« Lorsque la Lune y était propice,
Les Chats parfois se rencontraient,
Dans une petite clairière magique
Perdue au milieu d’un bois secret.
Les Félins dansaient alors,
Sous le seul regard tranquille
De l’Astre d’Argent et non d’Or,
Jusqu’à ce que vînt l’Aube.
Ils cessaient alors de danser
Leurs Sarabandes effrénées,
Pour regagner leur refuge
Jusqu’au prochain office. »
«Ils se réunissaient souvent,
Sous la belle lune aux reflets d’argents
Où ils devisaient toute la Nuit,
Sans que nul ne sache avec qui.
D’aucuns prétendent que c’est avec les Esprits
Qu’ils parlaient ainsi,
Car ils voyaient, sur la colline,
D’étranges formes se découpant dans l’Ombre.
Mais, aujourd’hui rares sont ceux
Qui se souviennent encore,
Du Mystère des Chats Gris,
Fils du Crépuscule, et Rois de la Nuit. »
« C’était un vieux temple,
Bâti sur une montagne,
La Lune seule le voyait,
Et sa lumière révélait ses secrets.
Ainsi les étranges créatures,
Qui vivaient entre ses murs,
Revenaient-elles à la vie,
Jusqu’à ce que prît fin la Nuit.
Aujourd’hui, l’Astre Nocturne,
Éclaire encore le Temple,
Mais plus rien ne vit à l’intérieur
Depuis la Venue des Hommes.
Car vinrent avec eux,
Décadence et Malfaisance,
Et les Belles Choses du Monde partirent,
Ne laissant de l’ancien Temple qu’une ruine. »
« Dans des Forêts lointaines et phantasques,
Se cachaient d’étranges Feux Follets.
Avec eux, je fis de sombres courses
Entre les Arbres vieux et secrets.
Dans le Lacis des antiques Racines,
Ils m’apprirent maints des Mystères de la Vie,
Bien que ces Fols Esprits de Flammes
Ne fussent que le Fruit de ma Rêverie. »
Il s'agit, pour quelques-uns, de transcriptions de mes rêves; le troisième, cependant, tient plutôt de Lovecraft et de Tolkien de par son thème (enfin, je crois).
(J'ai rajouté le poème de ma signature, car j'ai trouvé qu'il complétait bien la série.)
Merci de m'avoir lu!