Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
Bravo à Bambi qui remporte le concours d'écriture avec 8 votes ! (:
Spoiler:
I – When you'll call me
Nuit qui pleure des larmes de cristal. Celles clapotent sur les feuilles qui tiennent encore tête à l’hiver, engendre la plus douce des mélopées. Ô nuit, je t’en prie, continue de chanter ta douleur. Ô nuit que ta musique est douce. Laisse-moi encore m’endormir entre tes draps piqué d’étoiles, tes étoffes veloutées plus douce que la plus douce des soies. J’ai peur ici. Je suis seule. Assise ainsi sous tes sanglots qui trempent ma fourrure. J’ai un rendez-vous. Oui, un rendez-vous. L’aquilon joue dans mon pelage. Il le fait danser sur mon échine, sous l’effet de son souffle glacial. J’ai froid, tout est si froid. Bientôt tout sera si blanc. La neige viendra tout recouvrir de son manteau de gèle. Moi qui n’en ai jamais vu, j’ai l’impression de connaitre les paysages qu’elle offre. Une impression de déjà-vu qui me frappe si souvent. Le taillis frémit. A-t-il froid ? Non. Deux silhouettes viennent d’en émerger. L’une si familière, l’autre parfaitement inconnue. Oui. Ce sont elles. Mais qui sont-elles ? Qu’importe puisque je suis ici, devant la pouponnière, la fourrure plaquée par la pluie. J’ai répondu à ton appel, Ô nuit bien aimée. Ne m’oublis pas. Fais que ma famille face les plus doux des songes. Ne l’oublie pas. Cette promesse que tu m’as faite un jour. Je ne sais plus bien quand. Un jour où je souffrais tant. Ai-je déjà souffert. Qu’est-ce que la souffrance ? Ô nuit je ne sais pas. Vois comme je suis perdue. Je ne sais plus où j’en suis. J’ai l’impression d’avoir déjà vécu une vie. Crois-tu que ce sont les rêves que tu m’offres qui me crée des souvenirs ? J’aimerais bien en parler avec toi. Mais si ces deux chattes m’entendent. Feuille de Lune, pourquoi me fixes-tu de ton air déconcerté et triste ? Le même que tu arbores quand tu entres dans le buisson où je grandis un peu plus chaque jour ? Mais voilà que tu t’éloignes. Où vas-tu ? Ton pelage est plus brillant que la lune elle-même. Tes yeux aussi resplendissent, là où les larmes reflètent la lueur de l’astre nocturne. J’aimerais bien la suivre, mais mes pattes refusent de bouger, alors que les deux chattes s’éloignent sans un regard pour moi. Je suis à nouveau seule avec toi, ma tendre nuit. Permets-moi ce soir encore, de gouter au douceur que tu m’offres dans le sommeil.
No need to say good bye
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J’ai mal. Je n’aurais jamais pensé qu’il était aussi douloureux de pleurer. Mes yeux me brûlent, mon cœur est gonflé par le chagrin. Je ne veux pas. Je ne veux pas te dire adieu. Je ne veux pas croire que je ne te reverrais pas. S’il te plait. Ne me laisse pas ici. Pas comme ça. Relève-toi, mon épaule sera la tienne. Je te soutenir, mais ne me laisse pas pleurer comme je le fais. La nuit a à peine terminé sa carrière. L’aube vient, alors ouvre tes beaux yeux et regarde-moi. Ne laisse pas le froid mortifier ton corps. Ne laisse pas les sanglots noyer mon cœur. L’hiver ne peut pas gagner son combat contre toi. Tu es plus fort que jamais je ne le serais. Ô Petit Loir je t’en supplie ouvre tes paupières, laisse échapper un ricanement imbécile. Lève-toi, marche, cours, comme avant. Viens, ne reste pas là. Arrête de jouer, ne vois-tu pas que tout le monde pleure ? Ne ressens-tu pas ma douleur ? Ne me dit pas adieu. Ne pars pas sans me promettre que tu reviendras. Qu’on se reverra. Ne pars pas sans me dire au moins au revoir. Sans me laisser te dire que je t’aime. Pourquoi ? Pourquoi tu ne te réveilles pas cette fois ? Pourquoi c’est toi que l’hiver à prit pour toi ? Est-ce donc ça la mort ? Un souffle d’air froid qui te vole ta chaleur ? Qui pétrifie tes membres ? Est-ce que la mort te fait plus mal à toi qu’elle me fait souffrir maintenant ? Dis-moi mon frère. Tu m’avais dit qu’on resterait ensemble. Tu m’avais dit qu’on serait apprentis tous les deux. Ne me laisse pas seule dans cette nuit qui est devenue mon cauchemar. Que sera la vie sans toi ? Déjà les anciens saisissent ta dépouille. Ton corps durcit par la mort cruelle. Nous sortons à leur suite. Les langues de brumes, langues de vipère, s’accrochent encore aux branches des taillis. Elles y déposent les gouttes de leur venin tandis que le soleil fait valoir ses rayons dans la toison céleste. Et toi, tu contemples une dernière fois le ciel de tes yeux devenus aveugles. Est-ce toi qui nous observe de si haut maintenant ? Qui sait. Maintenant, tu es six pieds sous terre. Sans chaleur, sans personne. Et moi je suis toute seule avec nos sœur, notre mère. Mes larmes se sont taries. Je n’arrive plus à te pleurer. Pardonne-moi.
Doesn't mean that you have to forget ♣♣♣
II - I'll come back
Alors c’est toi ? Toi qui seras mon mentor. Permets-moi que je m’incline devant toi Flocon de Neige. C’est donc toi qui m’enseigneras tout. Je ne te connais pas. Pourtant j’éprouve une grande sympathie pour toi. Tu sembles si fier, si heureux. Je crois que je le suis aussi. Le bonheur, est-ce lui qui enserre ma poitrine, qui fait battre mon cœur jusque dans mes oreilles. Il faut que je le savoure, cet instant de joie. Ils ne durent jamais longtemps. Respire. La clameur de mes camarades de clans résonnent encore dans à mes oreilles. Ciel, je me sens gonflée, galvanisée par le plaisir. Tu vois n’est-ce pas ? Tu me toises. Je te rends ton regard. Regarde comme le ciel est gris. Il semble se refléter dans mon pelage. Les nuages filent à une vitesse incroyable, les regarder mes donnent le tournis, je me sens tomber dans les volutes des cumulus. Que le ciel est haut. Es-tu caché parmi les eux Petit Loir ? M’observes-tu d’où tu te trouves ? Je l’espère.
Je devrais courir, mais je n’en ai pas la force. Je suis pétrifiée, comme un arbre prend ses racines, mes griffes se sont enfoncées dans le sable de la combe. Je suis comme prisonnière de ce sentiment. Presque seule, toujours seule. Le silence est retombé, chacun retient son souffle. Seuls les petits de Poil d’Ecureuil brisent le calme. Le calme avant la tempête. Et la tempête déjà, rugit en moi. J’ai si peur. J’ai si froid. Je voudrais m’envoler avec les feuilles, emportée par le vent. Je voudrais que mon cœur arrête de battre dans mon poitrail. Ça me fait si mal. Ma gorge est si serré. Je n’arrive plus à respirer. J’ai réussi à faire abstraction du monde qui m’entoure. Je ne vois plus que de vague forme flou. Le tonnerre gronde à nouveau. Une déferlante de feuille tourbillonne autour de moi. Je me noie. Mon souffle est coupé. Arrêtez. Arrêtez. Rendez-moi le silence. Rendez-moi la paix. Ça suffit. Faites cesser tout ce bruit. J’ai mal. Mes oreilles saignent. Je n’arrive plus à crier. Tout ce brouhaha me fait perdre la tête. Je ne sais plus où je suis. Et des images défilent dans ma tête. Un monstre qui file plus vite que les nuages. Et cette douleur insupportable à la patte. Je me réveille en sursaut. Nuit, cruelle nuit. Encore et encore tu m’envoie tes cauchemars, tels des chauves-souris qui tournent dans mon esprit. Ne me laisseras-tu jamais dormir en paix ? Je ne veux plus ouvrir les yeux pour être plonger dans tes bras obscur. Je ne veux plus aimer ta fraicheur et tes caresses. Je croyais te l’avoir dit. Tu ne vaincras pas le jour comme je ne vaincrais pas ma peur. Alors laisse-moi attendre le soleil sans te voir.
Un flash m’aveugle, je sursaute. Un frisson désagréable me parcours. Que se passe-t-il ? Tous ont levé la tête vers les cieux, comme un seul félin. Comme leurs yeux brillent. De terreur et de fascinations mêlées. Un bruit sourd s’élève. D’abord lointain puis tout près. J’hurle d’affolement. Mon cœur s’est emballé. Ô Flocon de Neige qu’y a-t-il ? J’ai peur. Un vent d’effroi traverse le camp comme un serpent s’insinue entre les herbes folles. Ciel qu’elle panique. Est-ce un orage ? Une colère divine. La forêt mugit et grince, émettant d’innombrables craquements sinistres. Les regards hurlent. La pluie s’est mise à tomber. De grosses larmes translucides s’égouttent partout. Mais elles ne forment plus une mélodie. Elles se mêlent au tonnerre pour former une musique monstrueuse, disgrâce et violence en sont les maitres mots. Une horde de chats terrorisés l’élance au quatre coin du camp pour se protéger de la tempête. Je me suis perdue. Je me sens noyée dans la marée de corps. Je sens contre moi leurs cœurs battant au même rythme que le mien. J’ai l’impression qu’on a crié mon nom. Est-ce une chimère ? Et la silhouette qui s’avance vers moi ? Qui est-ce ? La pluie bat mon dos courbé et coule le long de mes joues, se mêlant à mes larmes de désespoir. Je me sens si petite. Il faut que j’ouvre les yeux. Il faut que j’avance. Une patte devant l’autre. Il faut que j’avance. Encore et encore. La boue rend mes mouvements pesants. Des branches et des épines m’accueillent lorsque je me laisse tomber dans un taillis. Trois guerriers y sont déjà cachés, en plus de Nuage de Sureau. Leurs yeux sont voilés par la peur et le soulagement. Mais c’était sans compter ce bruissement terrible. Il déchire les tambours de la pluie et couvre presque les tonitruances de la tempête. Une branche est en train de se détacher du tronc d’un chêne. Muet d’horreur, nous contemplons le poids s’écraser dans les fourrés, de l’autre côté de la carrière. Un autre craquement sinistre lui répond, mettant court à un cri. La stupéfaction. Nous sommes tous bouche bée. Ma mère est la première à pousser une plainte. Elle traverse la combe malgré l’orage et plonge dans les branchages désarticulés. Je m’en rappelle aussi. De ce jour où tu es partit. Petit Loir, qui se trouve sous cette tragédie ? Est-il mort ? Est-il blessé ? Petit Loir, tu le sais. Petit Loir as-tu souffert toi ? Je ne te l’ai jamais demandé. Est-ce que mourir fait mal ? Est-ce que partir fait mal ? La vie te manque ? Je te manque ? J’aimerais tant que tu me répondes. Petit Loir sais-tu quand je mourrais ? Où va-t-on quand on meurt ? Où es-tu mon frère ? Où dois-je regarder pour avoir une chance de capter ton regard ? Ô pourquoi tant d’inconnu dans un monde si froid. Se peut-il que le monde meurt lui aussi ?
C’est Perle de Pluie. Sa fourrure grise est maculée de sang, sa nuque est brisée. Ma mère pleur, tout le monde pleur. Mes larmes coulent à nouveau. J’aimerais te promettre que plus jamais je ne pleurerais. Mais comment veux-tu faire barrage à cette déferlante qui inonde mes yeux. Ils l’ont enterré près de toi. Vous vous côtoyé à présent dans l’humus. Est-ce le cas dans les cieux ? Je reste couchée près d’un saule. Il porte des rubans qu’il laisse s’envoler. J’aimerais essayer de les retenir. J’aurais aimé pouvoir vous retenir. Je ne veux plus rester près des endeuillés. Il était mon oncle. Tu étais mon frère. Vous étiez de mon sang. M’aimez-vous toujours ? M’aimerez-vous toujours ? Pardonnez-moi de ne pas vous pleurer. Je n’en ai plus les larmes à présent. Mes yeux sont brulés par leur poison. Ils sont vides. Les arbres tendent leurs branches vers vous, une bague à chaque doigt. Leurs pétales printaniers s’en sont allé, volé par la tempête. Et c’est une pluie de rose qui s’écoule autour de moi. Ils semblent écrire à l’encre vide. Des messages et des détresses. Des mots et des morts. Difficile pour eux, d’appeler au secours. Tant de larmes nous oppressent. Comme je vous comprends. Raccrochons nous à la vie. C’est ce que vous devriez écrire avec de l’air. Le lac dépose sont écumes sur les brins d’herbe courbé. Tout est clair comme de l’eau. Contre le passé, y a rien à faire. Il ne reste plus qu’à nous tresser un futur. Le vent, dans l’eau laisse des traces. Dans le sable mes pattes laissent des empreintes. Bientôt elles disparaitront, englouties par les vagues. Cela veut-il dire qu’elles n’ont jamais existé ? Non, bien sûr que non. Ce n’est que fatalité. Puisqu’on ne sera pas toujours là…
Just because everything's changing Doesn't mean it's never Been this way before
Félicitations Bambi! Je ne me suis pas trompée en votant pour toi, j'étais certaine que tu irais très loin dans ce concours. Aussi, aujourd'hui, je remarque simplement que mes intuitions se confirment. Bravo" Wave: C'est très super gentil de dire merci aux autres participantes, mais mon texte n'était pas une magnifique réalisation, c’était juste un truc bon pour la poubelle. Juste ce petit détail lol" Encore bravo Bambi"
Invité
Invité
Jeu 5 Avr 2012 - 18:40
SALE CACA DDD8 Bravo ma grande ♥
Invité
Invité
Jeu 5 Avr 2012 - 18:41
Bravo, Félicitations !!! (j'ai voté pour toi)
Invité
Invité
Jeu 5 Avr 2012 - 18:47
Bravo Bambi ! Dis-moi, pour la fin de ton texte, tu n'aurais pas pris quelque phrases de la chanson "Tous les crois les SOS" ?
"Ecrire à l'encre vide"
"Difficile pour eux, d'appeler au secours"
"Tant de larmes nous oppressent"
"Ecrire avec de l'air"
"Tout est clair comme de l'eau. Contre le passé y'a rien à faire"
Ce sont des vers de "Tous les cris les SOS" :)
Rêve Céleste
Félin Célèbre
Jeu 5 Avr 2012 - 19:12
Bravo, (triste :( ) J'en étais sur. ^^
Date d’inscription : 01/06/2011 Messages : 555 Puf : Tchoupi Âge : 24 Multi-comptes : Nuage de Pêche - 6 Lunes - Clan du Tonerre.
Invité
Invité
Jeu 5 Avr 2012 - 22:54
Bravo sœurette, ton texte est excellent. ♥ Félicitations aussi aux autres concurrents, vos travaux sont tous superbes. =3
Invité
Invité
Ven 6 Avr 2012 - 0:16
Bravo à touts les participants x)
Et félicitations Bambi!!! (8
Invité
Invité
Sam 7 Avr 2012 - 21:11
Félicitation Bambi!! ^^
Invité
Invité
Dim 8 Avr 2012 - 1:07
Bravo!!!!Si j'avais été validée j'aurai votée pour toi!J'aodre vraiment ce que tu as écrit!
Invité
Invité
Lun 9 Avr 2012 - 11:59
C'est magnifique, bravo à toi ! Continue !
Enchantement de la Biche
Félin Légendaire
Lun 9 Avr 2012 - 12:07
Merci à vous tous, et félicitation aux autres participants =3 ♥
Date d’inscription : 26/01/2012 Messages : 4184 Puf : Eden/BamBam/Kjr. de sa Canadou alors CASSEZ VOUS <3<3<3 Rang EÉF : Vétéran Âge : 27 Multi-comptes : Reflet d'Eden ~ Soir d'Orage ~ Bruine du Matin ~ Secret de Pandore ~ Symphonie des Coquelicots ~ Nuée de Plumes ~ Nuage de Garance ~ Nuage de Neptune ~ Petit Nénuphar