Les apprentis ne gardent pas le clan la nuit, c'est un honneur réservé au guerrier, mais c'est bientôt l'aurore. Quand j'ai entroubert les yeux réveillé dans mon sommeil j'ai sentit l'odeur de mon mentor. Alors je me suis levé, ait quitté l'antre des apprentis et je suis allé m'assoir a côté de mon mentor qui fixait les bois. Les batailles ne sont pas finies et ils ont l'air de craindre tous que nous soyons attaqués. Après tout, il y a des raisons d'être inquiets, nous avons perdu notre dernière bataille. A peu de chose prêt, sans doute parce que eux ils étaient chez eux et nous non mais nous avons tout de même perdu. Cela implique que nous sommes considérés comme plus faibles. Notre clan ne s'est pas remis de la bataille contre le clan de la Rivière. J'espère que nos n'attaqueront pas cette nuit.
Je m'adosse contre une grosse pierre, j'aimerai bien retourner dormir mais j'ai aussi envie de tenir compagnie a Nuit Constellée. Je suis certain que par des petits actes comme cela je m'attacherait définitevement a mon clan d'adoption. Je dois absolument prouver ma fidélité au clan du Tonnerre, les paroles de la guérisseuse de la Rivière me hantent. "quelque soit ton odeur tu ne fais apparemment pas partie du clan du Tonnerre." Je fermai les yeux et demeurai quelques longues minutes aux côté de la reine avant d'avoir un ronronnement bref et de retourner dans l'antre des apprentis.

J'ouvre subitement les yeux, réveillé par des cris furieux. Il n'est pas encore l'aurore mais je sais ce qu'il se passe. Cela fait deux nuit que je n'entends que le mot bataille dans mes rêves. Je me lève instantanément, comme les autres apprentis. Parfaitement réveillé je m'élance hors de l'antre et je me précipite vers la ligne de front. Je ne prendrai pas de risques, je ne me laisserai pas infliger de graves blessures pour l'honneur, je ne veux surtout pas être mutilité. Je ferai mieux de me cacher mais quelque-chose en moi siffle que ces chats sont sur le territoire du clan du Tonnerre, et ils doivent payer.

Dépassant a toute vitesse la ligne de front je bondissais sur un mâle de ma taille, les griffes à moitiés sorties, j'esquivai ses coups avant de le charger, il fit un bond par dessus moi, me sentant déséquilibré je profitais de mon élan pour rouler au sol, il tenta de m'attaquer alors que j'étais sur le dos je lui donnais deux violents coups de pattes arrières dans le thorax, bondis vers lui pendant son recul et me jettai sur son dos, lui mordit au sang la peau du cou et lui labourai la chair des côtes de mes griffes.

Bataille Ombre - Tonnerre.

Étoile Lyrique

Nous nous sommes encore fait battre. Nous avons perdus contre le Clan de la Rivière, de peu, il est vrai. Ensuite la bataille contre le vent a été mortelle, pour les deux camps, mais ici aussi nous avons dû nous retirer.
Maintenant, j'ai décidé que c'était aussi nous qui mèneraient l'assaut contre le Clan du Tonnerre. Je me dit que, tant qu'à courir à notre perte, autant ne pas partir à celle ne notre camp. Il est plus facile de détruire le camp des autres, de les tuer et de repartir, en trouvant, à son retour un endroit confortable où s'installer. Quoique, qu'en ce moment, on ne peut pas dire que le Camp de l'Ombre soit un endroit agréable.

Il est tôt et j'attend l'heure pour partir à l'assaut, nous devons partir tôt. Nous partons. Une neige douce et fine est tombée cette nuit, elle nous fait comme un tapis blanc, c'est magnifique, mais elle fait souffrir nos pattes transies de froids, nos coussinets craquelés, par le froid, et le sang.

Il est vrai que dans peu de temps le sang va recouvrir cette douce neige, si blanche, si pur. C'est malheureux. Une boule tombe d'un arbre et s'écrase sur ma tête, avec un petit BoUm qui me gélifie la tête, en d'autre circonstance cela m'aurait fait rire que de la neige tombe d'un arbre au moment où je passe en-dessous.

Nous arrivons près du chemin du Tonnerre, une mauvaise surprise nous attend. Un chat roux et blanc est étalé, mort, sur la route. Des monstres passent, trois l’évitent, le quatrième ne comprend pas, fait des zigs-zags et passe en plein dessus. Le corps du félin s'écrase, nous retenons nos souffles, et, malgré le bruit des monstres entendons le craquements de ses os. C'est affreux. En ce moment, le monde est affreux, pourtant, le paysage est beau.

Mes blessures me font terriblement souffrir... Je me suis fait bien amorcée lors de la bataille précédente... et il faut deja repartir... je n en ai pas la force... je ne pourrais pas me battre, je ferrai m importe quoi et ca ne ferais qu empirer mes blessures... mais je voulais me montrer courageuse et ne pas avoir l air "nunuche ". Je pris mon courage a deux pattes et souffla un bon coup. Le stresse commence a monter... j ai peur.Trop de sang avait ete verser. Ca ne suffis pas ?? Je n ai plus de force et je vais peut etre y laisser ma peau. Les deux précédentes batailles j avait peut etre eu de la chance mais peut être pas ce coup ci... Seul le Clan des Étoiles peut le savoir. Je leur adresse une courte prière. Je regarde le clan autour de moi. Il commence petit a petit a se reveiller. J avait besoin de parler a quelqu un. Je regarde de nouveau. Un sentiment, que je n arrivait pas a maîtriser pris le dessus : Enchantement de la Biche ! C est a elle que je devait me confier et elle serait sûrement me dire quoi faire et surtout me faire perdre cette boule au ventre... Mais une autre pensée pris le dessus: si elle aussi avait peur ? Si elle ne savais pas quoi faire, quoi dire ??!! cette boule devient plus grosse et une angoisse terrible monta en moi. Ma vue se troubla...

Le cri furieux de Ruban de la Délivrance juste derrière moi me fit sursauter et je désarçonnait mon adversaire, soudain je le vis. mon héros, mon héros de toujours celui a qui je veux ressembler celui qui je suis sûr, attendait que je sois digne de lui pour me retrouver! Le choc me fit oublier mon adversaire, ses crocs asserrés dans ma peau me le rappellère vite. Je feulai furieusement
"Dégage!! ;Dégage de là cervelle de souris!" et les griffes rentrée je lui envoyais un violent coup de patte dans les yeux, il recula et je me précipitais, Plume de Braise et Ruban de la délivrance le menaçaient, je m'interposai entre eux! Légèrement devant les deux femelles, les yeux levés vers mon père:

"PAPA!!! Mais qu'est-ce que.." l'émotion me prit à la gorge, je ne l'avais pas vu depuis si longtemps, il me manquait tant "Papa tu n'es pas du clan du l'Ombre!" m'exclamai-je, lui faisait face il n'avait pas leur odeur putride, le clandes Etoiles soit loué, mais en ce cas qu'est ce qu'il faisait là? Il était enfin venu me chercher?

« Nuage d’Altitude… Mais de quoi tu parles ? Ce chat n’est pas ton père ! C’est…
-Cest quoi ce charabia?
- C'est Griffe d'Argent! Le meilleur guerrier de la Tribu Noire" Coupai-je en gonflant ma fourrure, de fierté cette fois. Il avait beau avoir déserté c'était toujours de loin le plus puissant. Je ne comprends pas pourquoi Plume de Braise m'a demandé de redescendre sur terre,

Je me tournais vers Ruban de la Délivrance:
"J'ai une famille dans ma tribu natale, c'est mon père je ne sais pas ce qu'il fait là. Mais c'est mon père." Dis-je en cherchant une once d'affection dans les yeux de Griffe d'Argent. Je ne saisissais pas bien ce qu'il voulait, il semblait furieux mais contre ma camarade de clan.
"Tu la connais papa?" le questionnai-je un peu sur la défensive, me sentant d eplus en plus énervé, pourquoi c'était aujourd'hui qu'il me revenait, pourquoi attaquait-il cette femelle? A croire que ce n'est pas pour moi qu'il est venu. Je m'en moque au fond, quoiqu'il arrive je ne le laisserai pas s'approcher de Plume de Braise et je le forcerai à m'apprendre pourquoi il à quitté la Tribu Noire.

Les cris de guerre réveilla Patte Lunaire. Une nouvelle guerre. Le chaton voudrait faire mordre la poussière à ce clan voleur de gibier, même si combattre ne servait à rien. Les guerres avaient permis à Patte Lunaire de se rapprocher de Petite Bruine. Il savait que, aujourd'hui, il allait combattre, même si c'était encore interdit pour lui. Mais il avait 5 lunes et demies, et il sera bientôt apprenti. Son épaule lui faisait de moins en moins mal, elle cicatrisait et ne saignait plus du tout. Il se leva et s'approcha de Petite Bruine en lui léchant tendrement l'oreille et en lui chuchotant quelque mots dans l'oreille.
-Je vais combattre... Mon épaule me fait de moins en moins mal, et je me sens capable de combattre...
Il frotta sa joue contre la sienne et marcha vers l'entrée, en jetant un ultime regard à Petite Bruine... et se jeta dans la bataille. Il courait, cherchant un adversaire. Un novice. Il avait peur de combattre un guerrier. Quelque chose le percuta en plein fouet. Le chaton feula et vit un guerrier ennemi plutôt costaud. Le chaton le regarda en réfléchissant. Une solution ? Oui. La rapidité. Il allait profiter de sa petite taille pour gagner en agilité et fuir. Le guerrier, impatient, se jeta sur le chaton, mais celui-ci sauta sur son dos et le griffa. Le guerrier lui mordit la patte et le chaton gémit. Patte Lunaire retomba au sol. Le temps que le chaton se releva, le guerrier en profita pour courir vers lui. Le chaton sauta sur son crâne et bondit dans une foule de chat pour que le guerrier ne puisse pas le retrouver. Le chaton rechercha un autre adversaire. Il trouva vite fait un apprenti ennemi. L'apprenti sauta vers le chaton, et le percuta. Il semblait être un novice à peine nommé, et semblait fier d'attaquer un minuscule chaton. Mais le chaton ne se laissera pas faire. Patte Lunaire grimpa sur le crâne du novice et y planta ses griffes. L'apprenti secoua sa tête dans tout les sens. Le chaton a failli lâcher prise, mais il planta de plus en plus ses griffes. En abandonnant, l'apprenti arrêta de secouer sa tête, mais se tortillait sur le sol en espérant que le chaton sois étouffé, écrasé où qu'il lâche prise. Patte Lunaire griffa l'oeil de l'apprenti et lâcha prise. L'apprenti lui sauta dessus. Patte Lunaire n'eut pas le temps de l'esquiver, car l'immense patte de l'apprenti le plaqua déjà au sol. Le novice planta ses griffes sur le poitrail du chaton. Le chaton gris se débattit. Voyant que l'apprenti le plaquait toujours au sol, le chaton mordit la patte de l'apprenti, qui lâcha prise. Une grosse griffure écarlate était sur le poitrail du chaton. Il regarda avec horreur sa blessure, puis leva la tête vers l'apprenti, le fixant droit dans les yeux. Il glissa sous le ventre du novice et le laboura. Le novice lui donna un grand coup de patte sur le crâne. Le chaton gémit et tomba lourdement sur le sol. Le novice s'approchait du chaton, et le plaqua au sol. Le chaton tenta de griffer l'apprenti, mais il retenait ses pattes. Le novice mordit la patte du chaton qui poussait un cri de douleur. Patte Lunaire se débattait, et l'apprenti finit par lâcher prise. Le chaton sauta sur le visage de l'apprenti et lui griffa l'oeil. Une énorme griffure écarlate était à côté de l'oeil de l'apprenti. Patte Lunaire glissa sous le ventre de l'apprenti, qui essayait de l'attraper. Le chaton mordit la queue du novice et lui sauta sur le dos, plantant ses griffes dans le dos de l'apprenti, qui poussait un énorme cri. Un filet écarlate sortit du dos du novice. L'apprenti réfléchit à une stratégie pour enlever le chaton, tout en se débattant, pour faire croire au chaton qu'il ne réfléchissait point. Puis, le novice se retourna sur le sol, et écrasa le chaton. Le chaton gémissait et tenta d'appeler de l'aide, mais le novice l'étouffait. Le chaton ferma les yeux. Il pensa soudain à Petite Bruine et griffa le dos de l'apprenti avec ses pattes arrières, tout en le repoussant. L'apprenti se releva, et le chaton haleta. Le chaton sauta sur le visage de l'apprenti et lui griffa le museau. Mais le novice n'avait pas dit son dernier mot. L'apprenti sauta sur le chaton en lui griffant l'épaule en lui mordant la patte. Le chaton gémit et griffa le visage du novice avec sa patte libre. Le novice lâcha prise. Patte Lunaire glissa sous le ventre du novice, et le laboura. Le novice s'enfuit se trouver un autre adversaire. Patte Lunaire avait encore de la force, et décida d'attaquer un autre adversaire. Il trouva un jeune novice peureux. Le chaton le regarda. Un adversaire à sa taille ! Peureux, en plus ! C'était parfait pour le petit chaton. Et pourtant, il ne savait pas que le novice était malin et fort... Le chaton sauta sur le novice -qui faisait semblant d'avoir peur- et lui griffa le visage. D'un coup fort, il secoua la tête et envoya le chaton valser plus loin. Patte Lunaire griffa le poitrail de son ennemi. Le novice le griffa et l'envoya valser en l'air. Le novice griffa d'un coup fort l'épaule du chaton qui était encore sonné. Le chaton se leva et sauta sur le dos de son adversaire en plantant ses griffes. L'apprenti roula sur le sol, le chaton accroché sur son dos. Le chaton réussit à sortir du lourd poids et sauta sur l'apprenti, l'assommant avec un grand coup de pattes. Profitant qu'il était encore sonné, le chaton s'enfuit. Il courrait vers la pouponnière, pour rejoindre Petite Bruine. Son poitrail saignait. Son dos saignait. Il avait mal à la patte. Son épaule saignait, sa blessure s'était réouverte. C'était une mauvaise idée de se jeter dans la bataille. Un chaton, c'est si naïf... Il s'allongea près de Petite Bruine, en regardant le sol. Il était déjà fatigué, alors que la bataille ne faisait que de commencer... Il tourna la tête vers Petite Bruine, et se colla à elle.

Patte Lunaire était couché sur une litière de mousse, auprès de Petite Bruine. Il regardait la bataille qui se déroulait devant ses yeux. La cachette où se cachaient les chatons était plutôt sécurisé, et personne n'est encore rentré dedans... Du moins, pour le moment. Lors de leur bataille avec le clan du Vent, deux guerriers adverses s'étaient introduit dans la cachette des chatons. Patte Lunaire a tenté de les faire fuir, mais il s'est fait mal à l'épaule, qui s'est maintenant réouverte. Il y a quelques secondes, le chaton gris était sorti pour combattre. Son épaule et son poitrail saignait. Il donna quelque coups de langues sur son poitrail et posa son museau sur ses pattes, et ferma les yeux, n'écoutant à présent que les cris de guerre... et la bataille.

Quel beau chaos. Que la mort en masse est merveilleuse si tôt le matin. Quoi de mieux que d’être réveillé par des cris, des hurlements sauvages d’un clan devenu ennemi par hérédité. Cette haine entre nous, inscrite dans nos gênes, qu’on transmet de génération en génération. C’est agréable. J’avance, distribuant quelques coups de griffes par moment, plongée dans une torpeur langoureuse. D’instinct, mes pattes contournent un corps, étendu, déchiré et sanglant. Les reflets rosés de l’aube jettent sur la mare de sang qui s’écoule de sa gorge de délicieux reflets écarlates. Je soupire, encore. Paix à son âme, le combat s’est terminé comme lui comme il a dû commencer. Brusquement. Partout, un splendide bordel s’étale sous mes yeux. Sous nos yeux. Car je sais qu’ils sont là, maintenant que je suis auprès d’eux. Quelques museaux de velours pointent hors du buisson sacré qu’est pour moi la pouponnière. Parmi eux, je distingue sans mal la truffe rose moucheté de noir, les moustaches frétillantes et le pelage noir lustré de mon fils cadet. Je me demande un peu comment ils peuvent encore avoir confiance ? Confiance en nous, ces guerriers pathétiques. J’en suis un exemple si parfait. Famélique, le corps décharné, osseux, le pelage arrachés que je m’attache d’habitude à lustré, à présent hirsute et poussiéreux, maculé de sang. Ma griffe arrachée lors de la dernière bataille n’a pas encore repoussée, et j’aime comme l’amère impression de sombrer doucement dans ce que nous pourrions qualifier de folie meurtrière. J’en viendrais presque à trouver en ce spectacle à la vérité désolant, un charme âpre mais certain. Je secoue la tête. Ces idées me montent à la tête, diluée dans mon sang comme l’air que je respire.

Dans la fosse abyssales de ma réflexion, je n’ai pas vu cette chatte qui, emportée par son élan, vient me percutée au flanc. Je titube sans tomber, divague un instant en décrivant une courbe incertaine, avant de me remettre les idées en place. Dans un sursaut, je me ramasse instinctivement sur moi-même, les crocs nus, menaçant l’intruse, la mettant au défi de s’approcher de mes protégés dissimulés dans leur nid. Et puis je croise son regard. Un regard bleu pâle un peu mélancolique. Elle sait qui je suis autant que je sais qui elle est. Troublée, son regard passe de la pouponnière à moi. Reflet d’Eden ressemble à son frère plus que dans mon souvenir. J’adresse un petit signe de la tête à mon ancienne camarade de clan. Je ne peux m’empêcher de me demander si on ancien clan lui manque, elle qui est partie pour suivre son père. Elle me rend mon salut. Elle sait autant que moi que nous ne nous battrons pas toutes les deux. J’aime son frère. Nous avons vécus ensemble longtemps. Je ne pourrais me résoudre à la frapper. Elle s’éloigne, je la fixe jusqu’à perdre son pelage bicolore dans la foule de félins au corps-à-corps. Je reprends alors doucement mon poste de garde, défendant chèrement ma famille de ces deux matous qui tentent de me passer sur le corps. Jamais.

Patte Lunaire se réveilla. Enfin, il ouvrit les yeux, car il n'arrivait pas à dormir à cause de ce vacarme qu'est la bataille. Il bougea doucement ses pattes pour mieux s'installer. Le chaton posa sa joue près de Petite Bruine, et s'amusait à fermer et rouvrir les yeux. Il n'avait pas envie de regarder la bataille qui se déroulait devant ses yeux, devant tous les yeux des chats. Il roula en boule et posa sa patte avant droite sur son visage et prit une grande bouchée d'air pour l'expirer quelques temps après. Ses moustaches frémit doucement de satisfaction. Il était à l'aise, il ne manquait plus qu'à laisser le temps passer, et attendre la fin de la guerre. Il lécha doucement son poitrail, sur sa blessure. Il bailla à s'en décrocher la mâchoire en ouvrant les yeux, pour les refermer juste après.