L'écho funèbre sonna minuit
La voûte céleste illuminait le ciel de ses étoiles, dans le ciel noir d'encre défilait cette tapisserie argentée qui arrosait la forêt d'une lueur mystérieuse. Le bipède appelle ce moment précieux de la nuit, minuit. C'est l'heure où les clochers sonnent, une mélodie triste, funèbre, elle se répand dans la forêt, amenée par le vent glacial de la saison hivernale. Un petit cri résonna dans le silence de la forêt, entre le sifflement de l'air entre les branches dégarnies et les quelques végétaux résistant de la saison glaciale. Un ombre glissa dans le paysage enneigé, elle s'était abattue sur un oiseau qui tentait de pendre son envol, c'est ainsi que son dernier soupir devint le cri du désespoir qui mettait fin au silence intenable. La paire de moustaches pourpre rasa le sol au peigne fin, avant de creuser avec ses fines pattes en trou et d'y déposer le cadavre de ce pauvre volatile.
*Eh bien, quel froid de canard.* pensais Écorce d'Aulne. Le matou quittais maintenant son territoire en direction des terres infinies qui appartenaient aux solitaires et à tous ceux qui pendant quelques heures, quelques minute,s voulait oublier, et se saouler avec un peu de liberté, tant qu'il le pouvait encore. C'est sur cette pensée qu'il continuait sa route, sous les flocons qui tatouait ses taches noires, et le faisait trembler. Sale idée que de sortir par un temps aussi désagréable, au lieu de rester au chaud, il était parti chasser, et avait eu la chance, de tomber sur une pièce de gibier. Il ne devait pas l'oublier, mais déjà son esprit se dispersait dans les nuages et quittais la terre, elle rêvait éveillé, endolori par le froid.
Il ne chercha pas plus loin, et s'arrêta dans une ancienne église, c'était de là que venait ce clocher qu'il entendait tout les soirs, qu'il pouvait perçevoir même dans ses rêves les plus lointain. Il ne se soucia pas des odeur qui l'envahissait, celle du clan de l'ombre, celle de la glace et du vieux. Des odeurs innombrables. Mais des bruits bien distinct. Il tourna la tête et rabaissa ses oreilles, désormais plaquée sur le haut de son crâne. Un feulement retentit, le sien. Qui était là ? Il n'allait pas le tarder à le savoir.