Je fus réveillée ce matin là par les plaintes du jeune rênes qui venait de mettre bas, elle criait que jamais ses petits ne survivraient, jamais!! Certes je lui en voulais un peu de faire tout ce grabuge mais au fond je la comprenais. Depuis quelques temps la famine planait comme une ombre sur le camp. Les plus atteints par la faiblesse et les maladies étaient les jeunes chatons et les vieux anciens! Au fond de moi même j'avais peur, une peur qui me hantais depuis la mort de l'un des chatons de la jeune chatte qui miaulait son désespoir en ce moment. Je me levais tout doucement pour ne pas réveiller ceux qui avaient la chance d'avoir le sommeil lourd. Je me donnais quelques rapides coup de langue sur le poitrail et sortis en catimini. Une fois dehors je fus contente de constaté que au moins le soleil avait pris place haut dans le ciel et qu'il resplendissait de toute sa lumière pour redonner un peu de joie de vivre à tous les chats déprimés et fatigué. Ca tombait bien, il n'y avait que ça, des chats déprimé et épuisait par la faim, le peu d'ancien qu'il restait c'étaient installés sur un carré d'herbe moelleux et ensoleillé. Les guerriers eux s'éreintaient à la chasse et la traque de la moindre proie. Je ressentais de la jalousie pour les chats qui avait le droit de servir le clan du mieux qu'il pouvait et de tout faire pour leur survie. Alors que nous, chaton, étions obligés de restais là les pattes croisait à attendre que la nourriture viennent dans nos griffes toute seule! J'aurais aimée pouvoir me rendre utile et chasser! Un petit bruit de martèlement sur le sol se fit entendre, un chaton approché par derrière et tentait de me surprendre je me retournais d'un coup et dévisageais fièrement le nouveau venu.