Il fouilla le sol de sa patte et un instant après, sans comprendre ce qu'il m'arrivais, je me reçus de la terre sur le visage. Une seconde, deux secondes de silence. Puis, je releva les yeux vers l'imbécile en face de moi et lui lança un regard empli de haine (Hooou, tu ferais presque peur), puis il partit en riant. J'étais d'abord partie pour le poursuivre et lui faire payer en le tuant. Le faire souffrir, le martyriser (Et c'est moi que l'on traite de sadique ?!). Mais je n'en avais plus envie, je le détestais, lui et son caractère d'abrutis moqueur.( Roooh, allez, lui en veut pas. C'est pas de sa faute si il grandis pas dans sa tête.)Bah, pour une fois que tu as raison. Je partis me laver dans un coin, puis alla me rouler en boule à l'ombre d'un arbre.( Hey, me laissa pas en plan! Je vais m'ennuyer sans toi !) je ferma les yeux mais j'avais beau me plonger dans le noir de mon esprit tordu (ça, tu l'as dis...), je ne trouvais pas le sommeil. Puis je rouvris un œil, et aperçu un Nuage de Cobra qui me fixait. Je lui lança un regard meurtrier puis me retourna et me rendormis.(Il vient te demander des excuses ? Comme c'est mignon.)

-Laisse moi, veux-tu... Tu m'ennuis au plus haut point. Je croyais que tu étais moins stupide que certains le disaient. Mais finalement, ils ont tous raison...

Puis, je me crispa, sentant tout le poids de son regard qui était bien évidemment posé sur moi.( Bon sang, il te fait peur maintenant ?) raah, mais non, va pas t'imaginer des trucs.

Oh, je l'ai vexé on dirait. pauvre chou, c'est dur de se prendre la vérité en pleine face, hein? (Son coté sadique ressort, alerte, alerte !!!) Ses oreilles se braquèrent, se griffes se rétractaient et... Il pouffa. J'arqua un sourcil, anxieuse, prête à aller chercher le guérisseur en cas de besoin. (Mouais, ça lui ferais du bien...) Il se posta devant moi, ses yeux envoyant des éclairs noirs, sans une onde de compassion. Seul la noirceur et la froideur de son regard m'avait à peu près interpellé. Oh, alors comme ça, il copie sur sa voisine. Que c'est triste, pas un poil de créativité dans l'âme. (Hey, miss sadique, on se calme, ok ?) Je pourrais très bien en faire autant, mais... Mais rien, pas à lui.


-Non.. crois-moi, je suis le seul déçu ici. Tu te fie à tous ce qu'on te dis? A tous ce que tu vois..? Très bien. Suis le mouvement. Restes-en à ce que ci ou là te disent, ça va bien t'avancer. Certes, je te pensais pas comme ça non plus. Haha... ouais, je suis peut-être un imbécile au fond. Peut-être un crétin qui ne pense qu'à lui, je l'assume. Mais tu sais quoi, en ce moment, tu vaux pas mieux que ce crétin en question.

Et il s'en alla sans un regard. Ça fait pas un peu... gamin? Nan, je veux dire... Cette dispute ? (Elle est redevenue la Cristal sage et gentille... Quel soulagement.) Bon, je le voyait repartir, que faire maintenant ? (Commencer par t'excuser, non? t'as pas été très cool avec lui. C'est qu'un gamin après tout.) Hum, on a le même âge, crétine. Mais tu as raison, mieux vaut rester en bon termes avec lui. Je tenta tant bien que mal de le retrouver. C'est au bout d'un certain temps que je finis par le retrouver. Essoufflée, je m'arrêta pour reprendre mon souffle et je le regarda droit dans les yeux, l'air bien décidée à me faire entendre par ses délicates oreilles siiii sensibles. (Nan, mais tu sais, là, tu en fais un peu... Trop.)

-Bon écoute, des vacheries, je suis pas la première à en balancer aux autres, môsieur, et tu sais très bien de quoi je parle. Et enfin, je vais te dire franchement ce que je pense de toi, même si tu t'en fout complétement.

Je m'arrêta une énième fois pour respirer rapidement, puis me posta face à lui, l'air menaçante.

-Tu n'es qu'un sale gamin égoïste qui ne pense qu'à lui et qui ne réfléchit pas avant d'agir. Tu n'es qu'un profiteur, qu'un chaton impatient et débile. Mais si une catastrophe devait surgir et que je devais sauver
au moins une personne se serait toi. Voilà, après tu pense ce que tu veux de moi, je ne te demande pas non plus de me pardonner pour tout à l'heure. Mais sache que je m'excuse, crétin.

Puis je soupira, à court de souffle et l'esprit en compote. (Oui, c'est quand tu réfléchis trop, ça.)