Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
J’observe le Ciel. Un ciel rose, qui déborde de rouge, mais qui dans quelques heures, ne seras teinter que de bleu. Ca fait longtemps que je n’ai pas observer le ciel, comme je suis entrain de le faire. Regardant chaque détailles, chaque nuages et chaque couleurs. En sortant de mes rêves ce matin, j'ai cru y être encore un instant. Mes yeux se sont ouverts doucement. Un peu plus tard, Assise sur le sol de la clairière, j'humais l'air tendre de la forêt. De loin en loin, le soleil pénétrait par un trou dans le feuillage et venait éclairer le sol. Les mêmes odeurs que la veille chatouillèrent mes narines. J’avais encore dormi dans la foret? Effectivement, oui. J’allais me faire réprimander au clan. Si je ramenais de belle, prise, ça passerais plus facilement ? Mais, ils n'ont meme pas dû remarquer mon absence. Tout finit par s'oublier, de toute manière. D'abord, on oublie tout ce qu'on a appris : Les territoires exacts des Clans ou encore comment chasser le lapin. On oublie surtout tout ce qu'on n'a pas vraiment appris mais qu'on a juste mémorisé la veille au soir. On oublie les noms de pratiquement tous ses ennenis à part un ou deux, qu'on finira par oublier eux aussi. On oublie son temps de chasse, le cris du loup, le miaulement de son meilleur ami et les paroles de cette chanson qu'on a bien écoutée un million de fois. Pour moi, c'en était une de Simon & Garfunkel, qu'un bipéde qui vennais souvent dans les bois, chantais régulirement. Et finalement, mais lentement, tellement lentement, on oublie ses humiliations... même celles qui semblaient indélébile finissent par s'effacer. On oublie qui était branché et qui ne l'étais pas, qui était beau, intelligent, sportif ou pas ? Qui pouvait vous trouver de l'herbe médicinale... On les oublie tous. Même ceux qu'on disait aimer, et même ceux qu'on aimait vraiment. Ceux-là sont les derniers à disparaitre. Et ensuite, une fois qu'on a suffisamment oublié, on aime quelqu'un d'autre.
La chasse m’était donc ouverte pour la mâtiné, c‘est déjà ça. Une fine lumiere luisait sur les blocs de Granit lisses, qu'elle teintait d'or et de bronze. Seul le clapotis des eaux sombres de la lointaine rivière et le bruissement des arbres de la forêt proche venais rompre le silence si parfait. Dans l‘aube du jour, il y eu un frémissement, et de tous les côtés surgirent de petites ombres qui se glissèrent furtivement sous les racines des arbres ou sous les quelques feuilles mortes. Mes griffes nues étincelèrent furtivement sur les petites pierres. Les Gargouillements de mon ventre me rappelèrent que j’avait faim. Les parfums alléchants de la forêts me chatouillaient les narines. Mon corp leva sa carcasse et avança vers la foret Profonde. M'immobilisant, au aguets. Ma proie se cachait au milieu des feuilles, à moins d'un pas. Je savais très bien que c'était un jeune rongeur, le tempo rapide de son cœur minuscule était un écho dans ma tète. Je déglutit pour faire cesser les gargouillis de son estomac. Ma faim allais bientôt être satisfaite. Puisque le vent soufflais vers moi, il n'avais pas pu sentir ma présence. Je vérifiait une dernière fois où se trouvais le rongeur, pris mon élan et vola en soulevant un tourbillon de feuilles. Ma proie mourut aussi vite qu'elle n'aurais pu couiné sous le poids de mes puissantes griffes.. Je la pris et l'amena avec moi vers la clairière. Quand un bruit sourd me fit sursauter.
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Sam 18 Fév 2012 - 19:19
Nuage du Lièvre, repartant dans ses désirs fous de rêves, voulu à tout prix voir à quoi ressemblait la Clairière. Elle partit discrètement de la tanière des apprentis et se dirigea gaiement vers les Terres Libres, celles ou n'importe quel chat pouvait aller et venir sans crainte de guerre entre clans. La jeune apprentie du clan du Tonnerre trottinait sans faire de bruit, à pas feutrés quand un lièvre énorme coupa sa route, l'observa d'un air calculateur et déguerpit. L'apprentie n'essaya même pas de l'attraper. Nuage du Lièvre ne chassait pas les rongeurs dont elle portait le nom. Pour elle, c'était sacré. Tous le monde au clan et même ailleurs devait la trouver idiote, mais elle s'en fichait ,de l'avis de tous le monde. Leur avis ne comptait pas. " Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison " , n'est-ce pas ? Nuage du Lièvre vivait sur cette logique non-logique. Elle appréciait les grands moments de solitudes qu'offrait la forêt. Dans le clan, personne n'avait l'air de beaucoup l'aimer. Sauf Nuage de Guépard, qui l'avait aidée, une fois. Cela avait pourtant suffit à sceller leur amitié. Elle qui n'avait jamais parlé à personne avant !
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Quand l'apprentie arriva à la Clairière, seul endroit ou elle pouvait attraper des mulots sans craintes d'être dérangée par ses camarades de clans un peu trop candides à son goût ; (" Tu fais quoi ? Tu chasses ? T'as attrapé quoi ?... " Elle ne pouvait s'empêcher de lancer une réplique acerbe du genre : " Et toi ? " puis de partir, laissant souvent l'animal essayant de la socialisée perplexe et songeur. ) La jeune chatte se mit en position du chasseur et se mit à ramper dans les hautes herbes sans faire de bruit. Alors qu'elle faisait cela, elle entendit un grattement à sa droite. Elle tourna furtivement la tête, concentrée, et repéra un mulot occupé à grignoter une feuille morte sur le sol. Le félin bondit sur sa proie et l'acheva d'un coup de griffe à la nuque. Nuage du Lièvre dévora sa prise avec appétit. Puis elle se remis en chasse. Au bout de 15 minutes, elle avait attrapé deux mulots et une grive, qu'elle s'empressa d'enterrer. Soudain, elle repéra un mouvement devant elle. Une guerrière du clan de la Rivière qui chassait. Celle-ci ne tarda pas à la repérer. Nuage du Lièvre se releva lentement et se contenta de la fixer, sans rien dire. Le clan des étoiles savait qu'elle n'était jamais la première à adresser la parole.