Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
LGDC Warriors
s'inscrirese connecter

Top Site
Votez toutes les 2 heures !
Nouvel évent sur LW
Suivez le fil d'actualité ICI.
Le Deal du moment : -15%
(Adhérents) LEGO® Icons 10318 Le Concorde
Voir le deal
169.99 €

Mon amour je te déteste.
Invité
Invité
Jeu 3 Jan 2013 - 11:59

Spoiler:

~Pleurs des Disparus
If you know my sorrow, die.
Et mon amour pour toi n'est plus qu'une divine souffrance
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je marche. Je marche. Je me promène, l'esprit vide, sans but. je suis une machine, faite pour avancer. Enfin seul, je laisse ma tristesse déferler. Je me laisse emporter dans son torrent, sans cris, sans rien. Pourquoi ne pas mourir si l'on aime pas vivre ? Pourquoi ne pas tomber, si l'on sait que de toute façon nos pattes seront brisées un jour ? Pourquoi ne pas répondre, aux question dont on a peur de la réponse ? Pourquoi marquer ce temps d'arrêt avant d'annoncer une mort ? La mort, elle arrive, comme ça, d'un coup. Elle prend pas le temps de t'expliquer avec des figures de styles, des mouvements des mains, un regard piteux. Non, en un quart de seconde, elle t'achève. Mourir ne fait pas mal. Le pire est de survivre. Le pire est de revivre, de revenir alors qu'on ne devrait pas être là. J'ai envie de hurler. De hurler à la mort, comme un loup solitaire, de crier mon désespoir, de gémir, de pleurer. Je veux sauter le plus haut possible, pour mieux tomber. Je ne veux pas me relever. Je ne veux pas vivre. Je ne veux pus vous voir, vous, cette bande de gastéropodes baillant au corneilles, préoccupés par le temps qu'il fera demain. Peu importe, ce temps. Il sera ce qu'il sera. Chez moi, il pleut. Mes yeux sont sans cesse traversés par des larmes, qui coulent, coulent, et s'écrase ensuite par terre. C'est comme si le temps s'arrêtait. Vous parlez,, riez, vous plaignez. Et moi, dans mon coin sombre, je pleure. Je te pleure ma douce, et je les pleure eux aussi de n'avoir pas connu tel amour. Mais je me pleure moi même, pauvre loque au pelage en bataille et aux côtes saillantes, qui s'accroche à une morte comme un fou à l'idée de sa lucidité

Je marche. Je marche. Le ciel est clair, il fait froid Une brume fine sort de mon museau à chaque expiration. Mes pattes blanches sont humides et parsemées de bouts de feuilles mortes. Je marche, je marche encore. Robotiquement, comme un pantin qu'on animerait. Vers où ? Je ne sais pas. Pourquoi ? Je fuis. Je fuis mon monde. Je me fuis moi même. Je fuis les gens, la terre. Je fuis ce qu'on ne peut pas fuir. Je cherche ce que je ne peux pas trouver. Les larmes ont trop coulé depuis ta mort, et je te hais. Je t'aime tellement que c'en est insupportable, là haut tu me regardes souffrir avec jouissance, tu te délecte de la douleur que tu me cause, preuve irréfutable de mon amour pour toi. Je suis à toi, tu as accroché ta chaîne à mon coeur et a rejoint l'éternité. De ce fait, notre amour est éternelle, empoisonné.

Je pleure. Je pleure. Je pleure si bien que j'aurais pu vous apprendre à pleurer. Je suis malheureux, je suis vide, je suis mort de l'intérieur et pourtant animé. Je suis un corps qui se balade, une âme en peine que l'on retient. Je suis enfermé en moi-même par le serment que je t'ai fait lorsque tu étais charnelle, je vis pour toi. Alors, maintenant, je vis. Pour toi, toi qui est morte. Je te maudis, je me maudis d'avoir été aussi stupide, éblouie par ton amour. Ne trouverais-je jamais le repos ? Suis-je destiné à marcher en gémissant toute ma vie ? A me tapir dans mon ombre ? Je te hais au moins autant que je t'aime. Et je t'aime à un point, que je veux en mourir.
Anonymous
Félin Légendaire
Lyrisme Astral
Félin Légendaire
Sam 2 Mar 2013 - 17:32
||LOCK||
Lyrisme Astral
Date d’inscription : 23/08/2011
Messages : 3116
Puf : Ebène || Mamie Bébène || Bébène 8D
Âge : 25
Multi-comptes : Patte Céleste & Petite Crécerelle (Tonnerre), Philza (Solitaire)
Mon amour je te déteste.

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Sauter vers: