Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
Lève toi et part à l'aventure petit chat mais n'oublie pas aventure rime souvent avec mésaventure ( with Doux Secret)
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Lun 21 Avr 2014 - 23:00
J'ouvre les yeux, j'ai une terriblement froid, je n'ai même pas à regarder pour savoir que maman n'est pas là. Je n’arrive toujours pas à m'y faire chaque fois que je me réveille seule avec Petit Gingembre je ressent un petit pincement, de la déception. Je m'étire pour chasser ses triste sentiment et me lève, allez Petite Cannelle lève toi, un jour ta maman seras là à ton réveil, demain peut être en attendant profite de cette journée.
Je passe la tête hors de la tanière de ma mère. Il pleut, le ciel est encombré de gros nuage gris et de l'eau tombe en fine gouttelette sur le sol. Bon nombre de chat reste terrés dans leur tanière préférant rester bien au sec. Je contemple l'eau qui coule, lorsque les gouttes tombe sur les feuilles elles font un beau petits bruits, presque une mélodie.
Je trouve ça beau, je ne comprend pas cette bande de chat qui craint les petites perles d'eau. Je réprime un petit rire, vus comment j'aime l'eau je pourrait être un chat du clan de la rivière. Je met une patte à l’extérieur, puis l'autre et bientôt je suit entièrement dehors. La sensation de la pluie sur mon pelage m'est inconnue, ai-je déjà vus de la pluie ? Sûrement sinon comment saurait je ce que c'est ?
Je regarde autour de moi, le camp semble vide, personne avec qui jouer et si j'allais chercher des compagnons de jeu dans la pouponnière. Je cavale vers l'antre et me ravisse avant d'entrer, aucun d'eux ne voudras s'aventurer dehors par ce temps. Je commence à faire demi-tour quand je me souvient du passage secret de Nuage de Brise, il est à quelque centimètre de moi et au bout il y a le territoire du tonnerre, si grand, si mystérieux.
Un petit regard derrière moi et je disparaît dans le tunnel, je m’ébroue un peu car ma fourrure de chaton se mouille bien vite. Je repart en courant et débouche dans la forêt, je prend une grande inspiration et emplit mes poumons de cette douce odeur de bois et d'herbe mouillés. Je tourne la tête, où vais je cette fois, le monde est si vaste, il y a tant à découvrir. Je part droit devant fonçant parmi les arbres.
Je déboule devant une grande arche de terre qui semble donner dans une espèce de grotte. Un cris vient briser le doux bruit de la pluie : - « Petite Cannelle ! » Je frisonne, c'est la voix de ma mère, ainsi elle s'est rendue compte de ma disparition. La pluie s'intensifie si bien que même si je voulais lui répondre le bruit de la pluie couvrirait ma petite voix. Je commence à avoir froid, je rentre donc dans cette grotte, s'agit il du terrier dont parle si souvent les apprentis ?
J'entends de nouveau du bruit, maman aurait elle lancé une patrouille à ma recherche ? Oui il me semble bien qu'on appelle mon nom, mais la pluie est maintenant si forte que je ne suis pas sure de ce que j'entends. Et si c'était un renard ? Ne m'a t’ont pas dit qu'ils vivaient dans des terriers, me suis je précipiter dans un piège. Je fixe l’extérieur espérant décèle un potentiel ennemi, mais la pluie est si dense que je ne voit plus rien. Si je crois qu'il y a quelque chose dehors, je recule contre la parois et hurle : - « Au secours ! »
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Mar 22 Avr 2014 - 22:15
Doux Secret ouvrit les yeux, comme il le pensait ça n’était qu'un rêve, sa sœur n’était pas la. Il se leva, l'esprit embrumé et marcha d'un pas lourd vers la sortie du refuge des guerriers. Il lève les yeux vers le ciel orageux. Le guerrier argenté se dirige vers le tas de gibier sous la pluie, et son pelage se retrouve rapidement plaqué contre son corps par l'onde se déversant des cieux. Il saisit un mulot dans sa gueule et s'abrite sous un bouquet de fougères pour le déguster. Son esprit s’égare, l'image de sa sœur et lui jouant inconsciemment sous la pluie étant chaton. Puis plus tard encore, apprentis, dévalant la foret humide en surfant sur les tas de feuilles humides. Il secoue la tête, la tristesse s'empare de son âme, une larme coule sur sa joue, invisible tant la pluie a rendu son pelage sombre. Il aimait la pluie lui aussi. Avant. Quand sa sœur était encore la, avec lui. Il se lève, abandonnant son déjeuner a peine touché. C'est alors qu'il entend leur chef, Etoile de la Biche. Sa voix porte peu parmi le vent qui se mêle a la cascade de pluie continue. Il s'approche et comprend que cette dernière cherche sa fille, Petite Cannelle. La chatonne ne devait pas être loin, il alla rassurée la jeune mère et partie a la recherche de la petite. Il l’appela de nombreuse fois d'une voix inquiète mais tout de même autoritaire :
" Petite Cannelle ! Si tu m'entend répond moi ! Ta mère s’inquiète beaucoup !"
Le félin, dont le pelage détrempé par la pluie est maintenant plus noir que gris, continue de slalomer entre les arbres, escaladant des troncs pour avoir une vue plus étendue. Pas de trace de la chatonne. Il ne l'a vu qu'une fois, lorsque leur chef les a présentés au clan et n'en a qu'un vague souvenir. Il la revoit, petite et tigrée, les yeux rond comme des soucoupe, reflet de sa curiosité. Alors qu'il continue de quadriller le territoire la truffe au vent il entend soudain un cris perçant.
" Au secours !"
Il ne reconnait pas la voix mais il bondit entre les pierres recouvertes de mousses trempées et arrive finalement devant un terrier de renard abandonné depuis longtemps. Son odorat lui confirme la présence d'un félin de son clan. Il y entre, tête baissée, en évitant les racines. La voila. Petite Cannelle est la, tapit contre la paroi, le regard affolé et les poils hérissés par la peur. Il s'approche d'elle, la chatonne est transie, Doux Secret la couvre de coup de langue pour la réchauffer. Une fois fait il se tourne vers elle, sévère, et lui lance :
" Tu te rend compte que ta mère est morte d’inquiétude ? Un chaton de ton age ne devra quitter le camp sous aucun prétexte. Et si tu étais tombée sur un renard ou un blaireau qu'aurais tu fait ?"
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Mer 23 Avr 2014 - 23:10
J'ai crié, pourquoi ? Me voilà faible maintenant. Un bruit me parvient de l’extérieur un énorme matou noir passe l’alcôve et s'arrête devant moi. Je le regarde essayant vainement de chercher dans mes souvenirs mais il ne m'est pas connu, je tremble de plus belle et si il n'est pas de mon clan ? Le félin se rapproche un peu plus de moi et se met à me lécher, je frisonne de plaisir, ça me réchauffe et me permet aussi de reconnaître l'odeur du clan du Tonnerre, je suis maintenant sure que c'est un de mes camarades, ma peur s'envole, je suis en sécurité.
Le chat stoppe les coup de langue, il recule un peu pour me regarder d'un air sévère, en le fixant je sait que c'est un mâle, je le voit dans ses mouvement et dans sa façon de s'asseoir. Je hume son odeur, elle est surtout masqué par l'odeur de la pluie, je ne sait pas qui il est. Il miaule : - « Tu te rend compte que ta mère est morte d’inquiétude ? Un chaton de ton age ne devra quitter le camp sous aucun prétexte. Et si tu étais tombée sur un renard ou un blaireau qu'aurais tu fait ? »
Ainsi j'avais raison maman me cherche, mais ce n'est pas elle qui est venue, elle à envoyé ce chat que je ne connaît pas. Son regard est toujours dur. J'ai envie de protester, un chaton de mon âge, ça veut dire quoi ? Suis je considéré comme un bébé incapable de me débrouillé seule. Je réfléchit, si il avait été un renard, qu'aurais je fait ? Je suis petite j'aurais pût me faufiler. Je lui fait un grand sourire : - « Si tu avais été un renard ? J'aurais fait ça ! »
Je me met alors à courir, je me faufile sous ses pattes et sort en trombe à l’extérieur, malgré la pluie qui brouille ma vue je coure aussi vite que je peut. J’aperçois un arbre, j’accélère encore pour prendre de l'élan et bondit sur le tronc, mes petites griffes se plantent plutôt bien et je me hisse comme je peut sur une branche assez haute pour être hors de porté d'un prédateur.
[C'est un peu court Sorry]
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Jeu 24 Avr 2014 - 22:25
La chatonne avait le regard perdu dans le vide, Doux secret se demanda a quoi elle pensait. Elle avait l'air déçue, pourquoi ? Était ce parce que ça n’était pas sa mère qui s’était lancé a sa recherche ? Etoile de la biche avait beaucoup a faire après tout. La gestion du clan occupait quatre vingt dix pour cent de son temps, les dix pour cent restant étant réservé a ses chatons. Le guerrier argenté se demandait si cela n'allait pas pousser ses chatons a faire des bêtises pour attirer son attention, comme c’était déjà arrivé par le passé. Le visage de Petite Cannelle s’éclaira soudain d'un sourire éblouissant et elle lança au matou, enjouée :
" Si tu avais été un renard ? J'aurais fait ça ! "
La nouvelle-née bondit sur ses pattes et se faufila sous son ventre. Elle disparue sous la pluie qui s’était mise a tomber avec plus de force, martelant le sol en créant de grosse flaque. Le guerrier se retourna d'un bond, juste a temps pour voir la chatonne disparaître entre deux arbres. Il sauta hors du terrier filant sous la pluie qui l'aveuglait. Il en fit le tour, puis il suivit la piste de la jeune chatte. Malheureusement la pluie avait déjà commencé a effacer ses traces. Comment la retrouver ainsi ? Il huma l'air. Tentant de retrouver l'odeur de la chatonne alors qu'il avait a peine eut le temps de la mémoriser. Il avançait, reniflant les fougères, les pierres, les troncs, essayant de trouver les petites traces de pattes entre deux flaques boueuses. Le nez en l'air il repéra soudain l'odeur de la petite chatte tigrée, il accéléra, elle allait attraper froid, et si c’était le cas leur chef ne lui pardonnerait jamais ! Son odorat le mena jusqu’à un chêne. Il leva la tête et la repéra, agrippée a une branche, loin du sol, elle le regardait, amusée. Doux Secret s'avoua a lui même qu'il n'aurait sans doutes pas trouver mieux a répondre en ce cas. Il admira le courage de la chatonne. Il lui lança d'une voix paisible, presque trop joyeuse pour lui :
" J'avoue qu'un blaireau ne rivaliserait surement pas avec ta rapidité et ton agilité, et il aurait surement du mal a soulever son postérieur jusque sur ta branche. Néanmoins ils sont patients et rusés. Il aurait fini par se cacher dans un coin, guettant le moindre de tes gestes en attendant que tu redescende de ton perchoir. Un renard lui t'aurait sans doute attrapé et mangé toute crue, ce n'est pas l'escalade qui leur fait peur, surtout lorsqu'ils ont faim. Aller, descend que je te ramène au camp, a moins que ..."
Il réfléchit. Après tout Petite Cannelle avait l'air de tout sauf de vouloir rentrer au camp, et s'il la remmenait pour qu'elle s’évade a nouveau au bout de cinq minutes il aurait perdu son temps. Une idée éclaira ses pensée, et s'il lui proposait d'aller voir un endroit assez spécial ? Cela lui ferait plaisir, la ferait marcher, et calmerait, il l’espérait, ses envies de ballade du jour. Il fixa ses prunelles lavandes dans celles, émeraudes de la jeune chatte et lui dit d'un ton malicieux :
" Et si je te montrais un de mes endroits préférés ? "
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Ven 25 Avr 2014 - 0:14
Je reste planté sur ma branche, je hume l'air et apprécie l'odeur de la pluie dans la foret. Je me hisse sur une autre branche et marche précautionneusement vers le bord de la branche, malgré la pluie j'arrive à voir assez loin. Elle est belle notre forêt, pleine de couleur, de bruits et d'odeur. Je contemple les arbres, aucun n'est identique à un autre, ils sont tous uniques, comme nous ? Je ne sait pas. Le paysage devient plus flou, la pluie tombe de plus belle, je recule pour me retrouver sous les feuilles et être ainsi un peu plus protégée.
J'entends un bruit, je distingue des fougères qui bougent, est si c'était vraiment un renard ? Je pousse un petit ronron de soulagement nan c'est juste Le guerrier du Tonnerre, il renifle, il doit traquer ma piste. Il s'arrête au pied de mon arbre, semble me chercher puis penche la tête et pose son regard sur moi, ainsi il m'a trouvé. Je ne peut m’empêcher de sourire. Ma cachette doit l'amuser car son visage se fend lui aussi d'un tout petit sourire, si petit que je ne suis même pas sure que c'est vraiment un sourire.
- « J'avoue qu'un blaireau ne rivaliserait sûrement pas avec ta rapidité et ton agilité, et il aurait sûrement du mal a soulever son postérieur jusque sur ta branche. Néanmoins ils sont patients et rusés. Il aurait fini par se cacher dans un coin, guettant le moindre de tes gestes en attendant que tu redescende de ton perchoir. Un renard lui t'aurait sans doute attrapé et mangé toute crue, ce n'est pas l'escalade qui leur fait peur, surtout lorsqu'ils ont faim. Aller, descend que je te ramène au camp, a moins que ... »
Sa vois trahis son amusement. Malgré tous je n'ai pas envie de le rejoindre si c'est pour me retrouver au camp à m'ennuyer attendant qu'on fasse un peu attention à moi. Je le regarde d'un air triste. La fin de ses paroles me revient, il à proposé une autre alternative, ainsi il ne me voit pas comme une corvée, allez chercher le chaton du chef, le ramener au clan et hop terminé on n'en parle plus. Nan peut être me trouve t-il digne de son intérêt, à cette idée je sourit. Ses beaux yeux lavandes se fixent dans les miens, il propose : - « Et si je te montrais un de mes endroits préférés ? »
Je pousse un ronron ravis mais j’hésite encore à aller à ses cotés et si c'était un piège pour me faire descendre et m'attraper pour me traîner jusqu'au camp. Je souffle, qui ne tente rien n'as rien. Je saute de branche en branche avant d’atterrir souplement à ses cotés. Je le regarde les yeux pleins d'espoir, mes pattes me démangent comme si elle aussi mourait d'envie de partir à l'aventure. Comme pour approuver notre excursion la pluie s'arrête, je vois ça comme un signe. Je lui sourit : - « Oh c'est vrai tu veut bien ? » Je sautille de joie tout autour de lui. Je m'arrête brusquement : - « Mais en fait comment t'appelle tu ? »
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Ven 25 Avr 2014 - 12:29
La chatonne avait l'air d’hésiter, sans doute pensait elle qu'il lui avait tendu un piège pour la faire descendre et la chopper par la peau du coup pour inévitablement la ramener au camp. Il aurait sans doute penser ainsi s'il avait été a sa place. La pluie se calma puis s’arrêta totalement, cela fit sourire Doux Secret. Il s’ébroua pour se débarrasser des millions de perles d'eau incrustées dans son pelage. Petite Cannelle choisit finalement de faire confiance au matou et descendit en bondissant de branche en branche. Elle se posta devant lui, débordante d’énergie et lui demanda, surexcitée :
" Oh c'est vrai tu veut bien ? "
Doux Secret hocha la tête, après tout il pourrait chasser pour le camp a leur retour. La petite chatte lui faisait penser a lui et sa sœur, plus jeunes, ils ne tenaient pas en place au camp et finissaient toujours par s’échapper pour partir en exploration. Combien de fois s’étaient ils fait sermonner comme il l'avait fait avec la fille d'Etoile de la Biche ? Sans doutes des centaines et des centaines de fois avant qu'il ne passe apprenti. Alors autant emmener la jeune chatte avec lui lors de ses sorties, cela lui éviterait de se promener seule et de se mettre en danger. Et ainsi sa mère aurait l'esprit tranquille. Il soupira, les souvenirs de ballade avec Petite Éclaircie était douloureux, elle lui manquait terriblement. La Petite chatte lui lança d'un coup :
" Mais en fait comment t'appelle tu ?"
Le jeune guerrier s’étonna de lui même, il ne s’était pas présenté ! Il rit intérieurement. Il fit une petite révérence et dit a Petite Cannelle :
" Doux Secret, pour vous servir mademoiselle Petite Cannelle. Et maintenant si vous voulez bien me suivre. "
Il indiqua le nord de la patte et se mit a trottiner a petites foulées afin que la petite ne se fatigue pas trop. Il pourrait toujours la porte au retour. Doux Secret savait exactement ou il allait l’emmener. La rivière devait être magnifique par ce temps. Verdoyante, luxuriante même en cette saison douce et giboyeuse. Ils traversèrent la forêt, slalomant entre les bouquets de fougères, les troncs d'arbres luisaient de pluie.
Ils arrivèrent finalement devant le large cours d'eau gonflé par le pluie. L'endroit était envahit de végétation, mousses et fougères y étaient abondantes. C’était un endroit magique. Petit il avait rêvé de traverser la rivière des milliers de fois avant de se raviser. Aujourd'hui encore a chaque fois qu'il passait par la il se perdait des heures dans la contemplation de l'onde. Le courant s’écrasait contre les rochers créant des milliers d'arc en ciel dans les rayons de soleil. C’était magnifique. Il se tourna vers la chatonne et lui demanda d'une voix mystérieuse :
" Alors, ça te plait ?"
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Sam 26 Avr 2014 - 10:47
Je ne peut m'empêcher de le contempler, un petit sourire s'est dessiné sur son visage, je l'amuse sûrement, est ce que je lui rappelle son enfance ? Est ce qu'il était aussi vif que moi ou ressemblait il plus à Petit Gingembre ? Au moment où la pluie s'arrête il sourit de plus belle puis s'ébroue pour se débarrasser de l'eau qui le couvre. Débarrassé du trop plein d'eau il m’apparaît plus clair et il me semble que je l'ait déjà vus mais je ne sait plus où ni avec qui.
J’atterris à cotés de lui, je lui demande si ce n'est pas une blague. Il hoche la tête pour me signifier que oui il vas bien m'emmener en promenade. Je sourit Il semble soudain plongé dans ses pensés, son visage se ferme un peu, ses souvenirs doivent être triste. Je n'ai pas envie qu'il soit triste. Quand je lui demande son nom, il semble étonné de ne pas avoir donné son nom de lui même. Il se penche en avant, fessant la référence et me fait d'une voix joyeuse : - « Doux Secret, pour vous servir mademoiselle Petite Cannelle. Et maintenant si vous voulez bien me suivre. »
Je rigole, il me désigne un endroit du bout de la patte. Puis il part en trottinant, il n’accélère pas trop, fessant attention à ce que je ne me fatigue pas trop. Il semble bien décidé et file sans hésiter entre les fougères et les arbres. Je le suis tant bien que mal, je commence à m'essouffler mais je préférait me faire manger par un renard que de l'avouer. Enfin après avoir franchit un dernier bouquet de fougères il s’arrête enfin, je souffle de soulagement.
Je doit avouer que ça en valait le coup, devant moi s’étale une grande rivière, les flots sont impressionnant alimentés par les trombes de pluie qui sont tombés ce matin. Tous autour il y a une tonnes de végétaux. Quand l'eau s'éclate sur les rocher des petites gerbes d'eau forment des mini arc en ciel. Le soleil encore un peu pâle mais bel et bien là se reflété sur l'eau, c'est splendide.
Je me tourne vers le mâle, il sourit puis me demande : - « Alors, ça te plaît ? » Je me rapproche du rebord et me tourne de nouveau vers lui : - « Oh oui j'adore ! C'est splendide ! » Je regarde la surface de l'eau, brusquement quelque chose saute hors de l'eau, envoyant des centaines de gouttelette tout autour d'elle. Je fait un bond, effrayé.
Ma patte se retrouve dans le vide, je cris, j'ai peur et je tombe dans le vide. La chute semble durée une éternité puis je me retrouve toute mouillé, j'ai la tête dans l'eau. Je panique remue désespérément les pattes pour retourner à la surface, j'y arrive par miracle. La tête hors de l'eau, prend une grande inspiration avant de hurler : - « Au secours ! » Je retombe au fond de l'eau, cette fois je n'arrive plus à remonter, je sent que je vais me noyer, mes pattes fatigué abandonne peu à peu et je tombe de plus en plus profond.
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Sam 26 Avr 2014 - 13:42
Les yeux de la chatonne brillaient. Elle semblait en extase devant le spectacle qu'offrait la rivière. Le beau mâle avait l'impression de voir sa sœur, tout dans la chatonne la lui rappelait. Ses grand yeux curieux, son sourire amusée, son caractère bien trempé, ses envie d’évasion. Elle lui manquait tant. Il laissa son esprit vagabonder dans ces souvenirs heureux. Un gros morceau d’écorce passa soudain, malmené par les courants, cognant contre les rochers, il finit au font de la rivière, disparaissant dans les eaux obscures envahit par la vase. La chatonne était elle aussi absorbée par l'onde et les milliers de perles se parant des couleurs de l'arc en ciel quand la lumière les traversaient. Elle se tourna vers lui, le visage illuminé par la joie, et a l'image de la chatonne se superposa celle de sa sœur, le chat argenté cligna des paupières. Petite Cannelle lui lança, émerveillée :
" Oh oui j'adore ! C'est splendide !"
Avant de se retourner vers les courants qui créés de drôle d'arabesque a la surface de l'onde. Il se souvint de ces fois ou avec Nuage d’éclaircie ils avaient cherchés de gros morceau de bois et les avaient jetés a l'eau, les regardant voguer vaillamment sur les flots indomptables. Ils courraient le long de la rive en suivant leur navire de fortune jusqu’à la limite du territoire et celui qui passait la frontière en premier avait gagné. Combien de fois n'avait il pas rit aux éclats, fait la grimace, grogné, devant autant de victoire que de défaite. Infatigable chatons inséparables. Leur monde était remplis de rires, de bonheur, il n'appartenait qu'a eux. Pourquoi l'avait elle détruit ? Un grand bruit retentit soudain, suivit d’éclaboussures et d'un cris aigu et apeuré. Doux Secret se retourna les yeux écarquillés. Il chercha Petite Cannelle du regard, elle n’était nul part. Il regarda l'onde. La vision de sa sœur disparaissant dans l'eau sombre, emportée par les courant le stoppa, le paralysa, l’empêchant de faire le moindre mouvement. Son cœur battait a toute allure, comme s'il allait explosé. Il devait faire quelque chose ! Belle éclaircie allait se noyer ! Sa tête fendit soudain la surface quelques secondes a peine, le temps d'hurler, paniquée:
" Au secours !"
Il fallait qu'il la sauve, des images se superposaient dans son esprit, lui et sa sœur couchés dans leur lits de mousses, ronronnants de bonheur. Leurs mentor leur remettant fièrement leurs noms de guerriers. Le matin de sa disparition. Les journées, non, les lunes d'errances a sa recherche. Il secoua soudain la tête. Ça n'est pas Belle Éclaircie qui était entrain de se noyer, c’était Petite Cannelle ! Il bondit, l'eau glacée le pénétra jusqu'aux os, il chercha la chatonne ne la voyant nul part. La peur de la perdre appela l’adrénaline, il s'enfonça plus profondément dans le lit de la rivière, il y voyait a peine. Le guerrier, que l'eau avait rendu noir, battait frénétiquement des pattes, tournant la tête en tout sens.
Il l’aperçu enfin, elle coulait, aucune bulle d'air ne lui échappait, elle ne bougeait pas. Il se dirigea vers elle, l'attrapa par la peau du coup du mieux qu'il le pouvait. Il battit des pattes avec énergie malgré le fait que le froid ankylosait le moindres de ses muscles. Il gagna enfin la surface, les poumons en feux. Il se hissa sur la berge en tirant la petite chatte inerte dans sa gueule. Il ne prit pas le temps de reprendre son souffle, sa vie valait peu comparé a celle de Petite Cannelle. Il appuya sur son ventre pour lui faire recracher l'eau et la couvrit de grands coups de langue pour la réchauffer. Elle rejeta l'eau au fur et a mesure et il perçu enfin ses frissons. Il soupira de soulagement sans cesser de la réchauffer. Quand elle cesse enfin de trembler il lui demanda d'une voix piteuse, tremblant encore sous le choc. Son masque de dureté n’était plus qu'un lointain souvenir a ce moment :
" Petite Cannelle, tu va bien ? Je t'en prit répond moi !"
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Sam 26 Avr 2014 - 22:09
L'eau me glace la peau, je ne vois plus rien, n'entends plus rien. Il y n'y a plus que cette grande sensation de froid. Est ce que c'est ça mourir, ne plus rien voir ni entendre et seulement être emplit d'une vague de froid ? J'ai peur je ne veut pas mourir, pas ainsi pas maintenant je ne sait rien de la vie, je n'ai ouvert les yeux qu'il y a un mois, je n'ai même pas appris à chasser, je ne suit jamais aller à une assemblé, je n'ai même pas mon nom de guerrière. Le clan des étoiles m'appelle t-il déjà à lui ?
Presque malgré moi mes yeux s'ouvrent, une derniers fois dans un dernier effort. J’aperçois à la surface des pattes qui brassent désespérément l'eau. Le chat plonge, je n'arrive pas reconnaître le félin. Je ne peut plus respirer, mes yeux se ferment petit à petit, à jamais pour ne plus jamais se rouvrir. Une dernière fois, je voit les visages de ma mère, de mon père et celui de mon frère, je vais le laisser seul, je m'en veut, je vais lui laisser au fond de lui un vide impossible à combler.
oudain je sent qu'on m'attrape par la peau du cou. On me tire, je suis malmené par le courant mais je n'y fait pas attention trop préoccupé par mes poumons qui n'arrivent plus à s'emplir d'air. Je sent enfin qu'on me tire de l'eau et mon petit corps vas buter contre les rochers. Je ne peut ouvrir mes yeux mais je sent qu'on s'affaire autour de moi. On appuie brusquement sur mon ventre, ça fait mal mais ça fonctionne car je recrache de l'eau. On me couvre de coup de langue, mais qui je ne sait même plus.
Je frissonne enfin, montrant que je suis en vie, les coups de langue se font plus énergique et je sait que je vais survivre, mon heure n'est pas venue. J'entends une voix douce, à la fois si proche mais aussi si lointaine : - « Petite Cannelle, tu va bien ? Je t'en prit répond moi !» J'ai envie de répondre mais je ne peut pas et puis soudain je me demande qui ce chat appelle, qui est Petite Cannelle ? Je tousse projetant une trombe d'eau. Je frisonne essaie de répondre en vain. Je ferme les yeux et m'endort.
Je rouvre mes petit yeux et sursaute, un chat noir est penché sur moi d'un air inquiet. Je me lève et fait le gros dos, qui est il que me veut il ? Je frisonne, pourquoi j'ai si froid ? Je regarde mes pattes, elles dégoulinent pourquoi je suis trempé ? Je le regarde d'un air apeuré et demande : - « Mais qui êtes vous ? » Je recule, me plaquant contre un arbre prête à y grimper si il est agressif.
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Dim 27 Avr 2014 - 0:51
Le temps semblait s’être arrêté, le guerrier que l'eau ténébreuse avait rendu noir continuait de donner de grands coups de langues a la chatonne, il avait peur qu'elle meure gelée. Il voyait son souffle faire onduler quelques brins d'herbes, cela le rassurait mais pas suffisamment pour qu'il ait l'esprit tranquille. Il continua de lui insuffler de la chaleur a coup de langue frénétique pendant un bon moment, le soleil était haut dans le ciel quand la petite chatonne remua enfin. Petite Cannelle se leva d'un bond et s’écarta de Doux Secret, qui les yeux écarquillés, cherchait a analyser la situation. Sa fourrure se hérissa, sans doute a cause de froid, mais quand le guerrier la vit finalement faire le gros dos il comprit que quelque chose n'allait pas. Ses grands yeux expriment la peur, l’incompréhension, la guerrier n comprend pas. Elle lui demanda, la voix incertaine :
" Mais qui êtes vous ?"
Doux Secret regarda la petite chatte tigrée reculer jusqu’à un arbre, prête a décamper. Le félin dont le pelage argent se reflète sur l'onde ne savait pas comment réagir face a se changement de situation. Qu'arrivait il a la chatonne ? S’était elle cogné la tête en se noyant ? Il s'assit calmement, sans mouvements brusques et tenta de comprendre se qu'il se passait d'une voix douce et inquiète :
" Mais enfin, Petite Cannelle, c'est moi, Doux Secret. Tu t'es enfuis du camp et je suis venu te chercher. Après t'avoir trouvé dans un vieux terrier de renard tu as filé te cacher dans un arbre pour me prouver que tu n'avais pas peur des prédateurs. Ensuite je t'ai proposé de t'emmener ici, voir la rivière. Tu es tombé dans l'eau et le courant a faillit te noyer. Je t'ai sauvé de justesse et ait essayé de te réchauffer pendant que tu revenait a toi. Je ne te ferais aucun mal, je te le promet. Est ce que tu as mal quelque part ? Je ferais peut être mieux de te ramener au camp chez notre guérisseuse, Etoile de la Biche doit beaucoup s’inquiéter."
Un éclair de lucidité traversa l'esprit du matou, quand il allait devoir expliquer ce qu'il s’était passer a leur chef cette dernière ne lui pardonnerait sans doute pas son inconscience. Allait elle lui retirer son apprentie car il n'avait pas pu assurer la protection de sa fille ? Allait il être bannit ? Des milliers de questions tourbillonnaient dans sa tête. Il ferma les yeux, saisit d’étourdissement. Pour la première fois il eut envie de s'enfuir et de ne jamais revenir, lui qui avait toujours était l’apprenti parfait, il avait faillit tuer Petite Cannelle. Des larmes de honte et de rages coulèrent sur ses joues. Pourquoi les souvenirs de Belle Éclaircie avaient ils choisi ce moment pour remonter a la surface ? Pourquoi n'avait il pas sauter a l'eau avant, des qu'il s’était aperçu de la disparition de la chatonne.. Il avait l'impression que sa sœur venait de disparaître une seconde fois dans les tumultes de la rivière, cela ne s’arrêterait il donc jamais ? Il secoua la tête et un sanglots étranglé lui échappa, sa carapace de cristal acheva de se briser, dévoilant sa vrai personnalité. Un chat sensible que la disparition de sa sœur avait détruit. Il murmura quelques mots, incompréhensibles tant sa voix vacillait :
" Je suis tellement désolé, pardonne moi."
Il sentit sa conscience onduler, non il ne devait pas perdre connaissance maintenant. Il ne pouvait pas se permettre de l'abandonner une seconde fois. Étourdit, ne sachant plus exactement si c’était sa sœur ou la fille de leur chef qui se trouvait devant lui il ferma les yeux quelques instants qui lui parurent une éternité.
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Mar 13 Mai 2014 - 23:35
Je regarde le chat qui se tient devant moi, il me regarde d'un air inquiet. Il s’assoit doucement sans geste brusque, je me détend un peu. Il me regarde et soupire puis gémit : - " Mais enfin, Petite Cannelle, c'est moi, Doux Secret. Tu t'es enfuis du camp et je suis venu te chercher. Après t'avoir trouvé dans un vieux terrier de renard tu as filé te cacher dans un arbre pour me prouver que tu n'avais pas peur des prédateurs. Ensuite je t'ai proposé de t'emmener ici, voir la rivière. Tu es tombé dans l'eau et le courant a faillit te noyer. Je t'ai sauvé de justesse et ait essayé de te réchauffer pendant que tu revenait a toi. Je ne te ferais aucun mal, je te le promet. Est ce que tu as mal quelque part ? Je ferais peut être mieux de te ramener au camp chez notre guérisseuse, Étoile de la Biche doit beaucoup s’inquiéter."
Petite Cannelle ? Ce nom me semble connu, je suis sure de l'avoir déjà entendu, il chante comme une douce musique à mes oreilles. Petite Cannelle, un souvenir me revient, lointain, enfoui tout au fond de moi. Je suis dans un endroit chaud et sombre, l'ambiance est apaisante, je baigne. Je ne voit rien mais je sent une présence tout prés de moi. Brusquement mon environnement s'agite, j'entends un bruit lointain. Ce sont des cris maintenant, je suis expulsé violemment à l'extérieur. Une lumière vive attaque mes yeux encore fermé, je suis trempé, j'entends un murmure/ - « Bienvenue Petite Cannelle, ma toute belle ! »
Je m'en souvient maintenant, Petite Cannelle c'est bien moi, je suis la fille d’Étoile de la Biche. Je frissonne j'ai grandit depuis ce jour, mes yeux se sont ouvert et mes petites pattes on apprit à me porter. Je frisonne j'ai froid, je suis trempé, pourquoi ? Et qu'est ce que je fait en plein milieu de la forêt?Je frisonne de plus belle, il fait froid trop froid, je commence à me sentir mal, je tremble et finit par m'asseoir. Je regarde celui qui est en face de moi, il semble aussi mal en point que moi.
Je regarde le ciel, il se met à pleuvoir, tout me revient brusquement, mon réveil, ma joie en découvrant la pluie, ma petite escapade et ma promenade avec... comment se nomme se mâle ? Ah oui Doux Secret. Oui il pleuvait ma pas assez fort pour que nous soyons tous les deux ainsi trempés. Je fixe mon aîné, il semble tourmenté, il murmure quelques mots si faibles que je ne les comprend pas. Il ferme les yeux, j'ai peur qu'il tombe dans les pommes.
Je me relève avec difficulté et vais à ses cotés, je commence à lui lécher l'épaule essayant vainement de le réchauffer. Je m'arrête un instant pour lui demander : - « Doux Secret pourquoi sommes nous trempés ? » Je reprend ma tache car il tremble encore.
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Sam 17 Mai 2014 - 15:30
La chatonne semble perdue, son regard erre, lointain pendant de longues minutes et Doux Secret ne sait quoi faire. La prendre par la peau du cou et la traîner de force au camp ? Ce serait sans doute une mauvaise idée, et si elle prenait peur elle risquerait de s’échapper et de disparaître dans la foret. La panique embrume l'esprit du guerrier, au moins elle est revenue a elle. Il s'accroche de toute ses forces a cette seule idée positive.
La chatonne se releva enfin. Le chasseur argenté n'avait pas bougé, assit sur la berge, la pluie gouttait, inlassable, le long de ses moustaches et assombrissait sa fourrure. Lui aussi tremblait mais il ne pouvait faire aucun mouvement. Une part de lui hurlait qu'il aurait du la ramener au camp, qu'il avait prit trop de risque et qu'il allait devoir en prendre la responsabilité. Il allait être chassé, c’était une évidence. Il deviendrait un banni, un solitaire. Le territoire du clan du tonnerre lui serait sans doute interdit. Les pires scène lui passèrent en tête. L'hiver, long, douloureux, glacial...
Il se rendit compte que Petite Cannelle s’était approchée de lui. La petite chatte tigrée se mit a lui lécher l’épaule, et un sursaut d'espoir fit battre le cœur du matou plus vite. Tout n’était pas encore perdu. Il entreprit lui aussi de réchauffer la jeune féline a grands coups de langue. Elle s’arrêta soudain et demanda au mâle d'une petite voix :
" Doux Secret pourquoi sommes nous trempés ?"
Le guerrier est prit d'une tremblement. Au moins se souvenait elle de son nom. Tout souvenir de l'accident semblait avoir disparut de son esprit et ses grands yeux interrogateurs pesèrent sur Doux Secret. Il réfléchi rapidement, fit le point sur ce qu'il se souvenait, tout s’était passé tellement vite ... Il répondit d'une voix tremblante :
" Tu regardais les poissons au bord de la rivière et tout d'un coup tu as glissé et le courant t'a emporté, j'ai plongé pour te sortir de l'eau ... Tu ... Tu ne t'en souviens pas ?"
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Mar 20 Mai 2014 - 22:26
Une lune ? C'est quoi une lune ? Des jours qui défilent nous rapprochant inexorablement de notre mort. Mais une lune c'est court et long à la fois, quand on attend quelque chose alors une lune semble être une éternité mais sur toute une vie, une lune c'est rien. Alors imaginez maintenant que votre vie se résume à une lune, alors là c'est beaucoup trop court. Oui je ne peut pas mourir maintenant car une lune c'est bien trop court pour une vie, j'en prend violemment conscience, si je rejoint le clan des étoiles maintenant je ne laisserais rien derrière moi.
Une violente quinte de toux me fait émergé, j'ai froid, si froid, la pluie que j'aimais tant ce matin est maintenant devenue une menace, une ennemie même, elle me fait souffrir le martyre, me refroidissant encore plus. Je regarde Doux Secret, il me lèche plus vivement, je me concentre sur le bruit de sa langue sur mes poils, je me focalise sur ce petit bruit pour essayer d'oublier la douleur qui commence à m'éteindre. Je tombe sur le sol
Doux Secret m'apprend d'une voix tremblante : " Tu regardais les poissons au bord de la rivière et tout d'un coup tu as glissé et le courant t'a emporté, j'ai plongé pour te sortir de l'eau ... Tu ... Tu ne t'en souviens pas ?" Je réfléchie, moi tombé dans l'eau ? Je ne le croit pas, je n'aurais jamais fait quelque chose d'aussi idiots, je sait très bien que le courant de la rivière est trop fort et je suis bien trop petite pour espérer m'en sortir. Rien que l'idée de lutter désespérément contre les flots me fatigue.
Je tremble, il fait si froid. Brusquement je ne suit plus sur l'herbe. Je n'arrive plus à respirer, ma vision est trouble et je sent l'eau tout autour de moi. Je regarde autour de moi, je ne voit que des taches, je chute, j’essaie de hurler mais les seules choses qui sortent de ma bouche se sont des petites bulles, je les regarde remonter à la surface, j’aperçois une petite forme dans chacune d'elle, l'une d'elle grossit, j'arrive à distinguer la forme, c'est moi en train de me noyer. Je cris de nouveau puis ferme les yeux et me laisse couler.
Je rouvre les yeux, ma respiration est devenue saccadé , ce n'est pas seulement dût à cette vision mais aussi à ce froid et à ce vide immense que je ressent. Je me met à tousser de plus belle, je crache quelque chose, je distingue un liquide rouge, je vais mourir c'est sur maintenant, je ne panique pas. J'ai l'impression que bientôt mes yeux se refermeront pour toujours. Je trouve la force de murmurer : - « J'ai mal Doux Secret ! Si mal ! » Chaque bouffé d'air que je respire est une torture, j'aimerais me rouler en boule et ne plus rien ressentir jamais, pourquoi la mort fait si mal ?
Mes yeux se ferment, des images me reviennent. Perché dans un arbre, je regarde Doux Secret. Je saute à ses cotés et le suit. Nous arrivons au bord de la rivière.Je contemple les flots qui coulent et les poissons. Je sent soudainement une présence derrière moi, je fait volte face, un félin est devant moi. J'ouvre la bouche pour le saluer. Je n'ai pas le temps de parler, je sent les pattes du chat se poser sur moi, je sent qu'on me pousse. Je me débat sans grand résultat, mes pattes ne rencontrent que le vide comme si ce félin n'était pas réel. Je hurle au moment où je bascule dans le vide. La sensation de noyade revient alors, plus étouffante encore. Mes pattes s'agitent, je parvient à percer la surface. Je regarde la rive, un chat gris est assit sur le rebord, Doux Secret, il ne réagit pas. Je l'appelle, il me regarde avec un air sadique. Et si c'était lui qui m'a poussé ? Je replonge dans l'eau.
Mes yeux se rouvrent difficilement, une violente crise de toux me prend de nouveau. Je gémit ça fait si mal. Mes paupières glissent, je lutte. J'aperçois Doux Secret, mes yeux envoient des éclairs de peur. Je gémit : - « C'est toi ! Tu m'a poussé ! » Ma raison me hurle de courir mais mon corps ne veut pas, il ne peut pas. Je ferme de nouveau mes yeux. Mon esprit laisse mon corps endolori pour divaguer vers le camp, je me voit entrer dans la pouponnière, mes yeux se posent sur une boule de poil, je ne peut m’empêcher d'être heureuse et je vais me tapir contre lui heureuse.
Hors RP:
Alors oui elle délire mais je te rassure elle est vivante
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Ven 23 Mai 2014 - 13:29
La chatonne ne semble pas croire à sa version des faits. Ses yeux dérivent vers la rivière qui semble soudain sombre et menaçante. Le mâle fixe les iris trouble et perdu de la petite chatte tigrée. Elle ferme les yeux un instant et les rouvre. Doux Secret n'y voit que peur et incompréhension. Il continue de donner de grands coups de langue vigoureux a Petite Cannelle, essayant vainement de la réchauffer. Sa respiration sifflante inquiète le guerrier. La petite crache soudain une gorgée d'eau, et ça aurait sans doute était sans importance si dans cette eau il n'y avait pas eu du sang. Le guerrier pousse la chatonne du bout du museau en essayant de la motiver a bouger ou au moins a dire quelque chose. La féline lâche dans un murmure a peine audible :
" J'ai mal Doux Secret ! Si mal !"
La panique à nouveau. Non, surtout pas. Il ne doit surtout pas céder à la panique. Réfléchir, se souvenir, sa sœur lui avait parler d'une herbe en cas d'état de choc. Comment s'apelait'elle déjà ? À quoi ressemblait-elle ? Il ne parvient pas à démêler les informations. Des chapes de brume semblent recouvrir chacune de ses pensées. Petite Cannelle semble souffrir, et lui reste la planté comme un piquet. Il n'est pas guérisseur que pourrait il faire ? Il avait peur qu'en la déplaçant elle souffre d'avantage. Peut-être avait-elle une patte cassée ou bien une blessure interne qu'il ne voyait pas. Il imaginait déjà le regard horrifié d'Etoile de la Biche quand il la ramènerait. Que dirait-elle ? Les mêmes pensées, les mêmes déductions. Encore. Toujours. À chaque fois que tout semble aller mieux un nouvel élément le ramène a la dure réalité.
Ses yeux se ferment à nouveau. Et si elle ne les rouvrait pas ? Que ferait-il ? L'affolement paralyse ses pattes. Chacun de ses muscles est tendu, prêt à rompre. Quand la chatonne les soulèvent ses paupières péniblement Doux Secret a un sursaut d'espoir. Une quinte de toux la secoue si violemment que le matou craint que ses os se brisent en s'entrechoquant. Un gémissement lui échappe. Ses yeux s'ancrent soudain a ceux du guerrier et ce qu'il y lit le terrorise. De la colère de la peur, envers lui. Pourquoi ? Il l'a sauvé !
" C'est toi ! Tu m'as poussé !"
Doux Secret écarquille les yeux. Lui ? L'avoir poussé ? Mais enfin pourquoi aurait, il fait cela ? Il hurle incapable de garder son calme plus longtemps :
" Ça suffit Petite Cannelle ! Tu as dû te cogner la tête en tombant, je ne t'ai pas poussé, je t'ai sauvé ! Et maintenant, je te ramène au camp. Et n'essais même pas de protester."
Sans prendre en compte les gémissement de douleurs et les cris de protestations indigné de la chatonne il l'attrape par la peau du cou. Ses muscles se détendent enfin. Il reprend le contrôle de son corps et part à toute allure vers le camp. Il slalomant entre les arbres. Évite les rochers. La chatonne à arrêter de remuer. Doux Secret espère de tout cœur qu'elle va survivre. L'adrénaline dans son sang lui donne l'impression de voler. Il file poussé par le vent, droit devant lui. Il aperçoit enfin le tunnel de fougère menant au camp. Il entre en trombe, sans prendre la peine de saluer les membres qu'il croise. Il s'arrête au cœur de la place et pose délicatement la petite chatte tigrée à ses pattes. Il tourne la tête en tous sens. Mais où peut bien être la guérisseuse ? Il l'appelle a plein poumon, quitte à alerter tout le camp, il ne veut plus prendre de risque. La chatonne à besoin d'aide ! Elle semble si fragile ...
" Nymphe Olympienne ! Petite Cannelle est tombé dans la rivière, elle ne va pas bien, j'ai besoin de ton aide ! "
P.S.: J'ai proposé a Bambi et Cookie d'intervenir si tu es d'acc ?
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Lève toi et part à l'aventure petit chat mais n'oublie pas aventure rime souvent avec mésaventure ( with Doux Secret)
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