Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
LGDC Warriors
s'inscrirese connecter

Top Site
Votez toutes les 2 heures !
Nouvel évent sur LW
Suivez le fil d'actualité ICI.
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

\EVENT PRIORITÉ APO/ Tuons les tous !
Invité
Invité
Jeu 26 Juin 2014 - 23:57


Etre banni d'ici, c'est être banni du monde ▬ W.Shakespeare


Tout le monde savait. Tout le monde avait peur. Même lui, pourtant noble et fière guerrier, hautain et orgueilleux : il avait peur. Les claquements de becs, les battements d'ailes, tous ses bruits revenaient, assourdissants, dans ses plus horribles cauchemars. Il fallait s'en débarrasser. Affronter ces bêtes, surpasser cette peur. Recommencer une vie sans eux. Sans ces monstres. C'était comme si la chaîne alimentaire était inversée et tournée en ridicule. Ils ne pouvaient PAS se faire tuer par des canards. Ils étaient les prédateurs et non pas ces bestioles cancanantes. Oui. Il était temps.

Spectre du Cerf quitta sa tanière et vint se percher en un bond svelte sur un roc qui lui servait de promontoire et qui lui offrait une vue totale de chaque parcelles du camp. Son camp. Ses griffes étaient déjà sorties et crissaient sur la pierre nue. Il ne faisait pas nuit mais le soleil descendait à vu d'œil vers la ligne d'horizon, dégageant une lumière rouge, forte, brûlante. Ses guerriers étaient-ils prêts ? Eux qui avaient une réputation sanguinaires allaient-ils vaincre ? Il le fallait. Le matou inspira un grand coup, gonflant son poitrail au maximum. Sa fourrure était à moitié hérissée, il se tenait droit, prêt à faire son appel. Un miaulement rauque s'éleva de sa gorge comme un feulement. *Oui il est temps...
   
 
▬ Qu'elle belle soirée pour aller tuer.

Tout le monde était là, face à lui. Il les dominait. Il se repositionna agilement sur son piédestal afin d'être encore plus haut. Sa voix grave et enjôleuse s'éleva :

- Chats du Clan de l'Apothéose, il est temps de se révolter ! Au jour d'aujourd'hui -bien que cela paraisse étrange- nous sommes dominés par ces volatiles!

Des protestations parcoururent l'assemblée tout en s'amplifiant. L'alpha ramena le silence d'un mouvement de la queue et murmura assez fort pour que tout le monde l'entende :

- Avec l'aide de chacun d'entre vous... Nous allons les écraser.

Une lueur de rage sanguinaire était née dans ses yeux, lui donnant un air terrifiant. Il ordonna à quelques guerriers de veiller sur le camp. Tous les autres, même les apprentis se suivaient à la queue leu leu pour sortir de l'antre rocheuse. L'assemblée de chats courrait presque, martelant le sol d'une multitude de pattes. On aurait dit un tremblement de terre. Le repaire de ces bêtes se trouvait bien loin de la forêt, dans un endroit sombre, puant et glacé. Spectre du Cerf courrait aux côtés de ses plus valeureux guerriers, il se sentait en confiance, il se sentait fort. Enfin ils arrivèrent. Le matou s'arrêta et fit face à ses guerriers. Il s'assura d'abord que tous étaient présents avant d'élever la voix :

- N'oubliez pas que ces bêtes sont féroces et que nous ne sommes pas habitués à ce lieu.

Il pointa de sa grande queue en panache l'ouverture circulaire des canalisations :

- Cette entrée est longues d'environs trois longueurs de queues de renards. Elles débouche dans un endroit assez vaste et sans ouverture. Nous ne combattrons pas à l'intérieur c'est trop dangereux, nous risquons d'y rester piégés. L'idéal serait de les faire sortir, d'en tuer un maximum et de s'occuper de ceux à l'intérieur plus tard.

Il plissa ses yeux ambrés, conscient que ce qu'il allait dire provoquerait un grand malaise. Mais il le devait.

- Il me faut des volontaires pour venir les déloger avec moi.


   
 
▬ Que le spectacle commence.

© By Halloween sur Never-Utopia

Anonymous
Félin Célèbre
Foudre Divine
Félin Célèbre
Sam 28 Juin 2014 - 10:06
Quand Spectre du Cerf était finalement apparut sur l'imposante roche plate, le pouls de Foudre Divine s'était subitement accéléré. Depuis le temps que la guerrière rêvait de pouvoir planter set griffes d'ivoire dans la chair tendre de ces stupides volatiles, a présent, elle ne pouvait plus tenir en place et se dandinait d'une patte sur l'autre, priant intimement Spectre du Cerf de vite terminer tout son blabla. A croire que la volaille s'étaient réveillés un beau matin, décidant de changer l'ordre de la chaine alimentaire. Foudre Divine bouillonnait en elle même, elle ne pouvait pas permettre à son clan de se laisser dominer par des CANARDS! Elle, la Guerrière fantomatique, cruelle, au coeur aussi glacé que ses iris, mise à terre par un canard qui aurait pété un plomb, qu'elle idiote façon de mourir. Oui, il était grand temps de remettre les choses en place. Il était grand temps de rétablir cette chaine alimentaire perturbée. Les grands prédateurs de la forêt étaient les félins, pas les volatiles.

Foudre Divine savait que Spectre du Cerf n'allait pas la nommer pour garder le camp. Elle était trop précieuse pour la bataille, elle se battait comme personne, et se transformait en une autre personne au combat. Elle devenait une véritable machine a tuer. Tout les félins prêts à combattre se dirigèrent à la suite de l'alpha, et le martèlement des pattes des félins formaient une symphonie macabre. Pas un chant ne s'échappait des arbres, pas un bruissement agitait les fougères. Le vent semblait même craindre de faire vibrer les feuilles des arbres. Tous reconnaissaient la supériorité des félins. Même le ciel, rouge sang, semblait préconiser la bataille qui aurait bientôt lieu. La guerrière blanche se tenait non loin de son chef, s'écartant un peu de tout les félins pour ne pas se sentir oppressée. Le vent venait caresser son pelage immaculée, comme pour donner plus de force et de courage encore à la guerrière de l'Apothéose.

Quand ils arrivèrent enfin, Spectre du Cerf les mit en garde contre la férocité des bestioles et leur avantage du terrain. Puis, il décrit à ses guerriers la situation plutôt dangereuse dans laquelle ils allaient sans doute devoir se trouver. La tanière de ces canards était plutôt profonde et sans issues. La guerrière savait déjà la suite de son plan. Ouvrant de grands yeux, elle recula d'un ou deux pas comme un chaton apeuré. LA guerrière se reprit bien vite, espérant que personne n'avait vu son instant de faiblesse. Gonflant son poitrail, la tête haute, elle plongea son regard dans celui grave de son chef et écouta la fin de sa phrase avec une appréhension dissimulée du mieux qu'elle le pouvait.

«Il me faut des volontaires pour venir les déloger avec moi.»


Un silence glacial s'ensuivit cette déclaration, aussitôt succédé par quelques murmures effrayés. Roulant ses yeux de glace, Foudre Divine soupira, excédée. Y en avait donc pas un pour rattraper l'autre. La guerrière blanche prit une profonde inspiration et vint se porter aux cotés de son chef. Une lueur s'était allumée dans son regard. Une lueur dangereuse, une lueur meurtrière, tellement sombre. Elle regarda l'alpha et déclara solennellement.

«Moi je viendrait avec toi. On va les fracasser ces imbéciles de canards. NOUS, sommes les grands prédateurs de la forêt. Pourquoi avoir peur de quelques oiseaux mal lunés?»
Foudre Divine
Date d’inscription : 22/06/2014
Messages : 617
Puf : Buzz
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 27
Invité
Invité
Lun 30 Juin 2014 - 16:26
Cavalier Brisé s'était levé dans la nuit, incapable de dormir davantage. La bataille ferait rage me lendemain et il devrait s'occuper des blessés, ils seraient nombreux assurément, à ce qu'on disait, les fameux canards étaient de terribles adversaires. Il trouvait la situation ridicule, des canards assoiffés de sang qui mettaient en difficulté des guerriers comme eux, sensés être craints dans toute la forêt, le monde ne tournant décidément pas rond. Peut être était-ce dû à l'activité des bipèdes, une de leurs nouvelles inventions ? Quoiqu'il en soit l'équilibre avait été rompu et ils se devaient de le rétablir, il ne s'était pas opposé à la décision de Spectre du Cerf, de toute façon il n'avait, en tant que Chaman, aucun pouvoir sur le Clan mais au fond de lui même, l'idée d'un combat le rebutait au plus haut point. Il n'était pas pour les effusions de sang, il imaginait déjà les hurlements de douleur, les larmes lorsqu'ils rentreraient au camp, des cours sans vie traînés derrière eux, et si le destin en décidait ainsi il en ferait partie et on le veillerai jusqu'au lendemain, ensuite il serait oublié…

Bientôt le soleil entama sa descente vers eux, allumant l'horizon tel une torche sanglante, il espéra que c'était un signe, un signe pour eux, qui annonçait la victoire et pas la mort. Il osa croire que le pourpre était la couleur de l’Apothéose, celle du sang de leurs ennemis. Le gouffre était nimbé d'une lueur surnaturelle, les ombres glissaient lentement vers eux comme autant de serpents charbonneux cédant leur trône de pierre aux vagues rougeâtres de l'aube. Ce n'était pas la première fois que le camp semblait souillé de la sorte, mais jamais cela n'avait été aussi intense et le matou en frissonna alors qu'il quittait sa tanière, les dernières herbes dans la gueule. Il avait entassé presque toute sa réserve à la sortie du camp sur de longues feuilles assez larges afin de faciliter le transport. Dans le Clan les apprentis étaient nommés à trois lunes, il ne fut donc pas surpris lorsqu'on lui annonça que des chatons l’aideraient à porter son fardeau. Tellement jeunes...il n'était pas du tout rassuré à l'idée de les mener au devant des combats, de plus il serait seul pour veiller sur eux et il n'était pas forcément doué pour garder les jeunes. Cependant il se força à avancer et atteignit finalement le bout du camp. Il s'assit pendant que l’Alpha entamait un discours destiné à galvaniser les troupes. Mais ils n'avaient pas tous l'air d'être impatients… sur certains visages se lisait une peur certaine. Bien longtemps que personne n'avait livré bataille et ces nouveaux ennemis étaient d'un genre inédit.

Leur meneur s'élança très vite, il paraissait très déterminé et cela eut pour effet de rassurer le Chaman qui lui même suivit plus lentement, quelques chatons sur les talons , il les recomptait le plus souvent possible, l'estomac tordu de douleur à l'idée que l'un d'eux puissent lui échapper, d'autant qu'il avait aidé la plupart à voir le jour, ils représentaient en quelque sorte les petits qu'il n'aurait jamais. Spectre du Cerf s'immobilisa face au début des canalisations. Le trou était béant, gueule de béton ancrée dans le terrain plus vallonné à cette endroit. A l'intérieur il faisait noir au bout de quelques mètres et l'on y voyait plus grand chose, le mâle demanda des volontaires mais personne ne bougea à croire que le courage les avait soudain quitté. Cependant une femelle au pelage immaculé s'approcha, c'était Foudre Divine, elle n'avait pas froid aux yeux et était apparemment convaincue de leur victoire, Cavalier Brisé n'en aurait pas dit autant mais il se garda de proférer le moindre mot et immobilisa sa petite troupe légèrement en retrait. Tout était là, du pavot, des toiles d'araignée, des feuilles en tout genre et même un cataplasme préparé à l'avance qui devait limiter les infections qui sait ce que ces créatures pouvaient porter en leur sein ?

"Ne bougez pas d'ici, souffla-t-il aux petits, et rentrez immédiatement au camp si la situation dégénère."
Anonymous
Félin Légendaire
Nuage de Lionnes
Félin Légendaire
Lun 30 Juin 2014 - 18:16
TUONS LES TOUS ♣
Masque du Comédien



Le soleil pointait de l'horizon, peignant les cieux de couleurs chaudes. Une brise légère accompagnait les chants des oiseaux qui renaissaient avec le jour. Quelques rapaces parcouraient déjà le ciel pourpre de leur vol silencieux, à la recherche de leur nourriture. L'obscurité disparaissait peu à peu, laissant place à la lumière. Bientôt, le soleil offrirait comme vue la forêt de Cerfblanc sous l'aurore.

Masque du Comédien s’extirpait de sa tanière, le visage endormi et les pattes engourdies. Une fois de retour à l'air libre, il s'ébroua afin de débarrasser son pelage gris des brins d'herbe sèche et de mousse qui y étaient agrippés. Il vint ensuite s'asseoir sur le gros galet poli qui trônait près de l'abri des guerriers, et y entama sa toilette. En une dizaine de coups de langues, il nettoya et lustra son poil gris uniforme. Une fois propre et réveillé, il se dirigea vers le tas de gibier et y piocha un petit faucon. Alors qu'il engloutissait la dernière bouchée de chair de l'oiseau, Spectre du Cerf bondit sur le promontoire, l'air anxieux.

- Chats du Clan de l'Apothéose, il est temps de se révolter ! Au jour d'aujourd'hui -bien que cela paraisse étrange- nous sommes dominés par ces volatiles! Avec l'aide de chacun d'entre vous... Nous allons les écraser., annonça-t-il, en ignorant les protestations de ses camarades.

Mask manqua de recracher son déjeuner. Certes, il était près à tout pour protéger son Clan d'adoption et pour tuer du bon gibier, mais des colverts... Que pouvait-on craindre de stupides canards ? L'Ombre ravala tant bien que mal son faucon et se mit sur ses quatre pattes, toisant son plus fidèle ami.

- N'oubliez pas que ces bêtes sont féroces et que nous ne sommes pas habitués à ce lieu, il désigna de sa queue l'entrée des canalisations Bipèdes, Cette entrée est longues d'environs trois longueurs de queues de renards. Elles débouche dans un endroit assez vaste et sans ouverture. Nous ne combattrons pas à l'intérieur c'est trop dangereux, nous risquons d'y rester piégés. L'idéal serait de les faire sortir, d'en tuer un maximum et de s'occuper de ceux à l'intérieur plus tard. Il me faut des volontaires pour venir les déloger avec moi.

Cette fois-ci, Masque du Comédien ne pût rien y faire, et régurgita son repas. L'estrade commune fût aussitôt plongée dans un silence presque parfait, silence brisé par les quelques murmures des chats inquiets ou indignés de devoir se défendre d'oiseaux tueurs. « Mais quelle sorte d'oiseau peut bien être capable de tuer des chats... Autres que des rapaces ? », se demandait Mask. Il soupira, et involontairement tourna son regard sur la flaque de viande dissoute au suc gastrique. Il en eût la nausée, et dût lutter pour ne pas rendre le reste de son maigre repas. Ira-t-il avec son meneur ? Oui, il irait. Il avait juré en arrivant dans le Clan de l'Apothéose de protéger et de nourrir les siens jusque à ce que ses membres ne pourraient plus les porter, et il tiendrait cette promesse. Car trop grand menteur, il y en avait déjà bien trop qu'il n'avait pas respecté...

- J'irai avec toi, Spectre du Cerf !

Nuage de Lionnes
Date d’inscription : 07/04/2013
Messages : 1348
Puf : Kiri [me supprimez pas, je passe encore 09/03/18]
Rang EÉF : Vétéran
Âge : 22
Félin Légendaire
Breeze
Félin Légendaire
Mar 1 Juil 2014 - 10:05
- Chats du Clan de l'Apothéose, il est temps de se révolter ! Au jour d'aujourd'hui -bien que cela paraisse étrange- nous sommes dominés par ces volatiles!

Des murmures de protestation suivirent cette déclaration, réveillant Petite Danse. La chattonne au pelage bicolore ouvrit d'une traite ses grands yeux vert émeraudes, sans sentiments, neutres. Le père de Dance parlait, là-haut, du haut de son perchoir. Dance connaissait les rumeurs sur ces volatiles stupides, mais qui terrifiaient le Clan de l'Apothéose. La petite chatte noire et blanche n'avait pas peur d'eux, elle, puisque rien ne lui faisait peur. Mais, ces canards effreyaient tout le Clan, même les plus vaillants, alors, Dance était soucieuse. La jeune femelle aux yeux émeraudes se leva en silence pour aller voir de quoi il s'en retournait à l'extérieur. Qu'aillait donc dire son lâche de père ? Une fois dehors, la lumière matinale contraignit Dance a plisser les yeux pour y voir quelque chose. Elle vit la silhouette imposante de Spectre du Cerf, mais ne sentit aucune fierté pour son père en elle. Il avait abandonné sa mère. Ce lâche. Cet idiot. D'ailleurs, Deer poursuivait, après avoir fait taire la foule d'un battement de queue :

- Avec l'aide de chacun d'entre vous... Nous allons les écraser. N'oubliez pas que ces bêtes sont féroces et que nous ne sommes pas habitués à ce lieu.

Puis, pointant du bout de la queue une brèche béante, il continua, le regard sanguinaire, déterminé :

- Cette entrée est longues d'environs trois longueurs de queues de renards. Elles débouche dans un endroit assez vaste et sans ouverture. Nous ne combattrons pas à l'intérieur c'est trop dangereux, nous risquons d'y rester piégés. L'idéal serait de les faire sortir, d'en tuer un maximum et de s'occuper de ceux à l'intérieur plus tard. Il me faut des volontaires pour venir les déloger avec moi.

Après cette déclaration, un grand silence s'installa, suivit de chochotements affolés. Dance leva les yeux au ciel, excédée. Quelle belle bande de crétins ! Il avait été formés pour se battre, non ? Alors qu'ils se battent. Ils craignaient évidemment tous pour leurs propres vies. Pour leurs familles, si ils en avaient une. Quels lâches ! Si seulement Dance avait 3 lunes, elle, elle se serait portée volontaire pour aller flanquer la raclée à ces stupides volatiles. Au contraire de cette bande de lâches qui n'osait pas lever le petit doigt pour sauver son Clan. Soudain, une femelle aux yeux de glace se leva et alla se positionner, farouche, auprès de Spectre du Cerf. Petite Danse ne l'a connaissait pas mais elle l'appréciait déjà, parce qu'elle, elle était courageuse. Elle voulait aider le Clan. Dance poussa un petit feulement de satisfaction, puis s'assit à l'entrée de la couveuse. La femelle déclara, solannelle :

«Moi je viendrait avec toi. On va les fracasser ces imbéciles de canards. NOUS, sommes les grands prédateurs de la forêt. Pourquoi avoir peur de quelques oiseaux mal lunés?»

Dance sourit intérieurement, le visage impassible à l'extrérieur. Bel état d'esprit, très apprécié de la femelle bicolore. Petite Danse tourna soudain la tête. D'autres chatons commençait à la rejoindre. Elle ne dit rien, le visage froid. Plus loin, elle vit Cavalier Brisé, le chaman, porter ses remèdes avec l'aide d'apprentis. Dans le Clan de l'Apothéose, les chatons étaient nommée novicesà 3 lunes. Il ne restait donc que 2 lunes d'attente pour Dance. Elle fixa avec envie les apprentis qui aidaient Cavalier Brisé. Peut-être allaient-ils assister au combat, les chanceux. Dance rêvait de pouvoir le regarder en direct, ce combat. Elle entendit un autre guerrier crier :

- J'irai avec toi, Spectre du Cerf !

Et un grand mâle s'approcha, determiné. Soudain, une idée lumineuse traversa l'esprit de Dance. Elle allait suivre la patrouille, ô oui ! Elel assisterai au combat cachée. Executant sa décision, quand le petit groupe s'élança, Dance se faufila parmis la foule et les suivit. Elle courut quelque temps, et une fous arrivée à l'entrée des Canalisations, elle avait la respiration sifflante. Elle était trop jeune pour courur aussi longtemps... Mais vite, elle oublia cela et chercha une bonne cachette. Un buisson d'aubépine... Parfait ! Dance se jeta dedans, atte dant avec impatience le début de combat...

|| Nul, sorry D8 ||
Breeze
Date d’inscription : 12/10/2013
Messages : 2105
Puf : Breeze.
Rang EÉF : Chaton
Âge : 21
Multi-comptes : Deameth — Petite Averse — Princesses des Danses — Nuage d'Été — Nuée de Lucioles — Arc-en-Ciel — Petit Océan
Invité
Invité
Jeu 3 Juil 2014 - 12:33

Combat canardesque

▲Comment ça ce mot n'existe pas ?
Le Manipulateur se réveilla brusquement de son songe, le pelage collé contre son corps, il respirait rapidement. Regardant autour de lui le félin prit une bonne minute à reprendre son calme. Il avait fait un rêve bien mouvementé : la bataille d'aujourd'hui sera sanglante. Les guerriers devront faire attention à ces saletés de canards, ils ont l'habitude de se battre contre des chats mais ces nouveaux adversaires ne ce battent absolument pas comme des chats. Ce qui est logique puisque qu'ils n'ont pas la même constitution. Le matou se leva, donna deux ou trois petits coups de langue avant de se lever rejoindre son chef. Il avait entendu l'appel de leur meneur et il se devait d'aller prévenir son clan d'accueil du peu d'information qu'il avait eu du clan des étoiles. Se faufilant discrètement entre les félins il arriva devant l'estrade commune. Levant les yeux au ciel il fixa intensément son meneur, car il savait que cela le dérangerait et qu'il obtiendrait son attention. Malgré qu'il soit toujours solitaire dans l'âme, son clan devait vivre pour exister et qu'il ne retourne pas à sa vie de solitaire, donc les imprudents guerriers ne devaient pas mourir lors de ce combat. Fixant toujours le meneur en attentant son attention il pensa à sa nouvelle place et à sa descendance. Aura-t-il une compagne pour assuré sa descendance à ce poste ? Sûrement pas ! Ou peut être, mais ce ne sera pas une compagne normale... Reprenant ses esprits il revient à la réalité.

Codage by Bird for all forums ©

Spoiler:
Anonymous
Invité
Invité
Ven 4 Juil 2014 - 12:34

• Nuage de Tempête  •
J'mangerai bien du filet de canard au p'tit dèj ...

\EVENT PRIORITÉ APO/   Tuons les tous ! 600412tempete

Nuage de Tempête somnolai devant la tanière des apprentis. Elle avait passé la matinée a se reposer de la patrouille de l'aube. Patte de Sang ne l'avais pas emmenée à l'entraînement, une veine pour elle. Il était près de midi quand elle entendit l'appel de Spectre du Cerf. Elle se leva d'un bond, fini son merle en une bouchée et se précipita devant le roc de la grande place. Malgré le respect grandissant qu'elle éprouvait pour le chef, qu'elle considérait avant comme casse - pattes, elle ne put s'empêcher d'être énervée. Même si elle savait que s'était elle qui était en tord, de n'avoir fait qu'une patrouille de la journée. Elle s'assit bien droite, la queue enroulée autour des pattes, son regard de pluie fixé sur le meneur, qui semblait fort et fièr, la haut sur le roc.
Un jour, c'est moi qui y serai, se promit elle.

- - Chats du Clan de l'Apothéose, il est temps de se révolter ! Au jour d'aujourd'hui -bien que cela paraisse étrange- nous sommes dominés par ces volatiles!
Quoi ? La question bondit dans l'esprit de la jeune chatte qui faillit se lever d'un bond pour crier son désaccord. Ces canards de crotte de renard ? Ces cervelles de rat mort ? Eux ? Elle se contint difficilement, ses yeux brillant d'une lueur de fureur.

- Avec l'aide de chacun d'entre vous... Nous allons les écraser,
proclama le chef de l'apothéose.
Nuage de Tempête se leva d'un bond cette fois ci, et courut le plus vite possible derrière le chef qui s'élancait déjà. Elle trébucha maintes fois mais se releva toujours, emportée qu'elle était, par le flot de sentiments contradictoires qu'émettaient les guerriers euphoriques. Elle courrait vite, les yeux animés par une lueur sanguinaire qu'ils n'auraient jamais émis dans d'autres circonstances. Arrivées, Nuage de Tempête essaya de se mettre le plus près possible de Spectre du Cerf pour bien entendre ses paroles. Elle tentaot en vain de maîtriser les battements de son coeur.

- N'oubliez pas que ces bêtes sont féroces et que nous ne sommes pas habitués à ce lieu.
Il pointa l'entrée des canalisations du bout de la queue et poursuivit ; Cette entrée est longues d'environs trois longueurs de queues de renards. Elles débouche dans un endroit assez vaste et sans ouverture. Nous ne combattrons pas à l'intérieur c'est trop dangereux, nous risquons d'y rester piégés. L'idéal serait de les faire sortir, d'en tuer un maximum et de s'occuper de ceux à l'intérieur plus tard.

Et alors ? On doit les tuer, et puis c'est tout ! se dit la jeune apprentie - Ombre. Elle voulut crier haut et fort son envie de s'élancer dans la bataille, mais... Est ce que le chef accepterait qu'une apprentie jeune, inexpérimentée et n'ayant reçu d'une leçon de combat participe ?

Il plissa les yeux.
- Il me faut des volontaires pour venir les déloger avec moi.
Nuage de Tempête retint sa respiration.

«Moi je viendrait avec toi. On va les fracasser ces imbéciles de canards. NOUS, sommes les grands prédateurs de la forêt. Pourquoi avoir peur de quelques oiseaux mal lunés?»
Une guerrière s'était levée et avait rejoint le meneur. Ses paroles bien lancées eurent l'effet d'une douche froide sur Nuage de Tempête. Oui, elle voulait y aller, et si Spectre du Cerf refusait, elle irait quand même ! Qui pourrait l'empêcher d'aller tuer ces petits cafards en formes de canaris ? Les oiseaux, normalement, on les mange !
- J'irai avec toi, Spectre du Cerf !
Un mâle bien taillé s'était approché en agitant la queue.

Nuage de Tempête se gifla discrêtement du bout de la queue. Elle agita les oreilles. Personne ne se présentait. Je veux, je veux, je veux, je veux, je veux tellement...

- JE PEUX, moi aussi ? Je suis apprentie - Ombre, est ce que je peux ?
La jeune chatte grise et blanche se leva et fixa longuement le meneur de ses yeux bleus. Dans ceux ci brillaient une lueur de défi et d'euphorie. Galvanisée par le discour du meneur, Nuage de Tempête continua sa lancée ;
Tu as bien dit qu'il te fallait des volontaires,ajouta t-elle, presque suppliante.

Elle resta là, plantée devant son chef, debout, le fixant dans les yeux.



codage par Cendry ®

Anonymous
Félin Légendaire
Nuage de Léopard
Félin Légendaire
Ven 4 Juil 2014 - 15:37
Les pampres du résinifère venaient caresser le corps d'Illusion Éphémère, le faisant frémir sous les effleurements qu’il ressentait comme maternels. Il avait purement et simplement l’impression qu’il s’agissait de sa mère qui se trouvait penchée au-dessus de lui et qui venait le bercer de mots délicieux et enchanteurs tandis que le sommeil s’arrogeait son être tout entier. Tandis que le sommeil s’emparait de lui et le compressait entre ses griffes affûtées, tandis que le sommeil le faisait voguer silencieusement dans un monde indolore. Dans un monde où le malheur était chimérique, dans un monde où chaque particule d’essence vitale fleurait la liesse et la volupté, dans un monde où chaque être affectait un sourire versatile. Le même sourire éthéré qu’arborait le félin en cet instant-là sur son joli minois qui ne laissait transparaître qu’une innocence poignante, qu’une candeur bouleversante alors que l'aurore aux doigts de rose se dévoilait, aussi pudique qu'une jeune fille découvrant son svelte corps. Elle était là, éclairant d'un pâle faisceau lumineux les terres qui s'éveillaient tout juste au son des airs guillerets psalmodiés par les volatiles, haut perchés parmi les frondaisons des arbres. Les feuilles bruissaient légèrement, comme caressées par une main maternelle qu'était la douce brise automnale. L'herbe elle-même planait sous la force incongrue du vent, ployait sous cette poigne de fer que nul n'aurait pu soupçonner derrière cette candeur époustouflante. C'était un paysage idyllique que tout un chacun aurait pu espérer rêver, juste une illusion éphémère qui eut finalement tôt fait de s'évanouir. Il suffit qu'un feulement rauque vienne perturber l’harmonie de ce lieu chimérique pour que la magie éthérée qui planait dans les airs s'envole flâner ailleurs. Disparue. Inexistante. A présent, la clairière semblait vide de toute présence, ce n'était plus que désolation. Les oiseaux eux-mêmes avaient déserté pour laisser place à un silence saisissant qui résonnait comme un chant funèbre. Seuls des pas furtifs, légers contacts avec la tenture moussue de la forêt se faisaient percevoir. Une ombre rôdait, une ombre planait, à l'affût. Crocs acérés et griffes aiguisées, l'individu se mouvait avec une agilité captivante. Il suffisait que sa proie s'offre à lui le temps d'infimes secondes pour qu'il bondisse sur elle, sans plus tarder. Il planterait alors ses crocs dans sa jugulaire avant de labourer son corps de ses griffes émoussées. Il n'en resterait plus, ainsi, qu'un cadavre brisé. Lacéré. Broyé. Et cela constituerait les seuls vestiges de la barbarie sans pareil dont il aurait usé, sans même une once de pitié. Illusion Éphémère venait de s'émanciper de ses songes utopiques, délivré du souffle chimérique exhalé par sa mère.

Grave et interdit, il siégeait tel un prince au milieu de ce qui constituait pour lui son parangon utopique. Il était le souverain de ces terres libres et les façonnait d’un simple regard à sa propre façon. Un regard céruléen capable de vous faire sombrer comme un navire dans un océan déchaîné. Un regard capable de vous engloutir comme l’aurait fait une vague avec un naufragé. Un regard capable de confronter la candeur à la cruauté. Un jeu de virtuose. Cependant, rien ne venait. Les lieux demeuraient impavides et inébranlables alors qu’Illusion Éphémère attendait fiévreusement qu’un événement se passe. Un événement qui viendrait perturber la morne routine qui se déployait chaque jour qui passait. Mais toujours rien ; personne ne semblait prétendre importuner le maître de ces lieux. Alors, celui-ci, après une interminable attente et dans un soupir désillusionné, s’élança dans une course contre le vent. On entendait plus que le martèlement de ses pattes sur le sol tandis qu'il dévalait à toute allure les terres égayées pour rejoindre un lieu que son instinct seul lui inspirait. Il porta son regard sur le lointain, là-bas, sur l’horizon qui reflétait les couleurs rutilantes du soleil qui avait drapé le monde de son voile exsangue. Tel était le paysage de son histoire qui s'écrivait, les mots s'ébauchant sans s'interrompre la feuille vierge. Tel était le paysage du clan qu’il avait décidé de rejoindre pour se reconstruire une vie. Tel était le paysage qui se promettait d'être celui de son avenir. Et ainsi se poursuivit sa folle course. Courir et sentir ses membres s'épuiser. Courir et sentir son souffle se faire de plus en plus rauque, profond. Courir, se jetant à corps perdu dans la course, les veines palpitantes et le cœur sur le point de se fendre en deux dans une débauche d'énergie et une explosion de vigueur. Les branches tailladaient son corps finalement ciselé, s’accrochant sans vergogne dans sa fourrure striée de noir. Des odeurs familières embaumèrent alors l’air ambiant tandis que des silhouettes se carénaient dans l’ombre des ombres, lui annonçant clairement qu’il était parvenu là où son intuition lui avait imposé de venir. Les lieux recelaient déjà de quelques individus du clan qui s’affairaient à diverses tâches en cette journée qui s’amorçait insensiblement. Mais lui était seul, et sans prononcer un traître mot, son visage se prit à ébaucher un sourire énigmatique. Cruel. Vil. Froid. Impulsif. Tant et tant d’adjectifs qui lui seyaient avec prodige et qui s’accordaient parfaitement avec ce qu’il représentait. La cruauté incarnée, celui qui n’éprouvait pas la monde pitié, ni la moindre compassion ou la moindre tristesse. Il n’était ni plus ni moins qu’un mur de glace, invulnérable à toutes les attaques sentimentales puisqu’il semblait incapable de ressentir ne serait-ce qu’une pointe de sentiments, amoureux ou seulement affectifs. Rien. Son visage arborait toujours un masque d’acier qui ne laissait transparaître aucune de ses émotions ou, souvent, un simple sourire sardonique qui en disait long sur ses intentions et qui suffisait à vous faire hérisser les poils sur l’échine. Illusion Éphémère faisait peur. Illusion Éphémère était effrayant. Mais Illusion Éphémère avait ses faiblesses, qu’il fallait trouver si l’on voulait le mettre à terre. Même s’il faisait tout pour paraître intouchable, le guerrier était loin de l’être, car ne dit-on pas qu’être et paraître sont deux choses bien distinctes ? Mettre la patte sur son lourd passé suffirait déjà à le blesser en son for intérieur et réussirait à lui ôter ce masque qu’il se contentait de porter en tout temps et en tous lieux. Ainsi, il enfonça rageusement ses pattes dans la terre limoneuse et promena son regard sur l’assemblée qui se formait peu à peu, s’attardant longuement sur ceux qu’il avait déjà croisé au détour d’un chemin, sur ceux qu’il avait déjà suriné du regard ou encore sur ceux avec qui il avait eu l’occasion d’échanger de brèves paroles. Avant de retomber dans le mutisme le plus total. Et brusquement, il se dégagea de cette foule impudente qui l’oppressait, le faisait suffoquer, pour s’engouffrer parmi une brèche qui s’offrait à lui. De là où il était, il pouvait entendre la voix du meneur qui résonnait en échos indistincts.
    « Chats du clan de l'Apothéose, il est temps de se révolter ! Au jour d'aujourd'hui -bien que cela paraisse étrange- nous sommes dominés par ces volatiles! » A ces mots, le cœur d’Illusion Éphémère se mit à battre à tout rompre. Il savait ce qui allait s’ensuivre, et ce fut sans difficulté qu’il encaissa les paroles de Spectre du Cerf. « Avec l'aide de chacun d'entre vous... Nous allons les écraser. »

Quelques rugissements empreints d’une férocité indéfectible retentirent dans le camp, auxquels se joignirent ceux d’Illusion Éphémère. Bientôt, quand le soleil commença à décliner, l’escouade formée de guerriers et de leurs apprentis se mit en marche vers les terres extérieures. Ils ne s’arrêtèrent que lorsqu’ils furent arrivés face aux canalisations souterraines.
    « N'oubliez pas que ces bêtes sont féroces et que nous ne sommes pas habitués à ce lieu » clama le meneur tandis que le guerrier acquiesçait. Plus que jamais, il avait envie de se battre. « Cette entrée est longues d'environs trois longueurs de queues de renards. Elle débouche dans un endroit assez vaste et sans ouverture. Nous ne combattrons pas à l'intérieur c'est trop dangereux, nous risquons d'y rester piégés. L'idéal serait de les faire sortir, d'en tuer un maximum et de s'occuper de ceux à l'intérieur plus tard. » Spectre du Cerf marqua une pause puis reprit. « Il me faut des volontaires pour venir les déloger avec moi. »

A ces mots, et sans prononcer la moindre parole, Illusion Éphémère se propulsa aux côtés du meneur. Qu’il le veuille ou non, il serait de la partie. Tout ça ne pourrait pas se jouer sans lui. Combattre était devenu comme une nécessité pour le guerrier qu’il était, et il ne pouvait pas laisser passer cette occasion, bien conscient qu’il pourrait le payer de sa vie si rien ne se passait comme prévu.
Nuage de Léopard
Date d’inscription : 09/11/2013
Messages : 4915
Puf : caspian
Rang EÉF : Légende
Âge : 26
Invité
Invité
Lun 28 Juil 2014 - 22:39




Lets play some music ▬ Deer & Tribe



Après sa déclaration, Spectre du Cerf regarda avec attention chacun de ses guerriers. Il verrait enfin qui était les guerriers les plus vaillants... Ou les plus fous. Après tout, qui voulait se jeter dans le bec de ces créatures infâmes ? Dans la foule il croisa le regard de son meilleur ami à qui il adressa un clin d'œil d'entente. Sans rien dire, Illusion Éphémère était venu à ses côtés, si près que leurs pelages se frôlaient, partageant leur chaleur, leur soif de combat ponctuée d'une légère peur incertaine. Les deux mâles siégeaient face à l'assemblée tel les rois du monde. C'est alors que s'éleva la reine. Foudre Divine en un soupire exaspéré s'était levé et avait assenait avant de rejoindre l'alpha :

-Moi je viendrais avec toi. On va les fracasser ces imbéciles de canards. NOUS sommes les grands prédateurs de la forêt. Pourquoi avoir peur de quelques oiseaux mal lunés ?

À ces mots, la guerrière immaculée vint se joindre aux deux mâles, approuvée par Spectre du Cerf d'un hochement de tête. Il aurait voulut croire ses paroles mais il ne s'agissait hélas pas de "quelques oiseaux mal lunés." C'est ensuite avec plaisir que la voix de Masque du Comédien s'éleva.

- J'irais avec toi, Spectre du Cerf !

Le matou qu'il appréciait tant vint à son tour se faufiler auprès de Deer, ils étaient quatre désormais. L'alpha jeta un regard doré à l'Ombre. Ses yeux luisait dans l'obscurité comme deux lunes rousses dans un ciel d'été. Il était temps. Spectre du Cerf s'apprêtait à annoncer le début du combat lorsqu'une voix aiguë, presque fluette vint le perturber. C'était une apprentie. Nuage de Tempête. La jeune ombre le suppliait de sa voix criarde de l'accompagner. Elle ajouta :

-Tu as bien dit qu'il te fallait des volontaires.

Le matou tigré roula des yeux vers son mentor, Patte de Sang, afin d'obtenir une quelconque approbation. Mais la jeune guerrière semblait elle même un peu désorientée alors, l'alpha fut contraint de décider par lui même. *Oh, tu veux goûter à la mort petite... Tu es la seule de ce clan qui possède assez de courage ou de folie pour vouloir te joindre à nous... Ce que nous inculque la Tribu des Incubes n'est que lavage de cerveau mais... Viens donc.*

- C'est d'accord.

Le mâle fit volte face, indiquant à ses guerriers et à la novice téméraire de le suivre. Il se glissa dans le réduit, sentant immédiatement s'imprégner sur son pelage un liquide poisseux et puant. L'odeur dominait l'endroit lugubre et silencieux. Seuls se faisaient entendre les gouttelettes tombant à intervalles irréguliers et la résonance des souffles des félins. Ses yeux s'habituaient peu à peu à l'obscurité à mesure qu'il avançait. Sans crier gare, il perdit pied. Son cœur s'emballa et il but la tasse lorsqu'il glissa la tête la première dans une flaque noircie par la crasse. Exaspéré, il cracha dans un coin, écoutant l'écho se répercutant sur les parois de fer. L'endroit été tel qui l'avait imaginé. Le combat y était dangereux... Les chats n'avaient pas le droit à l'erreur. Il leur fallait déloger ces maudits canards pour les entraîner à l'extérieur, sinon tout était perdu. L'alpha avait sept vie mais pour une fois, il avait tout de même peur. Les quatre félins firent à peu près la même chute que Deer lorsqu'ils arrivèrent sur le "lieu du crime." Une fois rassemblés, il prononça quelques paroles plus ou moins galvanisantes, prônant le courage et la force... Mais son cœur tremblait. Alors, il fit face au danger.
Un battement d'aile.

-Coin.

Inspiration. Expiration. Un cri de rage, commun à tous, un feulement de désespoir. Ses griffes sorties, lames de rasoirs, rencontrèrent la chaire et les plumes. Que le spectacle commence.




© By Halloween sur Never-Utopia


Anonymous
Félin Célèbre
Foudre Divine
Félin Célèbre
Mer 13 Aoû 2014 - 12:29
Foudre Divine lança un regard critique sur la petite troupe qui s'était formée. Quatre guerriers et un poids mort. La réussite semblait tout de suite beaucoup plus lointaine et inaccessible. La plupart des guerriers ne semblaient pas convaincus de leur réussite, et même l'Alpha semblait douter des capacité de leur fine équipe. Il y aurait de la casse. Beaucoup de casse. Et des deux cotés.  Div' elle même commençait à remettre en question la victoire de son clan sur ces bêtes putrides, Sachant que la partie a laquelle elle s'était proposée de participer serait sans aucun doute la plus dangereuse et la plus sanglante.

Désoeuvrée, la féline fixa la petite apprenti qui s'était joint à eux. En d'autres situations, Foudre Divine aurait louée son courage et sa soif de reconnaissance, mais ici et maintenant, cela relevait plus du suicide que d'un quelconque courage. Div' lança un regard accusateur au mentor de la petite inconsciente. Jamais au grand jamais Foudre n'aurait laissée Nuage du Lagon s'aventurer dans ce petit tunnel poisseux menant à une mort certaine. Elle était responsable d'une vie et se devait de la modeler à sa guise et de la garder en parfaite santé, du moins tant qu'elle serait sous sa responsabilité. Du regard, elle chercha la petite boule de poils sombre et lui adressa un regard bienveillant, chose bien rare en ce qui la concernait.

Quand Spectre Du Cerf lança le signal, le sang de Foudre Divine ne fit qu'un tour. Elle pris une profonde inspiration et s'élança à la suite du petit groupe, déclarant qu'elle fermerait la marche. Ainsi, elle pourrait veiller sur le groupe et mieux combattre l'ennemi puisqu'elle serait préparée à son arrivée.

Une obscurité totale régnait dans l’exiguë tunnel poisseux et Foudre Divine peinait à s'accoutumer à cet endroit aussi sombre. Elle voyait à peine l'ombre du pelage qui la précédait et cela avait le dont de l'agacer au plus profond de son être. Se battre à l'aveugle n'aurait pour effet que de compliquer un peu plus la tache des félins, comme si elle n'était pas assez compliquée comme ça. Tous se mirent bientôt à nager dans une eau noire et puante, et Div' réprima à plusieurs occasions quelques haut le cœur. Et puis ce fut l'arrivée. Le moment fatidique, l'entre des intrus. La respiration de Foudre Divine se fit plus rapide, ses yeux papillonnaient, glissant et ne parvenant pas à s'accrocher à un quelconque contour, et ses muscles, tendus, semblaient tétanisés d’appréhension.

«Coin !»

Ce fut comme un signal. Tout se révulsa en Foudre Divine en entendant ce cri. Une lueur folle posséda ses iris glacials et une brume de cruauté s'éleva en elle, masquant tout trace d'humanité. Poussant un grondement meurtrier, elle s'élança sur la première bête venue, cherchant son cou de ses crocs. Le volatile se défendait bien, pinçant Foudre Divine comme il le pouvait. Agacée, la guerrière laboura le ventre de l'oiseau avec harge, faisant voler quelques plumes poisseuses. Elle chercha à se mettre derrière la bête afin de la pousser vers la sortie à coups de griffes et de crocs. La posture dans laquelle elle s'était mise était plutôt dangereuse. La paroi du tunnel n'était pas loin, et si les canards décidaient de se révolter, elle se retrouverait piégée entre eux et un mur terreux, et la mort serait alors inévitable.
Foudre Divine
Date d’inscription : 22/06/2014
Messages : 617
Puf : Buzz
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 27
Invité
Invité
Ven 29 Aoû 2014 - 19:40
Nuage du Destin attendait, impatient, que ces canards sortent de leur caverne puante. Il avait, comme tout le Clan, écouté son chef leur annoncer que le temps était venu de se débarrasser des volatiles. Il avait marché, calant ses pas au rythme de ceux de Sérénade de la Louve, écoutant le grondement sinistre des pas du Clan, écoutant la mélodie de toutes ces âmes, qui toutes en cœur s'avançaient vers le combat, le chant de guerriers uni face a un même ennemi, ces mêmes guerriers que presque tout opposait, uni dans une seule pensée: la haine d'un ennemi commun. Il aurait voulu accompagner le guerriers dans ce repaire immonde, afin de chasser ces intrus, qui n'avaient pas leur place dans la forêt. Mais d'un regard, son mentor le lui interdit. Nuage du Destin se consola en se disant que de toute façons, il leur fallait un groupe réduit. Il fut quand même jaloux de Nuage de Tempête, qui les suivait dans l'ouverture. Il attendait, guettant les sons qui ne manqueraient pas de se répercuter à l'infini sur les parois de l'entrée, et il entendit des pas, puis un ultime son avant que ses tympans ne soient vrillés par les cris du combat:
"Coin!"
Il entendait la bataille comme si elle se trouvait tout autour de lui, pourtant il le savait, elle se déroulait bien loin. Nuage du Destin se prépara, mentalement et physiquement. Il découvrit les crocs, sortit les griffes, et fixa l'entré de cette maudite tanière, attendant le signal qui donnerait le départ de la guerre: un canard sortant, poursuivi par le groupe, eux même sans doute poursuivis par une dizaine, peut être une centaines d'autres canards. Et il se positionna, prêt a bondir. Il n'avais pas peur. Rien ne l'effraye.
Anonymous
Félin Légendaire
Poussière d'Antan
Félin Légendaire
Jeu 9 Oct 2014 - 14:12
{ Up ? }
Poussière d'Antan
Date d’inscription : 20/08/2014
Messages : 3451
Puf : Moise55 (surnommé Lou)
Rang EÉF : Vétéran
Âge : 29
Multi-comptes : Esprit du Loup • Kharx
Invité
Invité
Dim 23 Nov 2014 - 12:48
[Sujet déplacé dans les archives]
Anonymous
Contenu sponsorisé
\EVENT PRIORITÉ APO/ Tuons les tous !

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Sauter vers: