Baptême de Petite Mort

L'Hiver. La saison la plus froide de l'année, la plus rude aussi. Après cet été caniculaire, tout le Clan prie pour que l'Hiver soit moins long et rude que l'année passée.

L'herbe craque sous mes pas, le gibier est glacé, difficilement mangeable. La Grande Place est étrangement silencieuse. Les chatons sont restés prudemment dans la pouponnière. Je lance un regard noir au ciel. Les étoiles s'effacent pour laisser place au soleil qui ne perce que difficilement le ciel déjà rempli de gros nuages noirs. Je retourne rapidement dans ma tanière pour faire le point. Je ne m'en aperçois pas mais mes pensées divaguent et, quand j'en resors, le camp est déjà actif. D'un bond, je me place sur le promontoire. La pierre est glissante, et je suis obligée d'y planter mes griffes pour ne pas passer de l'autre côté. Quelques guerriers qui m'ont vu esquissent un sourire amusé. Je prend une grande inspiration avant de miauler :

« Rassemblez-vous ! »

Un gros nuage blanc sors de ma bouche et de mes narines, donnant l'impression que je vais me transformer en animal dangereux. Bref, revenons à nos moutons.

« Comme vous avez pu le remarquer, l'hiver arrive. Afin de lui faire face, nous avons besoin de valeureux apprentis et guerriers qui nous nourrissent et nous protège. Je pense que Petite Mort est à présent apte à devenir apprentie ! Tu deviens donc Nuage Mortel !»

Je tourne la tête vers elle, avant de fixer mon regard en direction des guerriers.

«Ton mentor est, dès à présent, Noix de Crème. C'est elle qui te guidera durant ton apprentissage, ce sera ton exemple. Approchez vous toutes les deux ! »

Je descend de mon promontoire tandis que le Clan répète le nom de la nouvelle apprentie. Comme le veut la tradition, je lui lèche le haut du crâne. Je me tourne ensuite vers Noix de Crème, laissant Nuage Mortel à ses proches.

« Félicitations ! »

Puis je me retourne, laissant le Clan à son euphorie, gardant mes peurs pour moi.

Nos coussinets sont gelées, gelées par le froid mordant qui s'approche à grand pas. L'hiver, la saison froide, une saison ou il nous semble que la vie s'arrête de tourner, ou le vent se lève, ou le soleil se cache derrière de gros nuages noir et menaçant d'éclater. Laissant ainsi des petits diamants tombaient en cascade sur la forêt. Un manteau blanc, blanc comme neige, d'un blanc si pur, éblouissant ... Mais il n'était pas temps de se laisser aller, non nous attendions impatiente, le nouveau baptême d'un chaton, le clan semble être dans une bonne voie. 


Nous nous levâmes prête pour une toilette complète comme à notre habitude. Nous sortîmes ensuite de la tanière des guerriers pour nous diriger vers la réserve de gibier, elle semblait être presque vide, c'est pourquoi nous ne prîmes aucune proie et nous promîmes que nous irions chasser plus tard. 
L'appel d'Etoile Lyrique retenti fort et calme:


   « Rassemblez-vous ! »



Nous nous approchâmes et attendîmes que le silence se fasse pour porter notre attention sur notre sœur. Elle reprit: 


 « Comme vous avez pu le remarquer, l'hiver arrive. Afin de lui faire face, nous avons besoin de valeureux apprentis et guerriers qui nous nourrissent et nous protège. Je pense que Petite Mort est à présent apte à devenir apprentie ! Tu deviens donc Nuage Mortel ! Ton mentor est, dès à présent, Noix de Crème. C'est elle qui te guidera durant ton apprentissage, ce sera ton exemple. Approchez vous toutes les deux ! »


Nous vîmes la jeune chatonne s'avancer avec méfiance de la meneuse et nous fîmes de même tête haute. Nous entendîmes les acclamations de nos camarades, il était un peu réticent. Nous regardâmes la jeune novice, elle avait un joli pelage angora, mais blanc, enfin cela nous sembler étrange car il sembler varié dans la journée, nous l'avions vue la veille parler avec Nuage de Tortue, surement son amie, ses pattes et ses oreille étaient quand à eux noir. Elle était petite par rapport aux autres, pour ce point là elle nous ressemblait, nous même nous étions très petite, mais notre agilité compenser le tout. Nous regardâmes notre sœur qui continuer son discourt: 

« Félicitations ! »

Notre joie de vivre et notre amitié envers la jeune novice se porta dans les acclamations que nous lui fîmes. Après un moment nous remarquâmes que notre sœur s'était déjà éclipsée. Nous regardâmes son antre ne sachant si un jour nous pourrions avoir les rapports que deux sœurs devaient avoir.