Le concept du forum se base directement sur le roman La Guerre des Clans d’Erin Hunter. LGDC Warriors dit « LW » a été fondé en 2007 par Étoile Noire, et il continue aujourd’hui de vivre grâce à ses infatigables membres toujours aussi déjantés ! Incarne un chat sauvage et rejoins l’un des quatre Clans de la forêt de Cerfblanc. Quel que soit ton choix, sois prêt à te battre pour ta tribu, chasse pour elle, rencontre les autres félins et marque de ta patte l’histoire des Clans ! LGDC Warriors est un forum RPG félins qui demande un minimum de 7 lignes par réponse. N’hésite pas à profiter également de la Chatbox et des différentes catégories hors-rp que propose le forum. Rejoins-nous vite, tu ne le regretteras pas !
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T'arrêtes de réfléchir parfois ? | Pacte des Ombres => END
Invité
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Ven 22 Juil 2011 - 0:06
The secret to win ? Stop thinking.


*
* *

~Quand l'aube aux doigts roses saisi le ciel encore froid, le soleil se lève sur la forêt. Un chat – ou devrais je dire une chatte – se réveille aussi, baille bruyamment. Elle sort un instant pour observer le ciel avant de partir. Elle attrape un petit moineau sur le tas de gibier, et part le manger près d'un buisson. Elle aime le moment où l'astre brûlant vient envahir la fraicheur matinal des cieux fatigués. C'est beau. Aujourd'hui, elle part tôt pour aller chasser, au moins en revenant elle pourra apporter à manger aux reines, aux anciens ainsi qu'à la guérisseuse. Mais en cet instant il n'y a qu'une chose qui tourne dans sa tête : la beauté de la vie. Si différente de la sombre marre chaude coulant le long de la pierre tombale, gelée. Jamais elle ne pourra chasser cette vision de son esprit, bientôt il lui faudrait sûrement recommencer. Elle ferme les yeux sur cette pensée. Demain est un autre jour, pourtant chaque jour et chaque nuit elle fait la même chose. Quelle monotonie. Elle laisse la brise caresser distraitement ses poils aussi blanc que la neige. Elle emplit ses narines de l'odeur de la rosée sur les feuilles, elle écoute encore un dernier instant les oiseaux chanter, le vent jouer dans les branches des arbres. Elle en profites à fond, comme si chaque jour était le dernier, comme si chaque minute était la dernière, comme si chaque seconde était la dernière. Un jour elle ne pourrait plus, un jour elle devra partir. Elle le sait. Mais en ce début de matinée la vie continue pour elle. Encore.... encore un peu. Voilà son souhait. Qu'elle ait encore un peu de temps pour profiter de la vie, et aussi de celui qu'elle aime. Mais jamais elle ne devra succomber, elle veut un monde meilleur et elle s'est engagée à tout faire pour y aboutir, un monde sans douleur, un monde où elle pourrait apaiser toutes les peines. Même si elle le fait déjà ce n'est pas encore assez, un jour elle y arriverai. Mais elle sait qu'il en vaudra de sa vie, qu'elle est prête à sacrifier. C'est pour ça que jamais elle n'avouerai ses sentiments. Au moins quand elle partira errer dans les sombres méandres du ciel qu'elle aime tant, personne ne la regrettera. Qui sait peut être que c'est elle qui regrettera le plus. Mais bon. Le secret pour gagner ? Arrêter de Réfléchir. Vivre à fond.

~Se délectant une dernière fois de son moineau, elle enterre les quelques os qui restent. Et elle se lève éparpillant autour d'elle quelques poignées de plumes aux teintes grises. Elle s'en va à pas de loup, pendant que le camp s'apprête à se lever. Elle aime la solitude, c'est son amie depuis toujours, elle lui est fidèle et jamais elle ne la quittera. Mais un chat à la robe moucheté de gris sort de la tanière. Quand il demande à Esprit d'Enfant ce qu'elle va faire si tôt, elle lui répond simplement qu'elle part chasser. Alors il la fixe de ses yeux perçants. Mais Libertine soutient son regard. Il ne lui fait pas peur. Alors quand il lu demande, sans intention, s'il peut venir avec elle, elle refuse. Tout simplement. Sans aucune justification. Il est bien connu que cette chatte aime chasser seule quand le jour se lève. Alors distraitement il repart. Notre protagoniste, continu son chemin vers l'entrée du camp d'un pas léger mais impatient. Un peu trop impatient. Elle sait où elle va, elle est décidée. Aujourd'hui elle ira chasser dans le petit bois. Alors elle repart, le sourire aux lèvres, l'air guilleret des gens heureux. Pourquoi veut-elle tant que les gens soient heureux alors qu'elle même s'impose la tristesse ? Hrm. Les chats sont trop complexes pour mon pauvre esprit. Chacun à ses raisons, les siennes sont gravées dans son sang. L'heure est proche, elle le sait. Ils sont à ses trousses, jamais elle ne les rejoindra. Mais qu'importe ce qu'il se passera ' après ' après n'est pas maintenant et il y a déjà quelque lunes qu'elle a promit de vivre au jour le jour, sans penser au lendemain. Malheureusement promesse dure à tenir. Surtout quand elle pense que jamais elle ne pourra vivre près de lui. Lui qui me demanderez vous ? Eh bien je ne sais pas, celui qui compte pour elle. M'enfin je suis un narrateur omniscient mais c'est pas pour ça que je vais vous livrer tous ses secrets. Enfin pas tout de suite. Un peu de suspense bon dieu ! Bref. Oui parce qu'à force de gâcher de la salive j'avance pas dans mon récit. Bon j'reviens à mes moutons. Tranquillement notre héroïne se promène, chasse un peu, attrape quelques souris et quelques campagnols, les enterre au pied d'un arbres, les récupèrera plus tard. Et les heures passent, sans qu'elle s'en rende compte. Elle, la rêveuse utopiste, adore chasser, sentir l'odeur du gibier dans ses narines, laisser le goût salé du sang imprégner sa langue rêche. Bientôt elle repartira, car le soleil est de plus en plus haut, et la chaleur n'est pas vraiment son amie.

~Alors sous le soleil de plus en plus chaud, elle plisse les yeux sur la vie. Elle transpire – franchement les chats peuvent transpirer ? .w. - Elle meurt de chaud comme on dit. Alors elle s'arrête près d'un point d'eau. L'eau y est limpide et fraîche. Parfait. Elle se penche pour laper de sa langue rose la surface sans goût. Elle passe lentement la patte sur son oreille et son visage, regarde longuement son reflet. C'est elle ? Esprit d'Enfant voit deux grandes oreilles poilues se dresser au moindre bruit, elle regarde son pelage couleur de rien refléter les reflets du soleil, sa carrure fine, sa petite taille.... Elle en vient à observer ses minuscules babines figées en un pauvre sourire. Pathétique. Pitoyable. Nul. Son nez rosé au milieu de son visage. Et enfin elle voit deux globes dorés qui la fixe dans les yeux. Ses yeux. Couleur du miel, couleur de l'aurore. Couleur du soleil qui fond dans l'eau. Couleur délicate qui se détache tendrement de ses poils incolores. Mais elle est comme happée par une vision, elle ne voit plus rien autour d'elle. Elle ne voit plus les montagnes au-delà du paysage, elle ne voit plus les brins d'herbe couvert de rosée qui chatouillent ses coussinets. Son regard se vide, son visage se crispe, son sourire se fane. La mort. Elle se rappelle cette nuit-là. Elle s'était arrêter près d'un point d'eau pour se débarbouiller, pour ne plus sentir cette odeur funèbre dans ses narines. Et quand ses yeux se re-posent sur son reflets elle y voit un regard brisé par trop de vision d'horreur, le pelage tout crasseux, le blanc pur imbibé de liquide vital, devenu brunâtre avec le temps. Sang. Un goût métallique parcourt ses papilles. Ce goût qu'habituellement elle aime sentir. Monstrueux. Ce qu'elle vient de faire est monstrueux. Mais nécessaire. Elle était triste. Elle l'a aidé. Et quand elle se baigne alors, l'eau devient écarlate. Elle vomit.Elle revoit l’hémoglobine qui gicle. Dégoût et mépris se succèdent dans son coeur. Et sur cette dernière et charmante pensée elle retrouve la 'réalité' de l'instant, devant elle. Sa respiration est saccadé, son cœur bat à cent à l'heure. Elle se retrouve couchée sur le dos, regardant les nuages. Elle se souvient du temps où elle imaginait la vie à travers les nuages. Simple. Une vie simple. Belle. Ce souvenir l'apaise bien qu'il soit lointain et triste. Une larme coule sur son visage. Un bruit de pas se fait entendre derrière elle. Elle se relève, regard embué. A l'affut d'un quelconque inconnu.
Anonymous
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Ven 22 Juil 2011 - 12:03
Instinct.
Suivez-le
et il vous emmènera
jusqu'au bout du monde.


      L'instinct. L'instinct de survie. L'instinct sauvage. Animal. Même si vous ne le savez pas, vous obéissez à cet instinct qui dicte vos choix et ce, consciemment ou non. Certains parlent de hasard, d'autre d'intuition. C'était du pareil au même de toute manière. Ombre du Matin suivait tout ce que lui soufflait ses pulsions. Même si pour cela elle pouvait devenir odieuse voire pire. Son instinct n'avait jamais faillit ; depuis les révélations que lui avait fait le Chef de la Tribu, il y a bien longtemps, elle ne faisait confiance qu'à elle, qu'à ses propres envies. Bien sûr, elle obéissait - même si cela lui était parfois difficile, et restait fidèle à son Clan : c'était la prunelle de ses yeux et sa raison de vivre, mais en premier lieu, elle faisait ce qu'elle avait envie. Pour son équilibre. Personne ne lui reprochait rien, c'était une guerrière fiable et efficace, même si tous savaient qu'elle n'était pas connue pour sa tendresse excepté avec les chatons. Elle les trouvait adorablement innocent. Comme elle, quand elle était jeune. Si sa mère avait osé lui faire ça adulte, elle n'aurait pas hésité à la tuer de sa propre patte. Alors que quand elle était petite, mignonne et douce, elle s'était laissée faire, n'avait pas émit un grognement. Pensant que c'était normal, toutes ses entailles, ses bleus, ses griffures. Une mère ne peut pas faire de mal à son enfant. Elle était d'une innocence naïve, quand elle était jeune... La guerrière se rappelait ses souvenirs par bribes, elle qui avait essayé de les oublier. Ombre du Matin savait ce qui s'était passé bien avant que le meneur ne le lui révèle. Elle le savait secrètement, dans son tout petit coeur d'apprentie, qu'elle avait vécu des malheurs, des tortures. Elle avait simplement préféré oublier. Lui n'avait fait que raviver les blessures. A présent, son instinct lui souffler de les oublier. Ou non.

      Ce qui nous mena donc à la Guerrière sanguinaire qui sortait lentement de la tanière des Aînés, l'air maussade et mauvais. Son épais pelage de flammes brillait, même si des traces de boue persistaient sur ses flancs. Quelques noeuds restaient encore sur sa fourrure, qu'elle avait à peine touchée. Même si la féline était habituée à se toiletter minutieusement chaque jour, elle n'arrivait jamais à les enlever, par manque de volonté surtout. Ses muscles roulaient alors qu'elle s'avançait d'un pas lourd et peu réveillé vers le Tas de Gibier, ses pattes énormes soulevant des nuages de poussière à chaque avancée, la-dite poussière qui se collait à ses membres gourds de sommeil. Elle n'avait pas vraiment faim, mais depuis sa chasse d'hier, elle n'avait mangé qu'un bout de mulot : il valait mieux qu'elle reprenne des forces pour cette journée. Après avoir machinalement mangé un merle un peu maigre, elle se leva, plus alerte qu'auparavant, les oreilles dressées, fraîche et dispose. Aujourd'hui, sa destination était le Petit Bois. Ombre du Matin avait signalé aux autres guerriers que l'odeur du Clan s'estompait sur les arbres là-bas et qu'il fallait que quelqu'un la rafraîchisse ; ils avaient accepté de bon coeur, voulant plutôt profiter de la douce chaleur pour faire une bonne chasse afin de remplir le Tas de Gibier. Ravie d'être seule par une aussi belle matinée, Ombre du Matin se glissa au dehors en respirant à pleins poumons.

      Les gouttes de rosées s'accrochèrent à son poil roux et blanc à son passage, alors que la Guerrière trottinait, l'oeil vif et le pied léger, vers les bois. Les bruits de la forêt l'accompagnèrent, à la fois chuchotant et hurlant, doux à ses oreilles. C'était une merveilleuse mélodie pour elle. Quand elle était dans les bois, à l'affût d'une proie, elle écoutait toujours cette musique délicate qui montait de la forêt, majestueuse. Ombre du Matin oubliait son passé, son présent et son futur, s'abandonnant à ses bruits comme si cela avait été une berceuse. Les murmures des fourmis, les petits couinement des mammifères, leurs pas pressés et à peine perceptibles, le souffle du vent contre la cime des arbres, tout était beau, tout était magnifique. C'était une musique qu'elle connaissait depuis qu'elle avait eut le droit de sortir du campement, à six lunes. Depuis qu'on lui avait annoncé toute la vérité - qu'elle avait enfouie. Elle avait mit du temps à se rassurer, se refaire ; cela avait prit son temps. Cette mélodie l'avait aidé. La chasseuse, après avoir vérifié qu'aucun intrus n'avait transgressé les frontières, ferma les yeux lentement, laissant libre court à son coeur doux et sensible. Comme quand elle était petite. Sa douceur, sa bonne humeur et sa joie de vivre ne l'avaient jamais quitté et pourtant, personne ne pourrait la qualifier de douce. Son armure fondait comme la neige au soleil quand elle était seule protégée par les arbres immenses : elle pouvait enfin respirer. La chaleur commençait à monter, les rayons du soleil lui réchauffèrent le pelage, passant à travers les feuillages. La chasseuse aurait aimé être bonne et chaleureuse, mais ce mauvais sang qui coulait dans ses veines, ces instincts mauvais dont elle avait hérité, reprenaient le dessus, piétinant toujours sa bonté d'âme et sa gentillesse, laissant un être glacé.

      Quelques instants plus tard, la jeune féline reprit ses esprits. Ses yeux, levés vers le ciel, glissèrent vers le sol. Un bruit fit bouger l'oreille droite de la guerrière, qui ne sentant pas une odeur d'un clan adverse, n'hérissa même pas l'échine. Se laissant guider par le bruit et par son instinct aussi, la chasseuse alla à la rencontre du matou, les oreilles dressées en avant. Sa longue queue battit l'air alors qu'elle bondissait sur un rocher. Devant elle, une jeune femelle à l'allure élégante se tenait : ses yeux tristes se levèrent sur Ombre du Matin qui descendit de son perchoir pour se placer à ses côtés, près d'un point d'eau. Leurs reflets se firent face sur la surface limpide. La nouvelle venue, qui avait reprit son humeur froide et peu accueillante, observa la chatte. Même si elle avait une belle musculature, la petite était délicate comme une rose. Ses poils avaient une couleur hésitant entre le blanc et le gris, plaqués par le vent qui soufflait. La guerrière - car s'en était une, il n'y avait là aucun doute - aurait été quelconque, banale si ce n'est que ses yeux étaient d'une beauté singulière. Un crépuscule céleste. Quand le soleil commence à peine à décliner et que le ciel se colore d'or et plus légèrement de ton pourpre. Ombre du Matin en fut émerveillée, même si elle cacha son admiration sous ses airs bravaches et renfermés. Elle engagea néanmoins la conversation, sa voix rocailleuse et grave troublant la tranquillité des lieux :

        « Je te dérange peut être ? »


      N'allez pas croire qu'Ombre du Matin est toujours méchante ! A ce moment-là, son ton d'habitude moqueur et aigre était respectueux et gentil. Elle sentait la tristesse de cette femelle aux yeux étonnants qui remplissait l'atmosphère. Malgré elle, son coeur dur se serra, elle qui n'avait pourtant aucune idée des songeries de la jeune chatte. Les deux fentes obscures de ses yeux s'étrécirent, la chasseuse était à la fois curieuse de savoir la cause de son malheur et curieuse de la connaître, cette chatte au regard extraordinaire. La queue de la féline vint entourer ses pattes et elle attendit, calme et pour la première fois depuis longtemps, l'air gentil.
Anonymous
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Mar 26 Juil 2011 - 16:43
Respires ça te fera du bien.

*
* *

~Une guerrière saute sur un rocher, balançant sa queue en tout sens, les oreilles dressées en avant. Libertine lève les yeux vers elle. Son pelage resplendit d'un pelage roux comme le feu qui peut consumer la forêt, strié ici et là de quelques rayures à la couleur blanchâtre. Sa musculature imposante, le corps pourtant svelte et élancé. Mais ses yeux. Ses yeux sont profonds, leur éclats est vert émeraude, ils sont profond et il semble qu'on peut se perdre dedans, quand la guerrière au pelage immaculé plonge ses yeux dans les siens, elle à l'impression de se perdre dans les feuilles d'un arbres majestueux. La belle guerrière du clan de l'ombre descend de son perchoir pour venir à son côté. D'une humeur froide et peu accueillante elle se met à inspecter Esprit d'Enfant, même si cette dernière n' s'offusque pas. Son expression changea encore quand elle fixa longuement les yeux de notre protagoniste. Expression qui s'effaça presque immédiatement, cachée sous quelques airs bravaches et renfermés. Notre héroïne se laisse volontiers observer sous toutes ses coutures, de toute façon peu lui importe. Elle préfère regarder le lac, et les montagnes plus loin, elle préfère penser au soleil qui continu son ascension dans le ciel. Elle préfère oublier ce qu'il s'est passé la dernière fois. Même si au fond elle sait que tout se reproduira tôt ou tard, qu'elle sera bien obligé de recommencer. Son obsession du bonheur, son utopisme, son idéal. Un monde sans souffrance, un monde dans lequel elle régnerai en maître, en maître de la paix. Et enfin la joie et la gaieté descendront se poser sur notre pauvre planète, colorant un peu plus nos misérables vies. Elle hume l'air sans le sentir, elle regarde sans jamais voir, elle mange sans rien goûter. Elle entend sans jamais écouter. C'est ça son monde, un vaste paysage fait uniquement de noir et de blanc. L'autre guerrière engage la discussion, ajoutant de sa voix grave et rocailleuse, une pointe de surréalisme, au décor déjà édulcoré de notre chère amie :

    « Je te dérange peut être ? »


~Elle dit cela sur un ton respectueux et gentil qui contraste plus ou moins avec le timbre de sa voix. Alors elle étrécie les yeux sous la lumières du soleil, et s'asseyant, enroule sa queue autour de ses pattes. Tout se bouscule dans la tête d'Esprit d'Enfant. Pourtant elle n'en laisse rien paraître, s'asseyant délicatement elle aussi, gardant son éternel air de réflexion. Elle regarde la chasseresse de ses yeux sucrés comme le miel, comme pour dire : '' Je ne veux pas d'une quelconque pitié, je suis forte même si je n'en ai pas l'air '' Mais comment comprendre cela ? Comment faire passer le message ? Comment alors que le physique de Libertine est d'une douceur infinie, et que tout ses faits et gestes ressemblent à ceux d'une lady ? Parfois elle se demande pourquoi elle est comme ça. Elle se sent en même temps quelqu'un d'autre et elle-même. C'est étrange de regarder son reflet et de se dire : ''Est-ce vraiment moi ? '' On ne s'imagine pas toujours comme on est, et pour notre amie c'est pareilles, elle se demande pourquoi elle est affublé de ce physique. Pourtant elle est bien connu pour sa candeur légendaire, sa sensibilité à fleur de peau et son cœur généreux. Mais est ce vraiment ce qu'au fond d'elle elle veut ? J'en doute. Mais bon c'est une autre question, pas vraiment celle que la rouquins vient de lui poser. Alors elle répond mystérieusement :

    « Là n'est pas la question, je crois que la bonne est plutôt celle-ci : '' Pourquoi souhaites tu rester et avoir une réponse ? '' »


~Sa voix de poupée, reste comme suspendue en l'air. Ses paroles emplissent le paysage. Elles vous caressent, se posent délicatement votre corps. Et elles s'enfuient. Libre. La guerrière ne répond pas. Désarçonnée, perdue ? Songeuse ? Je ne sais pas. Elle ne dit mot. Mais peu importe pour Esprit d'Enfant, ses pensées sont déjà loin, impossible de les rattraper. Elle semble de nouveau perdue dans la brume. Irrécupérable. Elle s'est demandé pourquoi elle restait, maintenant elle ne se le demande déjà plus. Elle pense à l'endroit où elle vivait autrefois, à l'herbe sur laquelle elle marchait, à son éternel insouciance. Le temps où elle inventait le monde en regardant les nuages. Cette belle époque ! Quand le matin elle regardait l'aube teinter le ciel de magnifiques couleurs, le temps où elle regarder le soleil s'enfuir. Ce bon temps où les étoiles étaient pour elle un espoir. Mais la magie s'était rompue, la laissant seule dans le froid ; perdue dans le brouillard, la laissant vivre comme un fantôme. Alors empli de ces pensées, ne se souciant plus vraiment de la réponse de son interlocutrice, elle regarde le ciel. Dépourvu de nuages. Maintenant le monde qu'elle imagine il ne se constitue plus de nuages, mais de réalité. Faire de ces quelques jeux enfantin le monde dans lequel elle pourrait vivre. Est ce trop demander ? Elle se retourne lentement vers la guerrière, le regard pétillant de vie, le sourire sincère de ceux qui sont heureux figé sur ses babines. Elle dit :

    «Désolé j'étais perdue dans mes pensées, excuses moi pour ce moment de rêverie. Non au contraire, tu ne me gênes point. Quoi de mieux qu'une compagnie pour chasser en ce jour d'une agréable beauté. Personne ne me gêne, tout est bon à prendre tant qu'on sait en tirer tous les avantages.»


~Lentement elle se rapproche de la rouquine, comme pour engager réellement la conversation cette fois.
Anonymous
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Ven 12 Aoû 2011 - 21:28
Rock You Like Hurricane


      Pactes des Ombres agita les moustaches, légèrement sceptique face à cette femelle. Sa carrure brute et sèche se crispa quelque peu et son caractère sanguin la faisait bouillonner. Elle détestait les questions comme les ordres ou les disputes. Heureusement elle se retint de faire quoi que ce soit d'irréfléchi. D'ailleurs, elle fit preuve d'une grande maturité en ne relevant même pas ses paroles, qui pourtant l'agaçaient. La chatte à la fourrure immaculée était légèrement absente, vague et rêveuse, même le ton de sa voix prouvait qu'elle n'était pas totalement attentive à ce qui se passait au dehors. Puis son regard à la fois doux et lointain s'illumina. Elle releva la tête, posant ses yeux fantastiques sur la rouquine. Elle avait une mine beaucoup plus amicale qui calma Pacte des Ombres.

        « Désolé j'étais perdue dans mes pensées, excuses moi pour ce moment de rêverie. Non au contraire, tu ne me gênes point. Quoi de mieux qu'une compagnie pour chasser en ce jour d'une agréable beauté. Personne ne me gêne, tout est bon à prendre tant qu'on sait en tirer tous les avantages. »


      Et elle s'approcha, bienveillante, l'oeil rieur, vers la Guerrière au pelage de feu. Celle-ci s'adoucit tout à fait en voyant le joli visage de la chasseuse blanche aussi souriant, après avoir abordé une si triste expression. Même si ce qu'elle avait soufflé était plutôt étrange. Préférant laisser couler, Pacte des Ombres sourit et miaula d'une voix claire :

        « Il n'y a pas de mal ! Enchantée de faire ta connaissance, puisque je n'ai pas le souvenir de t'avoir vue au campement. Je suis Pacte des Ombres. »


      La Guerrière rousse n'ajouta rien, préférant ne pas ajouter de superflu inutile. Elle connaissait beaucoup de monde dans le Clan de l'Ombre, comme tout le monde la connaissait, mais elle n'avait pas beaucoup de relations précises. D'ailleurs, elle ne faisait aucun effort pour être sociale ou gentille. Elle faisait son boulot, point barre. Il n'empêche que dans le fond, elle aimait que l'on vienne vers elle. Même si ce n'était pas pour se lier d'amitié, elle aimait la compagnie - avec quelques limites, bien entendu - et était elle-même parfois très agréable à la conversation quand..elle en avait envie.

        [Bon, j'avoue, c'est court et pas génial mais j'arrive pas à ajouter quelque chose, ou alors c'est pas en rapport x)]



Anonymous
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Lun 15 Aoû 2011 - 11:24
Become ~

*
* *


Sans faire, apparemment, attention aux mystérieux mots d'Esprit d'Enfant, La rouquine sourit et dit d'une voix claire :

« Il n'y a pas de mal ! Enchantée de faire ta connaissance, puisque je n'ai pas le souvenir de t'avoir vue au campement. Je suis Pacte des Ombres. »


Pacte des Ombres n'ajouta rien. La chasseresse au pelage blanc connaissait déjà la guerrière. Libertine se mit à marcher distraitement, fixant son interlocutrice dans les yeux. La Blanchâtre se mit à marcher de long en large, distraitement. Déjà elle était repartie dans de sombres pensées. Elle leva le museau vers le ciel, observant le soleil bien haut, observant les nuages poussés par un vent éphémère. Un instant ses yeux aussi dorés que le crépuscule se teintèrent de la couleur des cieux, et le soleil brûlent vint éclabousser de ses rayons les iris enflammées. Pourquoi ? Elle aurait aimé rester aussi simple qu'elle l'eut été, elle qui ne connaissait rien à la mort, elle qui ne connaissait rien à la vie. Elle sait que par de-là les clans il y avait les montagnes, il y avait les prairies, des endroits où le vent souffle constamment, des endroit magnifique. Elle aurait aimé rester aussi libre, insouciante. Comme une enfant. Chatte fidèle au clan de l'Ombre, elle qui dans son cœur restera à jamais une solitaire, elle qui jamais n’oubliera où elle a naquit. Dans les nuages qui filent elle y aurait vu le monde, imaginé la vie. Elle les aurait regardé toute la journée, sans penser au lendemain, sans voir le temps qui lui est compté. Alors baissant ses yeux sur Pacte des Ombres elle lui dit :

«Je t'ai déjà croisé au camp, mais enchantée alors, moi c'est Esprit d'Enfant.»
Pourquoi s'appeler encore Esprit d'Enfant ? Elle n'était plus un enfant, elle était devenue une tueuse. Une tueuse un peu trop utopiste sûrement. Elle qui voulait le bonheur et la paix, la nature et la vie. Au fond, elle veut toujours les mêmes choses. Finalement c'est toujours une enfants. Mais son rêve est impossible. La gourmandise des chats entrave les changements. Le futur est une maison blanche, sans espoir. Son rêve est un amas d'idéalisation. Rien de tout cela n'arrivera. Mais comment lui faire comprendre ? Elle ne peut pas y croire. On ne peut pas détruire sa raison de vivre. Au fond elle le sait. Oui, elle le sait. Il n'y a aucun espoir. Le loup est un loup pour l'espoir. Mais têtue, elle s'empêche d'y penser, elle oublie qu'elle le sait. Parce que si elle abandonne. Il n'y aura plus rien. Rien du tout. Ce rêve. C'est toute sa vie. Penser qu'il ne se réalisera pas c'est retombée dans les démons qui la hantent. Peut-être fait-elle cela pour oublier ? Pour Oublier qu'au-delà de sa fragile utopie il n'y a pas grand chose ? C'est comme une bouée à laquelle elle s'accroche. De toutes ses forces. Elle n'a pas d'amis, pas de foyer. Pas de vie finalement. Sauf toi peut-être. Mais tu restes inaccessible.

«Mais bon un nom à si peu d'importance, que venais-tu faire par cette chaude matinée ?»
Son rêve. Elle veut le réaliser. Mais maintenant elle a choisi un nouveau moyen. Elle a écouté, elle a aidé, elle a été obéissante. Elle s'est pliée en quatre pour que les gens soient plus heureux. Mais le mal réside toujours sur cette foutue terre. Alors elle a trouvé. Tuer. Tuer. Tuer. A chaque fois sentir l'odeur du sang, a chaque fois avoir le goût métallique collé eu palais. A chaque fois entendre le bruit sinistre des os qui se brisent. A chaque fois regarder avec satisfaction le sang qui se déverse, a chaque fois se délecter de la supplique du souffrant. C'est si bon. Mais ça lui fais peur, ça la hante. Elle commence à la voir partout. Elle. Sa jumelle maléfique, la partie d'elle-même qui adore tuer. Elle est partout, derrière chaque arbres, derrière chaque ombre. Elle se cache le jour et vient la harceler la nuit. Sans relâche. Sans arrêt. Comme pour l'obliger à continuer. Elle n'est plus libre. Mais elle peut le redevenir.

Anonymous
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Mar 16 Aoû 2011 - 12:52
Puissent les étoiles exhausser nos voeux,
Puissent nos actes y contribuer.


      Rien n'aurait pu désarçonner Pacte des Ombres. Comme les gestes et les expressions étranges qu'arboraient Esprit d'Enfant, ou encore ses paroles. D'ailleurs, même si une météroite venait à s'écraser sur la terre, ne serait-ce qu'à quelques centimètres de la Rouquine, elle n'aurait même pas cillé. Cela lui était propre ; plus rien ne l'étonnait - enfin, sauf l'idiotie de certains, parfois. Et son coeur était assez dur pour supporter presque tout.
      C'est donc pourquoi, quand la jeune femelle à la fourrure immaculée avait commencé ses divaguations en marchant de long en large devant Pact, elle n'avait pas bougé, attendant avec (pour une fois) patience que la petite reprenne ses esprits. Pact la trouvait vraiment distraite pour une guerrière : comment faisait-elle pour se battre, si elle se déconcentrait chaque seconde ? Peut être qu'au milieu d'un combat, elle était beaucoup moins ailleurs, mais cela restait encore à voir. Esprit d'Enfant leva finalement les yeux vers le ciel et une atmosphère beaucoup plus légère s'installa : elle rêvait encore. C'était extraordinaire que Pact attende. Elle attendait toujours que la guerrière se reprenne - avec patience, même si elle commençait à grommeler intérieurement, cela faisait partie de son caractère. Sa queue commença à frapper le sol mais elle ne pipa mot.

        « Je t'ai déjà croisée au camp, mais enchantée alors, moi c'est Esprit d'Enfant. »


      Pact n'avait pas le souvenir d'avoir vu une chatte à la fourrure éclatante, mais la chasseuse au poil roux était parfois terriblement à l'ouest, alors peut être l'avait-elle croisée dans un de ses moments d'inattention. En fait, ses moments d'inattention étaient plutôt fréquents : elle se répétait l'histoire qu'elle avait vécue.
      Enfin, c'était ça ou alors, c'était quand elle râlait comme un roquet sur les apprentis ou les guerriers qui l'approchaient. Elle était toujours d'humeur belliqueuse, mais tous trouvaient ça drôle et aimaient bien l'asticoter.
      Pact soupira ; elle n'était respectée - voire plutôt crainte - que par les apprentis. Non, en fait c'étaient sûrement leur mère, qui les avaient mis en garde contre « la monstrueuse Pacte des Ombres ». Pacte eut un léger sourire ; peut être était-elle le monstre du Clan qui hantait les cauchemars des petits ? Cela lui parut tellement ridicule (ou alors tellement bien), puisqu'elle ne s'attaquait à personne - ou presque - et ne faisait donc, à part jurer, aucun mal, qu'elle étouffa un rire.
      Vous savez quoi ? Je vais vous dire. Sachez que les seuls moments où Pact rigolait, c'était quand elle allait se battre ou allait injurier quelqu'un (c'était plus de la jubilation qu'un rire) mais aussi, et cela était encore plus morbide... quand elle imaginait qu'elle allait injurier quelqu'un, se battre ou encore, comme ici, qu'elle était le cauchemar d'apprentis. Enfin bref. Son esprit dérangé - voire carrément déséquilibré - était complètement sanguinaire. Tout compte fait, elle était peut être réellement une sanguinaire toute seule, le sang n'avait q'un peu aider. Sa mère avait eu une très mauvaise influence sur elle. Mais c'était trop tard pour rattraper les dégâts.

        « Mais bon, un nom a si peu d'importance, que venais-tu faire par une si chaude matinée ?
        - Je me suis désignée pour marquer les frontières, qui s'estompaient complètement. Comme il fait plutôt bon je m'étais dis que je ferai bien une petite chasse à mon retour au campement. Et puis... je suis tombée sur toi et je suis restée là. Et toi ? »


      La Chasseuse était plutôt curieuse (comme d'habitude) de savoir ce qu'Esprit d'Enfant faisait ici, le regard aussi triste et couchée au bord d'un cours d'eau. Sûrement celle-ci ne dirait pas la véritable raison de sa venue ici, mais de toute manière, Pact n'avait peut être pas à savoir alors elle prendrait - et c'était rare ! - son mal patience. Ses yeux émeraude glacée se plantèrent dans ceux de son interlocutrice, sans vraiment s'en rendre compte. De la même manière que celle-ci l'avait fixée quelques instants plus tôt.

Anonymous
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Mar 16 Aoû 2011 - 23:01
Théories de guerres de fous stupides ;
Critiquons leur rêve impossible.

*
* *


Esprit d'Enfant resta songeuse. L'attitude impassible de la guerrière, et sa queue qui avait balayé la terre, ne lui avaient pas échappé. Malgré son expression qui semblait afficher sérieusement : ''Plus rien ne m’étonne, tout est si répétitif'', la chasseresse avait perçut de la désapprobation quant à sa rêverie. Hrm. Il allait falloir mettre tout cela au clair, elle détestait qu'on la sous-estime. Quoi que. Si on la sous estimé l'effet de surprise ne serait pas moindre. A réfléchir tout ça, à réfléchir. Hrm, l'esprit de Lib' bouillonnait, notant chaque expression, chaque mouvement de Pacte des Ombres. Bonne tactique de se faire sous estimé finalement, au moins on se méfiait moins d'elle. Malheureusement son ego en prenait un coup. Ah, Orgueil quand tu nous tiens ! Même la guerrière qui vivait presque pour les autres et leur connerie qu'ils appelaient 'bonheur', était orgueilleuse. Très très orgueilleuse. Son sens de l'honneur était atrocement prononcé. La honte était un sentiment qu'elle ressentait et qui était parfois sans fondement. Je crois qu'elle aurait préféré mourir que de devoir planté un poignard dans son orgueil. Esprit d'Enfant pouvait avoir de nombreuses qualités telle que la douceur, la gentillesse, la solidarité ou encore sa compréhension, elle n'en demeurait pas moins étonnement orgueilleuse. A chaque instant de sa vie elle avait l'impression de devoir prouver qu'elle valait autant que les autres, qu'elle aussi elle était forte. Elle voulait être indépendante, et que les gens la perçoive avec reconnaissance. Elle voulait les aider. Elle voulait être leur dieu.

Enfin je peux critiquer son utopie, moi qui n'ai que pour unique but de conter son histoire. Bref. Plus tard la blanchâtre perçut l'air dubitatif de Pact. En tout cas cette dernière n'avait pas l'impression de l'avoir croisé. Mais bien sur c'était Libertine qui n'était pas assez concentré. Quel contradiction totale. Ça m'exaspère. Et je crois que ça exaspérait également la chatte au regard mystérieux. Elle soupira soudainement, levant ses beaux yeux dorés au ciel. La rouquine avait l'air perdu dans une de ses idée intérieur. Elle eu un sourire narquois, et on eut le loisir de regarder son rire contenue. Esprit d'Enfant, elle, elle connaissait bien Pacte des Ombres. Pas qu'elle l'espionnait, non, pas qu'elles étaient meilleures amies, non ; Juste que la guerrière sans couleur observait tout le monde. Elle était toujours en train de suivre l'actualité des clans, et connaissait le caractère de chacun des félins. Pour elle c'était primordial, elle devait savoir, elle devait comprendre ses semblables. Elle devait les aider. Pour elle c'était comme ça, elle connaissait mieux les autres qu'elle-même. En fait elle semblait même vivre à travers eux... Comme si son manque de sentiments, l'organe dans sa poitrine qu'elle trouvais trop vide pouvait se nourrir des sentiments des autres. Oui c'était cela je crois. Au travers des vies des autres elle essayait de voir et de comprendre ce qu'ils pouvaient ressentir. Parce qu'elle n'y arrivait simplement pas. Pourtant elle savait qu'elle n'était pas vide. Comment ? Pourquoi ? C'est simple. Si elle ne pouvait rien ressentir elle ne t'aimerai pas autant. Et si elle ne pouvait rien ressentir elle n'aurait pas peur de cet amour. Qu'elle fuit.

Alors bien sur comme Pact faisait partie de son clan elle l'avait observer elle aussi. Opportuniste, saisissant chaque instant de répit pour s'instruire. Elle avait remarqué le tempérament assez violent et et sanguinaire de Pact. Et sadique aussi. Elle aimait bien intimider les apprentis apparemment. Pourtant elle était compétente, quoiqu'un peu irréfléchie. Malgré tout elle semblait réellement gentille envers les gens qu'elle appréciait. Malgré ses aires froid elle paraissait apprécier un peu de compagnie. C'était une bonne guerrière. - Fin du rapport, Chef ! - Esprit d'Enfant appréciait beaucoup la rouquine, elle aimait autant les fort caractères que les esprits doux. Au fond tout ce qu'elle aimait c'était les félins savourant la vie à pleine babines. Ce qu'elle ne faisait pas. Elle voulait faire régler dans ce monde tout ce qu'elle même se privait de faire. Dont un point essentiel : Être heureuse. Elle se l'interdisais. Comme si... Comme si... Comme si elle ne méritait pas. Non. Elle ne le méritait pas. Elle qui ne méritait même pas de vivre, elle qui aurait du crever il y a de ça tellement de lunes. Elle aurait du partir. Et parfois, sentant le poids de la solitude encombrer ses épaules elle se mettait a penser qu'elle aurait du mourir. Parfois elle aurait préféré être comme avant. Insouciante. Sans comprendre la vie sans connaître la mort. Libre. Mais bon même si elle aurait aimé faire arrête sur image pour souffler un instant, elle ne pouvait pas. C'était trop tard, ce qui avait été fait avait été fait point final. Maintenant si elle pensait qu'elle ne méritait pas de vivre c'était aussi parce qu'elle était une tueuse, un peu trop utopiste certes, mais une tueuse tout de même. Et pour elle les tueurs ne méritaient pas de vivre. Et elle au moins elle s’incluait dans ce qu'elle pensait. Enfin pour cette fois. Donc pour elle elle ne méritais pas de vivre. Non elle ne méritais pas.

«-Je me suis désignée pour marquer les frontières, qui s'estompaient complètement. Comme il fait plutôt bon je m'étais dis que je ferai bien une petite chasse à mon retour au campement. Et puis... je suis tombée sur toi et je suis restée là. Et toi ? »


Entre la question et la réponse s'était passé deux millième de secondes à peu près. Pendant ce court laps de temps Esprit d'Enfant avait pensé tout cela. Pour dire que son esprit bouillonnait et avançait a une vitesse... Inquiétante. Hrm, la rouquine fixa de ses mystérieux yeux émeraudes la chasseresse, comme cette dernière l'avait fait quelques instant plus tôt. Et pour une raison inconnue elle y lu de la curiosité. Encore point a noté dans son carnet – euh enfin son esprit x) – Mais franchement qu’est ce que ça pouvait bien lui faire de savoir ce que Lib' était venue faire ? Il faut l'avouer, même si la chatte n'en laissa rien paraître, elle avait été prise au dépourvue. En même temps peu de chats se préoccupait d'elle. Ou alors lui posait des questions juste pour la forme ou par 'politesse'. Ah qu'est ce qu'elle la détestait cette satané politesse. Enfin c'est contradictoire parce qu'elle la déteste alors qu'elle-même pratique cette foutue 'politesse' tous les jours. Bref passons. M'enfin personnellement je comprends la curiosité de Pact. Trouver une chatte couché près d'un point d'eau, le regard douloureux et perdu dans les vagues, et rencontré son caractère lunatique et ses réactions diverses et variés incitaient à la curiosité... Enfin pour certain. Parce que pour d'autre c'était une autre affaire. Ils trouvaient Lib' tellement étrange qu'ils préféraient ne pas poser de questions. Comme tous ces affreux imbéciles qui favorisaient l'indifférence face à quelque chose qu'ils ne peuvent ou comprendre ou simplement face a quelque chose dont ils ont peur. Eh oui, quand on a ce comportement c'est normal après qu'on ait peur de tout ! Brefouille je m'éloiiigne. Esprit d'Enfant sortit alors cette phrase surprenante comme elle seule savait le faire :

«-Ce n'est pas parce que j'ai l'air pensive que je ne suis pas attentive, je consacre beaucoup de soin au détails et on me dit observatrice.»


Son visage s’était durci subitement, sans qu'on ne puisse déceler quoi que ce soir. Humeur changeante. On ne sait jamais bien ce que ressent la guerrière, comme a cet instant précis, elle passa de la froideur solennelle en un sourire chaleureux. N'allais pas penser que c'est un de ces sourires narquois ou sarcastique ni quoi que ce soit d'autre. La chasseresse souriait toujours sincèrement, comme à ce moment là. Eh oui vraiment lunatique, un instant son air dur et sincère et l'instant d'après son sourire et sincère aussi. A croire qu'elle oublie le moment précédent et que sa vie est une succession d'humeurs brèves. Je m'égare. A cet instant Lib' ne semblait pas penser à quelque chose en particulier. Son cerveau était comme vide, éteint, en veille. Ou en panne. Enfin pour moi c'est quoi le moment qui précède une nouvelle séquence. Comme une 'entracte'. Elle est dur, son esprit se vide pour reprendre une expression sereine et heureuse. Temps de préaration... Biiip. C'est prêt. J'ai l'air de plaisanter mais dans l'esprit de la blanchâtre c'est exactement ça qui se produit, on pousse sur un bouton et il se l'organisme se remet en marche. Sans qu'elle s'en rende compte. De nouveau opérationnelle, un détail vient titiller son esprit pointilleux , calculateur et surtout, obsessionnelle à mort. La rouquine avait l'air de douter qu'Esprit d'Enfant lui dévoile se qu'elle était en train de faire. Subitement son visage de fige en une vague grimace. Pour revenir un sourire éclatant. Désarmant... Non mais là elle était frustrée. Très très frustrée. Comme si c'était une cachottière ! - Bon ok elle cache ses meurtres .w. - mais enfin ce n'est pas poli de penser cela des gens ! Y avait pas écris ''lafillequiadesombressecretsacacher'' sur son front ! Non mais ! Elle se reprit vivement, se calma, reprenant son attitude posée habituelle. Ah moi je vous le dis, à l'intérieur elle bouillonnait ! Elle allait être franche et dire la vérité, de toute façon c'est ce qu'elle allait faire. Bon ok elle allait pas faire sauter sa couverture en disant '' je chassait tranquillement quand j'ai été prise de nausée en me désaltérant a ce point d'eau parce que j'y ai vu la scène du meurtre ou j'ai tué et que depuis mon esprit crée un double maléfique de moi même parce qu'il est a bout et que cette illusion me suit partout s'ilvousplaitmercietneditesrien'' Par contre rien que de penser à la tête que la rouquine ferait, elle étouffa un rire. Elle préféra dire :

«-Hum peut-être que ça va te décevoir, mais je ne faisais rien de bien surprenant. Je suis partis a l'aube pour chasser – oui c'est le moment de la journée que j'apprécie particulièrement- et après une chasse fructueuse je suis venue me désaltérer à ce point d'eau avant de partir. Le soleil était et est encore bien haut, je chasse le matin car je supporte mal la chaleur du soleil.»


Eh oui elle n'avait pas grand chose a se reprocher – a part le fait absurde de vomir parce qu'elle a des hallucinations- Et peut-être même que c'est décevant de penser qu'une chatte comme elle un peu trop mystérieuse fasse des choses si banal. Enfin c'était surtout Lib' que ça décevait. M'enfin on peut pas tout avoir. Le sang ou l’aventure au choix. Elle avait choisis le premier. Et elle ne pouvait plus faire marche arrière. Elle attendit. Quoi ? Bah rien juste la réponse de Pact ! Théories de paix, d'une chatte psychopathe, moquons nous de son rêve impossible.
Anonymous
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Dim 21 Aoû 2011 - 17:11
Le Serment de la peur.


Pacte des Ombres observa l'eau sombre du point d'eau à côté duquel les deux chattes étaient assises. Saviez vous qu'une rivière ne dort jamais ? Certaines personnes disent qu'elle dort dans son lit. Mais cela n'est pas tout à fait vrai, puisque l'eau ne dort jamais. Faisons un petit cours de biologie voulez vous ? Dans une rivière, aussi calme soit telle en apparence, on peut trouver tout un monde. Empli de petites bêtes aussi immondes les unes que les autres et pourtant, certaines étaient savoureuses comme pas deux ! Cette idée vint germer dans l'esprit de Pacte des Ombres puisqu'elle avait eu le loisir de déguster un poisson en compagnie d'un félin, quand elle avait l'âge d'une apprentie. Ce chat, qui avait complètement oublié à qui il s'adressait - il l'avait peut être prise pour une membre de son Clan ? - lui avait montré qu'il existait des tonnes d'espèce vivant dans le liquide froid dans lequel Pact avait toujours porté de l'animosité. Elle avait été émerveillée de découvrir tout cela et elle l'avait sûrement chaudement remercier. En tout cas, elle savait que là dedans, même si l'eau était plate et horizontale, des bestioles vivaient leur vie marine là dessous. Justement, Pact vit un petit poisson minuscule cheminer vers la surface. Surprise, la femelle du Clan de l'Ombre avait eu un sourire enchanté et avait plongé la patte dans l'eau. Malheureusement pour elle, elle était une bien piètre pécheuse et le poisson continua de nager sans avoir même sentit une quelconque vibration de l'eau. Faussement frustrée et amusée - disons un brin gamine aussi - Pacte des Ombres avait relevé la tête vers Esprit d'Enfant, qui l'observait. Elle parlait justement la féline ombrageuse entendit la fin de ses mots :

« ...je consacre beaucoup de soin au détails et on me dit observatrice. »

Si vous n'avez pas encore saisi que dans la palette d'émotion que Pacte des Ombres affichait, la taquinerie, la curiosité et la méchanceté étaient les couleurs primaires, eh bien c'est que vous n'avez pas lu mes textes assez attentivement - et je ne vous en blâme pas. Or donc, ravie de saisir une de ses occasions de lâcher une petite mesquinerie, la guerrière de l'Ombre ronronna, mielleuse :

« Oh, mais je te crois sur parole. »

Elle sourit, sa queue se balança de gauche à droite frottant distraitement le sol. Les paroles qui suivirent lui arrachèrent une moue perplexe mais après tout, cette jeune femelle n'allait pas lui dévoiler quelque chose qui ne regardait en aucun cas Pacte des Ombres :

« Hum peut-être que ça va te décevoir, mais je ne faisais rien de bien surprenant. Je suis partie à l'aube pour chasser – oui c'est le moment de la journée que j'apprécie particulièrement - et après une chasse fructueuse je suis venue me désaltérer à ce point d'eau avant de partir. Le soleil était et est encore bien haut, je chasse le matin car je supporte mal la chaleur du soleil.
- Je vois. Si tu veux, nous pourrions continuer cette partie de chasse puisque nous nous atelions toutes les deux - enfin j'en avais le projet, ensuite je rentrerai au campement, j'ai fini ma mission. »

Elle avait retrouvé sa gentillesse et elle fixait d'un regard d'émeraude bienveillant la femelle blanchâtre. Pour une longue ou courte durée, ça s'était à voir. En tout cas, Pacte des Ombre se tiendrait tranquille pour un petit moment. Elle se leva, secouant ses pattes une à une pour enlever la mousse et l'herbe qui s'y était accrochée. Elle était prête pour chasser et une lueur ludique brilla dans ses yeux. La guerrière bandait ses muscles et levait la queue, animée par l'envie de se défouler avant de rentrer au campement. Peut être qu'en faisant un peu d'exercice, elle serait de meilleure humeur... quoi que cette rencontre lui avait fait plaisir et elle était d' humeur excellente.



Anonymous
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Lun 22 Aoû 2011 - 23:25
Aimer ou Haïr, quelle est la différence ?

*
* *


«-Oh, mais je te crois sur parole. » dit Pacte des Ombres d'une vois mielleuse.


Elle sourit, balançant sa queue de droite à gauche. Ah qu'est ce qu'elle t'agaçait, Libertine ! Elle ne sait rien de toi, rien de rien ! Comment ose t-elle dire cela ? Traaa, tu te promets de lui sortir une raillerie toi aussi ! Elle te coupa dans tes pensées vengeresse :

«-Je vois. Si tu veux, nous pourrions continuer cette partie de chasse puisque nous nous attelions toutes les deux - enfin j'en avais le projet, ensuite je rentrerai au campement, j'ai fini ma mission. »

Pact retrouva instantanément sa gentillesse, t'observant avec bienveillance de son regard aussi vert que les feuilles. Et tu nota son brusque changement d'expression. Elle se leva, secouant ses pattes pour enlever les brindilles qui s'y étaient accrochées. Ses yeux s'illuminèrent subitement d'un éclat enthousiaste. La guerrière grincheuse bandit ses muscles et dressa sa queue bien droite. Elle semblait impatiente de chasser. Sa rencontre avec toi paraissait lui faire plaisir et son humeur au beau fixe. Tu était tellement contente de la joie de ta compagne que tu ne pus lui retirer le plaisir de chasser avec toi, tu ne pouvais décemment pas refuser ce serait très impoli. Tu regardas le soleil. Oh, tant pis pour ce foutue soleil t'exposer quelques heures à ses rayons ce n'était pas la mort tout de même ! Oh soleil qui n'éclaire plus ton cœur à présent, grand astre dépourvue de compassion qui t'a renié en son sein. Lui qui ne te console plus en te serrant contre son cœur. Oh, grand astre, divine chaleur qui en ces instant te quittes ! Ne vois-tu point au loin cet arc-en-ciel qui t'attend ? Si, si regardes ! Il t'attends au loin. Et toi tu lèves le museau vers ce point que je t'indique. Tu ne vois rien, ne serait-ce que la nuée d'oiseaux qui s'envole. Mais bon si je te le dis, tu me crois non ? Moi ta raison qui essaye de t'habiter, m'accrochant à chaque pars de lumière en toi, te soufflant encore et toujours des paroles rassurantes et emplies d'espoir à tes oreilles. Alors tu te prends en flagrant délit de pensées douces... Que ça change ! Alors pour oubliée l'horreur que tu viens de commettre – c'est ironique .w - en posant tes yeux sur Pacte des Ombres, visiblement très impatiente. Tu lui dis dans un regain de vivacité :

«-Moi aussi ça me ferait plaisir d'aller chasser avec toi. Même s'il me semble étrange que tu veuilles chasser avec quelqu'un d'aussi distrait que moi. »
Tu souris malicieusement et partant en courant, zigzaguant entre les troncs des arbres. Comme l'enfant que tu aurais du rester. Finalement Libertine, tu portais bien ton nom. Esprit d'Enfant. Tu te retournes, lui lançant avec une candeur à toute épreuve :

«-Attrapes moi si tes vieilles pattes te le permettes ! »


FIN


[ Omondieu je sais même pas comment j'ai fais pour pondre un truc aussi pourrave .__. Sûrement parce que Zork me faisais chier à ma parler de mon sommeil u_u ]
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T'arrêtes de réfléchir parfois ? | Pacte des Ombres => END

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