Nuage de Biche trottait. Une paix chaleureuse l’habitait depuis quelques jours, comme celle qui habitait la forêt depuis des lunes. Elle avait décidé de profiter de son après-midi de repos pour retourner à l’étang à la couleur étrange qu’elle avait remarqué lors de son premier entrainement.
Elle sortit de la pinède de son pas bondissant et traversa, sans s’en rendre compte, la frontière entre son clan – celui du Tonnerre – et celui de l’ombre. Cependant la jeune chatte ne fit pas du tout attention à l’odeur, forte et fraiche de l’ennemi. Il faut dire qu’elle passait plus de temps à rêvasser qu’à écouter son mentor lors de l’entrainement.
Elle aperçut enfin l’étendue d’eau stagnante. Contente de son sens de l’orientation, la chatte au pelage tigré se précipita vers l’étang et contempla le liquide noirâtre. Elle s’approcha et trempa sa langue pour laper quelques gorgés. Puis elle recula d’un bond, parcourut par des frisons de dégout. Elle cracha et se frotta la langue avec sa patte. L’eau avait un gout atroce de vase et de pollution. Elle se sentit soudain très mal. Ses pattes tremblaient et refusait de la porter. Elle se coucha se le flanc, haletante, salivant beaucoup. Sa vue de brouillait et sa tête lui tournait terriblement. Un terrible mal de ventre la prit ensuite. Sans compter la peur qui lui serrait le cœur. Allait-elle mourir comme ça ?

Je patrouillait tranquillement le long de mon territoire quand soudain une odeure étrange me tira de ma rêveri. Le clan du Tonnerre! Je vais leur apprendre moi, les limites du territoire! J'huma l'air. Il ne devait pas être loin des marécages. Endroit dangereux, tout de même. Je redoubla d'attention. Et là, ce que je vit ne fit qu'accroitre ma colère. Ils étaient DEUX chats du Tonnerre!! Mais en m'approchant, je vit aussi qu'un des deux chat était mal en point. Il était couché et avait l'air de mal respirer. Malheur! Il -ou plutot elle car s'était une femelle- avait du boire l'eau des marécages, alors qu'elle était un peu polluée par les bipèdes en ce moment. Je courut, oubliant qu'une guerrière comme moi ne devrait pas baisser ses gardes.

Arrivée devant les chats ennemis, je sentie aussitôt que l'une était l'apprentie et l'autre sa mentor. Je lui feula à la figure;

"Tu n'a donc rien apprit à ton apprentie?! Elle n'a même pas sentit l'odeure des bipèdes là dedant! Laisse moi faire."

Je poussa violament la guerrière. Heuresement pour la petite chatte, je m'y connait un peu en plantes médicinales. Tout près, les herbes dont j'avait besoin était là. Je les cueillit délicatement et les tendis à la chatte. J'éspèrait selement que la guerrière ne s'y opposerait pas. Apprès tout, j'était pas dans son clan et encore moins guerriseuse. La petite les avalla et recracha aussitôt. Sa mentore cria.

"Ne t'inquiète pas, grommelège, elle doit tout cracher pour enlever la pollution qu'elle a avalé."

J'était consternée. Ou alors cette apprentie était une cervelle de souris, ou alors son mentor était vraimment mauvais pour ne pas avoir senti cette horrible odeure. J'attendit la réponse de la guerrière. L'apprentie allait déjà beaucoup mieux et s'était relevée.

[je me suis incrustée, il fallait bien une guerrière de l'Ombre!]

[désolé j'avais pas d'idée]

Je sentit ou plutot entendit un chat arriver. Je regarda dans la direction du bruit puis je vit arriver une chatte. Elle était surment en patrouille. Elle me feula à la figure:

"Tu n'a donc rien apprit à ton apprentie?! Elle n'a même pas sentit l'odeure des bipèdes là dedant! Laisse moi faire."

Elle me poussa violament. Quesce qui me retener de l'estriper. Je crois qu'elle si connaissait un peu en plante médicinal. Tout près, il y avait plein d'herbes. Elle les cueillit délicatement et les tendis à Mon apprentie. Je ne mi opposa pas car je savait que c'étais le seule moyen de sauver Nuage de Biche. Elle avait pas l'odeur d'une guerriseuse mais je lui fit confiance. La petite les avalla et recracha aussitôt. Je cria. J'avais peur pour elle.

"Ne t'inquiète pas, grommelège, elle doit tout cracher pour enlever la pollution qu'elle a avalé."

Elle semblait consternée. Oui mon apprentie m'avait pas écouter mais elle ne mérriter pas sa. Elle semblait atendre un réponse. L'apprentie allait déjà beaucoup mieux et s'était relevée.

"Se n'est pas de ma faute si elle est la. Elle devait réver pas de sa faute. C'était sa journée de repos. Tu est sur qu'elle vas s'en sortir ?? La pauvre."

J'attendit un peu avant qu'elle ne me réponde. Je regardait Nuage de biche et je m'inquiétait de se que la guérrière allait faire et aussi peur pour mon apprentie.

La guerrière regardait son apprentie. Puis me répondit:

"Se n'est pas de ma faute si elle est la. Elle devait réver pas de sa faute. C'était sa journée de repos. Tu est sur qu'elle vas s'en sortir ?? La pauvre."

Elle avait l'aire inquiète. Je repris plus gentillement:

"Elle va sans-tirer. Ne t'inquiète pas."

Moi aussi je m'inquièterait comme sa si mon apprenti (si j'en avait un) avait bu de l'eau polluée! Je regarda l'apprentie avec douceur. Puis je revint à la méchante réalitée.

"Que faisait-elle ici, sur le territoire du clan de l'Ombre? Ne me dit pas qu'elle ne connait pas les frontières! Je comprend que tu ait accouru à son secours mais elle n'a rien à faire ici."


J'avait dit cela un peu durement. Je m'en voulu. D'accord, elles étaient sur mon territoire. Mais elles avaient subis asser d'émotions fortes.

"Dors, jeune chatte. Ordonnège je à l'apprentie. Je demanda ensuite à la guerrière: "Comment vous appellez-vous, toi est ton apprentie? Moi c'est Patte de Grive."

Je la regardait gentillement, ma colère face aux frontières envolée.

Je inquiètait beaucoup pour elle. Elle repris plus gentillement :

"Elle va sans-tirer. Ne t'inquiète pas."

Elle regarda l'apprentie avec douceur. Puis elle me regarda de nouveau.

"Que faisait-elle ici, sur le territoire du clan de l'Ombre? Ne me dit pas qu'elle ne connait pas les frontières! Je comprend que tu ait accouru à son secours mais elle n'a rien à faire ici."

Elle avait dit cela un peu durement. Je lui en voulu pas. C'est vrai qu'on était sur territoire. Mais se n'était qu'une apprentie. Elle dit :

"Dors, jeune chatte. Ordonnèga-t-elle à l'apprentie. Elle me demanda ensuite: "Comment vous appellez-vous, toi est ton apprentie? Moi c'est Patte de Grive."

Elle me regarda gentillement, sa colère face aux frontières envolée. Je lui répondi :

"Je m'appelle Rêve d'Ebène et elle c'est Nuage de Biche"

Et je lui montra l'apprentie qui venais de se relever.

Un effluve d’herbe inconnue vint chatouiller les narines de la jeune chatte. Nuage de Biche eut un haut le cœur terrible et rendit. Coucher sur le flanc, elle sentait l’eau couler lentement de sa gueule et mouiller sa joue. Elle demeura un long moment ainsi, agitée de frisson.
Quand elle eut à nouveau les idées claires, elle huma l’air. L’odeur familière de son mentor lui chatouilla les narines, mêlée à celle du clan de l’ombre. Sans la voir, elle devinait la jeune chatte noire dressée au-dessus d’elle, le regard brillant de colère.
L’apprentie frissonna à l’idée de la réprimande qu’elle allait essuyer.
Un long moment elle resta étendue ainsi, les pattes raides, immobile. Elle ne faisait que repousser l’échéance. Son mentor verrait bien qu’elle faisait semblant.
Les deux chatte près d’elle murmurait, mais l’esprit de la chatte tigrée était encore embrouillé et elle ne percevait que des brides de la conversation.
De plus l’odeur de l’eau devenait insupportable et le contacte humide contre sa joue la faisait frissonner de dégout.
Elle se pourlécha pour chasser le goût atroce de ses babine, soupira et ouvrit les yeux. De ses prunelles vertes elle fixa Rêve d’Ebène et souffla un « merci » à peine audible.
Lentement elle se leva, chancelante, manqua de retomber sur le sol. Elle tint bon et se campa sur ses pattes blanches, cherchant une prise sur le sol meuble. Les deux chattes ne la lâchaient pas des yeux.
Elle fixa ses pattes avec une humilité qui ne lui ressemblait pas.