Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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Hopes for revenge | Valet de Pique & Nuage de Frêne
Invité
Invité
Mar 4 Oct 2011 - 19:32

    Quand la vie ne tiens plus qu'a un fil,
    Ce fil c'est l'Espoir

    So you, the legend of my life, my enemy?



Un rayon, puis deux, puis trois. Te voilà réveillé, ton doux regard vert balaye la tanière encore endormie du regard. Non, personne n'est réveillé. Tu est le seul. Pourtant tu sais que vite, le camp sera remplie de vie et de chats. As tu vraiment envie d'être au milieu de tout ce monde, là ce matin ? Non, tu t'étire et te lève doucement comme craignant d'être grondé si tu réveille un autre apprenti. Dehors le camp est encore calme,encore. Un dernier regard vers la tanière des apprentis, parmi les apprentis endormis : tes amis, tes frères et sœurs. Tous ceux qui compte à tes yeux. Pourtant tu sais au fond de toi que tout le clan compte pour toi, même ceux qui te méprisent, même ceux qui ne t'aiment pas. Au final tu aimes sans retour, comme Lui, et tu cache cette faiblesse et cette ignorance derrière le "Code". Ce fameux code que tu respecte sans comprendre, un pion. Voilà ce que tu ais, mais ce n'es pas grave, vous êtes tous comme ça.

Tu pénètre dans le tunnel de ronce, l'entrée et la sortie du camp. Mais en y pensant ce Tunnel, qu'il soit là ou pas les clans ennemis peuvent entrer, les bipèdes peuvent entrer. Il sert qu'a faire croire aux chatons de la Pouponnière qui sont en sécurité. Pourtant ce tunnel de ronce n'a pas empêché tes parents de mourir. Non. Tes griffes, vivent comme l'éclair mais incontrôlables, s'enfoncent dans le sol boueux en pensant à Lui. Tu as beau être si fier, si doué, si déterminé, ce chat que tu ne connais même pas hante tes pensées et te terrifie. Il mourra de mes griffes, et si quelqu'un s'en charge avant moi, je le tuerais aussi ! Ce chat connaitra ma haine ! Pourtant tu es stupide, ce chat est un guerrier, il a tué tes parents, tu ne peut rien contre lui...

Tu cours, tes pattes touchent à peine le sol, et tu parcoure une distance spectaculaire en s peu de temps. Sur ce plan il ne peut t'égaliser, surtout que cela vas en s'améliorant. Oui, un jour tu en finira avec lui, son sang coulera entre tes pattes et même si tu es exilé pour meurtre, tu en aura fini. Sur ! Tu est arrivé à la Pierre des Aigles, si dangereuse dit-ont, mais toi, tu n'as jamais peur. Pourtant tu devrais, l'Aigle te bas sur tout les plans. Et si léger, il t'emporterai facilement. Pourtant tu n'y pense plus, tu n'y a jamais pensé, la seule chose dont tu as peur c'est de Lui, ce chat qui tu n'imagine ni blanc ni noir, ce chat que tu imagine grand et fier. Ce chat que u rêve de rencontrer tout en le craignant. C'est le seul qui peut gouter à a peur, le seul à qui tu l'offre. Finalement tu le respecte, il t'as donner une raison de te battre, une raison de vouloir voir le sang couler.

Une odeur, des souvenirs. Beaucoup, pourquoi ? Tu ne sais pas, ce n'est pas l'odeur du Tonnerre, c'est celle de l'Ombre. Ton cœur fais un bon, comment est ce possible ! Et si c'était Lui ? Un sourire s'affiche sur ton visage, tu tremble, pourtant il ne peut s'agir de lui. Tu guettes l'arrivée de ce chat, ce chat à qui tu as déjà donné l'étiquette "ennemi", le pauvre... Un chat blanc apparait, il ne vient pas du même endroit que l'odeur, pourtant si, comment a-t-il pu changer de place si vite ? Tu ne sais pas, pourtant tu pense à autre chose. Ce chat blanc comme la neige, tu croit le connaitre, une chatte noire, tu voit ta mère, les souvenirs défilent à une vitesse... Tu n'as plus aucun doutes pourtant tu ne le connais même pas. Ces quelques mots que tu prononcent, te font toi même trembler.

"Valet de Pique..."


Anonymous
Invité
Invité
Jeu 6 Oct 2011 - 23:13
Hopes for revenge | Valet de Pique & Nuage de Frêne Rp_tex14


Oh non ! Pourquoi me dis-tu cela ! Non reviens. J'a tellement mal. Pourquoi me quittes-tu pour un autre ? Tu ne m'as jamais aimé ... ? Non ? Non. Non elle ne t'a jamais aimé Valet de Pique. Jamais. Tu as tellement mal Jack, tellement. Il y a de cela bien longtemps tu as vu ta vie se consumer. Et ce qui était normal pour un chat adulte à détruit l'avenir d'un jeune chat si prometteur. Qui étais-tu devenu ? Non tu n'étais plus rien. Noyé dans ta solitude et les larmes constamment en train de couler. Et puis tu t'es relevé n'est-ce pas ? Tu t'es endurci, tu es devenu fort. Tu n'avais cependant plus de but. Tu te résignais à vivre, sans espoir, sans amour. Perdu à jamais. Oh maman, où es-tu, qui étais-tu ? Je ne sais plus. Et puis elle est arrivée n'est-ce pas ? Tu es tombée devant elle, toi qui n'espérais ni amour ni affection dans cette monstrueuse vie qui t'avais enlevée ta mère. Oui tu es tombé, les deux genoux par terre. Elle était belle, mais elle était bien plus que cela. Elle avait une âme si pure, elle était lumineuse, drôle et douce à la fois. Tu avais envie de te presser constamment contre elle. Oh oui ! Oh oui tu l'as aimé ! Tellement aimé, infiniment aimé, passionnément aimé, sincèrement aimé ! Tu es tombé. Amoureux. Tu as déposé ton coeur meurtri, ton âme dépouillé,ton esprit perdu, et toutes les autres choses que tu aurais pu lui donner, à ses pieds. Et elle t'a tendu la main. Enfin c'est ce que tu as cru.

Oui elle t'a aidé à aller mieux. Elle a été une amie, une confidente, une soeur, une mère ? Pour toi. Tu voyais déjà ta vie avec elle. Pour toi c'était l'ange que tu attendais depuis si longtemps. Oh la vie t'apportais enfin un peu de sa lumière ! Ton coeur c'était le sien, ton âme c'était la sienne, son sourire c'était le tien. Tu croyais revivre. Enfin. Tu as longtemps cherché si tu n'étais pas vide mais tu as baissé les bras. Et pendant cette période tu as trouvé ce qu'il te manquait. La réponse à ta question. Non tu n'étais pas vide. Tant qu'elle était là tu n'étais pas vide, tant qu'elle était là tu vivais, tu sentais quelque chose d'agiter au fond de ton corps. Je t'aimais follement tu sais ? Tu étais tout pour moi. Et que tu es partie je suis partie à nouveau avec toi. Pourtant Valet de Pique, il n'y avait rien entre vous. Cette chatte, était la bonté incarné, ange parmi les mortel, fleur parmi les fleures, étoiles parmi les étoiles ! Elle t'a aidé, ça oui. Mais elle ne t'a pas aimé, pas un seul instant. Pas un seul instant elle ne t'a aimé de cet amour brûlant, assassin qui te tordait les boyaux. Pourtant toi, dans chacun de ses gestes, dans chacun de ses mots, dans chacune des ses phrases tu as vu un espoir. Chaque minutes, chaque secondes, chaque jours passé avec elle, tu as vu un semblant d'amour. Et tu t'es voila la face, tellement menti, jusqu'à te faire croire qu'elle t'aimait. Que vous étiez ensemble. Mais maintenant qui es-tu ? Qui es-tu, toi qui as tué ta raison de vivre ? Qui es-tu toi qui, trop lâche pour se souvenir de ce que tu as fait, est partie, a oublié. A passé sur sa vie un grand coup d'éponge. Tu sais que par ta faute il y a des gens qui souffrent ? Imbécile va. Ce n'est pas parce que tu as mal qu'on peut tout te pardonner. Oh, s'il vous plait, tuez moi encore une fois, vous ne savez pas comme je prendrais plaisir à voir mon sang tâcher le par terre d'une sombre flaque écarlate.


***

Le jour se lève. De quelle couleur est le ciel aujourd'hui ? Tu t'en fou. Tu sors des bras de Morphée lentement. Cette nuit, ton sommeil fus bien lourd. Tu as fermé un oeil pour ne le rouvrir qu'a l'aube. En ce moment le sommeil t'emporte tel une tempête furieuse. Bah c'est pas plus mal hein, ça change de tous ces jours où tu ne peux dormir, où tu as trop de temps pour réfléchir. Et pour pleurer aussi. Tu sors de la tanière. Non, toi, tu ne pleures pas. Tu lèves la tête. Le ciel est bleu, le soleil brille de mille feux. Ah ! Tu vois que tu t'en préoccupes tout de même ! Tu boudes. Tu regardes le tas de gibier. Non, tu vas chasser pas besoin de manger. Tu n'as pas faim de toute façon. Et comme pour te contredire ton estomac gargouille. Tu te fâches intérieurement. Pourtant tes sourcils se froncent pour de vrai. Aujourd'hui tout va mal, ton corps et même ta propre conscience te contredisent ! Tu décides qu'aujourd'hui est un mauvais jour pour toi.

Tu continues ta route, sans regarder ce qu'il y a en face de toi, en bousculant quelques guerrier. Ça se voit sur ton visage. Tu es d'une humeur sombre et colérique aujourd'hui. Tu sors du camp. Tu regardes les arbres se parer de leur chaudes teintes d'automne et les feuilles devenues te font pensées à ton coeur qui saigne. Le sang envahit ta vie apparemment. Tu aimerais regarder les nuages mais tu ne les regardes pas. Dans chaque oiseaux blanc tu vois son visage. Son sourire lumineux. Elle qui ? Tu ne sais pas. Tu aimera humer l'air frais de cette matinée joyeuse. ais tu ne peux pas. Dans chaque particule d'air tu ses sa délicate odeur. Quand tu regardes les fleurs tu as l'impression de plonger dans son doux regard. Tu as tellement mal. Tu secoues la tête. Non, tu hallucines, de toute façon tu parles de quelqu'un que tu ne connais pas. Tu parles de quelqu'un qui n'existes pas. Tu pars chasser.

Quelques souris enterrées plus tard, tu t'assois, observant le petit monticule de terre. Les corps sont sous terre. Comme le sien. Comme le sien qui doit éternuer dans sa triste tombe tellement tu parles, et surtout tu penses, à elle. Tu te relèves. Et, instinctivement, tes pas te mènent vers tes terres d'origines, celles où tu es né. Mais ça tu ne le sais pas. Ou plutôt, tu as fais exprès de ne plus t'en souvenir. Où es-tu ? M'entends-tu ? Tu frissonnes. L'ombre des arbres te protège du soleil. mais tu as tellement peur Jack, oh oui tu as tellement peur. Elle qui est morte. Elle qui n'est plus qu'un as d'os et de poussières. Par ta faute. Tu observe chaque parcelles de ton ancien chez toi. Ton chez toi quand ta mère était encore là. Ce chez toi que tu as fuis après avoir supposément tué. Tu regardes chaque arbre inconnu, ou bien trop familier, chaque brin d'herbe qui pourtant n'est pas si différents que celui des territoires de ton Clan. Le sol sous tes coussinets te semble plus réel. Non tout te semble plus réel ! Mais une douleur aiguë, assassine, surgit créant une boule au niveau de ton ventre. Tu en as le souffle coupé, les battements de ton coeur s’accélèrent. Pourquoi ? Non tu connais déjà la réponse à cette question. Une autre, bien plus idiote te viens à l'esprit. Vais-je vraiment mourir comme cela ? Tu tombes à genoux.

Mais non imbécile tu ne vas pas mourir ! Tu es bien pathétique, à terre comme tu l'es. Tu as tellement mal, tellement mal. Tu pleure encore et encore. Tu te sens coupable, si coupable ! Qu'as-tu fais ? Toi qui attends tant la mort, a peur d'une simple douleur. C'est bien beau tout ça ! Puis tu restes au sol. Tu ne te relève plus. Tu restes avec tes larmes humides. Bientôt la souffrance se tarit. Tu te lèves. Que fais-tu là ? Où es-tu ? Et si un guerrier du clan adverse te surprend à pleurer comme une femelle dans son territoire ? Toutes ces questions t'assaillent, mais tu les fuis. Tu n'en as rien à faire après tout. Mais tu entends un bruit. Reprends ton air hautain et bombe le torse. Efface les derniers sillons de larmes. Devant toi se dresse un jeune matou. Un apprenti sûrement. Un membre du clan du Tonnerre à n'en pas douter. Quand tu observe son pelage noir et blanc et ses yeux d'un vert audacieux tu ressens une terrible haine te tordre les entrailles. Et pourtant c'est la mélancolie qui l'emporte. Oui, ton visage trahit une tristesse profonde.

Tu ne sais pas quoi dire. Tout va tout faire. Et tu ne sais pourquoi, tu ne sas pour quelle raison, comment, mais ton esprit fait surgir en toi des images devenus trop familières en ce moments. Normal ce sont celles qui hantent tes nuits. Ces images de sang, de cadavres, de chats sans vie. Puis de squelettes. Puis de fantômes. Et enfin tu les revois en vie. Tu revois ta fiction, ce que tu as voulu croire dur comme fer, tu revois la vérité. Cette atroce vérité. Mais jamais, oh grand jamais tu ne vois le meurtre. Que vas-tu faire ? Mais tu n'as plus le temps de décider. Le petit parles avant toi. Et ce qu'il te dit te glace le sang qui faisait encore battre ton coeur, manque d'amour. Tu chute incessamment dans le tourment. Une seconde te paraît l’éternité. Mais comment est-ce possible... Comment te connaît-il...

" Valet de Pique..."

Tu as peur. Ton sang bat à tes tempes. La sueur coule le long de tes poils. Tu n'arrives pas à y croire. L'heure est-elle venue pour toi ? Toi brave Valet de Pique, hautain et prétentieux, qui à la frousse face à un apprenti ? Laisse moi rire. Tu essaye de contenir un sanglot. Et d'une voix ferme mais trahissant une émotions profonde tu pose cette question idiote :

" Qui es-tu ? "
Anonymous
Invité
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Mar 25 Oct 2011 - 18:20

Tu trembles, d’excitation, de peur, de joie, de quoi au fond ? Hein pourquoi trembles tu, ce n’est qu’un chat que tu n’as jamais vu et qui d’après les dernières rumeurs serai le meurtrier de tes parents. Pourtant, toutes les cellules de ton corps semblaient attendre ce moment avec impatience. Le chat devant toi, blanc comme la neige, grand et robuste. Nan c’est sur, même ta rapidité hors du commun ne pourrait rien face à ce guerrier puissant et surement redoutable. Pourtant, quelque chose cloche, il ne parait pas sur de lui. Il parait même effrayé, il vacille en prononçant cette question à la quel, si évidente soit elle, la réponse te semble bien loin.


« - Qui es tu ? »

Qui suis-je ? Quelle question simple, tu es Nuage de Frêne, fils de Regard Cendré et Tache Ambrée, non, tu es orphelin, apprenti du Tonnerre, novice de Zeste d’Orange. Mais n’es tu que cela ? Nan, c’est toi qui choisis. Mais qui es tu pour lui ? Une simple victime de ses nombreux crimes… C’est bien possible, ca te suffit pour exprimer ta haine.


« Peut être quelqu’un de différent de celui que j’aurai été si tu n’avais pas tué mes parents… »
Anonymous
Invité
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Mer 26 Oct 2011 - 16:15
    «- Peut être quelqu’un de différent de celui que j’aurai été
    si tu n’avais pas tué mes parents… »
Tes yeux se brouillent. Tu ne vois plus rien. Tu ne sens presque plus l'odeur familière du Clan du Tonnerre. Rien ne peux plus te rassurer. Ces paroles ont envahit tes oreilles. Ton cerveau, ton esprit, ton âme. Ton coeur.Tu t'effondre. C'est à cause de toi hein ? Pas vrai que c'est à cause de toi ? Mais qu'as tu fais bon sang ! Regardes le, regardes toi. Tu ne peux même pas le regarder en face. Il te fais tellement penser à elle ! Mais pourquoi ! Ô pourquoi ! Pourquoi ce grand soleil ne brille t-il plus pour toi ! Ô lune, soleil, astres ! Pourquoi ne venez vous pas me chercher ? Me protéger pour l’éternité, me chérir jusqu'à ce que je vous rejoigne ? Tu pleures encore et encore. Tu as l'impression que ce sont des larmes de sang qui coulent le long de tes joues, créant deux sillons pourpre. Pourquoi donc ! Tu n'as jamais rien fais, pourquoi as-tu droit à tant de douleur alors qu'aucun bienfait ne t'emplit ? Tu as mal, tellement mal ! Il lui ressemble tant ! Et dans ses yeux tu te perds, revoyant un instant son visage au lieu du sien. Tu n'es plus qu'un chat brisé, couché par terre comme un haillon, jeté à la poubelle, délaissé par l'existence.

Mais lui, la bonté ne brille pas dans ses yeux. Pas pour toi en tout cas. Regardes le ! Il est comme toi, à traque le responsables de ses souffrances. Toi aussi tu le traque ! Mais pas la bonne personne, qui te l'a enlevé ? Ce n'était personne Juste la maladie. Était-ce la faute à la guérisseuse ? Non. C'était la faute au monde entier. Aux chats de tout clan, pavanant de leur mascarade, leur procession funèbre, alors que leur yeux étaient secs. Aussi secs et aride que ton coeur à présent. sa disparition, c'était la faute à l'existence, au hasard. Tu dois vraiment perdre à ce jeu pour en comprendre enfin les règles ? Tu pleures encore, baisses la tête. Maman, pourquoi ne m'a t-elle jamais aimé ? Moi je l'ai aimé, je l'aime et je l'aimerais. Je vivrais à travers son souvenir pour toujours. Était-ce parce que j'étais trop moche, trop gros, trop égoïste ? Trop gentil, trop méchant ? Tu ne sais pas. Elle ne t'aimera jamais de toute manière. Elle n'aura jamais vu son fils naître, elle n'aura jamais vu son fils grandir, voir enfin ce qu'il est devenu. C'est ta faute ? Oui. Qu'as-tu fais ? Tu ne sais pas. Tu l'as tué hein ? Oui. Sûrement. Les souvenirs t'assaillent. Tout chez elle tu l'aimais, tu l'adorais, tu l’idolâtrais. Pourquoi l'as-tu tuer ? Tu ne sais pas. Moi non plus à vrai dire. Tu sèches tes larmes furibondes. Tu te relèves avec assurance. Tu plonges tes prunelles fantomatiques dans celle aussi vertes que les feuilles d'un pin, tes yeux brillent. Es-tu déterminé ? Oui. Tu as pris une décision. Tu lui dis, de ta voix rauque et digne, avant de courbé l'échine :
    «- Tue moi si tu le veux. Je n'attends plus que ça, je le souhaite de tout mon coeur, aussi sombre soi-il. Mais penses tu que cela t'apaisera ? Peut-être.Peut-être pas. Je serais mort, certes, mais jamais tu ne pourras changer le cours des choses. Jamais on ne saura ce que j'a fais. Je suis coupable. Mais toi ? Tu deviendras un tueur toi aussi. Laisses les morts où ils sont, ta mère ne serait pas contente. Ton enfance solitaire, rien ne la remplacera jamais. ce n'est pas ma mort qui colmatera le trou béant installé dans ton coeur. Rien ne pourras jamais remplacer ces 9 lunes où tu as porté le deuil. Tu ne seras plus que l'ombre de l'ombre de toi même, peut-être t'exileras-tu. Peut-être deviendras-tu aussi fou que je le suis. Mais fais ce que tu veux après tout. Soit, tues moi si tu le veux. »
Tu regardes une dernière et ultime fois le paysage. Il fait beau n'est-ce pas ? Oui sûrement. Alors tu va mourir finalement ? Tu abandonnes ? Au moins ton corps devenu poussière s'envolera dans l'air de ta terre natale... Tu ne verras pas l'hiver cette année. Tu ne regarderas plus jamais les flocons immaculé venir mourir sur le sol recouvert de neige. Tu ne n'observeras plus jamais le ciel à la couleur laiteuse. Le froid ne viendra plus jamais mordre ton pelage sans couleur. Tu as perdu Valet de Pique. Echec, Poker, Roi de Coeur, tu as perdu. Tu regards les feuilles rousses virevolter dans les airs.
    Tues moi je t'en prie... Ton murmure s'envole dans l'air. Au loin, tu sens l'odeur boisé des troncs des sapins en hiver.


Anonymous
Invité
Invité
Jeu 27 Oct 2011 - 17:49


«- Tue moi si tu le veux. Je n'attends plus que ça, je le souhaite de tout mon cœur, aussi sombre soi-il. Mais penses tu que cela t'apaisera ? Peut-être .Peut-être pas. Je serais mort, certes, mais jamais tu ne pourras changer le cours des choses. Jamais on ne saura ce que j'a fais. Je suis coupable. Mais toi ? Tu deviendras un tueur toi aussi. Laisses les morts où ils sont, ta mère ne serait pas contente. Ton enfance solitaire, rien ne la remplacera jamais. ce n'est pas ma mort qui colmatera le trou béant installé dans ton cœur. Rien ne pourra jamais remplacer ces 9 lunes où tu as porté le deuil. Tu ne seras plus que l'ombre de l'ombre de toi même, peut-être t'exileras-tu. Peut-être deviendras-tu aussi fou que je le suis. Mais fais ce que tu veux après tout. Soit, tues moi si tu le veux. »


Le tuer ? N’est ce pas ce que tu souhaite depuis toujours ? Si. Dans tous tes rêves tu désires commettre cela. Tu cherche à poser une image sur ce chat que tu crains sans connaitre, et maintenant le voilà devant toi, ca serai facile. Finir en assassin ? Peu importe tant que lui n’existe pas. Tant que tu ne fais plus de cauchemars. Tant que tu te sens vengé. Oui, tue-le, c’est le bon choix ! Tes yeux vert et innocents s’illuminent d’une lueur meurtrière, mais aussi d’une lueur d’excitation et de joie. Enfin ! Tu plonge depuis ton rocher sur le chat blanc, il ne bouge pas, tu espère secrètement que c’est parce que tu as été trop rapide, nan, il te l’a dit, il veut mourir. Tes griffes s’enfoncent dans son pelage de neige puis dans son corps, cela semble si facile. Trop facile. Le sang rouge de ton ennemi de toujours coule entre tes pattes, son pelage si clair se tache lentement de rouge, il ne bouge pas. Non, tu ne veux pas que ça se finisse ainsi, tu veux sa fin, mais tu veux aussi savoir. La connaissance est souvent un remède bien efficace. Oui, ne le tue pas. Apprends par lui… Il est peut plus proche de toi que tu ne le sais…


« Co… Comment était el… Comment était ma mère ? »
Anonymous
Invité
Invité
Lun 31 Oct 2011 - 10:18
[ Désolé pour l'attente, j'ai été un peu dépassée par les évènements et je n'ai pas eu le courage de répondre :/]
Anonymous
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