consciente qu'elle allait mourir, je le voyais dans ses yeux, dans sa peur. Elle aurait pu fermer les yeux, tourner les talons, prendre un nouvel apprenti et tout aurait été pour le mieux. Au lieu de ça, elle s'est accroché à son insupportable loyauté à nos ancêtres en refusant de me laisser piétiner le Code du Guerrier. Elle devait mourir Florilège Pourpre, et toi tu ne devais pas savoir. Tu serais resté sinon, notre plan de vie aurait volé en éclat, je te connais. Tu n'aurais pu assumer de laisser le clan sans guérisseur, et j'aurais été banni, loin de toi. Alors je l'ai enterré sous un saule, j'ai lavé mes pattes sanglantes dans le ruisseau et je suis parti te trouver. Je ne ressentais rien de plus que la rage froide qui avait irrigué mes veines au moment de lui fendre la gorge, elle avait voulu jouer avec le destin, elle y avait laissé ses ailes. Personne ne sera jamais ce qu'il est advenu d'Ecume des Jours, la guérisseuse du clan du Tonnerre.

Après ce soir-là je cherché à l'oublier, et j'y suis parvenu, parce que la seule chose qui comptait c'était toi. Toi qui vivait dans une délicieuse inconscience, persuadée que tu ne manquerais pas au clan. On est parti lorsque le jour s'est éteint. Il faisait froid, la neige couvrait les bois, mais l'incroyable chaleur qui m'habitait aurait pu provoquer le dégel si je la libérais. Tu étais si belle, ondulant dans ton pas cadencé, olympien, et je ne pourrais m'empêcher de me demander pourquoi tu as fini par m'aimer. Nous somme si différent, je te connais depuis toujours et pourtant j'avais cette impression singulière de tout ignorer de toi. Mais c'était beau, c'était beau d'être avec toi, d'enfin pouvoir te toucher, te parler, te dire que je t'aime sans recevoir un de ces regards abyssales dont tu as le secret. Comment aurais-je pu être plus heureux qu'ici et là, à vagabonder avec toi sans jamais savoir où nous allions. De se laisser porter par le destin, s'arrêter, observer. On aurait jamais pu tout voir, mais ce qu'on nous donnait à visiter, on le savourait de tout notre cœur, parce qu'on était tout les deux et qu'il en fallait peu pour nous combler. Je ne sais pas si nous aurions pu vivre comme ça en restant dans le Clan. Pour nous, partir était une nécessité, tu ne pouvais m'aimer en restant. On a longtemps parler de cela. On s'est demandé ce que pouvait ressentir les autres après notre départ. Ma mère a-t-elle pleuré ? Est-ce que mon père l'a consolé, ont-il prié pour mon retour ? Est-ce que je manque à mon frère et mes sœurs ? Accepteraient-ils mon choix ? Et toi, qu'as-tu ressenti en laissant ta sœur ? Tu semblais persuadée qu'elle serait plus heureuse sans toi, elle avait un compagnon, des chatons, elle semblait comblée, elle pourrait comprendre. C'est ce que tu m'as dis, un peu hésitante, comme si tu t'attendais à ce que je détienne la réponse, les sentiments de Bruine du Matin. Je me suis contenté d'acquiescer, moi aussi j'étais comblé. Et je ne voulais pas que tu sois triste. Je ne voulais plus que tu sois triste.

Les jours s'enchainaient à un rythme effréné. Des jours sans but, sans pression, juste à marcher, à parler, à s'aimer. Que pouvait-il y avoir de plus doux ? J'avais tout donner pour toi, tout laissé, mes rêves, mes ambitions, mon honneur, mes idéaux. Tu étais devenu mon idéal, la finalité de mon existence. Je ne pouvais concevoir que tu puisses un jour regretter de m'avoir suivi, d'avoir accepté de me donner ton cœur. Alors j'ai essayé, de tout mon cœur, de te rendre heureuse. J'aurais aimé te demander si tu l'étais, mais je n'ai jamais osé, parce que je ne voulais pas t'obliger à mentir si ce n'était pas le cas. Toi tu m'as donné tellement de bonheur. Repense à ce jour. Il pleuvait fort, un mur de pluie nous barrait toute perspective. On s'était réfugié dans un creux, sous un enchevêtrement de racine. Pressé l'un contre l'autre pour nous réchauffer, on fixait l'averse comme envouté. Juste du bout des lèvres tu l'as murmuré à mon oreille alors que je me laissais sombrer dans le sommeil, bercé par les clapotis de l'eau. Ca m'a réveillé subitement, quand tes mots ont martelés un à un mon esprit embrumé. Des chatons, nous allions avoir des chatons. J'ai tourné la tête pour capter tes beaux yeux, mais tu regardais obstinément la pluie. Du bout du museau j'ai voulu attirer ton attention, j'ai frôler ta joue, léché ton oreille, mais tu refusais de tourner la tête. J'ai poussé un gémissement sourd. Je t'ai demandé si tu avais peur, et imperceptiblement tu as hoché la tête, le visage fermé. Si tu savais comme mon cœur battait vite ce jour-là. Je ne savais plus quoi faire pour te rassurer. Je savais que ta mère occupait tes esprits. Pluie d'Anarchie était partie trop tôt, elle n'avait pas pu t'aimer. Je savais que tu ne voulais pas que nos petits souffrent comme tu avais souffert, tu ne voulais pas mourir. J'ai posé ma queue sur ton flanc et je l'ai caressé longuement, jusqu'à ce que tu soupires, jusqu'à ce que tes muscles se détendent sous mes caresses. Je t'ai attiré contre moi, j'ai posé ma tête au sommet de la tienne et j'ai ronronné pour te bercer. Quand la pluie a cessé tu t'étais endormie entre mes pattes, et je t'ai regardé dormir ainsi jusqu'au soir. Je voulais te promettre que je te veillerais comme ça à chaque fois que la peur t'enserrerait le cœur.

Tu as continué à trembler, je le sentais bien. La nuit tu cauchemardais contre moi, et fidèle à ma promesse muette, je t'attirais alors contre jusqu'à ce qu'enfin tu t'endormes. Dans le même temps, Je sentais bien que les choses changeait. J'étais fou de joie, et je pense que sincèrement tu l'étais aussi. Mais tu restes calme, posée, comme toujours, dans la retenue. Au fond on était tout les deux aussi fébriles, impatient de les voir. Jamais je n'aurais pensé que devenir père pourrait me faire ressentir autant de chose. Toi tu ne changeais pas, tu étais toujours aussi belle, et si l'on ne posait pas sa patte sur tes flancs durs, il était presque difficile de voir que tu cachais en ton sein le fruit de notre amour. Parfois tard dans la nuit, je passais de longues heures la joue collé à son ventre duveteux, écoutant battre dans tes veines toutes ces petits cœurs à l'unisson du tien. C'était tellement beau, tellement irréel, cette pure excitation qui coulait dans mes artères, inondant mon être dans l'attente de les connaître enfin. Tu m'as demandé un jour si j'avais des idées de nom. On s'est regardé, silencieux, puis on a secoué la tête en choeur. Non, comment nommer des petits de manière juste si on ne les a jamais vu. Et j'ai si hâte, si hâte de vous rencontrer mes chatons. Mes chatons, ça résonne bizarrement, ça roule sur la langue, c'est incroyable, incroyable de vous voir grandir dans le petit ventre de Maman, je que compte bien surveiller amoureusement jusqu'à votre arrivée.

Et ils sont arrivé, juste avant le printemps. L'aube pointait à peine, il faisait encore nuit, et tu étais déjà réveillée depuis longtemps, les dents serrée. J'ai senti ton flanc se secouer contre le mien, et cela m'a tiré du sommeil. Ahuri, je t'ai observé un instant, j'ai voulu t'effleurer la joue pour te saluer, et tu as éloigné ton visage du mien en feulant doucement. C'est là que j'ai compris, en reculant, blessé par ton rejet. Tu avais mal, ces contractions qui déchiraient tes entrailles depuis des heures déjà. Je n'ai rien dit, je ne voulais pas te brusquer. A reculons je suis sorti de notre abri, celui que tu as choisis pour mettre bas, et dans lequel nous nous somme installé depuis quelques jours. C'était un grand tronc creux dans lequel on pouvait se glisser par la base. On avait aménagée un nid en hauteur, coincé sur une petite corniche de bois dans l'arbre mort, bouffé par les mites. On était bien ici, à l'abris des prédateurs, du vent, de la pluie. Il était juste assez grand pour nous deux et les petits. J'ai passé des heures à le garnir de plumes et de la mousse la plus douce de la forêt, et c'est dans cette large litière que nos enfants verraient le jour. Je suis sorti du nid donc, et je me suis laissé glisser au sol. J'ai rampé sous les racines et je suis parti chasser. Pas loin, juste à portée de voix pour que tu puisses m'appeler. Je savais que tu préférerais être seule, ça fait partie de ta fierté, tu ne m'inviterais à revenir que lorsque tu aurais besoin de moi. Quand j'ai eu suffisamment de proie pour nous nourrir pendant deux jours entiers, je me suis posté en sentinelle devant l'arbre, perché sur les racines pour observer le ciel. Quelques nébuleux voguaient au gré du vent, maculant le ciel pourtant si bleu. De temps à autres, je percevais quelques grognements venant de l'intérieur du tronc, me raidissant à chaque fois. Je trépignais, je mourrais d'envie de rentrer, de te retrouver, d'être avec toi. Je ne pourrais jamais supporter de ne pas sentir ta chaleur. Florilège Pourpre je t'aime tellement.

Le zénith approchait, et toujours aucun signe de ta part. Je rongeais mon frein, un peu frissonnant. Le vent s'était amplifié, il secouait les branches avec vigueur. Il a presque noyé ta voix lorsque tu m'as appelé. A peine à murmure, un souffle rauque et empreint de fatigue. De l'eau, tu voulais de l'eau. Un feu brûlant s'est allumé en moi, tu avais besoin de mon aide, enfin j'allais pouvoir me rendre utile. Je me suis élancé d'un pas frénétique en direction du ruisseau, et j'ai imbibé de longue trainée de mousse en les plongeant dans l'onde claire. Sur le retour, j'ai saisi avec précaution mon fardeau, prenant garde à ne pas perdre la moindre goutte du précieux liquides, et je suis entré dans le tronc. En me dressant sur mes pattes arrières je suis parvenu à venir déposer la mousse devant ton museau sans monter dans le nid. Ton allure m'a frappé. Tu étais épuisée, le pelage trempé de sueur, les paupières gonflée de larmes. Tu as lapé l'eau avec avidité, haletante. Le cœur déchiré, j'ai lutté pour conservé mon équilibre et je suis venu frotter ma truffe contre la tienne. J'aurais voulu te hurler de te battre, de ne pas abandonner, mais ma gorge était si nouée que je ne pu dire un mot. La lueur de souffrance dans tes prunelles me donnait la nausée.

Finalement j'ai repris mon courage à deux mains, et j'ai sauté dans la litière. Cette fois quoi que tu en dirais, je resterais avec toi, je ne te laisserais plus. Quand tu poussais je poussais avec toi, quand tu geignais, je couvrais ton visage de coups de langue apaisants. Tu devais continuer, pour nous, pour nos petits, c'était long, et dur, mais tout se passait bien, ce serait bientôt fini. Au terme d'un effort qui durait depuis l'aube, un premier chaton a vu le jour. J'ai poussé un cri triomphale en pressant mon museau contre le tien et me suis rué vers le petit être gluant, prisonnier de sa poche. D'un coup de langue je l'ai libéré et je l'ai attiré contre mon poitrail pour le sécher. C'était un mâle, un tout petit mâle au pelage sombre. Mon fils. Le cœur gonflé de fierté, je savourais ce premier moment, sentant ses petits flancs se soulever sous mes caresses. Il gémissait, se tortillait entre mes pattes, ouvrant une minuscule gueule rose. Quand j'ai levé la tête vers toi, tu nous regardais, le regard brillant. J'ai souris, et une nouvelle contraction est venue secouer ton corps maigre. Un second chaton a glissé entre tes pattes. J'ai tendu le cou pour le saisir, mais tu as été plus vive, tu l'as attrapé par la peau du coup et a entreprit de m'imiter. Tu as marmonné qu'il s'agissait d'une femelle, feignant d'ignorer que ton ventre se tendait encore et encore. Une femelle oui, dotée d'un pelage impeccablement blanc, comme celui de sa mère. Ses cris perçant remplirent rapidement l'espace, couvrant le grognement que tu as poussé lorsque le dernier chaton est né. J'ai posé le premier-né contre ton flanc, tu l'as poussé vers tes mamelles avec tendresse, et j'ai pris le dernier petit pour le nettoyer à son tour. C'était une chatte également, affublée d'une fourrure brune clair marbré de noir. Quand elle a été parfaitement sèche, je l'ai déposée près de ses frères et sœurs, je suis sorti du tronc et j'ai poussé un long hurlement, incapable de contenir plus longtemps ma joie. Lorsque que j'ai enfin fini de tremblé, j'ai ramassé ma chasse, constatant que la nuit tombait déjà, et je suis rentré. Les chatons avaient fini de téter, ils dormaient en tas contre toi. Tes paupières étaient tombée, mais à mon arrivée tu as redressé la tête. J'ai poussé un campagnol vers toi et suis venu m'étendre contre ton échine, caressant ton flanc du bout de ma queue, ma tête sur tes épaules. Si tu t'es vite endormi, j'ai passé la vie à veiller, observant dans le noir ce que j'avais bâtit avec toi, non sans fierté.

Une lune s'est écoulé. Nous sommes resté dans le tronc. On est heureux ici, les chatons grandissent vite et ont ouvert les yeux. Mais pourquoi tu n'es pas là, je ne peux même pas partir te  chercher, je ne vais pas les laisser tout seuls, pas alors qu'ils dorment encore, ils auraient trop peur. Je pose mon regard sur eux, encore émerveillé malgré moi par ces petites boules de poils que nous avons engendré. Le mâle est le plus robuste et le plus téméraire. Nous l'avons nommé Petit Muscari. Les deux femelles sont plus douces et plus calme. La blanche a pris le nom de Petit Glaïeul, et la tigrée Petit Nénuphar. Ce sont des chatons éveillés et vifs, je passerais volontiers ma vie à jouer avec eux. Mais pour l'heure, je ne songe pas à m'amuser. Je guette ton parfum dans l'air humide, couvrant les petits de ma queue pour les maintenir au chaud.

J'ai attendu la journée. Puis le nuit. Puis le jour suivant, et tu n'es pas revenue. La panique s'est doucement emparée de moi. Les chatons pleurent leur mère, affamé. Ils ont besoin de ton lait, ils ne sont pas encore capable de manger de la nourriture solide. J'ai essayé un peu, pour les nourrir, j'ai mâché la viande, je leur ai donné. Ils ont essayé d'avaler, mais ça ne suffit pas. Si je ne fais rien, si tu ne reviens pas, ils mourront de faim sous mes yeux. Alors quand il est devenu impossible d'attendre plus, je les ai descendu du nid, un par un. Ils ont fait quelques pas en titubant et en geignant. J'ai promis que tu nous rejoindrais bientôt, que là où nous allions, nous serions mieux, et que toi y serais aussi. Ils m'ont cru, j'ai essayé d'y croire. Meurtri, j'ai fais grimper Petit Muscari et Petit Nénuphar sur mon dos, je les ai laissé planter leur griffes minuscules dans ma peau pour qu'ils s'y accrochent, puis j'ai saisi Petit Glaïeul entre mes mâchoires, et je suis rentré sans toi. Je suis retourné dans mon clan pour sauver mes enfants, le cœur arraché, brisé, déchiqueté par ton absence, sans jamais savoir pourquoi un matin de printemps, tu as quitté le nid sans me réveiller, et tu es partie.

But de votre personnage : Devenir une guerrière loyale et respectueuse.


♣ ♣ ♣


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Enchantement de la Biche
Date d’inscription : 26/01/2012
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Puf : Eden/BamBam/Kjr. de sa Canadou alors CASSEZ VOUS <3<3<3
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Multi-comptes : Reflet d'Eden ~ Soir d'Orage ~ Bruine du Matin ~ Secret de Pandore ~ Symphonie des Coquelicots ~ Nuée de Plumes ~ Nuage de Garance ~ Nuage de Neptune ~ Petit Nénuphar
Invité
Invité
Sam 19 Juil 2014 - 2:24
Glaïeul est géniale, je la prend comme elle est ces présentations sont vraiment parfaites ♡
Merci de me l'avoir confiée encore en ou deux messages et je commence à la jouer :3
Magnifique histoire au passage T-T
Anonymous
Félin Légendaire
Enchantement de la Biche
Félin Légendaire
Sam 19 Juil 2014 - 15:37
Alors c'est parfait ! :)
Enchantement de la Biche
Date d’inscription : 26/01/2012
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Félin Légendaire
Enchantement de la Biche
Félin Légendaire
Dim 7 Sep 2014 - 12:09
Petit Muscari est à nouveau libre.
Enchantement de la Biche
Date d’inscription : 26/01/2012
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Invité
Invité
Dim 26 Oct 2014 - 2:25
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Votre PUF : Criv

Votre Âge : Moi j'ai 17 printemps ^^

Penses-tu être actif sur LW ? : Je pense que oui sinon je ne me serais pas inscrit ;p

Comment as-tu connu LW ? Est-ce un deuxième/triple compte ?: Je l'ai connu grâce à un partenariat et c'est mon premier compte sur ce fow'

Kit utilisé Il arrive prochainement ( je vais sûrement le faire moi même ou bien j'irais quémander dans les ateliers)

As-tu lu toute la partie Règlement & Histoire ? :  Oui m'dame ( ou monsieur..^^ )

Alors donne-moi les codes cachés - héhéhé - :   Sunny

Souhaites-tu être parrainé(e) ? Facultatif : Oui je veux bien :)

Que penses-tu de LW ? Un conseil pour le forum ? : Honnêtement je ne saurais donner de conseil à ce forum. Il possède un magnifique design et est plutôt bien fait.

Autre Chose : ( Facultatif ) J'espère que vous accepterez que je puisse prendre Petit Muscari et j'aimerais savoir si les noms ( surtout celui de guerrier ) qu'il aura vous les avez déjà choisis ?
Anonymous
Félin Légendaire
Empereur des Séraphins
Félin Légendaire
Dim 26 Oct 2014 - 8:07
Bienvenue ** Alors les codes sont bons, cependant, il faut attendre l'accord des parents pour le jouer (:
Empereur des Séraphins
Date d’inscription : 22/12/2011
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Puf : Sunny || Failariel
Âge : 25
Multi-comptes : Empereur des Séraphins (vent) - Écaille du Caïman (ombre)
Invité
Invité
Dim 26 Oct 2014 - 11:59
D'accord merci pour l'accueil :)
Du coup j'attend ^^
Anonymous
Félin Légendaire
Enchantement de la Biche
Félin Légendaire
Dim 26 Oct 2014 - 14:41
Je suis d'accord pour te laisser Muscari ! :) J'espère que tu le joueras et que tu te feras plaisir en le jouant d'ailleurs, c'est le principal ! Je suppose qu'on sera vite amener à Rp ensemble, étant donné que je joue à la fois ton père, Soir d'Orage et ta soeur, Petit Nénuphar... et puis aussi ta grand-mère paternelle (Etoile de la Biche), ton grand-père maternel (Secret de Pandore), et ta tante maternelle (Bruine du Matin)... RIP En tout cas il me tarde d'y être ! :D
Enchantement de la Biche
Date d’inscription : 26/01/2012
Messages : 4184
Puf : Eden/BamBam/Kjr. de sa Canadou alors CASSEZ VOUS <3<3<3
Rang EÉF : Vétéran
Âge : 27
Multi-comptes : Reflet d'Eden ~ Soir d'Orage ~ Bruine du Matin ~ Secret de Pandore ~ Symphonie des Coquelicots ~ Nuée de Plumes ~ Nuage de Garance ~ Nuage de Neptune ~ Petit Nénuphar
Invité
Invité
Dim 26 Oct 2014 - 15:41
oh merci Portée de Soir d'Orage et Florilège Pourpre ★ Petit Muscari ♂ [PRIS], Petit Glaïeul ♀ [PRISE] et Petit Nénuphar ♀ [PRISE]  40707
Oui j'imagine que nous allons tôt ou tard rp ensemble ^^
Et ne t'inquiète pas je m'engage à être actif et à faire le faire jouer :)
Et pour le kit qui manque encore, je vais sûrement le commander tous à l'heure dans les ateliers ( j'ai la flemme de le faire moi même :p )
Anonymous
Félin Célèbre
Am
Félin Célèbre
Dim 28 Déc 2014 - 15:23
Hello !
Petit Muscari est libre donc ? Si oui j'aimerais beaucoup le prendre en DC quand j'aurais mes 200 messages :)
Par contre, ils savent quoi exactement sur leur mère au fait ?

Edit :

Votre PUF : Uwny

Votre Âge : 15

Penses-tu être actif sur LW ? : :v:

Comment as-tu connu LW ? Est-ce un deuxième/triple compte ?: C'est parce que LW c'est connu et j'ai flashé alors me voilà ♥

Kit utilisé ( si vous n'en n'avez pas, demandez en un dans un atelier ) : J'attends qu'une place se libère chez Fly  Sisi

As-tu lu toute la partie Règlement & Histoire ? : Non je suis une rebelle

Alors donne-moi les codes cachés - héhéhé - : Validés !

Souhaites-tu être parrainé(e) ? Facultatif : Nop

Que penses-tu de LW ? Un conseil pour le forum ? : Perfect c:

Autre Chose : ( Facultatif ) lama
Am
Date d’inscription : 05/09/2014
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Puf : Uwny(corne), Pie, Qwerti, Kinta
Âge : 25
Multi-comptes : Overdose de Poison Chaman du Clan de l'Apothéose ( disparue ) - Nuage de Muscari, Apprenti du Clan du Tonnerre - Chauve-Souris, Guerrière du Clan de l'Ombre - Graine, Solitaire Vagabonde - Belladone, Bêta de la Horde
Félin Légendaire
Petite Luxure
Félin Légendaire
Dim 28 Déc 2014 - 18:51
Codes validés, il faudra attendre l'avis de Bambi. o/
Petite Luxure
Date d’inscription : 22/11/2013
Messages : 3444
Puf : Twan ; Jeykill ; Fany
Âge : 26
Multi-comptes : Petite Nébuleuse (♀) ; Nuage des Corneilles (♀) ; Odyssée du Lotus (♀) ; Petite Hirondelle (♀) ; Complainte du Léviathan (♂)
Félin Célèbre
Am
Félin Célèbre
Mer 14 Jan 2015 - 18:54
Bambi m'a dit ok sur la CB, donc ok pour le jouer ?
Am
Date d’inscription : 05/09/2014
Messages : 959
Puf : Uwny(corne), Pie, Qwerti, Kinta
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Multi-comptes : Overdose de Poison Chaman du Clan de l'Apothéose ( disparue ) - Nuage de Muscari, Apprenti du Clan du Tonnerre - Chauve-Souris, Guerrière du Clan de l'Ombre - Graine, Solitaire Vagabonde - Belladone, Bêta de la Horde
Félin Légendaire
Petite Luxure
Félin Légendaire
Mer 14 Jan 2015 - 19:03
Bien sûr, bon jeu. o/
Petite Luxure
Date d’inscription : 22/11/2013
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Puf : Twan ; Jeykill ; Fany
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Multi-comptes : Petite Nébuleuse (♀) ; Nuage des Corneilles (♀) ; Odyssée du Lotus (♀) ; Petite Hirondelle (♀) ; Complainte du Léviathan (♂)
Félin Mythique
Source aux Fées
Félin Mythique
Mer 14 Jan 2015 - 19:10
Re-Bienvenue ! ♥
Source aux Fées
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Puf : perlouu forever, arno, pillsnpotions.
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