Petit Kitsune
« On voit que la douleur, si je puis parler de la sorte, vous a nourrie, et que les affections ne font que vous consoler. »

╰ PREFACE ╮

• Nom & surnom : Petit Kistune – Nuage du Kitsune – Empire du Kitsune & Kitsune.

• Âge : 5 lunes.

• Sexe : Féminin.

• Clan  & Rang : Rivière & Chaton.

• Origines : Inconnues.

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╰ DESCRIPTION ╮

• Description Physique (3 lignes minimum) :

L'Astre du Jour illumine le ciel. Il illumine la terre. Il illumine ton pelage duveteux écaille-de-tortue. Ta fourrure est baignée par l'or se déversant sur la terre depuis l'espace céruléen. Tes petits yeux brillent de curiosité. Ils sont d'une couleur dorée, comme celle qui s'abaisse partout autour de toi. On dirait du miel. Ils sont doux. Ils reflètent tes bons sentiments, et ton esprit farceur. Tu tournes ta tête, émerveillée. Tu vois ta petite queue : fine, tu l'agites gracieusement dans l'air, comme le délicat battement d'ailes d'un petit papillon tout juste sorti de sa chrysalide. Tu te retournes et baisse la tête. Tu vois tes pattes. A voir la distance entre les petites griffes qui en ressortent et tes yeux, tu en déduis que tu es plutôt grande, mais ça tu ne pourrais l’affirmer. Tu t’assieds lestement. Avec une grande délicatesse, tu lèves une patte et tu la retourne. De petits coussinets cendrés y sont fixés. Tu observes maintenant tes griffes : petites, elles sont fines et ajustées à la taille de ton petit corps. Bientôt, elles grandiront, au fur et à mesure que toi, tu grandiras. Lentement, tu te lèches la patte. Ce contact est doux. Il est chaud. Ta fourrure est duveteuse et coupée plutôt courte. Tu reposes ta patte, et tu te pourlèches la truffe. De qu’elle couleur est-elle dont ? Tu cherches un moyen de te voir. Pas une flaque. Pas une mare. Rien. Pourtant, l’humidité est dans l’air, tu la ressens grâce à tes moustaches. Alors tu lèves la truffe et tu humes l’air. Cet air doux qui pénètre tes naseaux, caresse ton museau, tu l’adores. Il t’apaise. Tu sens l’eau. Tu la sens, mais tu ne sais pas où la situer. Alors tu dresses tes deux oreilles. Chaque son te pénètre. Le bruissement des feuilles bousculées par la brise. La caresse de cette dernière sur l’herbe. Et l’écoulement de l’eau. A gauche. Tu t’y rues. Et tu vois. L’eau qui s’écoule doucement en aval. Tu t’approches. Le liquide est bleu. Il reflète le ciel qui domine le paysage. Tu te penches au-dessus du lac et tu te vois. Des oreilles et un visage triangulaires. De fines et longues moustaches blanches, des yeux dorés.  Et ce pelage sombre, parcouru de tâches rousses et blanches. Tu te regardes et tu aimes ton corps.

• Description Psychologique (3 lignes minimum) :

Petit Kitsune est une petite farceuse de naissance. Ne pas savoir qui lui a donné la vie ne l'a pas perturbée. L'orpheline s'entend très bien avec les autres membres du clan, bien qu'elle soit une petite teigne. Ah des farces, elle en fait. Votre souris disparaît subitement ? Au lieu de la chercher, chercher plutôt Petit Kitsune. On vous a mordu la queue mais il n'y a personne derrière ? Petit Kitsune est forcément dans le coup. C'est une petite très patiente, ce qui n'est pourtant pas à la portée de chaque petit. Elle est très joueuse, et aime se moquer des autres. Par contre il ne faut pas se moquer d'elle. La règle du « ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse » ne s'applique pas avec elle. Petit Kitsune est une femelle pleine de qualités, mais qui dit qualité dit défauts. Et il y en a bon nombre. Plus têtue qu'un âne, elle ne lâche jamais le morceau. Elle veut toujours avoir le dernier mot, ce qui est agaçant, bien que mignon pour un si jeune félin. La curiosité a beau être une qualité, c'est aussi un vilain défaut. Et ce défaut la possède de tout son être. Téméraire, c'est le genre de chaton qui à la mauvaise idée de fuguer de temps à autres. Je ne citerai pas tous, ce serait bien trop long. Mais malgré ces nombreux défauts, le manque d'amour de vrais parents la perturbe. En effet, j'ai dit tout à l'heure qu'au contraire, elle s'en fichait. Mais au fond non. Elle ne le sait pas elle-même. Mais chaque fois qu'elle voit un parent et son petit, son cœur se serre douloureusement. Elle a déjà pris conscience qu'elle n'avait aucun lien avec ce clan dans lequel elle vit. Mais elle s'en bat les cartouches de gaz, à la limite. Parce qu'elle aura toutes ses chances de prouver qu'elle est digne de faire partie du clan un jour. Mais elle n'aura jamais de vraie mère, de vrai père, de vraie fratrie au sein du clan. Pas de vraie famille. Seulement liée à eux par le cœur. Pas par le sang.

• Qualités (3 minimum) : - Patiente. - Intelligente. - Drôle. - Sensible. - Joueuse. - Créative. - Adroite. - Soif d’apprendre. - Aimante. - Rusée.

• Défauts (3 minimum) : - Curieuse. - Têtue. - Moqueuse. - Irréfléchie. - Téméraire. - Sournoise. - Boudeuse. - Injuste. - Egoïste (pas tout le temps) - Farceuse.

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╰ HISTOIRE ╮

• Histoire (5 lignes minimum) :

« Prenez-en soin, je vous en prie. Vous pourrez lui dire la vérité, je ne veux pas qu’elle souffre. Mais, pitié, ne lui dites jamais que je suis sa mère. »

L’odeur sucrée du lait se mêle à l’odeur de cette voix féminine. Un félin acquiesce. Et des bruits de pas retentissent. Plus de lait, rien. Plus de douce de femelle. Plus de paroles. Seul le silence. Le silence rapidement comblé par les grondements du tonnerre et la chute de l’eau sur la forêt. Peu à peu, l’eau imprègne le court duvet du chaton. Le félin, à qui la petite venait d’être confiée, se pencha sur la boule de poils trempée et lui lécha doucement l’oreille. Puis, tout aussi délicatement, il la saisit par le cou et d’un pas rapide se hâta vers un autre lieu. L’enfant piaula tristement. Elle avait tout entendu. Mais elle était affamée et sombra rapidement dans un profond sommeil, à peine secouée par la course du guerrier qui veillait à ne pas l’agiter. Et c’est le trou noir.

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« Elle dort depuis longtemps maintenant. »

Une voix chaude et féminine. L’odeur du lait est revenue. Bien que différente, cette voix est tout aussi douce que celle de l’autre. Mais la voix, la petite s’en fiche. Elle a faim. Ce qui l’importe le plus, c’est le lait. La petite ouvre les yeux. Une couleur dorée baigne l’antre et l’aveugle quelques instants, la poussant à refermer ses yeux. La peur lui tenaille le ventre. Et si la prochaine fois qu’elle ouvrait les yeux cette lumière chaleureuse et intense les lui brûlait ? N’osant plus les ouvrir, elle rampa, se repérant à l’ouïe et l’odorat. Elle frôle quelque chose de doux, d’aussi duveteux qu’elle. Elle renifle. Cette chose sent le lait, mais n’en a pas, alors elle continue son avancée aveugle. Mais elle trébuche. L’absence d’amour, de chaleur lui manquait. Où était donc sa mère ? Elle appelle, si tristement que même le plus dur des cœurs de pierre se briserait en deux. Elle appelle, la mort dans l’âme. Ne sachant que faire, elle se décide à ouvrir les yeux. Tant pis s’ils brûlaient. Tant pis si elle souffrait. Cette souffrance serait minime comparée à l’abandon qu’elle a subit. La lumière l’aveugle alors une nouvelle fois. Mais elle ne ferme pas les yeux. Forte, elle s’habitue à la lumière inondant la tanière. Ses yeux n’ont pas brûlé, tout compte fait. Elle voit maintenant les murs de ronces la protégeant. A côté d’elle, la boule de poil qu’elle avait reniflé : un chaton endormi, venant à peine de téter à voir ses moustaches humides. En face, une reine et son chaton qui la regardent.

« Tu as ouvert les yeux. »

Les paroles chaleureuses de la chatte emplirent de bonheur la petite femelle. Elle se rua vers la reine, qui venait de s’allonger sur le flanc pour lui permettre de se nourrir.

**********

« PETIT KITSUNE ! »

Les miaulements puissants d’une guerrière retentissaient à travers le camp. Petit Kitsune avait bien grandit depuis son arrivée dans cette tribu. Et elle n’avait eu aucun mal à s’y intégrer. Elle avait déjà joué pas mal de tour à ses compagnons de clan, et aujourd’hui, elle en testait un autre. C’était aujourd’hui tombé sur Paradis Enchanteur, une reine importante du le clan, à qui l’humour avait offert sa fleur. Mais qu’elle ait le sens de l’humour ou non, peu importe. C’était tombé sur elle. Le sort avait décidé que ce serait elle qui subirait la farce de Petit Kitsune aujourd’hui. Elle lui avait volé son poisson. Rapide comme l’éclair, elle avait réussi a porté la chose jusqu’aux buissons d’aubépine dans lesquels même un chaton peinerait à se frayer un chemin. Et elle l’avait remarqué trop tard. Et elle savait que c’était elle. Que cela ne pouvait être qu'elle. Et maintenant elle criait, jouant le jeu du chaton, à en perdre la voix. Parce que sa truite, c’était la plus charnue de tout le tas de gibier. Et qu’elle allait se faire un bon festin avec, pendant que les autres crèveraient à moitié de faim. Petit Kitsune riait malicieusement dans son buisson. La truite, presqu’aussi grosse que le chaton, était posée à son côté. La petite orienta alors son regard vers l’astre solaire. Il lui fallut cligner plusieurs fois des yeux, éternuer deux ou trois fois avant de pouvoir fixer la beauté du Roi Soleil sans gêne. Puis elle retourna à la contemplation de la guerrière joueuse. Cependant elle ne hurlait plus. Pire encore, elle avait disparu de son champ de vision. Et soudain, une patte la faucha gentiment, emportant le morceau de viande fraîche avec. Paradis Enchanteur, dans toute sa splendeur. Elle repartit après avoir récupéré son bien, tout en décochant un regard amusé au chaton. La farce était finie. Kitsune regarda, boudeuse, la reine s’éloigner. Sa vision se posa sur Pelage Perlé et son chaton. Le cœur de la petite écaille-de-tortue se serra. Sans savoir pourquoi. Elle avait oublié tout ce qu’il s’était passé juste après sa naissance. Elle avait oublié l’abandon de sa mère. Enfin, c’est faux, elle n’avait pas oublié. Seulement, elle avait enfouit ce souvenir si profondément qu’elle pourrait affirmer n’en avoir jamais entendu parler. Parce que ça lui fait mal. Comme un caillou planté dans son coussinet. C’est douloureux. Puis au fur et à mesure que le temps passe, le caillou se poli et fait partie intégrante de son corps. De nouveau, son regard s’orienta vers l’Astre du Jour. La mine triste, elle le fixa cependant avec ses yeux curieux, ses yeux qui s’émerveillent de tout. Et, dans un chuchotement plus doux que la brise d’été, dans un murmure plus angélique que celui d’un ange, elle s’adressa à ce grand Roi, à l’Empereur du Ciel qui régnait en maître sur l’espace céruléen.

« Dis-moi, Ô grand Roi. Dis moi pourquoi tu m'as envoyé là ? »

• But de votre personnage : Se sentir aimée. (TROP FUCKIN AWESOME COMME BUUUT.) Pis, à voir au fil des RP.