Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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Juste Ecrire ♫
Invité
Invité
Ven 26 Juil 2013 - 18:27

 
Juste Ecrire ♫
Parce que des fois écrire aide à se calmer
à comprendre
à tout ordonner.



♦ Laideur

Je suis laide. C'est vrai : je le vois dans ton regard. Tes yeux bleus, si beaux, qui s'assombrissent d'un coup. Ta façon de ne pas vraiment me regarder, de détourner les yeux, de les garder fixés sur un point au dessus de moi et surtout, de ne pas me voir quand je m'adresse à toi. Cette façon de me répondre à demi et de t'occuper à autre chose.
Parce que jamais tu ne me parles vraiment. Tu as honte. Honte de moi, honte de ma laideur, de mes yeux marrons « caca », comme Sophie les appèles et de mon nez trop long. Je te fais honte, à toi et à toute la famille.
Et tu me détestes de te faire une chose pareille, de ternir votre gloire. Tout est de ma faute. Je le sais même si on ne me l'a jamais dit, ton regard te trahit toujours.
Tes yeux... Ils sont si doux, si chaleureux quand tu t'adresses à Sophie, à Hugo ou à Eva. Tu es tellement aimant quand tu les prends dans tes bras.
Et moi ? Je ne fais pas partie de votre famille. Je n'en ai jamais fait partie. Il n'y a pas de photos de moi, sur le rebord de la cheminée. Je ne vais pas dans la même école que les autres. Ils sont si contents quand ils rentrent pourtant. A table, ils parlent de leur journée, de leurs activités tandis que j'écoute et que je me tais parce que de toute façon ce que j'ai fait ne vous intéresserait pas même si c'était aussi bien qu'eux.
Je n'ai aucune importance à tes yeux, à toi à qui je voudrais tant plaire. Je suis trop laide. Je suis trop grosse ou trop fine, trop grande ou trop petite, pas assez grosse ou pas assez fine, pas assez grande ou pas assez petite. Je suis tout ça à la fois. Je ne suis pas comme vous, c'est tout.
T u me méprises et tu me hais. Je t'ai fait tellement de mal. Tu as beaucoup perdu à cause de moi. Je t'ai énormément déçu.
Tu sais que je voudrais mourir ? Juste pour fuir le mépris éternel de ton regard. Cet air désintéressé et formel qui cache mal ta haine. Cet air qui me hante chaque jour.
Tu te rappèles du dessin que j'avais fait pour toi ? J'en étais si fière. Je t'avais dessiné rayonnant, un aigle au dessus de toi, en uniforme. Tu es si beau. Je croyais que tu l'accrocherais avec ceux de Sophie et d'Eva, que tu me féliciterais, que tu m'aimerais. Pourtant tu ne l'a pas regardé, ce dessin, tu as juste hoché la tête et tu l'as rangé au milieu d'une pile de papier où il se couvre de poussière, surement. A moins que tu ne l'ai jeté.
Je suis trop laide pour que tu daignes poser ton regard sur moi.
Après tout, je ne suis pas une aryenne, contrairement à eux et à toi, Papa.

~~~~~~~~~~

♣ Un jour

24 heures. 1440 minutes. 86400 secondes.
Dans un jour, tout va basculer. Dans un jour, le cocon qui me protège va se fendre enfin et je vais voir le monde pour la première fois, peut être. Dis, maman, c'est comment, là bas ? J'ai l'impression que tu m'attends, que tu m'appèles... J'ai l'impression de percevoir ta voix, lointaine, ténue.
Vais-je exister enfin ? J'attends cela depuis si longtemps... C'est triste, ici, tu sais. Sécurisé mais triste. Il y fait chaud. J'ai si froid, pourtant. Ça a l'air tellement beau chez toi.
Tu sais, j'ai hâte de naître enfin. J'ai hâte de tout commencer vraiment.
Ce sera bien, là bas. N'est-ce pas ?
Je suis trop serrée ici. L'atmosphère est trop lourde. Il fait trop sombre. Noir. Ça paraît... hors du temps. C'est hors du temps.
Rien ne change. Sauf moi. Je vieillis. Cette chaude enveloppe terne n'est plus mon monde.
Je voudrais te voir, maman. Je voudrais être avec toi. Je voudrais te toucher et savoir que tu es à mes cotés. Pas juste l'imaginer. Pas juste l'espérer.
J'attends. J'attends encore. Je ne peux faire que ça dans cette étroite protection qui m'entrave telle un étau. Le début est proche. Ou la fin. Peu importe. Plus qu'un jour...
24 heures. 1440 minutes. 86400 secondes.
Dans un jour, le cancer qui me ronge va toucher une partie vitale. Dans un jour, je mourrais.

~~~~~~~~~~

♠ Souffrance

Souffrance.
C'est cette ombre perfide qui se glisse derrière toi, en toi, au moment où tu te sens le plus fort. C'est cette chose qui te rabaisse tout, tout en bas, jusqu'à ce que tu cries, que tu hurles, que tu supplies et que tu n'en puisses plus.

Souffrance.
C'est la fatigue et la fièvre que tu vois briller dans le regard des malades.
C'est ce qui les décime de l'intérieur jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un pantin, une maigre enveloppe charnelle qui implore de mourir.

Souffrance.
C'est ce qui anime le dernier sourire du mourant au moment où, enfin, il se sent tout lâcher : la victoire de la souffrance.

Souffrance.
Ce sont les pleurs qui, comme une fontaine, jaillissent de tes yeux alors qu'avec panique tu luttes contre les larmes.

Souffrance.
C'est ce qui te rend muet quand les mots seraient un baume réconfortant. C'est ce qui te renferme sur toi-même au moment où tu es le plus faible.

Souffrance.
Ce sont ces sourires éblouissants, cette joie éclatante et cet orgueil trop prononcé qui cachent difficilement ta douleur et qui aveuglent ceux qui sont là pour t'aider.

Souffrance.
C'est la conviction de celui qui va tout abandonner au moment où, avec ferveur, il accomplit son dernier geste désespéré, laissant ses proches endeuillés.

Souffrance.
C'est la peur qui te tord le ventre quand tu tentes de remonter la pente. Ce sont les yeux qui te regardent avec avidité grimper et grimper encore jusqu'à atteindre le sommet. C'est ce qui te fait retomber dans l'abîme au moment où tu crois y être arrivé.

Souffrance.
C'est ce masochisme qui te fait regarder partir avec un autre l'ami que tu as tant chéri. C'est la douleur qui te fais jurer de te venger, pour finir par abandonner cette idée.

Souffrance.
C'est cette mélancolie qui anime mes doigts, forme ces mots et créé ce texte.

Souffrance.
C'est la vie.

~~~~~~~~~~

♥ Rouge.

Un mince filet de sang ruisselle à mon poignet, glauque fraicheur sur la peau. Rouge.

Éclair. Nouvelle plaie. Douleur fulgurante mais si apaisante. Rouge.

Un mince trait apparait et s'étend lentement. Rouge.

Frisson. Quelques gouttes tombent au sol, si semblables à la pluie, dehors. Rouge.

Toute ma souffrance, mon désespoir, ma dérision s'incarnent. Rouge.

Il m'est tellement plus simple de transformer ma douleur mentale et affective en quelque chose de descriptible. Rouge.

Il m'est tellement plus simple de me taillader les veines, de ne plus penser, de ne pas me sentir concernée. Rouge.

Il m'est tellement plus simple de fuir la réalité. Rouge.

Regarder le sang noyer mes plaies, noyer mes souffrances. Rouge.

Le feu chaleureux crépitant doucement dans la cheminée, insensible à mes pleurs. Rouge.

L'incendie destructeur qui assombrit tes yeux quand tu me regardes. Rouge.

Le fléau de la vie. Le tendre et apaisant abandon de la mort. La violence impitoyable du meurtre.

Rouges.

~~~~~~~~~~

• Refuser. Toujours.
Obsession

J'écris. Prêtant une oreille distraite au discours monotone de ma prof de français, j'écris ma souffrance, mon désespoir, ma dérision.
J'écris, tout simplement.
A mes cotés, tu t'ennuies, toi aussi. Bien sur, comment pourrait-on s'intéresser au subjonctif imparfait ou je ne sais quoi ? On ne peut pas. Mais je ne fais pas attention à ton regard posé sur ma feuille déjà noire d'encre bleue.
Je suis plongée dans mes écrits.
Écrire. Écrire toujours. Ordonner ses sentiments, les mettre sur feuille pour en laisser une trace, pour les modifier comme je veux. Pour ne pas oublier. Ni ma souffrance, ni mon désespoir, ni ma dérision.
J'ai relevé le nez. Juste un instant. Tu a pris ma feuille. Tu t'ennuyais. Mais cette feuille, t'avais pas intérêt à la lire. Ces écrits, c'est ma vie, c'est mes secrets, c'est moi. T'aurais pas dû les prendre.
J'ai protesté et j'ai essayé de les reprendre. Tu les as mis plus haut avec un sourire amusé et je t'ai détesté.
Tu te rendais compte que tout le monde nous regardait ? Non, surement pas. Car quand une main a pris la feuille tu as eut l'air étonné : la prof nous regardait avec un air indigné.

« Maxime, moins trois points...
Mais non ! Pfff...
… Alice, tu viendras me voir à la fin de l'heure. »

J'ai rien dit. Je l'ai fixée du regard. Tu as eut l'air désolé. Tu t'es excusé. Bien sur, cette écriture n'étais surement pas la tienne. La prof m'a regardé un moment et a repris son cours.

~~~~~~~~

Vous m'attendiez. Devant votre bureau. Avec mes écrits. Vous étiez là à essayer de ranger un amas de feuilles qui n'avaient absolument rien à voir les unes avec les autres. Vous attendiez juste que les autres partent pour pouvoir me parler. Vous en faites pas. Ils vont pas m'attendre.
Il n'y a plus que moi, maintenant mais vous finissez quand même votre rangement. Vous prenez votre temps, bien sur.

« Alice, qu'est-ce que ça fait dans un cours de français ? »

Ça commence mal. Mais je devais m'attendre à quoi ? De toute façon je m'en fou. Menteuse, menteuse, menteuse.

« Mais c'est du français ! »

J'aurais pas dû dire ça. Je sais : je peux pas m'empêcher de répondre. Enfin, c'est trop tard maintenant. De toute façon, c'est bien écrit en français, non ?

« Très bien. Dans ce cas, tu veux bien que je lise ? »

J'ai serré les dents. Je vous déteste. De tout façon vous allez la lire quand même, cette feuille. Vous allez vous repaître de ma douleur comme un loup affamé. Ma vie, mes secrets, moi. Je hoche la tête en signe d'assentiment. Je garde la tête haute, je vous fixe avec froideur. Je vous jète mon orgueil à la figure.
Vous avez commencé à lire à voix haute et vous avez finit en silence. Ça choque de découvrir la vérité, hein ! Ça vous choque de découvrir ma souffrance, mon désespoir, ma dérision. Je ne suis pas la fille au sourire éblouissant, à la joie de vivre éclatante, que vous connaissez.
Vous semblez... Je sais pas. Exténuée. Compatissante.

« Oh ! Alice... Eh... Ça va ? Tu peux me le dire, tu sais. »

Oui je sais. Je sais mais je ne le ferais pas. Refuser. Toujours. Obsession.

« Mais tout va très bien, madame. Je n'ai pas besoin d'aide. »

Et je lui balance mon sourire le plus éclatant, le plus faux, le plus niais. La vérité, en voulez vous ? En voilà !
Croyez-vous que je vais exposer mes sentiments, que je vais baisser ma garde qui m'a pris tant de temps à façonner, pour vous, madame ?
Croyez-vous que vous pouvez en parler à mes parents, à vos collègues, à vos élèves, à votre famille parce que vous vous inquiétez ?
Croyez-vous avoir le droit de m'envoyer chez l'assistante sociale, la conseillère d'orientation psychologue, comme la prof d'histoire l'a fait avant vous parce que je ne maîtrisais pas encore mon bouclier ?
Si c'est le cas, vous n'avez rien compris. Rien du tout.
Et vous ne méritez pas que je vous accorde la moindre information concernant ma vie, mes secrets, moi.

Refuser. Toujours.
Obsession.

~~~~~~~~~~

♫ Lily

Elle était gentille, Lily. C'était ma meilleure amie. Mais j'allais pas au collège avec elle. Alors on ne se voyait que le soir et elle me racontait tout : ses journées, ses problèmes, ses amies. J'étais son confident, l'épaule sur laquelle elle pouvait pleurer. Elle savait que jamais je n'aurais dévoilé ses secrets.
Elle me parlait de ses amies. De combien elles la décevaient. Combien elles l'avaient trahie. Combien ça lui faisait mal. Elle me parlait de ses parents. De combien elle aurait voulu leur faire plaisir. Combien elle aurait aimé avoir de bonnes notes. Combien elle essayait de réussir pour eux. Elle me parlait de combien elle voulait maigrir. Combien elle se trouvait grosse. Combien ça la stressait. Mais surtout, elle me parlait de combien elle aurait voulu être forte et faire comme si de rien n'était, comme si ça ne lui faisait rien. Combien elle se trouvait faible. Combien elle se trouvait nulle.
Moi je pense qu'elle était courageuse, Lily. Parce que jamais elle ne s'effondrait, à l'école. Elle attendait le soir, loin des regards, pour pleurer. Elle se scarifiait, aussi, abordant des marques rouges sur les poignets. Je pouvais pas faire grand chose pour l'aider. J'étais impuissant devant sa déchéance.
Parce que je voyais bien qu'elle allait de plus en plus mal, Lily. Elle dépérissait.
Et puis un jour, elle est arrivée le visage ruisselant de larmes, les bras couverts d'écorchures sanglantes, le regard emplit de douleur. Elle m'a expliqué que c'était trop dur de tenir. Qu'elle en pouvait plus. Alors elle a ouvert sa paume et dévoilé des petits cachés rond multicolores. Elle les a avalés et elle s'est effondrée.
Moi j'ai fait un tour de mon bocal, ondulant dans l'eau claire de l'aquarium et j'ai tout oublié.

~~~~~~~~~~

♪ Où es-tu ?

Où suis-je ?
Je suis perdue. Je ne t'entends pas. Je n'entends rien. Je ne ressens rien. Tout est noir. Je panique. J'ai peur. Je ne peux pas bouger. Mon corps. J'ai pas de corps ? Je ne sens rien. Je ne touche rien. Le vide. Je suis morte ?

Où suis-je ?
Un lit. Je suis dans un lit. Des draps. Doux. Des odeurs. Désinfectant. Médicaments. Des sons. Bip bip. Bip bip. Des moniteurs. Ma salive. Amère. Beurk. La douleur. Tapie. Endormie.
L'hôpital.

Où es-tu ?
Tu étais là. A mes cotés. Main dans la main. Rires. Taquineries. Baisers. Je t'aime. Le feu rouge pour les voitures. Vert pour nous. Le camion. Le camion. Non ! Mon cri. Et plus rien. Plus rien. Le noir.

A mes cotés ? Vivant. N'est-ce-pas ? Pas parti. Tu m'as pas abandonnée. C'est impossible. T'avais promis. T'avais promis ! Je te vois pas. Je t'entends pas. Je sens pas ta main dans la mienne. Il fait noir. T'es où ?

De l'agitation. De bruits de pas. Une chaise qu'on tire. Des chuchotements. Des pleurs. Des reniflements. On m'appelle. C'est ténu. Héloïse Héloïse Héloïse. Et toi ? On t'appelle pas ? Pourquoi ? T'es pas là. Silence.

Où es-tu ? Où es-tu ? Où es-tu ? Où es-tu ? Où es-tu ? Où es-tu ? Où es-tu ? T'es parti ? Sans moi ? Tu m'as abandonnée. Je suis rien sans toi. Tu le sais. Je peux pas vivre. Reviens ! Je suis perdue. Il fait noir. J'ai besoin de toi.

Qui a monté le son ? L'agitation. Les Bip bip. Les bruits de pas. Les pleurs. Les reniflements. Les appels.  Héloïse Héloïse Héloïse. Et cette parole. Qui se détache. Nette. Si  nette. « Et l'autre ? » Pas de réponse. Le silence. Le silence de mort. Non ! T'es où ? Tu vas arriver. Tu n'es pas... Tu ne peux pas être... Mort ?

Bip bip ! Bip bip ! Bip bip !
Rapides. Affolants. En rythme... Mon cœur. Agitation. Bruits de pas. Panique. Cris. Pleurs. Disputes. Ordres. Appels. Trop tard. Beaucoup trop tard. Je pars. Je te rejoins.

~~~~~~~~~~

« T'es vraiment une salope, en fait.
- Ouai. »

Bah ouai, ça me fait plaisir quand je te vois me courir après. Ouai, j'en souris. J'en jubile, même. Parce que, tu sais quoi ? Ça fait du bien d'être celle qu'on supplie de... De quoi ? De pardonner ? D'aimer ? Et plus être celle qui court, qui s'épuise. Ça me fait rire. Ça me rappelle la souffrance que j'avais, l'an dernier. A cause de toi. Souffrance que je lis dans tes yeux, désormais. A cause de moi. A cause de moi. Tu peux pas comprendre à quel point c'est un soulagement de ne plus être la nulle, la faible, l'inutile. Celle qui qui ne vaut même pas la peine qu'on l'attende, qu'on se retourne, qu'on la regarde. Devenir la forte. Celle qui marche et qui n'attend pas. Qui ne se retourne pas. Qui ne regarde pas en arrière. Celle qui ne te considère pas. Qui ne te considère plus. Parce que tu sais, je ne me retournerais pas pour toi.
Tu peux pas savoir à quel point c'est étrangement agréable de t'observer, toi et ta peine, ta douleur. De retrouver en toi du moi de l'an dernier. Parce que tu sais, après avoir pleuré, m'être scarifiée, m'être détestée, aujourd'hui, je ne vais pas te pardonner. Rien que pour lire encore et encore la souffrance de tes yeux. Dur trépas. Douce vengeance.
Ouai, je vais être obligée de te voir, ces vacances. De dormir sous ton toit. De te parler. On m'a dit que tu avais de la peine pour moi, à cause de ça. Aie plutôt de la pitié pour toi. Parce que tu sais, c'est toi qui va souffrir. Pas moi. Ouai, je vais encore faire ma salope. Ma faux-cul. Et ça va être horrible pour toi. Pas pour moi. Moi je vais bien rire. Bien t'achever. Parce que tu sais que je te hais.
Je te hais.

~~~~~~~~~~

~ Vengeance

Viens, viens vers moi
Je suis l'ombre invisible juste devant toi

Viens, viens vers moi
Allez, approche doucement, petite proie

Viens, viens vers moi
Sans méfiance, en confiance, avance toi

Viens, viens vers moi
Et le piège, sur tes pas, se refermera

Viens, viens vers moi
Dans le silence de la nuit tu disparaitras

Viens, viens vers moi
Car en un éclair, sans un cri, tu mourras

Viens, viens vers moi
Quand la lumière du soleil illuminera

Viens, viens vers moi
Pas un souvenir de toi il ne restera

Viens, viens vers moi
Une longue errance te condamnera

Viens, viens vers moi
Le funeste sort qui me lie se brisera

Viens, viens vers moi
Et ma longue errance se terminera

Viens, viens vers moi
Je t'attends toujours, pourquoi ne viens-tu pas ?

Anonymous
Invité
Invité
Sam 27 Juil 2013 - 7:42
J'adore ton style d'écriture *.* . Tu as appris en lisant ?
Anonymous
Invité
Invité
Sam 27 Juil 2013 - 9:24
Merci ♥
Oui fin je sais pas trop... Ca vient tout seul.
Anonymous
Invité
Invité
Sam 27 Juil 2013 - 9:40
Ben t'as un don ^^
Anonymous
Invité
Invité
Sam 27 Juil 2013 - 9:43
Non pas vraiment. M'enfin si tu veux.
T'écris super bien toi aussi ♥
Anonymous
Invité
Invité
Lun 29 Juil 2013 - 0:41
C'est gentil :)
Anonymous
Invité
Invité
Dim 1 Sep 2013 - 20:32
Wow ! C'est sublime *-*
Si tu a un don !
Anonymous
Félin Légendaire
Nuage de Lionnes
Félin Légendaire
Dim 1 Sep 2013 - 20:53
Ma-gni-fique. Sublime, bravo. ♥
Nuage de Lionnes
Date d’inscription : 07/04/2013
Messages : 1348
Puf : Kiri [me supprimez pas, je passe encore 09/03/18]
Rang EÉF : Vétéran
Âge : 22
Invité
Invité
Dim 1 Sep 2013 - 20:56
Merci ♥
Anonymous
Invité
Invité
Mer 30 Oct 2013 - 17:22
Ajout de 3 textes ♫
Anonymous
Félin Légendaire
Rêve Immortel.
Félin Légendaire
Mer 30 Oct 2013 - 22:59
C'est magnifique ! Ton style d'écriture est vraiment sympathique. C'est un plaisir de te lire. :3
Rêve Immortel.
Date d’inscription : 29/01/2011
Messages : 3458
Puf : Plumy' || Surnoms : Immo pour Maj. :3 // Fan de :3 pour Manip'. :3 // Fan de licorne-chat-dragon pour Ago. :3
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 26
Invité
Invité
Jeu 31 Oct 2013 - 11:25
Merci Plumy :3
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 31 Oct 2013 - 17:12
SUPER =3
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 31 Oct 2013 - 17:43
Merci Noir'y ♥

Ca serait bien si vous pouviez me faire des critiques plus complètes pour que je m'améliore ♥
Anonymous
Invité
Invité
Ven 10 Jan 2014 - 22:28
+ un poème :3
Anonymous
Invité
Invité
Mer 22 Avr 2015 - 18:19
C'est triste, mais magnifique. J'en avais les larmes aux yeux.
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 23 Avr 2015 - 20:07
C'est vraiment bien !
Anonymous
Félin Mythique
Étoile du Lion
Félin Mythique
Jeu 23 Avr 2015 - 21:07
Ouah !
C'est superbe ! *avistrèsconstructif* Sisi
Étoile du Lion
Date d’inscription : 20/03/2015
Messages : 6142
Puf : power (lightning power).
Rang EÉF : Guerrier
Âge : 22
Multi-comptes : esprit du lion (t) + nuage du panda-roux (t) + cœur de louve (o)
Félin Légendaire
Danse de la Tigresse
Félin Légendaire
Ven 29 Mai 2015 - 22:33
C'est vraiment super bien écrit, émouvant, triste... J'ai pas pu décrocher avant la fin **
Et puis j'aime particulièrement le fait que tu laisses du suspense tout le long des textes et qu'à la fin on comprend tout (exemple avec le passage du poisson qui sert de confident) :wo:
Continue comme ça, bravo ♥ Avec peut-être un peu de lumière dans tout ce noir ? (;
Danse de la Tigresse
Date d’inscription : 03/09/2011
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